Mamadi Doumbouya élu avec 86,72% des voix

Conakry, Guinée — La victoire est nette. Et sans surprise.Mardi soir, la directrice générale des élections, Djenabou Touré, a proclamé…

Conakry, Guinée — La victoire est nette. Et sans surprise.
Mardi soir, la directrice générale des élections, Djenabou Touré, a proclamé les résultats de la présidentielle du 28 décembre. Le général Mamadi Doumbouya s’impose largement. Candidat du GMD, le chef de la transition est élu dès le premier tour avec 86,72 % des suffrages exprimés, selon les résultats provisoires.

Cette annonce confirme les tendances dévoilées la veille. Elle consacre aussi une mobilisation massive. En effet, le taux de participation atteint 80,95 % des électeurs inscrits.

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Un raz-de-marée électoral confirmé

Les chiffres présentés au siège de la DGE sont sans équivoque.
Sur 5 297 931 votes valablement exprimés, Mamadi Doumbouya recueille 4 594 262 suffrages. Un score écrasant.

En revanche, ses principaux adversaires restent très loin derrière.
Abdoulaye Yéro Baldé (FRONDEG) arrive deuxième avec 6,59 % des voix, soit 349 129 suffrages. Il est suivi par Faya Lansana Millimono (Bloc libéral), crédité de 2,04 %, soit 108 117 voix.
Par ailleurs, les six autres candidats n’atteignent pas la barre des 2 %.

Ainsi, ces résultats confirment les premiers décomptes partiels. Dans plusieurs préfectures, Doumbouya dépassait déjà les 80 %, parfois même les 90 % des voix.

Appel à la responsabilité et attente de la validation finale

Avant la proclamation, Djenabou Touré a tenu un discours solennel. Elle a insisté sur la responsabilité des acteurs politiques.
« La démocratie ne se limite pas à l’organisation des élections. Elle repose aussi sur le respect des règles du jeu », a-t-elle déclaré.

Dans ce contexte, elle a invité les neuf candidats à privilégier uniquement les voies légales en cas de contestation. Selon elle, la Guinée a besoin de stabilité. Mais aussi d’unité nationale. Et surtout de confiance dans ses institutions.

Ces résultats restent toutefois provisoires. Ils proviennent du traitement de 98,84 % des bureaux de vote. Désormais, la Cour suprême devra se prononcer. Elle seule est habilitée à proclamer les résultats définitifs.

Enfin, cette élection marque la fin officielle de la transition. Elle ouvre un nouveau chapitre politique. Désormais, la balle est dans le camp des institutions et des candidats. L’enjeu est clair : garantir une sortie de scrutin apaisée, comme l’a souhaité la DGE.

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