Hausse du prix du carburant : Les FSG programment deux marches

Les dates du  23 et 26 Juillet prochains sont les journées de manifestation arrêtées par les Forces Sociales de Guinée

Les Forces Sociales de Guinée (FSG) annoncent deux marches pour les journées du 23 et 26 Juillet prochain sur toute l’étendue du territoire. Ces manifestations se feront « sans aucune violence » annoncent-elle. Il est question durant ces marches de protester contre la hausse injuste du litre du carburant par le gouvernement.

Ces manifestations dénommées « Marches pour la Dignité» ou « LASSIRIYA »  sont une protestation pacifique et citoyenne contre l’injustice sociale érigée en système de gouvernance au détriment du peuple souverain de Guinée.

Pendant qu’on assiste à une mauvaise gestion des ressources minières sans incidence proportionnelle sur le budget de l’Etat, qu’on entretient un train de vie irritant des autorités et des institutions publiques, qu’on assiste au bradage sans précédent des services et infrastructures publics, ainsi qu’à l’enrichissement illicite et ostentatoire de certains hauts cadres de l’Etat, que les marchés gré à gré sont devenus légion avec leur lot de surfacturation, en violation flagrante de nos lois, … le gouvernement tient injustement à faire supporter par les citoyens, la facture de cette mauvaise gouvernance.

C’est pourquoi, les FSG disent catégoriquement NON à cette décision injuste et appauvrissante pour les populations déjà très éprouvées par les conséquences de la mauvaise gouvernance.

Les FSG condamnent les manœuvres dilatoires et celles tendant à créer la division, l’intoxication, la manipulation, l’infiltration, les intimidations, les menaces ou les tentatives de récupération qui ne font que révolter les populations et radicaliser les positions des FSG.

Pour toutes ces raisons, les Forces Sociales de Guinée (FSG) invitent toutes les citoyennes et tous les citoyens de Guinée à se mobiliser massivement sur toute l’étendue du territoire national pour protester contre cette injustice sociale, en prenant part aux «Marches pour la DIGNITE » ou «  LASSIRIYA » prévues le lundi 23 et le jeudi 26 Juillet 2018.

Il reste entendu que des manifestations sont prévues toute la semaine prochaine  et ce jusqu’à ce que le prix du carburant revienne à 8000GNF.

A la suite de la hausse du prix du carburant par le gouvernement, plusieurs manifestations ont été observées à travers le pays. Suite à cela, les Forces Sociales de Guinée (FSG) ont tenu à remercier l’ensemble des citoyens guinéens, le secteur privé, ainsi que les travailleurs pour leur mobilisation massive à Conakry et dans les préfectures de l’intérieur en observant les mots d’ordre de « Ville morte » et de Marche pacifique lancés contre cette décision injuste par le gouvernement.

Les Forces Sociales de Guinée (FSG) se félicitent de la constitution spontanée de cellules FSG par des citoyens indignés, pour servir de relais à l’information et à la mobilisation à travers plusieurs villes de l’intérieur et des communes de Conakry.

Déterminées à poursuivre leur combat pour la justice sociale et contre la mauvaise gouvernance de notre pays, les FSG dont le seul et l’unique but est de ramener le prix du carburant à 8000GNF, appellent à plus d’engagement et de détermination en vue d’une participation citoyenne massive aux prochaines étapes de notre lutte.

 

Grève des étudiants au Maroc : l’ambassade donne son avis

Depuis lundi 16 juillet, des étudiants guinéens au Maroc manifestent devant l’ambassade de la Guinée.

Les étudiants guinéens au Maroc ont pris d’assaut l’ambassade de la Guinée au Maroc pour dénoncer la précarité de leurs conditions de vie et réclament l’augmentation de leur bourse d’entretien à 300%.

Ces étudiants disent qu’ils ne céderont pas tant qu’on ne leurs revendications ne sont pas satisfaites. Et des accrochages avec la police marocaine, qui a été appelée par l’ambassadeur, ont été enregistrés. Il y a eu des blessés du côté des manifestants.

Joint au téléphone, Son Excellence Aboubacar Dione, l’Ambassadeur de la Guinée au Maroc, revient sur les circonstances de ces heurts: «Ils revendiquent 300% d’augmentation de bourse. La bourse du 2ème trimestre est venue. Il y en a qui sont venus prendre. Les autres disent qu’ils ne prennent pas sans la prime. La prime est arrivée vendredi. On a appelé les meneurs pour leur dire que l’argent est là et de venir chercher mardi ou mercredi. Ils disent qu’il faut qu’ils envahissent l’ambassade parce qu’ils ne veulent pas que les autres prennent leur argent. »

Sur l’intervention de la police marocaine, M. Dione évoque la Convention de Viennes pour justifier cette décision: «Leur stratégie, c’est d’occuper l’ambassade. Selon la Convention de Viennes, il faut défendre l’ambassade. La police leur a demandé de sortir afin de sécuriser les lieux ainsi que le personnel de l’ambassade. Ils disent qu’ils  vont occuper les lieux pour empêcher que les autres viennent prendre l’argent.  Ces étudiants frondeurs disent que personne n’entre et personne ne sort. Je ne comprends pas ce qu’ils veulent.»

Pour le diplomate, il n’y a que quatorze sur sept cents boursiers qui manifestent. «La majorité [des boursiers] vont commencer à percevoir. Sur mille et quelques étudiants dont sept cents boursiers, il n’y a que quatorze qui sont en train manifester. On a l’impression que ce n’est pas une affaire de bourse», estime l’Ambassadeur Dione qui précise que la solution définitive aux revendications des étudiants ne relève des compétences de l’ambassade, mais à Conakry.

«Les étudiants demandent quelque chose que nous ne pouvons pas décider. 300% d’augmentation ? Ce n’est pas l’ambassade qui décide», a martelé l’Ambassadeur Aboubacar Dione qui soutient que les étudiants guinéens au Maroc  ne paient rien à l’ambassade, du plus petit papier à la carte consulaire. « Tout leur est donné gratuitement», a-t-il fait remarquer.

Crise sociale : les FSG projettent des marches lundi et jeudi prochains

Les forces sociales de Guinée sont déterminées à faire plier le gouvernement tout en ramenant  le prix du carburant à la pompe à 8000gnf.

Réunies ce mercredi au siège de la plateforme des citoyens unis pour le développement (PCUD), les forces sociales scandaient des slogans hostiles au gouvernement actuel. « À bas la gabegie financière, à bas la mal gouvernance, halte au détournement des deniers publics, non pour les 10000francs,  8000gnf ou rien… » Étaient entre autres les mots à l’ordre du jour de cette rencontre.

Juste après ces cris,  Alghassimou Diallo,  porte-parole des forces sociales a annoncé les nouvelles décisions prises au sein du mouvement. Les  journées de lundi 23 et jeudi 26 sont des journées de marches citoyennes.

« Ces manifestations dénommées marches pour la dignité sont une protestation pacifique et citoyenne contre l’injustice sociale érigée en système de gouvernance au détriment du peuple souverain de Guinée.  Pendant qu’on assiste à une mauvaise gestion des ressources minières sans incidence proportionnelle sur le budget de L’État, qu’on entretien un train de vie irritant, des autorités et des institutions publiques, on assiste au bradage sans précédent de ces services et infrastructures publiques, aux détournements illicites et ostentatoires de certains hauts cadres de l’État. »

Lundi et jeudi prochains, ces activistes de la société seront de nouveau dans la rue pour exiger le retour du prix du carburant à la pompe à 8000gnf.

Dans la même déclaration,  les forces sociales de Guinée ont  condamné les manœuvres dilatoires et celles tendant à la division, à la manipulation avant d’inviter tous les citoyens à une mobilisation massive pour protester contre cette injustice sociale en prenant part aux marches pour la dignité prévues le lundi 23 et le jeudi 26 juillet 2018.

Le secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée s’est joint aux forces sociales, chose qui motive d’avantage ces activistes à descendre dans la rue.

 

 

Ligue des Champions : le WAC et le Haroya se neutralisent

Les deux équipes s’affrontaient dans le cadre de la troisième journée de la Ligue des Champions. La rencontre s’est jouée à Conakry

Le Horoya AC et le Wydad Athlétic Club (WAC) se sont neutralisés le 16 Juillet au stade  28 du Septembre de Conakry où ils se confrontaient au compte des troisièmes journées de la Ligue des Champions Africaines.

L’envie n’aura pas suffi pour l’emporter. Il fallait plus de détermination au club de la banlieue de Conakry, qui n’a pas non plus su profiter de ses temps forts. C’est à juste titre que Victor Zvunka exprime des regrets sur ce match à  »leur portée ». Le regret aurait été encore plus grand si Mandela n’avait pas égalisé (29ème minutes) le but d’El Hadad marqué trois minutes plus tôt.

Avec ce deuxième match nul concédé à domicile, le Horoya se retrouve avec le même nombre de point que le WAC à la tête du groupe C. Le match de demain entre Sundowns et As Port de Lomé pourrait changer la donne dans cette poule.

Le Horoya Ac qui se rendra à Casablanca lors de la prochaine journée, devra être plus tranchant devant le but adverse pour ne pas se mordre les doigts sur ses matches nuls concédés à Conakry

L’opposition guinéenne reporte sa marche

Initialement prévue pour demain 19 juillet 2018, la marche de l’opposition républicaine vient d’être reporté nous rapporte à une date ultérieure

Selon le chargé de communication de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), joint au téléphone,  « des petites avancées sont enregistrées dans la résolution de la crise politique qui mine le pays depuis le lendemain des élections communales du 04 février dernier. »

En effet,  Alpha Boubacar Bah a expliqué que le premier ministre Kassory Fofana vient d’envoyer une lettre à l’opposition en guise de réponse au mémorandum que celle-ci lui avait déposé suite à sa rencontre avec le chef de file de l’opposition après sa nomination.

« Dans cette lettre,  le premier ministre a demandé  que l’opposition lui accorde un peu de temps pour diligenter le dossier. Kassory Fofana nous a aussi demandé de revenir au comité de suivi mais nous avons estimé que, pour le moment,  nous n’avons pas vu de changement pouvant justifier notre retour au sein de ce comité. Nous avons aussi constaté que la loi sur la CENI a été votée et envoyée pour adoption. Nous espérons qu’elle sera adoptée dans les jours qui suivent. » a précisé Alpha Boubacar, chargé de communication de l’UFDG premier parti de l’opposition guinéenne dirigé par Cellou Dalein Diallo.

 

 

 

Sommet de l’ONU: L’Energie au cœur du discours d’Alpha Condé

Le président de la République prend part au forum politique de haut niveau pour le développement durable  de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Les travaux sont essentiellement consacrés aux questions du développement durable.  Sur place, le président guinéen porte la voix du continent africain sur la  problématique des énergies renouvelables.

Dans le cadre de l’accélération des objectifs du développement de l’agenda 2030,  le coordinateur en charge de l’initiative africaine pour les énergies renouvelables a été invité par les Nations Unies pour représenter le continent.

Alpha Condé a expliqué de long en large la situation des énergies renouvelables en Afrique. « Ma présence parmi vous traduit mon engagement à échanger  avec vous sur des avancées de la mise en œuvre de l’exercice de l’agenda des objectifs du plan de développement durable de l’agenda 2030 et l’accord climatique sur le changement climatique sont essentiels pour l’avenir juste et équitable du monde.  Aujourd’hui, c’est plus d’un milliard d’individus qui n’ont pas accès à ce droit élémentaire qui est l’énergie pour vivre normalement.  Conscient de cela, les chefs d’Etat africains ont décidé de parler d’une seule voix en 2015 à Paris lors du CUP21 en créant l’initiative pour l’Afrique sur l’énergie renouvelable. En tant que coordinateur de l’Union Africaine pour les énergies renouvelables,  je me dois de rappeler son rôle essentiel pour les objectifs du développement durable d’ici 2030. Nous ambitionnons de produire à partir de sources d’énergies renouvelables de 10 gw d’ici 2030 et 300gw à l’horizon 2040. Avec l’énergie l’Afrique pourra envisager un avenir réussi et sera le continent de la réussite pour les jeunes et les femmes. Dans le cas contraire, nos jeunes continueront à aller vers la lumière et malheureusement à mourir en méditerranée. Cette migration qui fait la une des actualités dans le monde, est une nouvelle forme de l’esclavage. Il est de meilleur monde que chez soi et qu’au près des soi mais faut-il avoir les mêmes droits universels qu’ailleurs  et l’énergie est ce droit essentiel qui manque encore à l’Afrique. Avec cette énergie,  l’Afrique pourra offrir à sa jeunesse et à ses hommes et femmes la clef de cet avenir meilleur. Mon conseil d’administration a déjà approuvé  24 programmes et projets d’investissement prioritaires avec une capitale de produire à terme 1,7gw pour un total de 4millions de dollars d’investissement prévu. À noter que 2 milliards ont déjà été engagé par les bailleurs de fonds dont 300millions d’euros de dons de la commission européenne…. »

« Ses investissements ont été préparé et proposé avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers,  l’AFD, KFW et la BAD. …D’ici la fin de l’été, les cinq régions de l’Afrique auront leurs consultations afin de travailler à une feuille de route précise devant lever les barrières et créer des conditions nécessaires à une opérationnalisation du portefeuille du projet. Le conseil d’administration prendra les mesures idoines pour accélérer la mise en œuvre comme il se doit…. » a promis Alpha Condé, président de la République de Guinée.

Hausse du prix du carburant : Les syndicalistes appellent à une grève lundi prochain

La crise sociale née de l’augmentation du prix du carburant à la pompe est loin de connaître son épilogue.

En effet, après leur rencontre avec le médiateur de la République lundi dernier, les centrales syndicales USTG-CNTG se sont réunies à leur quartier général à la bourse du travail ce mardi.

Après avoir fait le compte rendu de la rencontre avec le médiateur de la République,  le mouvement social dit constater que les trois semaines de grève perlée n’ont pas pu fléchir le gouvernement. Conséquences, le mouvement a décidé de déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national à partir du lundi prochain.

« Ça fait trois semaines nous faisons la grève perlée, c’était pour permettre au gouvernement de revenir sur sa décision, pour que nous soyons autour de la table de négociation, mais aussi pour permettre à la population de souffler un peu.  Mais on a constaté que le  gouvernement n’est jamais revenu sur sa décision. À partir du lundi, la base a décidé de déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire. » A annoncé Abdoulaye Camara, secrétaire général adjoint de l’USTG.

S’exprimant sur la marche initialement prévue hier mardi,  le syndicaliste précise qu’une marche est projetée pour le mardi prochain.

Louis Bemba Soumah a mis en garde ses camarades syndicalistes. « Ce gouvernement est en train de nous tester.  Si jamais nous lâchons, nous sommes tous foutus. Ce pays-là nous appartient tous. Ce syndicaliste estime que le gouvernement veut faire plier le syndicat mais c’est au syndicat de faire plier le gouvernement ».

Hausse du prix du carburant à la pompe : les forces sociale de Labe de nouveau dans la rue.

Les organisations de la société civile de Labé  ont battu le pavé le mardi 17 Juillet pour exiger le retour du prix du carburant à 8000gnf. 

Le chargé de communication de l’antenne de la PCUD à Labé, s’est réjoui du bon déroulement de la marche  avant de préciser que cette contestation continuera jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.   « Nous sommes satisfaits du fait que la marche des forces sociales ait très bien réussi, il n’y a pas eu de débordement ni de violence.

Concernant la lettre que les forces sociales devraient adresser à la commune urbaine, nous ne l’avons pas fait parce qu’il n’y a personne à la tête de la commune urbaine actuellement. Ceux qui étaient là leur cachet a été retiré et les élus ne sont pas encore installés. Cette grève va continuer durant toute les semaines avenir tant le gouvernement ne diminue pas le prix à 8000fg », a déclaré Idrissa Sampiring Diallo.

Devant le bloc administratif préfectoral de Labé, les forces sociales ont scandé des slogans hostiles au gouvernement. « A bas la corruption, le prix du carburant à 8000, le peuple ne va plus continuer à payer la facture de la mal gouvernance à la place des gouvernants. » Lançaient les manifestants.

Elhadj lamine sangaré, secrétaire général de la  CNTG et Porte-parole  des forces sociales à Labé, a dit toute la détermination de la population de la ville de Karamoko Alpha Mo Labe à maintenir la pression sur le gouvernement.

« Nous déplorons  la hausse unilatérale du prix des produits pétroliers, la mauvaise gouvernance, la corruption et la faiblesse de l’État  dans notre pays.  La population guinéenne souffre, personne ne va payer ce que les autres ont volé. Cette  grève continue jusqu’à ce que le gouvernement  diminue le prix du carburant à la pompe ».

Il est à noter que les boutiques, magasins, banques, et les bureaux sont restés fermés durant la journée de ce mardi, chose qui a paralysée les activités dans la cité sainte de Labé.

 

Maroc: les étudiants guinéens demandent une augmentation de leurs bourses

Depuis le 16 Juillet dernier, les étudiants guinéens au Maroc manifestent pour réclamer l’augmentation de leurs bourses de 50 à 300 dollars par mois.

Les étudiants de la Guinée au Maroc en ont ras le bol de leur bourse minable et du non-respect des délais de payement de celle-ci. Le 16 Juillet dernier les étudiants guinéens au Maroc de se faire entendre auprès de l’ambassadeur de la Guinéé au Maroc pour demander l’augmentation de leurs bourses d’entretien. Yamoussa Soumah, le président du Conseil Consultatif de l’Association des stagiaires, étudiants et élèves guinéens au Maroc que nous avons joint, est revenu sur les raisons de leurs manifestations: « nous nous en sortons pas avec ce qu’ils nous donnent. Nous souffrons ici. Nous revendiquons une augmentation de nos bourses de 50 à 300 dollars par mois, le respect du délai de payement, la bancarisation des bourses pour éviter des cas d’omission et l’orientation des étudiants dans les filières qu’ils ont choisies… »

Dans la journée du lundi, cet étudiant dit avoir été brutalisé avec ses camarades par les policiers sur ordre de l’ambassadeur: « nous avons passé la journée devant l’ambassade hier et nous ne sommes rentrés dans la cour de l’ambassade que vers 17 h. Et l’ambassadeur a donné l’ordre aux policiers d’user de toutes forces pour nous faire sortir de l’ambassade. Ils nous ont brutalisé. Nous avons perdu des téléphones, des PC et certains de nos amis ont été blessés… »

Ce Mardi Matin, les étudiants ont poursuivi leur manifestation devant la cour de l’ambassade de la Guinée au Maroc. Quelques minutes après, ils ont été dispersés par des policiers. Yamoussa Soumah parle d’un cas de blessure grave: «  ce matin encore nous sommes là. Nous venons d’être tabassés par les policiers. Un de nos amis a été gravement blessé. Il est parti à l’hôpital… »

Yamoussa Soumah fait savoir qu’ils vont se retrouver et décider de la suite de leurs revendications. En attendant nous tentons de joindre l’ambassadeur de la Guinée au Maroc pour recueillir sa version des faits.

Crise sociale: le médiateur de la République rencontre les syndicats

Depuis la semaine dernière,  le dialogue entre le gouvernement et le syndicat autour de l’augmentation du prix du carburant à la pompe  est au point mort.

Pour tenter de rapprocher à nouveau les positions et désamorcer la crise,  le médiateur de la République s’est rendu à la bourse du travail dans la soirée de ce lundi pour rencontrer les centrales syndicales CNTG-USTG.

Mohamed Saïd Fofana, appelle le syndicat à revenir autour de la table. « Notre propos aujourd’hui c’était de plaider pour que chaque partie accepte de rencontrer l’autre. C’est à dire un dialogue inclusif qui suppose que quel que soit les problèmes,  quel que soit les points de vue et les positions en négociation, qu’on les fasse valoir autour d’une table de négociation. Il faut que chacun accepte de se sacrifier. J’ai confié la Guinée aux syndicats et je suis sûr et certain que le message est compris. J’attends d’eux,  un geste pour que l’on puisse, un jour pas très loin,  réunir tout le monde autour d’une table afin que les Guinéens se parlent. »

Après une discussion de  deux heures,  les deux parties se sont accordées sur certains points essentiels dont la préservation de la paix et de la quiétude sociale dans le pays.  Les discussions autour du prix du carburant  suscitent des prises de positions radicales.

Les syndicalistes disent avoir compris le message du médiateur de la République.

« Nous avons reçu de très bons conseils, mais nous sommes des mandatés, nous  allons nous réunir, analyser avec notre base et rendre compte à qui de droit » a promis camarade Louis Bemba Soumah.

Le médiateur de la République était accompagné de la présidente du conseil économique et social (CES) Hadja Rabiatou Serah Diallo,  de Sekou Koureissy Condé président de la CANEG et d’autres acteurs de la société civile.