Interdiction des manifestations: « C’est une violation grave de la loi » dénonce l’OGDH

Depuis le 1er juillet dernier, la Guinée est plongée dans une crise sociale sans précédent liée à l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

Le litre de carburant est passé de 8 à 10000gnf soit une augmentation de 25% depuis le 30 Juin dernier.

Depuis,  des structures  de la société civile  se sont constituées en un seul mouvement appelé « les forces sociales » qui comptent utiliser tous les moyens légaux pour exiger le retour du carburant à 8000francs donc au prix initial.

Des marches, des journées villes mortes, des settings, sont entre autres manifestations menées par des forces sociales.

Face à cette situation, le gouvernement par la voix du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a interdit toute manifestation sur toute l’étendue du territoire national.

Au cours d’une conférence de presse animée ce lundi à Conakry, l’organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH)  a dénoncé cette décision du Général Bourema Condé.

« Cette interdiction générale qu’elle soit verbale ou écrite, par des discours ou par médias interposés, constitue une violation grave d’un droit reconnu par la constitution guinéenne du 07 mai 2010, en son article 10. Elle constitue également une violation manifeste des conventions internationales auxquelles la Guinée est partie, notamment le pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1968 et la charte Africaine des droits de l’homme et des peuples de 1981. L’OGDH déplore et condamne fermement cette interdiction systématique et générale du droit de manifestation, sans oublier l’usage disproportionné de la force lors des manifestations du 23 juillet 2018, tant à l’égard des forces sociales de Guinée que du mouvement syndical Guinéen. De nos jours,  un nombre important de manifestants sont alités suite à l’usage excessif des gaz toxiques… » dénonce El hadj Maman Diallo, vice-président par intérim de l’OGDH.

Par la même occasion, l’OGDH a rappelé que la liberté de manifestation est un droit qui se situe au cœur du processus démocratique que le peuple de Guinée est en train de construire. C’est pourquoi dit-il, que « l’OGDH rappelle au gouvernement que son devoir régalien c’est de prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir aux citoyens la jouissance du droit constitutionnel de manifestation en Guinée ».

Par ailleurs,  l’OGDH en appelle au pouvoir judiciaire pour qu’il veille à ce que les actes réglementaires contraires à la constitution ne s’appliquent pas aux populations et que ceux qui, par excès de zèle,  s’evertuent à violer la constitution soient traduits en justice.

L’organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen  a félicité les forces sociales de Guinée et le mouvement syndical Guinéen dans leur lutte légitime pour la sauvegarde des intérêts du peuple. Elle demande à ces derniers d’agir dans le respect de la loi et de s’abstenir de tout recours à des violences inutiles.

Un jeune homme tué par son ami à Boké

Un jeune homme a mis fin à la vie de son ami à Kanfarande dans la préfecture de Boké  le vendredi 3 août dernier.

Selon le chef du quartier,  la victime est venue de la Guinée Bissau  pour s’occuper de son père qui est malade alité à la maison. « C’est ce jeune et le tueur qui ont débarqué le vieux du lit pour lui faire coucher sur la natte. Ils étaient très d’accord. Il y avait une intimité forte entre les deux », a expliqué Momo Bah

Sur place, le chef de quartier a aussitôt informé la brigade de recherche de Boké pour venir constater les faits.

« On a donné les déclarations et aussitôt le Commandant Kamano est venu sur les lieux, il a pris des photos et il nous a autorisé de déposer le corps à la morgue » poursuit il

Les assassinats sont devenus monnaie  courante à Baralande. « Depuis que je suis aux commandes, c’est la première fois mais au temps de mon prédécesseur  on avait enregistré deux cas d’assassinat. » a expliqué Momo Bah,  chef de quartier de Baralande.

La sœur de la victime, est revenue sur les circonstances de l’assassinat de son jeune frère. « Il détenait le couteau au moment où je portais ma chaussure. Il a voulu me tuer avec mais mon frère a arraché le couteau de ses mains. C’est ainsi qu’il est rentré poignarder mon frère dans la chambre. Quand j’ai entendu le bruit,  j’ai crié au secours »  a-t-elle témoigné.

Le chef du quartier de Baralande annonce une mesure pour démolir tous les bars de consommation d’alcool dans la préfecture de Boke.

 

L’opposition guinéenne projette de nouveau une marche le 09 août prochain

L’opposition républicaine réunit en plénière vendredi au QG de l’UFDG), a annoncé la reprise des manifestations de rue pour exiger le réglage du contentieux électoral.

D’entrée, Dr Faya Milimono,porte-parole du jour, a affirmé sa désolation face au non-respect de la parole donnée en Guinée. « Apparemment, même le premier ministre ne peut plus être cru sur parole » a t-il dit.

Pour cet opposant, dans un pays normal, le respect de la parole donnée, de la loi, et de la constitution a de l’importance. Mais en Guinée, dit-il, « nous avons des dirigeants qui ne respectent pas la constitution, ni les lois, ni  les accords encore moins  la parole donnée » s’est indigné le président du Bloc Libéral.

Selon les opposants au régime Condé, il n’y a eu aucune avancée par rapport au contentieux électoral, par rapport à leurs différentes revendications notamment l’indemnisation des victimes, l’ouverture des enquêtes pour déterminer les coupables des tueries lors des protestations, le règlement du contentieux électoral et la libération des militants détenus dans les différentes prisons du pays.

C’est pourquoi, dit Faya Millimono, « L’opposition a décidé de reprendre les manifestations à partir du 9 août et ça sera sur l’autoroute Fidèle Castro. Nous partirons de la tannerie jusqu’à Dixinn » a-t-il annoncé.

Pour rappel, cette annonce intervient deux semaines après que l’opposition ait avorté une marche programmée après avoir reçu une lettre venant du premier ministre Ibrahima Kassory Fofana demandant à cette dernière de sursoir aux manifestations, avant de lui promettre que les différents points de revendications seront résolus dans un bref délai.

 

Un corps sans vie découvert à km36

Le corps sans vie d’un homme âgé d’une trentaine d’années a été découvert ce vendredi matin au km36 dans la commune urbaine de Coyah.

Selon les informations recueillies sur place, l’homme souffrait de la fièvre typhoïde. La police a aussi confirmé cette thèse.

Pour le moment, l’identité de la victime reste inconnue. Mais selon ses amis, le jeune serait un rabatteur.

La brigade d’investigation a ouvert une enquête pour identifier les circonstances de cette mort.

Au moment où nous mettons cet article en ligne,  le corps de la victime a été transporté à la morgue de la mosquée de km36 en attendant l’identification de sa famille.

Crise sociale: Les FSG annoncent des nouvelles manifestations à Conakry

Depuis l’annonce de l’augmentation du prix du carburant à la pompe par le gouvernement, les forces sociales de Guinée se sont inscrites dans une logique de protestation. 

En effet depuis le 1er juillet dernier, les forces sociales de Guinée ont mené plusieurs démarches pour tenter de faire fléchir le gouvernement afin qu’il ramène le prix du carburant à 8000francs.

Des marches pacifiques et des  journées villes mortes ont caractérisé le mois de juillet. Sauf que jusque-là, le gouvernement n’a pas fléchit. Le carburant est vendu à 10000gnf le litre à la pompe.

Apparemment, les membres des forces sociales ne désarment pas.  Elles viennent rendre public une lettre dans laquelle, elles annoncent l’organisation d’une marche le mardi 07 août prochain. « Cette marche pacifique se tiendra dans les cinq (5) communes de Conakry de 8h à 18h… » Indique la lettre.

Cette fois, on constate un changement de stratégie organisationnelle. Les marcheurs de chaque commune ont un point de rendez-vous.

« Commune de Matoto: rond-point tannerie, Ratoma rond-point Hamdallaye, Dixinn: rond-point belle vue, Matam: carrefour constantin, Kaloum: rond-point Port autonome et tous ont rendez-vous à l’esplanade du palais du peuple » explique-t-on dans la lettre d’information adressée au gouverneur de la ville de Conakry avant de préciser que plus d’un million de personnes sont attendues ce jour dans les rues de Conakry.

À l’allure où vont les choses, il faut dire que l’espoir de voir le prix du carburant à la baisse en Guinée est minime. Car, pour maintenir cette augmentation de 25%, le gouvernement Kassory a mis en circulation, 25 des 100bus offerts à la Guinée par la Turquie en 2016. Ce pour, dit-on, servir de mesures d’accompagnement à la population.

Crise sociale : deux jeunes condamnés à six mois d’emprisonnement avec sursis

Il s’agit de Bangaly Camara et Patrice Loua respectivement apprentis menuisier, interpellés le 12 juillet dernier.

Deux jeunes respectivement apprenti menuisier et apprenti maçon interpellés le 12 juillet dernier à Sonfonia, ont été condamnés pour « pour attroupement illégale et destruction de biens privés » par le tribunal de première instance de Dixinn. Présenté le 2 Août dernier au tribunal correctionnel de Dixinn, les deux prévenus ont nié les faits qui leurs sont reprochés. D’après ces jeunes gens, c’est de retour du travail qu’ils ont été interpellés par des agents de sécurité qui poursuivait des gens dans les quartiers. « On ne faisait pas partie de ce groupe qui barricadait la route et on n’a détruit aucun bien. On ne participait même pas à la manifestation. Nous revenions du travail », ont-ils soutenu tous les deux à la barre. Pour le procureur Mohamed Samoura, c’est archi faux. Dans son plaidoyer, il a réitéré que ces deux jeunes étaient coupables des faits qui leurs étaient reprochés. Il poursuit même en accusant Bangaly Camara d’avoir été vu en train d’endommager des véhicules à l’aide d’un bâton. « Je vous demande de condamner Patrice Loua à 6 mois et Bangaly Camara à 2 ans d’emprisonnement » a-t-il requis.

De son côté, la défense par la voix de Maître Mohamed Abou Camara, a rappelé au tribunal que la manifestation est un droit constitutionnel en République de Guinée, avant de demander la relaxe des prévenus. « Ces prévenus ont été entendus à la police sans conseil. Et quand la police descend dans la rue, elle arrête tout le monde, sauf les pagailleurs. Ensuite le droit de grève et de manifester est prévue par la Constitution guinéenne. Alors, on vous demande de relaxer purement et simplement les prévenus pour délit d’attroupement non constitué », a plaidé l’avocat.,,,,

Mais malgré cette défense les deux apprentis seront finalement condamnés à six mois d’emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel.

Depuis la hausse du prix du carburant en Guinée, le 30 juin dernier, plusieurs manifestations ont été enregistrées à Conakry et à l’intérieur du pays.

 

Un mort et 8 blessés dans un accident à Mamou

Un accident de la route s’est produit sur la nationale Conakry Mamou ce jeudi 02 août 2018 aux environs de 4heures du matin.

Selon les informations, c’est un bus en provenance  de Macenta pour Conakry qui s’est retrouvé renversé dans un ravin en voulant éviter un camion. Le commandant Moïse Haba est chargé de constat au commissariat de police de Mamou.  « Selon le propriétaire du camion qui était à côté du chauffeur, c’est un bus en provenance de Macenta qui est entré en collision avec un autre camion qui venait au sens inverse au carrefour de Mamata. Le chauffeur du bus a voulu l’éviter et il s’est retrouvé dans le ravin » a-t-il expliqué.

Sur place,  une femme nourrice a perdu la vie et huit autres personnes blessées. Ces derniers ont été admis à l’hôpital préfectoral  de Mamou par l’union syndicale des transporteurs pour des soins. Le bébé que détenait la femme en est sorti sain et sauf. Selon nos sources,  le chauffeur du camion aurait pris la fuite pour une destination inconnue.

Cet autre cas d’accident relance le débat sur la délivrance des permis de conduire en Guinée.

Transport en commun : le gouvernement met 25 bus en circulation

Cette mise en circulation intervient dans le cadre des mesures d’accompagnement annoncées par le gouvernement suite à l’augmentation du prix du carburant.

Depuis le 1er Août dernier 25 des 50 bus offert à la Guinée par la Turquie ont été mis en service par le ministère des transports terrestres. Ces bus donc la gérance a été confiée à la société turque Albayrak, circulent sur l’axe Dabompa-Kaloum sur l’autoroute Fidel Castro.

Toute fois les populations se plaignent du fait que ces bus ne desservent pas tous les quartiers de Conakry. A ce propos le ministre des transports terrestres promet que les autres 25 bus seront mis en service très bientôt. « Ces 25 autres bus seront déployés sur l’axe Sonfonia-Kaloum, sur la route Le Prince. Cela sera fait dès qu’on va finir de réhabiliter les arrêts de bus et il y a des dispositions qui sont en train d’être prises. Je me méfie d’annoncer de date, mais ça sera pour très bientôt car c’est ce qui est au programme », a-t-il déclaré.

Le souci de répartition des tronçons n’est pas le seul évoqué par les populations. Elles déplorent aussi le prix du tronçon qui est fixé à 1000GNF. Pour eux cela est pareil au prix des minibus pourtant ces bus sont une mesure d’accompagnement du gouvernement. Les arguments que le ministre des transports brandis à ce sujet sont les suivants : sécurité et confort. « Ce ne sont pas les mêmes classes de véhicules. Le confort et la sécurité sont là. Aussi, c’est une société que nous sommes en train d’exploiter. On a aussi besoin de trouver des moyens pour qu’elle puisse continuer à vivre. Donc eu égard au confort, à la classe des bus et la sécurité qui est créée, je crois que si on se met au même niveau tarifaire que les minibus, vraiment il n’y a pas quelque chose à déplorer sur ce plan ». Raconte le ministre à nos confrères de mosaiqueguinee.com.

Il poursuit par ailleurs en invitant les populations à plus de compréhension. « J’invite les populations à comprendre ce facteur et à l’accepter. Si elles estiment que c’est un sacrifice à faire, c’est un sacrifice commun que nous devons faire pour pouvoir maintenir la société en vie ». Déclare-t-il. Cependant même si la mise en circulation de ces bus vient pallier aux soucis de transport dans la ville de Conakry, il reste le problème de transport interurbain. Et à ce sujet aussi le gouvernement avait annoncé les mesures d’accompagnement. Le ministre des transports le reconnait mais toutefois explique que la ville de Conakry est la priorité du moment « pour le moment, nous nous attelons au transport urbain à Conakry parce que cela est vraiment crucial. Quand un lot de bus de la SOTRAGUI sera mis en état, les voisinages immédiats de Conakry notamment Coyah, Dubréka et Forécariah seront desservis. Après, on verra plus loin. »

Le ministre des transports invite par ailleurs les guinéens à prendre soin de ce don turc, car rappelle-t-il « en 2012 la Chine nous a offert 100 bus. Sur ces 100, 37 bus ont été caillassés. Que penseront les chinois de nous ? Alors que les bus-là c’est pour les pauvres. »

Coronthie: Alpha Condé annonce des nouvelles mesures de construction.

Cette décision intervient suite à l’effondrement d’un immeuble qui a fait 4 morts et plusieurs blessés dans cette localité.

Fraichement rentré de Lomé où il a participé à la 53eme session extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO,  le président de la République s’est rendu à Coronthie dans la commune de Ratoma  où un immeuble de 7 étages s’est effondré le week-end dernier.

Sur les lieux, Alpha Condé a annoncé une batterie de mesures qui seront prises par son gouvernement pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

« Au niveau du ministère de l’urbanisme et du gouvernorat et des chefs des quartiers, systématiquement, toute personne qui voudra construire une maison en étage il faut qu’il donne le plan et qu’on voit avec l’architecte.

Parce que souvent les gens construisent les maisons sans soubassement. On ne peut pas construire une maison à étage sans soubassement… » dénonce le président de la République.

Poursuivant,  le Président Alpha Condé a fustigé le fait de loger des personnes dans des maisons en construction. « C’est nous avons prévu dans le plan Conakry 2040 le fait d’aménager des gens dans les maisons pendant qu’on est en train de construire  afin de tout casser et reconstruire parce que les maisons de Kaloum ce sont des maisons qui datent de la 2ème guerre mondiale » a t-il rappelé.

Déjà, une mesure est prise.  « On va arrêter toutes les maisons en construction pour que le ministre de l’Urbanisme passe d’abord faire le sondage pour voir est ce que la maison peut supporter. Désormais personne ne construira sans qu’on vérifie avec l’urbanisme, le gouvernorat et le chef du quartier si les conditions sont remplies pour construire cette maison » a annoncé Alpha Condé le président de la République.

Il faut préciser qu’Alpha Condé a profité de cette occasion pour présenter ses condoléances aux familles éplorées. Il est à rappeler que ce drame survenu samedi dernier a coûté la vie à 4 personnes.

Coopération militaire: la Guinée décore un Colonel français

Il s’agit du colonel Roland Briane que la Guinée a élevé au rang d’officier de l’ordre national de mérite.

Le colonel Roland Briane,attaché de défense et également chef de la mission de coopération de défense près de l’ambassade de France en Guinée, a été élevé au rang d’officier de l’ordre national de mérite. La cérémonie de  décoration s’est déroulée au camp Almamy Samory Touré, siège du ministère de la Défense et Quartier général des Forces Armées à Conakry, a-t-on constaté sur place.

Très heureux de cette distinction honorifique, le récipiendaire, Colonel Roland Briane a déclaré que c’est  une valeur symbolique et un acte qui transcende l’individu pour symboliser la confiance entre deux armées et l’amitié entre deux nations. «J’évoquais, il y a peu, la fierté de voir mes distingués coopérants dans les ordres nationaux guinéens. Cette décoration sanctionne des actes positifs reconnus par la collectivité», s’est-il réjoui.

Prenant la parole, le ministre de la Défense nationale, Dr. Mohamed Diané a rappelé que la mission du Colonel Roland Briane raffermit la coopération militaire à travers la coordination des coopérants qui, a-t-il fait savoir, participent au renforcement des capacités des forces armées dans les différentes composantes.

«Durant sa mission en Guinée, le Colonel Roland Briane a donné le meilleur de lui-même pour impulser les différents projets dont il avait la charge, notamment l’action de l’Etat en mer, l’aviation légère d’observation, les forces spéciales et la préparation de nos bataillons pour la protection au Mali», a-t-il rappelé.

«De grands chantiers nous attendent dans le vaste processus de maintien de la paix et de la sécurité internationales, confrontées aux nouvelles menaces que nous impose le terrorisme sous toutes ses formes», a  indiqué le ministre Chargé des Affaires présidentielles.

Pour clore, le ministre de la Défense a affirmé que le Colonel Roland Briane n’a laissé en Guinée que des amis et collaborateurs auxquels il a tissé de solides relations de travail et d’amitié qui renforcent davantage la coopération entre le Guinée et la France.