Benin : les autorités douanières ont procédé à la saisie de faux médicaments liés au coronavirus

Dans le cadre de « l’Opération OMD STOP » organisée par de L’Organisation Mondiale des Douanes (OMD), les autorités douanières béninoises ont entrepris une saisie de médicaments contrefaits ou illicites liés au Covid-19.

Ce sont  au total 99 administrations douanières à travers le monde qui ont participé à cette opération sur une durée de 3 mois. Parmi les différents participants, l’administration douanière béninoise a excellé en étant classée 4ème par les pays d’Afrique et 13ème sur 99 à l’échelle globale.

Rappelons que la lutte contre le trafic de faux médicaments avait été initiée en 2017 par le président Patrice TALON. En effet, à cette époque, les forces de police et les autorités douanières avaient travaillé de façon simultanée et coordonnée pour freiner la circulation de faux médicaments. On se souvient notamment, des différentes opérations à l’intérieur du pays et au marché d’Adjégoulè, qui avaient donné lieu à l’arrestation d’une centaine de personnes et à la saisie de plusieurs tonnes de faux médicaments.

Une fois encore, le succès de l’Opération OMD STOP a mis en lumière l’importance des autorités douanières au sujet de cette question de santé publique qui menace au quotidien la population béninoise.

Covid-19: Allègement des mesures barrières

Dans un communiqué lu à la télévision nationale, ce mardi 22 septembre, le gouvernement a annoncé l’allègement de mesures  barrières sanitaires dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Cet allègement concerne les secteurs des Transports, du Tourisme, des Sports et de la Culture.

Une démarche motivée, par la revue de la situation épidémiologique dont les résultats ont été jugés encourageants.

Ainsi, les mesures barrières ont été allégées comme suit:

Dans le secteur du transport, le prix du transport par personne revient à l’ancien tarif qui était en vigueur avant l’apparition de la pandémie en Guinée au mois de mars dernier, port obligatoire des masques par tous les passagers.

Dans les restaurants, bars et motels, port obligatoire du masque pour le personnel de service et respect de distanciation physique.

Pour la reprise des activités culturelles, port obligatoire du masque par tous les spectateurs et les organisateurs, lavage systématique des mains à la rentrée et respect de la distanciation sociale par les spectateurs et les organisateurs.

Les mêmes dispositions sanitaires ont été également annoncées pour la reprise des activités sportives.

Enfin, le communiqué engage les ministères en charge de la Santé, de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, de la Sécurité et de la Protection civile, des Transports, de l’Hôtellerie et du Tourisme, de la Jeunesse, de la Culture et des Sports ainsi que les organisations patronales et syndicales et autres associations affiliées, chacun en ce qui le concerne, à veiller à l’application rigoureuse des présentes directives à compter de ce mardi 22 septembre.

Le communiqué précise que le couvre-feu reste maintenu de 00 heure à 4 heures du matin dans la zone de grand Conakry (Conakry, Coyah et Dubreka).

 

 

Covid-19: 44 nouveaux cas signalés en guinée ce 9 juillet

Le décompte des cas d’infections au Covid-19 se poursuit et la propagation des contaminations préoccupe la majorité des guinéens conscients du danger de la pandémie.

Au moment ou l’OMS s’inquiète du rebond des infections dans le monde, en Guinée, les tests effectués sur un groupe de personnes, ont permis de détecter 44 nouveaux cas positifs au Covid-19 ; ce qui donne un total d’infectés de 5.741 cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars 2020 en Guinée.

Les données des 6 et 7 juillet, mises à jour mercredi, 8 juillet, font état d’un nouveau cas de décès/jour ; soit un cumul de 35 décès hospitaliers. En revanche, les mêmes statistiques réactualisées de l’ANSS, mercredi 8 juillet, parlent de 25 nouveaux guéris, ce qui fait un total de 4.602 sortis guéris des centres de traitement. Avec ces nouvelles données de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire, la guinée a un taux de rétablissement ou de guérison de 80.16% contre un taux de létalité de 0.6%.

Et dans le classement mondial des pays touchés par la pandémie du Covid-19, la Guinée occupe désormais la 88e place, juste derrière Costa Rica, 87e rang avec 5.836 cas positifs, 1.929 guéris et 24 décès pour un taux de guérison de 33.05%.

Par contre notre pays, la Guinée, devance la Guyane Française, 89e position pour 5.459 cas de Covid-19, 2.349 guéris et 22 morts pour un taux de rétablissement de 43.03%. Enfin, la Sierra Leone voisine compte 1.584 cas positifs pour 63 décès et 1.122 guéris, soit un taux de guérison de 70.83% contre un taux de 66.57% au voisin du Sénégal qui compte 7.657 cas positifs de Covid-19 pour 141 décès et 5.097 guéris. Toutes ces réalités interpellent les guinéens qui ont volontairement foulé au pied, toutes les mesures barrières.

A Dubréka, la reprise des cours effective uniquement dans les écoles privées

A Dubréka, après des mois d’interruption, les cours ont repris lundi dans plusieurs établissements privés, ce malgré les menaces de grève de certains enseignants du privé, au cas où les fondateurs d’écoles ne leur payaient pas trois (03) mois d’arriérés de salaires.

Cependant pour manque de kits sanitaires et de thermo flash, les établissements publics n’ont pas rouvert lundi.
La réouverture des classes et la reprise des cours par les élèves en classe d’examen n’ont pas été faites dans les écoles publiques lundi 29 juin telle que prévue dans le communiqué du ministère de l’Education Nationale. Raisons invoquées par les autorités de l’éducation dont le DPE de Dubréka Mohamed Lamine Touré Kounda « les établissements d’enseignement ne sont pas encore dotés en kits d’hygiène et en thermo flash pour le contrôle de températures des enseignements et apprenants. Des mesures préventives qui doivent être mises en place pour parer à la dissémination de la pandémie du coronavirus dans les écoles ».

Cependant dans la majorité des écoles privées, malgré les menaces de boycott des cours par les enseignants qui exigent la prise en compte et le paiement des mois chômés, les élèves ont étudié dans le respect des gestes barrières. Ce sont des écoles privées respectant les normes sanitaires qui ont ouvert les portes, a dit le DPE de Dubréka.

Et selon les autorités de l’éducation de Dubréka toutes les dispositions techniques et pédagogiques sont déjà prises. Elles attendent l’installation des kits sanitaires dans les écoles pour la reprise effective des cours.

Phase 1 de la reprise effective des cours pour les classes d’examen et les universités

Les cours ont effectivement repris lundi, 29 juin 2020 dans la plupart des écoles de la Guinée, précisément dans les classes d’examens et les universités. Dans une déclaration rendue publique le weekend dernier, conformément directives du Président de la République le 15 juin, la réouverture est subordonnée au respect des mesures barrières contre la pandémie de la Covid-19, notamment :

Le respect de la distanciation sociale au sein des établissements ;
La prise systématique de température à l’entrée et à la sortie ;
Le lavage systématique des mains à l’entrée et à la sortie des établissements ;
Le port obligatoire des masques y compris par les enseignants et encadreurs ;
Un programme ordonné de rentrée de cours.
A cet effet, les ministères en charge du système éducatif ont défini en concertation avec l’ensemble des acteurs et partenaires du secteur, un plan de réouverture en deux phases comme suit :

Phase I : à partir du 29 juin 2020
Les classes d’examen de l’enseignement primaire et secondaire : CM2, 10ème année, de Terminale ;
Les classes en fin de cycle de l’enseignement technique et professionnelle : 2ème et 3ème année pour les Ecoles Normales d’Instituteurs (ENI), 3ème année pour tous les autres types d’écoles professionnelles ;
Les classes en fin de cycle pour l’enseignement supérieur : L3 pour les licences fondamentales ; L4 pour les licences professionnelles ; 5ème année pour les cycles de 5 ans ; 6ème pour la Faculté des Sciences et Techniques de la Santé.

Phase II : à partir de septembre 2020
Tous les élèves, apprenants et étudiants non concernés par la phase I seront invités à reprendre les cours selon le calendrier défini par chaque ministère.
Les ministères rappellent que le présent calendrier reste subordonné à l’évolution épidémiologique ainsi qu’aux mesures de l’Etat d’urgence et invitent les élèves, apprenants et étudiants, ainsi que l’ensemble des acteurs et partenaires du système éducatif, à prendre toutes les dispositions utiles pour le strict respect des mesures barrières et la bonne exécution du présent calendrier.

Mme Nènè Fatou DIALLO
Secrétaire Générale du Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation
Michel KOIVOGUI
Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi
Dr Binko Mamady TOURE
Secrétaire du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

La Guinée compte au total 5 351 cas positifs de Covid-19 ce 30 juin

Les statistiques liées aux tests effectués le 28 juin et mis à jour lundi, 29 juin, indiquent que 9 nouveaux cas positifs au Covid-19 ont été détectés ; ce qui porte le nombre d’infectés à un total de 5.351 cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars en Guinée.

Avec 0 décès/jour, le compteur est bloqué à un cumul de 31 décès hospitaliers. En revanche, c’est au niveau des traitements que les chiffres sont encourageants, promoteurs et rassurants. Selon les données mises à jour de l’ANSS, 14 nouveaux patients se sont rétablis dans les centres de traitement ; ce qui fait un total de 4.282 cas de sortis guéris. Du coup, le taux de rétablissement ou de guérison est de 80.3% contre un taux de létalité de 0.6%.

Résultat, la Guinée, talonnée par le Venezuela, 83e place avec 5.297 cas, et devancée par l’Ethiopie,81e rang pour 5.846 cas de Covid-19, occupe pour le moment la 82e position dans le classement mondial des pays touchés par la pandémie du coronavirus. Notre pays pourrait atteindre et dépasser la barre des 6.000 cas, si les comportements inciviques, discourtois et fantaisistes continuaient à l’égard des mesures barrières dans les prochains jours dans le Grand Conakry.

Covid-19: La Guinée enregistre 51 nouveaux cas ce 29 juin

Les infections à la Covid-19 continuent d’augmenter et de se propager à Conakry et dans les préfectures de la Guinée profonde.

Selon les données de l’ANSS mises à jour dimanche, 28 juin, 51 nouveaux cas positifs au covid-19 ont été détectés ; ce qui porte le total des infectés à 5.342 cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars 2020 en Guinée.

Un nouveau cas de décès a été enregistré, ce qui donne un cumul de 31 décès hospitaliers.

En revanche, les statistiques réactualisées de l’ANSS, font état de 67 nouveaux cas de guérison ; soit un total de 4.282 sortis guéris des centres de traitement.
Avec ces nouvelles statistiques sur les patients rétablis, la Guinée a un taux de rétablissement ou de guérison de 80.2% contre un taux de létalité de 0.6%.

Toujours devancée par l’Ethiopie, 81e place avec 5.689 cas et talonnée par le Gabon, 83e rang pour 5.209 cas de covid-19, la Guinée garde encore la 82e position dans le classement mondial des pays touchés par la pandémie du Covid-19. La phase 2 du plan de riposte économique et sociale au Covid-19 est en cours d’exécution sur fond de non-respect ou de piétinement des gestes barrières.

La vulgarisation de l’Artemisia dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 en Guinée

L’Artemisia est une plante que les africains veulent expérimenter dans la lutte contre la Covid-19. En Guinée les acteurs de la médecine traditionnelle ne veulent pas rester en marge du combat contre le coronavirus. Mamadou Alpha Diallo dit ‘’Morenga’’ fait partie des promoteurs de la plante (Morenga). Il a expliqué à l’Agence Guinéenne de Presse la place que doit occuper cette plante traditionnelle dans la lutte contre le Covid-19.

AGP: Comment l’Artemisia a-t-il été découvert en Guinée ?

Diallo Mamadou Alpha : Je tiens à réitérer à travers votre micro que je suis l’un des pionniers dans le cadre de la vulgarisation de l’Artemisia en Guinée, cela date de 2004.
Il faut rectifier le tir qui est extrêmement important, car il y’a des personnes très intelligentes qui sont en train de rafler la vedette de leur côté, afin de dire qu’ils sont à l’origine de la vulgarisation de l’Artemisia dans le pays.
Nous sommes nés (la maison d’Artemisia Guinée) avant la maison d’Artemisia qui a été créé à Madagascar récemment, il y a de cela 7 ans.

Pour rappel, nous avons expérimenté l’Artemisia pour la première fois au siège des volontaires Américains du corps de la paix il y a de cela 16 ans jours pour jours.
Apres l’expérimentation de la plante (Artemisia) au siège des volontaires du corps de la paix en 2004, mais aussi à Dubréka sous le contrôle du Pr Mamadou Aliou Baldé, nous avions attiré l’attention de l’école d’agroforesterie de Mamou pour leur donner une quantité de semences d’origine suisse.

Au-delà de ces régions, on a fait cap sur la Haute Guinée, où l’Artemisia est en expérimentation dans les préfectures de Kouroussa et Kankan. La plante est également expérimentée en région forestière dans les préfectures de Guéckédou et Nzérékoré.
Il faut préciser que l’expérimentation de l’Artemisia en Guinée n’a pas été prévue pour la lutte contre la pandémie de COVID-19, mais plutôt pour lutter contre la malaria.

Il faut féliciter le fait que le Sénégal ait pris à bras le corps l’expérimentation de cette plante dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
Quand le comité scientifique sénégalais a reçu le don de Madagascar, après une analyse, le comité a donné son autorisation pour l’utilisation à l’Artemisia malgache dans la prise en charge et le traitement des malades de la Covid-19.

Dans un entretien avec une radio locale la RFM, le Pr Daouda Djaye, chef de l’équipe des scientifiques a confirmé l’autorisation de son équipe pour l’administration de l’Artemisia dans le traitement des malades de Covid-19.
Le Sénégal se dirige vers la rédaction du protocole de recherche sur le Covid-organique, nous allons travailler sur un protocole pour pouvoir le donner aux sénégalais. En Guinée la procédure est très lente, malheureusement l’inclusion dans la recherche scientifique est mise à côté.

Je lance un appel à son excellence le Pr Alpha Condé pour attirer son attention et lui demander très respectueusement de nous rajouter dans cette liste de chercheurs, au sein du comité scientifique afin qu’une solution soit trouvée, non seulement dans le cadre du Covid-19, mais aussi dans le cadre de la lutte contre d’autres maladies tel que le paludisme, qui constitue la maladie qui tue plus que le Covid-19.
Je tiens à rappeler que l’Artemisia qui a été expérimenté en Guinée avant Madagascar, soigne le paludisme, la fièvre, la constipation, les règles douloureuses, l’acidité de l’estomac, la bilharziose, la tuberculose, le diabète du type 2 etc.
C’est pourquoi, je lance un appel aux autorités qui nous gouvernent, particulièrement au Président de la République, pour qu’il nous aide à trouver une solution afin que tous les acteurs soient impliqués afin que la recherche scientifique soit une réalité dans notre pays.

Covid-19: Mission de vulgarisation de l’état d’urgence sanitaire prorogé à Dubréka

Une délégation gouvernementale conduite par le Secrétaire général à la présidence de la République, Naby Youssouf Kiridi Bangoura s’est rendue mercredi, 17 juin à Dubreka pour y sensibiliser et encourager les populations à observer les mesures préventives contre le covid-19. L’objectif est de rompre, dans un bref délai, la chaîne de contaminations de la pandémie à l’intérieur des frontières guinéennes.

Outre les condoléances à la famille de feu Mohamed Soumah, le jeune-homme qui a perdu la vie lors des affrontements au niveau du barrage de contrôle sanitaire de Kènèndé au mois de mai dernier, les émissaires du gouvernement ont invité les populations à continuer à observer strictement les mesures préventives en vue d’empêcher la propagation de la pandémie de coronavirus.

Ils ont aussi expliqué aux cadres et citoyens de Dubréka les raisons de la prorogation de l’état d’urgence sanitaire.

La mission gouvernementale composée également du ministre de la citoyenneté et du gouverneur de la région administrative de Kindia Mme Cissé Hadja Sarangbè Camara a rappelé aux citoyens que les préfectures de Dubréka et de Coyah font partie du grand Conakry à cause de leur proximité avec la Capitale guinéenne. La mission a fait savoir que du fait que Conakry soit le plus grand foyer de la pandémie du coronavirus, les populations des 2 préfectures doivent être autant prudentes que les habitants de la Capitale.

La mission a proposé la multiplication des messages allant dans le sens du respect des mesures édictées par les spécialistes de la santé et contenues dans le décret du président de la République déclarant l’état d’urgence sanitaire.
L’assurance est donnée par le préfet et le maire de Dubreka

29 nouvelles contaminations à la Covid-19 enregistrées ce 18 juin en Guinée

Même si dans le classement mondial des pays touchés par la pandémie de Covid-19, la Guinée est toujours accrochée à la 77e place, derrière la RDC 76e avec (5.100 cas) et devant Haïti,78e rang avec (4.547 cas), notre pays (la Guinée) continue d’enregistrer par jour des cas d’infections à Conakry et dans certaines préfectures comme Fria, Mamou, Macenta et Siguiri.

Sur la base des tests effectués mardi, 16 juin et mis à jour mercredi, 17 juin, 29 nouveaux cas positifs ont été détectés par les services de l’ANSS.

Et ces 29 nouveaux cas de Covid-19, portent le total des infectés à 4.668 cas confirmés de coronavirus.
Les mêmes données de l’ANSS maintiennent le compteur à un cumul de 26 décès hospitaliers. Par ailleurs les statistiques réactualisées font état de 37 nouveaux cas de guérison, ce qui donne un total de 3.364 sortis guéris depuis le 12 mars en Guinée. Avec ces statistiques mises à jour le 17 juin, la Guinée a désormais un taux de rétablissement ou de guérison de 72.1% contre un taux de létalité de 0.6%.

 

Covid-19: 67 nouveaux cas positifs pour un total de 4 639 cas de coronavirus

La tendance des infections au coronavirus est toujours à la hausse à Conakry et dans certaines préfectures. Des tests effectués le 15 juin et mis à jour mardi, 16 juin, l’ANSS a détecté 67 nouveaux cas positifs de Covid-19.

Et ces 67 nouveaux cas positifs portent le total des infectés à 4.639 cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars 2020 en Guinée.
Avec 0 décès/jour, il y a un cumul de 26 décès hospitaliers. Par ailleurs, les statistiques réactualisées de l’ANSS font état de 68 nouveaux guéris, ce qui donne un total de 3.327 cas de sortis guéris en Guinée.

Selon les données mises à jour mardi, 16 juin, la guinée a un taux de rétablissement ou de guérison de 71.7% contre un taux de létalité de 0.6%.

Ces statistiques tombent au moment ou, en plus de deux cas positifs signalés à Siguiri, la ville d’Alumine, Fria enregistre 4 nouveaux cas de Covid-19 qui ont été admis au nouveau centre multifonction de l’hôpital de Fria.

Avec ces nouveaux cas détectés, Fria compte un total de 31 cas de Covid-19 dont 26 sortis guéris et un en fuite. Selon les sources, les contacts de ces 4 nouveaux positifs, sont en cours d’identification pour une prise en charge à Fria.

L’état d’urgence sanitaire prorogé de 30 jours en Guinée

Les députés guinéens ont voté la prorogation de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire pour une période d’un mois.

En effet, le 16 juin 2020 à Conakry, l’assemblée parlementaire a voté à l’unanimité lors d’une plénière tenue dans la salle des Congrès du Palais du Peuple en présence de 97 députés sur les 114.

Ce vote fait suite à une saisine du chef de l’Etat, qui l’avait annoncé lors de son adresse à la nation le lundi 15 juin.

« L’état d’urgence sanitaire pourrait être reconduit ou pas, selon la décision du Parlement déjà saisi par le gouvernement pour une période de 30 jours à compter du 15 juin 2020, sur toute l’étendue du territoire national », avait alors annoncé le chef de l’Etat.

La Guinée enregistre 98 nouveaux cas pour un total de 4 572 cas positifs à la Covid-19

La courbe des infections au Covid-19 est toujours préoccupante et l’Autorité a été obligé à prolonger de 30 jours, l’Etat d’urgence sanitaire dans le Grand Conakry. Sur la base des tests effectués dimanche, 14 juin 2020 et des résultats mis à jour lundi, 15 juin, il est établi que 38 nouveaux cas positifs au coronavirus ont été détectés, ce qui porte le total des infectés à 4.572 cas confirmés de Covid-19 depuis le 12 mars en Guinée.

Avec les cas de morts enregistrés, il y a désormais un cumul de 26 décès hospitaliers en Guinée. Par ailleurs, les données réactualisées de l’ANSS, font état de 25 nouveaux guéris, ce qui fait un total de 3.259 cas de guérisons.

Et malgré le cas des 1.287 actifs à la date du 15 juin 2020, les statistiques affichent un taux de rétablissement ou de guérison de 71.3% contre un taux de létalité de 0.6%. Ces nouvelles données sur l’évolution du coronavirus en Guinée, coïncident avec l’arrivée en guinée d’un lot important du matériel médical marocain.

L’aide médicale marocaine à la Guinée est composée de près de « 8 millions de masques, de 900.000 visières, 600.000 charlottes, de 60.000 blouses, de 30.000 litres de gel hydroalcoolique, de 75.000 boites de Chloroquine et de 15.000 boites d’Azithromycine ».
Tous ces produits et équipements de l’aide médicale marocaine, sont fabriqués au Maroc par des entreprises marocaines et sont conformes aux normes de l’OMS.

Et ces produits et équipements marocains et la présence des médecins cubains vont renforcer le dispositif relancé le 15 juin par le Chef de l’Etat qui a prolongé de 30 jours, l’Etat d’urgence sanitaire dans le Grand Conakry et dans le cadre de la réouverture, le 29 juin, des classes d’examen.
Cependant l’indiscipline de la majorité des guinéens et la cupidité des hommes en uniformes chargés de faire respecter des gestes barrières contribuent à accélérer la propagation du coronavirus en Guinée.

Covid-19 en Guinée: 9 sites de prise en charge pour un taux de guérison de près de 70%

Le président de la République, Pr Alpha Condé s’est adressé lundi, 15 juin à la Nation pour présenter la situation de la pandémie de Covid-19 dans notre pays. Le Chef de l’Etat a fait des annonces dont entre autres la réouverture des écoles pour les classes d’examen de l’enseignement primaire et secondaire ainsi que les universités à partir du lundi 29 juin 2020.

Le couvre-feu est allégé et est désormais en vigueur de 23 heures à 04 heures du matin pour la zone du « Grand Conakry » (Conakry, Coyah et Dubréka). Il reste entièrement levé à l’intérieur du pays.
Aussi, la réouverture à partir du 22 juin 2020, des lieux de culte exclusivement dans les préfectures qui n’ont pas enregistré de cas de Covid-19 pendant une période d’au moins 30 jours. Cette réouverture sera subordonnée à la présentation par le Ministère des Affaires Religieuses au Gouvernement des Mesures appropriées de prévention sanitaire.

Pr Alpha condé s’est réjoui des statistiques encourageantes avec un taux de guérison de près de 70 pour cent et une létalité relativement faible, de l’ordre d’à peine 0,5 pour cent, avec une tendance à la baisse du taux de positivité malgré l’augmentation des capacités de dépistage. Et la mise en place de 9 sites de prises en charges fonctionnels à Conakry et à l’intérieur du pays.
Toutes les autres dispositions relatives à l’état d’urgence sanitaire demeurent en vigueur.

L’AGP vous propose l’intégralité du discours du Chef de l’Etat

Guinéennes, Guinéens, chers compatriotes,
Bonsoir !
Je m’adresse de nouveau à vous ce soir, pour vous présenter la situation de la pandémie de la Covid-19 dans notre pays.
Je commencerai par vous exprimer mes remerciements et mes encouragements pour les efforts et les sacrifices que vous avez consentis pour permettre à notre pays de sortir rapidement de la crise sanitaire que nous vivons depuis le 12 mars dernier.

Chers concitoyens,
Depuis la confirmation du premier cas sur notre territoire, il y a exactement 3 mois, j’ai donné des instructions au Gouvernement afin que la lutte contre cette pandémie soit une priorité absolue. Des mesures de riposte ont été déployées progressivement afin de réduire le risque de propagation du virus. C’est ainsi que j’ai décrété l’état d’urgence dans notre pays depuis le 26 mars 2020. D’autres dispositions plus ciblées ont suivi, comme : la fermeture des frontières ; des restrictions spécifiques au transport des personnes et des marchandises ; la fermeture des écoles, universités, lieux de culte, bars, restaurants ; la suspension des conférences, colloques internationaux et tournois sportifs ; ainsi que d’autres cadres de rassemblement de personnes.
Dans la même logique, le port du masque est obligatoire dans l’espace public depuis bientôt deux mois.

Chers concitoyens,
Je mesure l’impact de ces contraintes sur vos vies au quotidien. Mais, elles sont indispensables pour éradiquer cette maladie qui paralyse notre économie et endeuille des familles à travers le monde. Je vous appelle donc à persévérer dans l’endurance face à ce virus qui éprouve notre société, ses croyances, ses cultures et son économie. J’invite toutes les composantes de notre société : organisations de jeunesse, de femmes, de ressortissants, leaders religieux, partis politiques, société civile et diaspora, à s’impliquer davantage dans ce combat pour la survie.
Le Gouvernement, pour sa part, reste en éveil afin d’apporter les réponses appropriées à cette crise sans précédent et corriger rapidement ses conséquences sur notre économie.
Je suis heureux de vous annoncer que depuis une dizaine de jours, notre personnel soignant s’est renforcé par l’arrivée de 21 médecins épidémiologistes cubains. Nul doute que leurs expertises conjuguées amélioreront significativement la qualité de notre offre globale de soins contre la Covid-19 et favoriseront la sortie rapide de cette crise. Je remercie à cette occasion les autorités cubaines pour avoir facilité et diligenté cette collaboration.
Par ailleurs, je vous annonce la mise à la disposition des populations d’Un million deux cent mille (1.200.000) masques que j’ajoutent aux Huit cent mille (800.000) mille déjà distribués, ainsi que la commande d’un autre lot devant être offert aux étudiants et élèves.
Les capacités d’accueil dans les différents centres de traitement ont été améliorées, ce qui a permis de dédier exclusivement le centre de Donka aux cas nécessitant une assistance médicale spécialisée.
Sur le plan économique, le secteur privé se trouve très impacté par les effets de la Covid-19. Afin d’atténuer davantage le choc induit par le ralentissement des activités économiques, j’ai décidé la mise en place d’un fonds de garantie des prêts et d’un fonds d’appui aux grands groupements et Petites et Moyennes Entreprises (PME) de notre pays. Les décrets relatifs à ces soutiens ont été signés, il y a 10 jours, et les Départements concernés s’emploient à leur application.
J’ai également instruit le Gouvernement d’octroyer à certaines catégories sociales fortement impactées, des subventions et des aides publiques et de consentir des facilités et des exonérations fiscales, afin de réduire de manière significative l’effet de la pandémie sur leurs activités économiques et leur pouvoir d’achat.

Chers concitoyens,
La Covid-19 est encore présente dans notre pays. Aujourd’hui, sur 27.802 cas testés nous totalisons 4.572 cas de contaminations contre 3.249 guérisons soit 71 pour cent. Nous déplorons cependant 26 décès hospitaliers. En ce moment, 478 patients sont en soins dans nos sept Centres de Traitement Épidémiologiques. Je présente mes condoléances aux parents et proches de personnes ayant perdu la vie et souhaite un prompt rétablissement à celles qui sont en soins.
Bien que ces statistiques soient dynamiques, les tendances générales depuis ma dernière adresse à la nation, permettent cependant d’entrevoir des signes positifs. Sur les deux derniers mois, le nombre moyen de nouveaux cas confirmés de Covid-19 est passé en dessous du seuil de 70 patients. Nous enregistrons des statistiques encourageantes avec un taux de guérison de près de 70 pour cent et une létalité relativement faible, de l’ordre d’à peine 0,5 pour cent. On note également une tendance à la baisse du taux de positivité malgré l’augmentation de nos capacités de dépistage. Nous avons actuellement 9 sites de prises en charges :

– Nongo

– Donka

– Camp Alpha Yaya

– Kénien

– Gbessia

– Maison Centrale

– Kindia

– Boké

– Fria

Soit six centres à Conakry et trois à l’intérieur.
Notre combat pour éradiquer la Covid-19 est cependant loin d’être terminé. L’expérience récente de certains pays dans la lutte contre cette pandémie nous a appris que tout relâchement dans l’observation des mesures visant à contenir la maladie constitue un risque de nouvelles contaminations. Nous ne commettrons pas ces erreurs après tant de sacrifices. C’est pourquoi j’appelle toutes les Guinéennes et tous les Guinéens à continuer de respecter rigoureusement les mesures édictées. C’est notre lutte commune. Elle nécessite l’implication totale et constante de tous.

Chers concitoyens,
En ayant pris toute la mesure de la situation et sur recommandations de nos experts, je décide des mesures suivantes :
-L’état d’urgence sanitaire pourrait être reconduit ou pas selon la décision du Parlement déjà saisi par le gouvernement pour une période de 30 jours à compter du 15 juin 2020, sur toute l’étendue du territoire national ;
-Le couvre-feu est allégé et est désormais en vigueur de 23 heures à 04 heures du matin pour la zone du « Grand Conakry » (Conakry, Coyah et Dubréka). Il reste entièrement levé à l’intérieur du pays ;
-Fermeture des Marchés à partir de 18 heures pour le Grand Conakry ;
-Le port du masque reste obligatoire. Les dispositions initialement prévues contre les contrevenants restent également en vigueur ;
-Les classes d’examen de l’enseignement primaire et secondaire ainsi que les universités seront recouvertes à partir du Lundi 29 juin 2020. Cette reprise des cours sera subordonnée à la présentation par les Ministères concernés d’un plan détaillé portant sur les mesures suivantes :

– Le respect de la distanciation sociale au sein des établissements

– La prise systématique de température à l’entrée et à la sortie

– Le lavage systématique des mains à l’entrée et à la sortie des établissements

– Le port obligatoire des masques y compris par les enseignants

– Un programme ordonné de rentrée des classes
-La réouverture à partir du 22 juin 2020, des lieux de culte exclusivement dans les préfectures qui n’ont pas enregistré de cas de Covid-19 pendant une période d’au moins 30 jours. Cette réouverture sera subordonnée à la présentation par le Ministère des Affaires Religieuses au Gouvernement des Mesures appropriées de prévention sanitaire
Toutes les autres dispositions relatives à l’état d’urgence sanitaire demeurent en vigueur.
Ces mesures seront ajustées au gré de l’évolution de la pandémie dans notre pays. Je rassure toutefois que la préservation de la vie et de la santé de nos concitoyens présidera systématiquement mes choix.
Je remercie l’ensemble du peuple de Guinée pour son adhésion à notre stratégie de lutte contre la Covid-19. Mes encouragements à l’endroit de tous les intervenants dans la riposte. Je salue en particulier les efforts constants et permanents du personnel soignant, en première ligne de ce combat. En contact direct des malades, ils sont exposés, eux et leurs familles, à un risque de contamination réel et permanent.
J’ai foi en notre capacité à sortir de cette autre crise. Faisons preuve de responsabilité, de solidarité et d’endurance et nous gagnerons ensemble le combat contre la Covid-19.

Que Dieu bénisse la Guinée.
Je vous remercie !

La Guinée compte 4 534 cas confirmés de Covid-19

Malgré l’exécution en cours de la nouvelle stratégie « stop Covid-19 dans 60 jours », les cas d’infections au coronavirus se multiplient et se propagent à Conakry et dans les régions.

Sur 568 personnes testées ce weekend, 50 se sont révélées positives au Covid-19 ; et ces 50 nouveaux cas positifs portent le total des infectés à 4.534 cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars 2020.Les statistiques de l’ANSS mises à jour dimanche,14 juin 2020, font état de 21 nouveaux guéris ; ce qui donne un total cumulé de 3.234 sortis guéris contre un total 25 décès hospitaliers depuis le 12 mars.

Dans ce décompte du 14 juin, aucun cas de nouveau décès enregistré. La publication des statistiques-ANSS du 14 juin, coïncide avec les résultats des tests rapides effectués sur les voyageurs entre le 29 mai et le 12 juin installé au niveau du site de filtrage de Kouria à Coyah.

Et sur un groupe de 1.242 voyageurs testés, 92 ont été détectés avec des statuts positifs. Selon l’ANSS, les cas déclarés positifs sont soumis à un autre examen dénommé « diagnostic de confirmation », c’est-à-dire que les personnes contrôlées positives sont mises à la disposition des services de prise en charge pour la durée du traitement avant le second test.

L’intégralité du Conseil des Ministres du 11 juin 2020

Conakry, le 11 juin 2020 – Sous la présidence de son Excellence Monsieur le Président de la République, le Conseil des Ministres a tenu, par visioconférence, sa session ordinaire ce jeudi, 11 juin 2020, de 10h à 12H, avec l’ordre du jour suivant :

I. MESSAGE DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

II. COMPTE RENDU DE LA SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL INTERMINISTÉRIEL DU MARDI 09 JUIN 2020

III. QUESTIONS DIVERSES

Au titre du premier point de l’ordre du jour.

Le Président de la République a invité à la mise en place dans les meilleurs délais du Conseil d’Administration de l’ANIES (Agence Nationale d’Inclusion Économique et Sociale) ainsi que de tous ses organes de gestion dans le but d’assurer son opérationnalisation immédiate.

Le Chef de l’Etat a donné les instructions en vue du démarrage de l’usine de traitement de la pomme de terre de Mamou, tout en rappelant les mesures d’urgence sanitaire qui doivent encadrer la venue et le séjour des experts étrangers chargés de cette opération.

Le Président de la République a instruit le Ministre du Budget d’œuvrer de toutes les diligences nécessaires afin de permettre le fonctionnement effectif dans toutes ses composantes, du Guichet Unique du Commerce Extérieur, au plus tard à fin Août prochain. Il a mis en garde les services impactés contre toute résistance aux réformes initiées dans ce cadre.

Le Chef de l’Etat a ordonné aux départements concernés la mise en place immédiate et l’opérationnalisation rapide de la Commission Nationale chargée de la gestion des biens immobiliers issus du contentieux franco-guinéen, afin d’assurer, dans ce cadre, la préservation et la récupération du patrimoine foncier et immobilier de l’Etat.

Le Chef de l’Etat a invité le Ministre en charge de l’hydraulique et de l’assainissement à faire réaliser, avant les grandes pluies, les travaux de dégagement et de curage des caniveaux, en mettant à contribution les jeunes dans le cadre de travaux à haute intensité de main d’œuvre.

Le Président de la République a instruit les Ministres concernés de mettre en œuvre un programme de rapatriement volontaire des guinéens bloqués à l’extérieur par le fait de la pandémie du coronavirus. Il a rappelé que certains de nos compatriotes au Koweït, à Dubaï et en Tunisie ont déjà bénéficié de cette mesure. Cependant un tel retour doit se faire dans le strict respect de certaines précautions au départ ainsi que des obligations de confinement et de surveillance à l’arrivée à Conakry, l’objectif étant d’éviter toute réimportation du coronavirus dans notre pays qui fait des progrès indéniables dans la lutte contre la pandémie.

Le Chef de l’Etat a donné au Conseil de larges informations sur les dispositions prises et les moyens réunis dans le cadre de cette lutte contre le Covid-19 et notamment :

– Le lancement de la campagne STOP COVID-19 DANS 60 JOURS, avec pour objectif ultime d’éradiquer la pandémie dans les deux prochains mois pour autant que la collaboration des citoyens soit assurée.

– L’arrivée dans les prochains jours d’un lot de 100.000 tests rapides commandé par l’Etat qui permettra la systématisation des tests de dépistage.

– La mise à la disposition de l’ANSS de 1.200.000 masques qui s’ajoutent aux 800.000 déjà distribués et la commande d’un autre lot de masques dont certains seront mis à la disposition des élèves et étudiants en vue d’une éventuelle réouverture des classes d’examen.

– L’augmentation sensible des capacités d’accueil dans les différents centres de traitement permettant de dédier celui de Donka aux cas compliqués nécessitant une assistance médicale plus spécialisée.

Le Président de la République a instruit les autorités sanitaires à renforcer les mesures de prévention et en particulier :

– A intensifier la campagne d’explication et de sensibilisation des populations en utilisant le relais des autorités locales (Maires, Chefs de quartiers et de Districts), les médias les ONG, les notabilités, les autorités religieuses, etc… de manière à vulgariser plus largement les risques de contamination encourus ainsi que l’efficacité des mesures préconisées par les autorités sanitaires.

– A concilier les contraintes de la gestion sanitaire du Grand Conakry et les nécessités de préservation d’une activité économique minimale afin d’éviter l’effondrement du pouvoir d’achat des citoyens.

– A continuer à accorder une attention soutenue à l’endroit des autres maladies et notamment les maladies endémiques comme le Paludisme ou la rougeole et des maladies chroniques qui ont des taux de létalité plus élevé que la Covid-19.

Le Président de la République a rappelé que l’essentiel de l’effort financier déployé dans la lutte contre cette pandémie est supporté par le Budget National à l’exception de contributions reçues de quelques pays amis, de sociétés minières guinéennes et de personnes physiques et morales résidentes, l’aide multilatérale annoncée étant encore en voie de mobilisation.

Le Chef de l’Etat a indiqué que la réouverture de l’Aéroport de Conakry et la reprise des vols aériens internationaux dépendront exclusivement du programme défini souverainement par les autorités guinéennes, en fonction de l’évolution de la pandémie dans notre pays.

Le Président de la République a demandé aux membres du Conseil de s’impliquer individuellement dans la sensibilisation et dans la distribution de masques et de kits de lavage de mains afin d’inspirer, par l’exemple, tous les citoyens préoccupés par cette lutte contre la pandémie.

Au titre du deuxième point de l’ordre du jour,

Le Premier Ministre a fait le compte rendu de la session ordinaire du Conseil Interministériel du 09 juin 2020.

Le Conseil a entendu successivement

Monsieur le Premier Ministre qui a présenté une communication relative à la revue de la première phase des mesures du plan de riposte gouvernemental contre la Pandémie du Covid-19

Les mesures adoptées sont les suivantes :

I- Mesures économiques (et fiscales)

1. Subvention publique à la filière de l’anacarde

2. Appui de l’État aux producteurs de pommes de terre et d’ananas

3. Appui au financement de la campagne agricole 2020-2021

4. Facilitation/garantie de la libre circulation des marchandises (territoire national)

5. Exemption du versement forfaitaire et de la taxe d’apprentissage pour les entreprises ne procédant à aucun licenciement en 2020

6. Relèvement du plafond de la déductibilité des dons et libéralités réalisés dans le cadre la lutte contre la COVID-19

7. Exonération des cotisations à verser en 2020 à l’ONFPP

8. Renonciation à la taxe professionnelle unique sur les entités du secteur informel appartenant à un centre de gestion agréé (CGA)

9. Prise en charge partielle des pertes subies par le secteur des industries du spectacle

10. Prime exceptionnelle aux médecins et autres personnels de santé, ainsi qu’aux forces de défense et de sécurité impliqués dans la lutte contre la COVID-19

11. Un programme de nettoyage alterné des différents marchés et abattoirs sera établi par le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation et le Gouvernorat de la ville de Conakry, de manière à garantir la désinfection desdits marchés et abattoirs.

II- Mesures du secteur des Banques et Assurances

1. Baisse des taxes sur les contrats d’assurance santé et vie ;

2. Fin de la double taxation sur la matière pour les exercices 2020 et 2021

3. Amélioration de la prise en charge des malades de la COVID issu du secteur financier, notamment par la systématisation des tests et une meilleure prise en charge des malades (mise en quarantaine) ;

4. Renforcement de la sécurité dans les agences pendant les périodes de paiement (des salaires et des pensions), pour renforcer les mesures de distanciation sociale ;

5. Subvention aux institutions de microfinance pour faire face aux charges salariales et aux charges liées à la pandémie.

III- Mesures du secteur de la Justice

1. Dépistage complet de l’ensemble des magistrats et des auxiliaires de justice

2. Large campagne d’information et de sensibilisation

3. Dotation des juridictions et des établissements pénitentiaires de kits de lavage de mains et en équipements de contrôle de température

4. Dépistage des personnes détenues à l’intérieur du pays

5. Désinfection des locaux (latrines, canalisations, égouts, etc.)

IV- Mesures du secteur du Tourisme

1. Réduction de moitié de la CFU et de la patente pour le secteur du tourisme et de l’hôtellerie, contre le renouvellement des CDD arrivant à échéance dans le courant de l’année 2020 ;

2. Utilisation des crédits prévus pour les missions à l’étranger pour apurer la dette de l’État vis-à-vis des agences de voyages.

V- Mesures du secteur de l’Industrie

Garantie partielle des projets d’investissement financés par emprunt bancaire dans le secteur de l’industrie.

VI- Mesures du secteur du Commerce

1. Suspension de l’application des frais de DDI/DDE sur toute la période de la crise sanitaire

VII- Mesures de la Ville & Aménagement du Territoire

1. Prorogation des délais des travaux de construction (marchés publics)

2. Fourniture des kits sanitaires aux services centraux et déconcentrés

3. Renforcement des capacités de télétravail (connexion internet) pour minimiser les contacts.

VIII- Mesures de la Pêche & de l’Économie maritime

1. Mise en place d’un programme d’importation de 3 000 tonnes de poissons congelés

2. Suspension des droits de douane applicables à l’importation des produits de pêche.

IX- Mesures du domaine de l’Education Nationale

1. Dotation de kits sanitaires et de protection pour mieux préparer la réouverture des classes

2. Pulvérisation des établissements d’enseignement primaire et secondaire avant la réouverture des classes.

X- Mesures du domaine de l’Enseignement supérieur

1. Appui à la continuité pédagogique par la mise en place d’une plateforme

2. Appui aux projets de recherches pertinentes pour la riposte

Au terme des débats, ce programme a été adopté par le Conseil et les Ministres en charge des Finances et du Budget ont été appelés à soumettre la situation des dépenses effectuées et des manques à gagner subis par l’Etat du fait de son soutien au pouvoir d’achat des populations et au secteur privé national. Cette récapitulation synthétique qui ressortira secteur par secteur les financements consentis par l’Etat fera l’objet d’une large diffusion.

Madame la Ministre de la Coopération et de l’Intégration Africaine a présenté au Conseil le projet de Décret fixant les Statuts de l’Agence Guinéenne de Coopération Technique.

Elle a rappelé que depuis 2011, l’Agence Guinéenne de Coopération Technique était un service rattaché du Ministère de la Coopération Internationale et précisé que c’est dans le cadre des réformes engagés par son Département que ce service rattaché a été transformé en Etablissement Public à caractère Administratif (EPA) le 16 août 2018.

La Ministre a informé que l’érection de l’Agence Etablissement Public Administratif (EPA), permettra notamment :

– D’initier et de promouvoir avec les partenaires, des projets et programmes de coopération technique, Sud-sud et triangulaire en faveur de la Guinée ;

– De mettre en place une base de données de l’assistance technique étrangère en Guinée ;

– de disposer d’un mécanisme efficace pour la valorisation de l’expertise guinéenne tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays;

– De faciliter l’accès aux financements innovants en faveur des projets et programmes de développement du pays.

La Ministre a expliqué que les agences de coopération technique sont devenues de nos jours de véritables voies d’accès à de nouveaux mécanismes de financement et de partenariat comme :

· le Fonds Perez-Guerrero de Coopération Sud-sud;

· le Fonds de Solidarité Islamique;

· le Fonds Argentin de Coopération Sud-sud et Triangulaire;

· le Fonds Chinois d’Appui à la Coopération Sud-sud.

Elle a appuyé que les agences de coopération technique facilitent en outre le transfert de technologies vers les pays en développement, le partage de compétences et de ressources nécessaires pour atteindre les objectifs de développement durable.

Madame la Ministre a justifié que la République de Guinée, pour sa part, s’est engagée très tôt dans cette voie, dès les années 80, par l’envoi d’environ sept cents coopérants guinéens dans plusieurs pays dont le Benin, le Togo, le Gabon, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, les Seychelles, le Mozambique, les Comores, l’Arabie Saoudite, pour ne citer que ceux-là.

Elle a informé que tout récemment, à la demande du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, deux équipes de médecins guinéens ont séjourné dans ce pays dans le cadre de la lutte contre la maladie à virus Ebola :

· la première équipe était composée de 39 médecins pour la région de l’équateur, pour la période du 18 mai au 29 juillet 2018 ;

· la deuxième équipe comprenait 44 médecins pour le nord Kivu, Durant la période du 02 août 2018 au 31 décembre 2019.

La Ministre a souligné que de nos jours, dans le cadre de la coopération bilatérale, des pays continuent à solliciter des coopérants guinéens lors des commissions mixtes de coopération, sans compter que la Guinée, elle-même, reste largement sous représentée au sein des organisations sous-régionale, régionales et du Système des Nations Unies.

Pour toutes ces raisons, Madame la Ministre a soulevé la nécessité pour notre pays de disposer d’une agence de coopération technique performante, bien structurée et soutenue, capable à la fois de concevoir et de participer activement à la mise en œuvre des projets et programmes de coopération technique, de faire la promotion de l’expertise nationale et d’assurer de façon efficace le suivi de l’expertise étrangère que reçoit le pays.

Madame la Ministre a sollicité du Conseil l’adoption du projet de Décret pour permettre à son Département d’accomplir efficacement sa mission de mobilisation des ressources et suivi de notre coopération avec les pays amis et les Institutions Internationales de financement.

Le Conseil a félicité Madame la Ministre de la Coopération pour sa clarté de la présentation et la pertinence du sujet qui met à jour un pan important de nos relations internationales.

Au terme des débats, le Conseil a adopté le projet de décret fixant les Statuts de l’Agence Guinéenne de Coopération Technique.

Le Ministre de la Citoyenneté et de l’Unité Nationale qui a soumis au Conseil une Communication relative aux présentations du rapport Guinée de l’Examen Périodique Universel (EPU) 2015 – 2020 et du rapport initial Guinée sur les droits économiques, sociaux et culturels.

Le Ministre de la Citoyenneté et de l’Unité Nationale a fait une communication sur la synthèse des missions gouvernementales guinéennes à Genève (Suisse) au titre des présentations :

1. du troisième rapport Guinée 2015 – 2020 de l’Examen Périodique Universel (EPU) devant le Conseil des droits de l’homme des nations unies du 20 au 31 janvier 2020 à Genève (Suisse).

2. du rapport initial Guinée au Comité des droits économiques, sociaux et culturels des nations unies du 18 au 21 février 2020 à Genève (Suisse).

Le Ministre a précisé que l’Examen Périodique Universel (EPU) est un processus qui consiste à passer en revue, par des recommandations, tous les cinq ans, les réalisations de l’ensemble des 192 Etats membres de l’ONU en matière des droits de l’homme.

Il a rappelé qu’en 2010 et 2015, la Guinée a présenté ses rapports de l’Examen Périodique Universel (EPU). C’est pour confirmer cette régularité, consolider les acquis et identifier les défis que la Guinée a soumis, le 21 janvier 2020, devant le Conseil des Droits de l’Homme à Genève, Suisse, son troisième rapport de l’Examen Périodique Universel (EPU) 2015 – 2020. En 2015, à son deuxième examen, la Guinée avait reçu 194 recommandations parmi lesquelles elle avait accepté 179 et noté 15. Dans la perspective de son troisième passage en 2020 la Guinée a élaboré, avec le pilotage du Ministère de la Citoyenneté et de l’Unité Nationale et la participation de tous les ministères et acteurs concernés, un rapport national sur le niveau de mise en œuvre des recommandations acceptées et les défis identifiés.

Le rapport de la Guinée sur les 194 recommandations émises en 2015 a été présenté, en plénière, le mardi 21 janvier 2020 au Palais des Nations de Genève, par Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice Garde des Sceaux, Chef de mission. Dans son intervention liminaire, Monsieur le Ministre d’Etat, a réaffirmé l’engagement de la Guinée à coopérer étroitement avec tous les organes de traités en matière de droits de l’homme et a présenté les avancées significatives et les défis de la Guinée auxquels la République de Guinée fait face (voir, en annexe, le discours liminaire).

Pour le Ministre, à l’issue de la présentation du rapport, le dialogue inter actif, constructif a été lancé entre la République de Guinée et ses pairs : 81 pays sont intervenus sur le rapport Guinée en posant des questions et formulant des recommandations. Les réponses de la Guinée ont essentiellement porté sur les éclaircissements autour des points : la ratification d’un certain nombre d’instruments internationaux ; les enquêtes sur les violences lors des manifestations politiques et sociales (tueries, blessures, destruction de biens matériels) ; le procès des massacres du 28 septembre 2009 ; la perspective d’élections apaisées en 2020 et la lutte contre les mutilations génitales féminines.

La République de Guinée s’installe progressivement, efficacement et durablement dans le cercle des pays respectueux de ses engagements internationaux en matière des droits de l’homme. A l’issue de cet examen qui honore la République de Guinée, les prochains efforts doivent porter sur :

– La lutte contre la violence, l’impunité lors des manifestations politiques et sociales par la culture de la redevabilité : la situation des enquêtes diligentées pour identifier, poursuivre et sanctionner tous les auteurs de violations ou abus de droits de l’homme et les dispositions prises pour y mettre un terme. Tenir en juin 2020, comme annoncé et promis, le procès du massacre du 28 septembre 2009 ;

– Le partage des 213 recommandations avec l’ensemble des parties prenantes (ministères et autres) en vue de la clarification diligente des positions de la Guinée sur les recommandations acceptées et notées (= rejetées) : notre position finale y afférente sera présentée à la session de juin 2020 ;

– La clarification de la position de la Guinée au compte de la ratification de certains instruments internationaux ;

– La production et le dépôt du 4ème rapport 2020-2025 Guinée de l’EPU : 26 juillet 2024 ;

– La poursuite de la présence de la Guinée devant les différents organes de traités des droits de l’homme.

Dans le cadre du renforcement de la dynamique de coopération, de lisibilité et de crédibilité du pays, la Guinée a décidé de soumettre, pour la première fois, son rapport sur les droits économiques, sociaux et culturels. Il est important de souligner que, dans ce domaine, notre pays était attendu depuis 1990, en application des articles 16 et 17 du Pacte : un document de base a été transmis le 1er septembre 1998. Mais, ce n’est que 29 ans après, soit le 29 mars 2019 que la Guinée soumet son rapport initial.

L’examen devant le Comité des droits économiques, sociaux et culturels est un processus qui consiste à évaluer, par des recommandations, tous les cinq ans, les réalisations des 169 Etats parties de l’ONU qui ont ratifié le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels signé par la Guinée le 28 février 1967 et ratifié le 24 janvier 1978.

La préparation et le suivi de l’élaboration de ce rapport initial ont été conduits sous la coordination du Ministère de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté. Le rapport a été partagé avec l’ensemble des parties prenantes dont les départements concernés, la société civile, l’Institution Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (INDH) lors d’un atelier organisé à Kindia, du 27 au 29 septembre 2018, avec l’appui technique et financier du Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme en Guinée (HCDH).

Le Ministre a souligné que suite à cette présentation, les débats sur le rapport ont été lancés avec les experts du Comité composé d’un président, d’un rapporteur et de 3 membres.

Suivant cette structuration du débat, question par question, le Ministre a apporté les informations, éclairages et réponses y afférents.

Au moment où le PNDES arrive bientôt à échéance avec des résultats probants, la République de Guinée a eu raison de se soumettre pour évaluation, pour la première fois, au Comité des droits économiques, sociaux et culturels des nations unies.

Pour le Ministre, la présentation de ces deux rapports à ces hautes instances des nations unies a permis de faire connaître et d’évaluer à leur juste valeur les résultats obtenus par la Guinée en matière de promotion, protection des droits de l’homme et en matière de droits économiques, sociaux et culturels.

Il a précisé que cette situation grandit et honore la Guinée comme l’attestent éloquemment les appréciations portées par les membres du Comité de l’Examen Périodique Universel (EPU) et du Comité sur les droits économiques, sociaux et cultuels suite aux présentations du :

– Rapport sur l’examen Périodique Universel (EPU) Guinée : « la quasi-totalité des pays a apprécié la qualité, la clarté et l’exhaustivité de ce rapport de la Guinée » ;

– Rapport sur les droits économiques, sociaux et culturels : « le rapport est structuré, précis complet, sincère et utile. Les réponses orales apportées, en plus, permettent de faire des recommandations utiles ».

Le Ministre a justifié que ces appréciations mettent la Guinée devant de plus grandes responsabilités pour poursuivre toutes les actions entreprises en matière de droits de l’homme énoncés dans notre constitution et dans les accords et traités internationaux auxquels la Guinée a adhéré :

– Lutter, inlassablement, contre la violence, l’impunité et la violation de ces droits par une politique de redevabilité et de sanctions ;

– Persévérer dans la promotion des droits économiques, sociaux et culturels en positionnant notre pays comme pionnier dans cette nouvelle dynamique des nations unies consistant à mettre désormais le droit au développement au cœur des droits de l’homme.

Le Ministre a informé que son département, par l’organisation d’ateliers, se chargera de la présentation et la vulgarisation de l’ensemble des recommandations faites à la Guinée pendant les examens de ces deux rapports en vue de permettre à chaque ministère et acteur concerné d’identifier son domaine d’intervention et tenir les délais de prise de position et de réponse.

Le Conseil a félicité Monsieur le Ministre de la Citoyenneté pour ce rapport très élaboré, très structuré et très pertinent sur l’évolution des questions cruciales liés aux droits humains en Guinée.

Au terme des débats, le Conseil confirme que le gouvernement approuve le rapport et que les recommandations seront prises en compte chacun en ce qui le concerne par les départements ministériels et les services publics.

AU TITRE DES QUESTIONS DIVERSES

Monsieur le Président de la République a exprimé ses plus profonds regrets et ceux du Gouvernement à l’occasion de la perte subite de Monsieur Simon Henshaw, Ambassadeur des USA en Guinée, ce mardi 09 juin 2020. Il a informé avoir présenté ses condoléances les plus émues aux autorités américaines ainsi qu’à la famille du défunt. Il a pris les décisions suivantes en vue d’honorer la mémoire d’un ami du Peuple de Guinée qu’il a marqué par son profond humanisme, son objectivité et son pragmatisme :

– M. Henshaw sera décoré à titre posthume par la République de Guinée

– Les honneurs militaires lui seront rendus au départ de la dépouille mortelle pour les USA, le vendredi 12 juin 2020

Avant de lever la séance le Président de la République a donné de larges informations sur la situation nationale, africaine et internationale.

LE CONSEIL DES MINISTRES

 

Covid-19 en Guinée: L’état d’urgence sanitaire foulé aux pieds dans les boîtes de nuits

Alors que la Guinée compte plus de 4000 cas positifs à la Covid-19, les habitants de la capitale n’en démordent pas pour ce qui est de se divertir dans l’irrespect des mesures barrières.

En effet, l’agence guinéenne de presse rapporte que plusieurs lieux de divertissement à Matam, Dixinn, Ratoma, Matoto, Kaloum et préfectures voisines de Dubreka et Coyah font le plein ou sont chauffés à blanc toute la journée, avec les portes closes jusqu’ à 21h 30 et au-delà.

Selon le média les gestes barrières sont tout simplement ignorés et rejetés par des citoyens qui privilégient ou préfèrent les délices de l’ambiance des dancings à la sécurité sanitaire. Car se rassembler et se regrouper dans les boites de nuit ou les portes sont fermées pour tromper les autorités sanitaires, constitue un acte de désobéissance civile qui frise un comportement criminel à l’égard de la santé publique.

Les clients qui se côtoient et se bousculent dans les bars et boites de nuit fermés la journée pour des scènes d’ambiance infernale ou de réjouissance risquées, pourraient être des vecteurs de transmission du Covid-19. Plusieurs tenanciers de bars-américains et de boites de nuit, ouvrent les portes pour des entrées discrètes ou clandestines des clients qui, à l’intérieur du réceptacle, s’éclatent et se défoulent avec d’autres clients aux statuts sanitaires inconnus et obscurs. Et ça se passe comme ça, tous les jours, depuis l’instauration de l’Etat d’urgence sanitaire par le Chef de l’Etat.

Les directives de sécurité sanitaire du président de la République sont jetées dans la boue. Elles n’ont jamais été respectées et appliquées. Les policiers chargés de l’application des mesures de protection, jouent aux arnaqueurs dans la rue et au niveau des barrages de contrôle, érigés pour soutirer quelques billets de banques aux usagers irrespectueux des gestes barrières.

L’ouverture cachée des boites de nuit, la journée et le non-respect des directives édictées par l’OMS et le Gouvernement, font multiplier les infections et facilitent la propagation du Covid-19 à Conakry et dans les préfectures du pays.

Les plages de Conakry et de certaines préfectures voisines sont massivement fréquentées et animées au grand dam d’un état d’urgence devenu inutile et sans raison grâce à l’indiscipline de la majorité des guinéens. Les boites de nuit, les bars et les plages tournent à merveille la journée pour le bonheur des plus imprudents des guinéens.

Covid-19: 81 nouveaux cas positifs pour un total de 4 372 cas de coronavirus

Le coronavirus est toujours en expansion à Conakry et certaines préfectures ou des cas de contaminations sont enregistrés tous les jours. Sur 596 personnes testées mercredi, 10 juin, 81 personnes se sont révélées positives au Covid-19.

Et ces 81 nouveaux cas positifs portent le nombre total à 4.372 cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars 2020 en Guinée. Par ailleurs, si le cumul décès est à 23 morts, les statistiques du 10 juin de l’ANSS, mises à jour jeudi, 11 juin, font état de 24 nouveaux guéris/jour, ce qui donne un total de 3.033 sortis guéris.

Le taux de rétablissement ou de guérison est toujours en hausse pour un taux de létalité très rassurant.

Les performances du personnel soignant du centre de recherche et de traitement de Kindia et l’entrée en scène de la mission médicale cubaine, devraient contribuer à l’amélioration du score contre le Covid-19 ; mais le laxisme des forces de sécurité, le laisser-aller dans les quartiers et préfectures, l’ignorance des gestes barrières et le non-respect, des directives contenues dans l’Etat d’urgence sanitaire, accélèrent la propagation du coronavirus à Conakry et dans certaines régions du pays.

L’ouverture clandestine de certaines boites de nuit et plages est illustrative de ces comportements inciviques et risqués pour la santé publique.

Covid-19: Les mesures barrières non respectées à Mamou

La levée du couvre-feu dans les villes de l’intérieur du pays le 16 mai 2020 a donné libre court à tous les excès et dérapages.La majorité des citoyens de Mamou ont foulé au pied le respect des mesures barrières édictées dans la lutte contre la Covid-19.

Pour amener la population à respecter le port obligatoire des masques, le lavage des mains et le respect de la distanciation, le maire de la commune urbaine de Mamou en compagnie de ses conseillers, a procédé lundi 08 juin 2020 à des séances de sensibilisation sur l’importance des mesures barrières.
Amadou Tidjane Diallo et son équipe se sont rendus sur les marchés de la commune urbaine et dans certains lieux publics. Les réalités sont les mêmes partout.
Selon, le maire de la commune urbaine, les citoyens de Mamou font semblant de respecter les mesures barrières ; ils ne s’y intéressent pas.

« Aujourd’hui, nous nous sommes rendus sur la route commerciale où se trouvent le marché central, la route Niger, et le marché Awaria ; ensuite, nous avons visité le marché Hadja Sonna (Pépé Kalé) et le marché Thieogol dans le quartier Loppet 2. Partout nous avons constaté que du point de vue respect des mesures barrières, rien ne va. Nous avons vu des kits complètement vides. Les citoyens mettent devant leurs boutiques et magasins pour dire qu’ils respectent les consignes alors qu’il n’y a rien dedans, même de l’eau simple. Les lieux où se trouvent des cadres fonctionnaires qui connaissent l’enjeu, eux, ils ont les épaules contre les épaules sans bavettes surtout, sous le manguier derrière les deux étoiles, mais aussi des gens qui s’asseyent en face de la justice », a dénoncé Amadou Tidiane Diallo, maire de la commune urbaine de Mamou.

Pour le maire de Mamou, les agents de sécurité ont négligé la mission qui leur a été assignée par le chef de l’État, professeur Alpha Condé.
« Les agents de sécurité ont reçu les consignes de verbaliser à 30.000fg, toute personne qui ne porte pas de masque. Ils sont là, ils voient que les citoyens ne portent pas et ils ne disent rien » a martelé Amadou Tidjane Diallo.

Covid-19 en Guinée: 42 nouveaux cas positifs enregistrés

Selon les résultats des tests effectués le 1er juin, mis à jour mardi, 2 juin 2020, 42 personnes ont été contrôlées positives au Covid-19.

Ces 42 nouveaux cas positifs portent le cumul de 3.886 cas confirmés de coronavirus. Les mêmes données de l’ANSS font état également de 132 nouveaux cas de guérisons ; ce qui donne un total de 2.267 sortis guéris depuis le 12 mars 2020.

Et si la létalité est estimée à 0.6%, les statistiques mises à jour le 2 juin, parlent de 1.596 actifs parmi les cas et d’un taux de rétablissement de 58.3% à la date du 2 juin 2020. Avec 0 décès/jour, il y a un cumul de 23 décès hospitaliers depuis le 12 mars en Guinée. Ces 42 nouvelles contaminations coïncident avec la découverte d’un 2e cas positif au Covid-19 à Labé.

Il s’agit d’une femme qui a voyagé à bord d’un taxi transportant plusieurs passagers sur l’axe Conakry-Labé. La femme testée positive, est sous traitement au centre de Kindia. Ses contacts sont dans la nature à Labé ou plus de 400 personnes, venant de Conakry, ont été accueillies dans la capitale de la Moyenne Guinée. Et personne ne connait le statut de ces voyageurs.

Par ailleurs, depuis la levée du couvre-feu dans les régions, les habitants des préfectures, ignorent les gestes barrières en refusant le port des masques de protection, le lavage des mains et surtout le respect de la distanciation sociale ou physique. Et en raison des comportements inciviques et cyniques, les cas positifs au Covid-19, augmentent chaque jour en Guinée ; un pays qui pourrait atteindre et dépasser même la barre des 4.000 cas d’infections dans les prochains jours.

Covid-19: La Guinée a enregistré 73 nouveaux cas positifs 23 guérisons le 1er juin

La Guinée a enregistré de nouveaux cas confirmés de coronavirus. Même si le nombre total de morts est limité à 23 décès hospitaliers le 1er juin 2020, les données du 31 mai de l’ANSS et mises à jour à la même date, font état de 73 nouveaux cas positifs au covid-19.

Et ces 73 nouveaux cas infectés portent le nombre total à 3.844 cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars 2020 en Guinée. Selon les mêmes statistiques du 31 mai, réactualisées le 1er juin, 23 nouveaux patients ont été guéris, ce qui donne un cumul de 2.135 sortis guéris depuis l’apparition du 1er cas de covid-19, le 12 mars en Guinée.
Outre le cas de 1.686 actifs, l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS) parle d’un taux de rétablissement de 55,5%. Avec les statistiques de l’ANSS du 31 mai, la Guinée occupe le 74e rang des pays touchés par le covid-19, derrière la Hongrie (3.892 cas) et devant le Sénégal (3.739 cas infectés).
La Guinée évolue vers les 4.000 cas de covid-19. Les habitants de plusieurs préfectures dont Fria, Dubreka, Kindia, Lola, Nzérékoré, Kankan et surtout Coyah, refusent de porter les masques de protection, de se laver les mains et de respecter la distanciation sociale et physique.
Mêmes le nombre de passagers exigé des véhicules et motos de transports publics, n’est pas respecté par les conducteurs. Bref l’Etat d’urgence sanitaire est ignoré ou violé par les guinéens.

Guinée: Des élections au gré de la pandémie Covid-19

La République de Guinée a été touchée par la pandémie du coronavirus en plein processus électoral notamment l’organisation le 22 mars 2020 des élections législatives et du référendum constitutionnel.
Et sur fonds d’une campagne à la fois terne et marquée par des violences et destructions du matériel électoral dans la banlieue de Conakry et dans plusieurs préfectures du pays profond, le premier cas positif du COVID-19 a été notifié le 12 mars 2020 ; et 10 jours plus tard, le 22 mars, les guinéens se sont rendus aux urnes pour un double scrutin destiné à élire les représentants du peuple à l’Assemblée Nationale dont la mandature sortante avait expiré de plus d’un an, et à se prononcer en faveur ou non d’une nouvelle constitution à travers un référendum.
Dans tous les bureaux de vote fonctionnels qui ont échappé aux actes de vandalisme, les gestes barrières ont été imposés, avec des kits sanitaires installés pour le lavage des mains et les masques portés.
Même la distanciation sociale a été respectée par les électeurs sensibilisés et les membres des bureaux de vote. Le chef de l’Etat qui a voté au collège de boulbinet à Kaloum, a porté son masque de protection et a marqué un espace bien délimité, pour s’adresser à la presse nationale et internationale. Le respect des barrières de sécurité sanitaire a coïncidé avec la détection de douze (12) agents contrôlés positifs au covid-19 au sein des services rattachées de la Présidence de la République.
Autant dire que les consultations électorales sont « sous couvert » ou « au gré » de la pandémie du coronavirus en Guinée. Même les 114 députés élus le 22 mars 2020 ont été soumis à un test obligatoire au Palais du Peuple à Conakry.
Malgré la menace que représentait le coronavirus, la Guinée avait un autre rendez- vous à ne pas manquer pour préserver la vie démocratique et le fonctionnement des institutions de la République. C’est ainsi que le pays a réussi à organiser ce double scrutin législatif et référendaire, à installer la Nouvelle Assemblée Nationale issue des urnes et à promulguer la nouvelle constitution.

A peine cette étape franchie, la République de Guinée s’apprête à vivre une autre étape importante du processus électoral pour cette année, celle de la présidentielle prévue pour le mois d’octobre 2020.
Quel impact le coronavirus pourrait-il avoir sur ce rendez-vous crucial ? La question intéresse les acteurs et les partenaires techniques de la Guinée.
Et compte tenu de la propagation de la maladie dans le pays (plus de 3.358 cas positifs en mai 2020 selon l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire ANSS), beaucoup d’observateurs politiques s’interrogent sur le respect du calendrier électoral 2020.
A cinq (5) mois de cette élection, la Guinée à l’instar des autres pays du monde, fait face à la lutte contre la pandémie. Et ces préoccupations sont partagées par le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies (ONU) en Afrique de l’Ouest Mohamed Ibn Chambas qui a déclaré récemment « La continuité des activités des gouvernements de l’Afrique de l’Ouest et du sahel est un domaine clé que nous devons soutenir, tout comme celui concernant la santé et les autres domaines qui aident à renforcer la paix et la stabilité ». Une manière d’encourager les Etats de la sous-région dont la Guinée, la Côte d’Ivoire et le Ghana à conjuguer les efforts pour non seulement lutter contre la maladie mais aussi assurer la continuité de la vie démocratique en vue de favoriser la paix et la stabilité politique dans ces pays.
Ce signal fort lancé par le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, témoigne des conséquences que pourraient avoir le coronavirus sur le processus électoral qui se pointe à l’horizon dans ces trois (3) Etats de la CEDEAO dont la courbe de contaminations ne fait que monter.
La République de Guinée sera-t-elle à ce rendez-vous ? Parviendra-t-elle à circonscrire la pandémie avant le mois d’octobre prochain, date prévue pour la présidentielle ?
Deux problématiques qui commencent déjà à animer les débats dans les médias.
Des voix s’élèvent dans les états-majors des partis politiques de l’opposition. Pour les formations politiques comme l’UFR de l’ancien premier ministre Sidya Touré et le PADES de Dr Ousmane Kaba, l’éventualité d’un report de l’élection présidentielle du mois d’octobre 2020 ne doit pas se poser, dans la mesure où le coronavirus n’a pas empêché l’organisation du double scrutin du 22 mars dernier.
Et du côté de la mouvance présidentielle, le débat sur un report ou non du scrutin présidentiel n’est pas d’actualité ; les fidèles du pouvoir préfèrent concentrer leurs énergies sur la lutte contre la propagation de la maladie, notamment à l’intérieur du pays ou les quatre (4) régions naturelles constituent le poumon de l’économie nationale très affectée par la propagation du coronavirus.

C’est une dépêche à l’initiative de Search For Common Ground en collaboration avec le National Democratic Institut (NDI) sur financement de l’USAID.

88 nouvelles contaminations portant à 3 446, le nombre de cas positifs à la Covid-19 en Guinée

Le nombre de cas positifs à la Covid-19 en Guinée connaît une ascension fulgurante. En effet, sur 385 personnes testées mardi 26 mai, 88 d’entre elles se sont révélées positives, rapporte AGP Guinée. 

Ces 88 nouveaux cas positifs portent à 3.446, le nombre total de cas confirmés de coronavirus depuis l’apparition du 1er, le 12 mars 2020 en Guinée. Mieux, les statistiques du 26 mai de l’ANSS, réactualisées et mises à jour le 27 mai, font état d’un décès/jour, ce donne un cumul de 21 décès hospitaliers dus au covid-19. Et avec les mêmes données de l’ANSS, il y a 122 nouveaux cas de guérison, ce qui fait un total de 1895 sortis guéris depuis le 12 mars.

En attendant, les résultats des tests effectués le 27 mai, la Guinée, avec le piétinement des gestes-barrières comme le refus de laver les mains et du port des masques, évoluent vers la barre des 4 à 5.000 cas positifs de coronavirus. Il n’y a malheureusement aucune prise de conscience chez les guinéens. La pandémie est politisée par les intellectuels et les analphabètes manipulés en guinée.

Covid-19: La Guinée a recensé 99 nouvelles contaminations pour un total de 3 275 cas positifs

Les infections au Covid-19 continuent de se répandre à Conakry et dans les régions de la Guinée profonde. Selon les statistiques de l’ANSS du 23 mai, mises à jour dimanche, 24 mai, 99 nouveaux cas positifs au Covid-19 ont été détectés sur un groupe de personnes testées au laboratoire.

Ces 99 nouveaux cas positifs portent à 3.275, le nombre total de cas confirmés de coronavirus depuis l’apparition du 1er cas, le 12 mars en Guinée. Les mêmes données issues des tests du 23 mai et réactualisées le 24 mai, font état de 42 nouveaux cas de guérison, ce qui donne un cumul de 1.673 sortis guéris contre un total de 20 décès depuis le 12 mars 2020.

Avec le laisser-aller et l’incivisme sur le terrain, le Covid-19 va continuer à se propager en guinée, tout en propulsant le pays vers les 4.000 cas de coronavirus dans les prochains jours.

Les gestes barrières ne sont plus respectés dans les régions, parce que le gouvernement a levé le couvre-feu et alléger les mesures de sécurité sanitaires.

Les habitants des villes de Mamou, Kankan, Nzérékoré, Coyah, Dubreka et autres, refusent de porter les masques et de se laver les mains.

Mieux, dans les préfectures comme Boké, Dubreka, Coyah et même dans la ville de Conakry, les conducteurs de Motos Taxis continuent de faire des surcharges avec 03, 04 ou 05 passagers sur leurs engins dans la circulation.

Parallèlement, le conseil scientifique de riposte au covid-19 a annoncé récemment que le gouvernement, à travers le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, intensifiera la valorisation de notre pharmacopée et notre médecines traditionnelle.

Labé: Plus de 1000 personnes venant de Conakry sans document sur leur statut Covid

Malgré l’interdiction faite aux habitants de Conakry de se déplacer pour l’intérieur du pays, plusieurs préfectures sont touchées par un afflux de citoyens qui risquent d’importer le covid19 de la Capitale. Cet état de fait interpelle les activistes et les syndicats de transporteurs de Labé.
Illustration a été faite jeudi,21 mai par le mouvement citoyen « Osons Oser » très actif dans la lutte contre la pandémie du coronavirus et les syndicats des transports.
Malgré l’existence d’un cordon sanitaire installé dans la sous-préfecture de Garambé à 10km du chef-lieu de la préfecture, des citoyens venant de Conakry par centaine arrivent chaque jour à Labé sans aucune pièce sur leur état de santé. Tous bravent le cordon sanitaire pour se cacher dans la ville.
« Ces derniers temps, nous avons notifié une évolution excessive du nombre des personnes venant de Conakry dans la préfecture de Labé comme s’il n’y avait aucun cordon sanitaire. Il y’a une responsabilité administrative et citoyenne dans tout ça. Le poste de santé de Garambé a notifié qu’il y’a forcing au niveau du cordon par des chauffeurs venant de Conakry. Au total plus de 1000 personnes sont rentrées ces derniers temps à Labé sans aucune pièce sanitaire. Notre mouvement avait mis deux barricades sur la route mais aujourd’hui, une est démolie et il n’en reste qu’une. Les chauffeurs viennent dévier le cordon au niveau de la chaussée pour accélérer. Même s’ils prennent le numéro de leurs plaques, ils se cachent aussi dans les quartiers. Aujourd’hui seulement il y’a eu 3 forcing et même la cheffe du centre veut quitter les lieux, » a dénoncé docteur Mamadou Mouctar Diallo, secrétaire général du mouvement Osons Oser.
Les syndicalistes quant à eux, accusent leurs camarades de Conakry et les services de sécurité d’être très légers dans l’application du décret du chef de l’Etat.
«Nous, on a fermé nos guichets sur Conakry. Donc, ce sont ceux qui sont à Conakry qui doivent interdire les sorties. Donc, on doit arrêter de circuler. Il y’a des chauffeurs qui font tout pour violer les principes pour avoir de l’argent. Nous accusons avant tout les services de sécurité qui surveillent la route. Entre Conakry et Labé, on ne peut pas compter le nombre de barrages. Donc celui qui s’échappe à Coyah peut être rattrapé à Kindia ou Mamou ou Dalaba, » regrette El hadji Zawiya Diallo, secrétaire préfectoral du syndicat des transports et mécaniques général.
Aux dernières nouvelles, un militaire venu de Kindia (l’un des foyers du virus) est testé positif et est évacué d’urgence sur Conakry. Actuellement, les services sont à la recherche de ses contacts.

Covid-19: Pas de grande prière, mais un sermon prévu pour la fête de Ramadan

Les fidèles musulmans de Guinée n’auront pas droit cette année à la grande prière cette année en raison de la Covid-19. Les autorités religieuses l’ont indiqué vendredi, 22 mai 2020 à travers un communiqué.

Un sermon pré-enregistré sera diffusé à la radio et à la télévision nationales à cet effet.

Pour rappel, les autorités religieuses avaient décidé d’interdire les prières collectives dans les mosquées du pays en raison de la Covid-19.

«  Les prières collectives pendant le mois de ramadan à la mosquée sont interdites. Vue l’évolution la pandémie dans notre pays, les mosquées seront toujours fermées. C’est pour cela nous demandons à tous les fidèles d’effectuer leur prière dans leur concession familiale », avait alors annoncé le Secrétaire Général des Affaires Religieuses, Elhadj Aly Jamal Bangoura.

Mandiana: Des citoyens de la commune urbaine sensibilisés sur le coronavirus

Après le lancement de leur association dénommée ‘’Mouvement Général Toumany Sangaré (MGTS)’’, un groupe de jeunes sensibilisent les citoyens de la commune urbaine de Mandiana contre la propagation de la COVID-19, dans leur préfecture.

Les jeunes du MGTS sillonnent les quartiers pour amener la population à respecter les mesures barrières, le port de masques de protection. Ils donnent également des explications sur l’utilisation rationnelle du chlore et du savon pour le lavage régulier des mains.
Le président du mouvement MGTS, Amara Diallo a indiqué que cette activité vise à appuyer le gouvernement dans la lutte contre la propagation du coronavirus en Guinée.

« Le mouvement va se redéployer dans tous les quartiers pour une forte sensibilisation en vue d’amener les citoyens au respect strict des mesures barrières qui sont très importantes dans la lutte contre la pandémie.
Quant au secrétaire général des collectivités Sékou Kourouma, il a ,au nom du préfet, remercié ces jeunes qui vont mener des activités de sensibilisation au niveau des quartiers.

A rappeler que la cérémonie de lancement des activités du MGTS a regroupé le maire de la CU Ibrahima Sira Diakité, les chefs des quartiers et les responsables des sections RPG-Arc-en-ciel

La Guinée enregistre 62 nouvelles contaminations pour un total de 2 727 cas positifs

La Guinée évolue vers les 3.000 cas positifs au Covid-19. Les infections et contaminations grimpent en flèche même si le nombre de décès est pour le moment limité à 16 cas. Des tests effectués sur 355 personnes samedi, 16 mai, 69 cas sont déclarés positifs au Covid-19. Et ces 69 nouveaux cas positifs, portent à 2727, le nombre total de cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars. Les mêmes données du 16 mai de l’ANSS, réactualisées dimanche, 17 mai font état de 0 décès/jour et de 50 nouveaux cas de guérisons, ce qui donne un cumul de 1.183 sortis guéris depuis l’apparition du 1er cas de Covid-19, le 12 mars 2020.

Ce décompte des cas de Covid-19 coïncide avec l’identification de 32 contacts d’un cas positif à Mamou et 7 cas confirmés de coronavirus dont un décès à Kindia. Le cas des 6 malades du Covid-19 dont les imams déjà hospitalisés constitue une belle leçon pour ces manifestants soudoyés qui ont ouvert de force certaines mosquées à Dubreka, Coyah, Boffa et Kamsar.

Le coronavirus est une réalité et non un jeu politique. Avec la fréquence de contaminations en cours, la Guinée pourrait atteindre et dépasser les 3.000 cas de coronavirus. Il reste d’ailleurs 273 cas positifs pour le pays franchisse la barre des 3.000 cas de Covid-19

Covid-19: 7 cas positifs dont un décès enregistrés à Kindia

La préfecture de Kindia, située à 135 km de Conakry, a enregistré sept (7) cas positifs au COVID-19, dont six (6) cas hospitalisés et un (1) décès. L’annonce a été faite lundi 18 mai par le Directeur Préfectoral de la santé (DPS) de Kindia, Mory Togba.

« Kindia a enregistré son premier cas de coronavirus il y a quelques jours ; il s’agissait d’un religieux qui est décédé. Après un test sur sa dépouille, le résultat qui a été communiqué par le CREMS a révélé qu’il était positif au covid-19.

Ainsi, nous avons mené une opération d’identification des contacts. Et des tests ont été effectués sur les contacts et au niveau du personnel sanitaire, membre du CREMS. A la suite de ces tests, six personnes ont été déclarées positives au coronavirus dont un membre du CREMS. Ce qui porte à sept (7) le nombre total de cas confirmés de coronavirus dans la préfecture de Kindia dont six (6) cas hospitalisés et un (1) un décès », a indiqué le DPS de Kindia.

Il a ajouté que les investigations sont en cours dans les différentes familles des personnes déclarées positives afin d’identifier d’éventuels cas suspects. Il faut rappeler que parmi les cas positifs confirmés, il y a des religieux, membres des mosquées et un responsable de la ligue islamique préfectorale.

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, selon l’OMS

La maladie à coronavirus pourrait «ne jamais disparaître» et devenir une maladie avec laquelle l’humanité devra apprendre à vivre, a averti mercredi 13 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que le bilan mondial s’approchait jeudi 14 mai des 300 000 morts.

«Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il est en conséquence très difficile de dire quand nous pourrons le vaincre», a déclaré mercredi, Michael Ryan, directeur des questions d’urgence sanitaire à l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève.

«Ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître», a insisté M. Ryan.

Autre élément inquiétant, une étude montre que le coronavirus pourrait bien se transmettre non seulement par la toux ou l’éternuement mais même par la parole.

Les micro-gouttelettes de salive générées par la parole peuvent rester suspendues dans l’air d’un espace fermé pendant plus de dix minutes, selon une expérience publiée mercredi dans la revue PNAS et qui souligne le rôle probable des micro-gouttelettes dans la pandémie de Covid-19.

Selon un haut responsable sanitaire limogé récemment par le président américain, Rick Bright,  il y aura une «recrudescence des cas à l’automne» et «2020 sera l’hiver le plus sombre de l’histoire moderne», a estimé Bright.

Le patron de la Banque centrale américaine, Jérôme Powell a prévenu que les dommages de la pandémie sur la première économie mondiale pourraient être «durables» et qu’il faudrait peut-être de nouvelles aides, en plus des quelque 2 900 milliards de dollars de soutien déjà débloqués.

La Commission européenne a souhaité mercredi une réouverture «concertée» et «non discriminatoire» des frontières intérieures de l’Union européenne (UE) afin d’empêcher le naufrage du secteur du tourisme qui représente 10% du PIB et 12% des emplois dans l’Union