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Crise sociale : les FSG projettent des marches lundi et jeudi prochains

Les forces sociales de Guinée sont déterminées à faire plier le gouvernement tout en ramenant  le prix du carburant à…

Les forces sociales de Guinée sont déterminées à faire plier le gouvernement tout en ramenant  le prix du carburant à la pompe à 8000gnf.

Réunies ce mercredi au siège de la plateforme des citoyens unis pour le développement (PCUD), les forces sociales scandaient des slogans hostiles au gouvernement actuel. « À bas la gabegie financière, à bas la mal gouvernance, halte au détournement des deniers publics, non pour les 10000francs,  8000gnf ou rien… » Étaient entre autres les mots à l’ordre du jour de cette rencontre.

Juste après ces cris,  Alghassimou Diallo,  porte-parole des forces sociales a annoncé les nouvelles décisions prises au sein du mouvement. Les  journées de lundi 23 et jeudi 26 sont des journées de marches citoyennes.

« Ces manifestations dénommées marches pour la dignité sont une protestation pacifique et citoyenne contre l’injustice sociale érigée en système de gouvernance au détriment du peuple souverain de Guinée.  Pendant qu’on assiste à une mauvaise gestion des ressources minières sans incidence proportionnelle sur le budget de L’État, qu’on entretien un train de vie irritant, des autorités et des institutions publiques, on assiste au bradage sans précédent de ces services et infrastructures publiques, aux détournements illicites et ostentatoires de certains hauts cadres de l’État. »

Lundi et jeudi prochains, ces activistes de la société seront de nouveau dans la rue pour exiger le retour du prix du carburant à la pompe à 8000gnf.

Dans la même déclaration,  les forces sociales de Guinée ont  condamné les manœuvres dilatoires et celles tendant à la division, à la manipulation avant d’inviter tous les citoyens à une mobilisation massive pour protester contre cette injustice sociale en prenant part aux marches pour la dignité prévues le lundi 23 et le jeudi 26 juillet 2018.

Le secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée s’est joint aux forces sociales, chose qui motive d’avantage ces activistes à descendre dans la rue.