Présidentielle 2020 : la NGP lâche Cellou Dalein Diallo

Lors d’une conférence de presse le lundi à la maison de la presse, le Mouvement Nouvelle Génération Politique (NGP) a fait savoir dans une déclaration qu’il est obligé de respecter la volonté populaire qui a encore choisi Alpha Condé comme président. Il a également proposé des pistes de solutions pour sortir de la crise post-électorale que le pays vit.

La déclaration lue par Oumou Kadé soumah, présidente du mouvement revient sur la présidentielle du 18 octobre qui continue de faire parler d’elle. Selon cette nouvelle génération politique, malgré qu’ils ont préféré Cellou Dalein Diallo, candidat de l’UFDG et de l’ANAD, ils se sentent tout de même obligés de respecter la volonté de la majorité des guinéens, donc accepter la victoire d ‘ Alpha Condé. Ceci après la proclamation des résultats par les institutions habilitées.

Parlant des violences post-électorales ainsi que les différents dégâts enregistrés durant cette période, le mouvement a condamné les destructions de biens publics et privés et les morts, civils comme ceux en tenue. Elle a également regretté la séquestration de Cellou Dalein diallo.

Entre la fermeture de plusieurs bureaux et QG de l’UFDG et la chasse aux sorcières de plusieurs cadres et militants de parti, la NGP pense que la sincérité de la main tendue du président Alpha Condé peut-être remise en cause s’il ne s ‘interdit pas des discours qui divisent.

Rappelant l’attitude du président ivoirien Alassane Ouattara qui, au lendemain des élections a tendu la main à Henri Konan Bédié, son principal challenger pour apaiser les tensions politiques, le mouvement assure que le président élu peut faire mieux et l’appelle à s ‘ engager dans la voie de l’apaisement.

Parce qu’elle estime ne pas avoir les compétences ni expériences requises pour amener Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo au dialogue, la NGP informe s’adresser à l’Union Européenne, la CEDEAO, l’Union Africaine et certaines représentations diplomatiques pour se positionner comme facilitateurs en faveur de la paix. Aux deux principaux candidats, elle déclare quelle adresse des correspondances pour un dialogue franc et sincère ainsi que pour leur exprimer leurs souhaits.

Afin de sortir le pays de cette spirale de crises, le mouvement a proposé six pistes de solutions:

Que le président Alpha Condé appelle lui-même le président de l’UFDG au dialogue et directement avec lui et qu’il fasse la même chose avec tous les responsables des principaux partis politiques de l’opposition;

Que les prisonniers politiques soient libérés ou graciés;

Que les enquêtes soient ouvertes pour situer les responsabilités des violences passées et traduire devant les juridictions les auteurs de ces violations des droits humains et des crimes odieux;

Que les victimes reçoivent les réparations adéquates;

Et que le président Alpha Condé maintienne sa main tendue et travaille avec les fils et filles du pays pour le bien de la Guinée.

Notons que, pour son opposition au soutien de son mouvement à la candidature de Cellou Dalein, Badra Koné s’est vu remplacer à la présidence du mouvement.

Poursuite judiciaire des opposants : Abdoul Kabélè se prononce

Abdoul Kabélè Camara un des candidats malheureux de la présidentielle du 18 octobre dernier, qui ne reconnaît toujours pas la victoire du président Alpha Condé a réagi le jeudi 12 novembre lors de la conférence de presse organisée par l’UFDG et l’ANAD.

Dans sa prise de parole l’ancien ministre délégué de la défense nationale a dénoncé la chasse aux sorcières organisée contre certains responsables de l’UFDG et d’autres opposants au 3ème mandat d’Alpha Condé.

Pour le président du parti RGD, c’est inadmissible voir inacceptable que des citoyens guinéens soient arrêtés pour leurs opinions.

« J’apporte tout mon soutien à mon frère Cellou Dalein et je veux dire que le pays ne doit pas évoluer de cette manière. Qu’allons-nous laisser aux générations futures quand on sait que dans le cas d’espèce, nous sommes face à une dictature. Les gens sont arrêtés de façon arbitraire sinon même quand un juge d’instruction est saisi, on envoie juste une convocation et on demande au citoyen de se présenter. Mais sans aucune procédure légale, on va prendre quelqu’un dans sa famille, on le kidnappe, ce sont des actes regrettables », a réagi Me Kabélè.

Poursuivant, le président du RGD a rappelé toute l’importance de faire prévaloir la paix dans notre pays.

« Qui a mieux à gagner si la paix règne dans le pays, c’est Alpha Condé; alors il doit œuvrer pour éviter les frustrations sinon si le peuple est désabusé, il va se lever pour se défendre et faire stopper l’injustice », a poursuivi l’ancien ministre délégué à la défense nationale.

Arrestation et détention de proches de Cellou Dalein : Alpha Condé se défend

Accusé par ses opposants de se livrer à une chasse aux sorcières après l’arrestation de proches collaborateurs de Cellou Dalein Diallo, Alpha Condé se défend et assure qu’il ne s’agit nullement pas d’un règlement de comptes.

Le chef de l’Etat, réélu pour un troisième mandat, accuse ses opposants d’user de la violence pour se faire entendre. « J’ai toujours été contre la violence. Nous avons une opposition formée par les anciens Premiers ministres qui pensent qu’il faut s’imposer par la force », explique-t-il à RFI.

Il affirme qu’il « n’y a pas de chasse aux sorcières. Personne n’est ciblé, sauf les gens qui sont accusés d’avoir commandité (…). Puisque nous avons arrêté des gens, c’est à la justice de trancher ».

Le président Condé promet de mettre fin à l’impunité dans le pays durant les six prochaines années. « La pagaille, ce n’est pas seulement dans la rue. C’est aussi le banditisme. La pagaille, c’est de prendre le peuple en otage. Il y a eu des morts, mais aussi biens publics et privés cassés. Il est important qu’il n’y ait plus d’impunité, que ça soit du côté des partis politiques ou des forces de l’ordre », détaille-t-il.

La pagaille, poursuit-il, « c’est aussi des policiers qui arrêtent des gens et les rançonnent.  Toute personne, qu’elle soit ministre, Premier ministre, président ou simple citoyen, qui viole la loi doit répondre devant la justice, c’est tout ».

Covid-19 : le président Alpha Condé reconduit l’Etat d’Urgence pour une période de 30 jours

Le Président de la République, Alpha Condé à travers une adresse à la nation, a reconduit l’état d’urgence sanitaire réfèrent à la situation du covid-19 dans le pays.
Voici le discours en intégralité du Chef de l’Etat qui rappelle au respect des gestes barrières

Guinéennes et Guinéens,
Mes chers compatriotes,
 
Je m’adresse à nouveau à vous pour vous faire le point de la situation de la Covid-19 dans notre pays.
J’aborde cet exercice avec gravité et préoccupation.
A la date du 13 novembre 2020, la situation épidémiologique compte un cumul de 12 537 cas confirmés positifs, 10 899 cas guéris et malheureusement 74 décès.
 
Guinéennes et Guinéens,
 
Nous avons constaté une hausse du taux de positivité des personnes testées passant de 5% à plus de 10%, preuve d’une nouvelle circulation du virus au sein de notre population.
Force est de constater aujourd’hui un relâchement quasi-total des mesures barrières sanitaires comme le port du masque, la distanciation physique et l’hygiène des mains dans la majorité des lieux publics, notamment les transports, les lieux de cultes, les administrations, les marchés…
 
Chers concitoyens,
 
La situation épidémiologique que nous observons prouve que la covid-19 continue de se répandre sur l’ensemble du territoire national.
Il a été constaté que de nombreux cas sont asymptomatiques, le danger de cette situation est que le malade ne présente aucun signe de maladie, mais malheureusement, il peut par contre transmettre la maladie. Je voudrais souligner que le taux d’hospitalisation en réanimation est en importante augmentation. Ces patients sont sous assistance respiratoire continue, avec un pronostic vital engagé.
Cette situation est si critique que nous avons dû procéder à Sonfonia, à l’ouverture d’un nouveau centre de traitement épidémiologique équipé d’une unité de réanimation pour faire face à la nouvelle vague de patients présentant des complications aiguës.
Le risque de dégradation de la situation épidémiologique reste très élevé.
 
Cette situation doit nous interpeller tous. C’est pourquoi, nous avons décidé de faire tester de faire tester tous les personnels des différents ministères sans aucune exception. Nous demandons d’autre part à toutes les sociétés privées, minières comme industrielles, de prendre toutes les dispositions pour un test systématique de tous leurs employés. Aussi, au niveau de la population de Conakry, nous constatons que les cas les plus nombreux se trouvent principalement à Ratoma et Matoto.
 
Donc, nous demandons un engagement très fort des organisations de la société civile pour renforcer la sensibilisation, particulièrement dans les deux communes, afin d’amener les populations à accepter un dépistage systématique.
 
Nous constatons aussi malheureusement un certain relâchement des tests au niveau des gares routières.
Il nous appartient donc de nous remobiliser et d’intensifier nos efforts pour rompre la chaîne de contamination. Dans le cas contraire, à l’instar des pays les plus touchés, nous nous verrions dans l’obligation de prendre les mesures de restrictions qui s’imposent. C’est un scénario que nous ne souhaitons pas, mais qui sera malheureusement le prix à payer pour éradiquer l’épidémie.
 
Guinéennes et Guinéens,
 
Ressaisissons-nous, si nous ne voulons pas connaître à nouveau une situation sanitaire qui remettrait en cause tous nos acquis, avec pour conséquence un ralentissement des activités économiques, sociales, religieuses, éducatives, sportives et culturelles.
Au vu de ce qui précède, l’état d’urgence est à nouveau reconduit pour une période de trente (30) jours sur toute l’étendue du territoire national. L’ensemble des mesures en vigueur sont maintenues.
J’instruis le Premier Ministre, Président du Comité Interministériel de riposte à la Covid-19, de prendre toutes les dispositions nécessaires, afin que les mesures sanitaires en vigueur soient respectées.
J’invite également les populations à se faire dépister, hospitaliser en cas de positivité et surtout à respecter les gestes barrières pour rompre la chaîne de contamination.
 
Mes chers compatriotes,
 
Nous suivons avec intérêt les études menées au niveau mondial sur la recherche d’un vaccin contre la Covid19. Mais, nous devons rester prudents. Il n’existe, à ce jour, aucune certitude sur l’aboutissement de ces recherches.
Je ne saurai terminer mes propos sans rendre hommage à tous les acteurs impliqués dans ce long et difficile combat.
Aux malades de la Covid-19, je souhaite un prompt rétablissement et aux familles éplorées, j’adresse mes sincères condoléances.
 
Que Dieu bénisse la Guinée !
Je vous remercie.

Le Ministère de la santé équipe l’hôpital de Donka en matériels

Dans le but d’améliorer la prise en charge des malades et des urgences médico-chirurgicales au sein de l’hôpital national Donka, le ministère de la Santé a remis le 12 novembre 2020 aux responsables dudit hôpital un important lot de matériels et d’équipements sanitaires.

Il s’agit notamment de 62 paravents pour les salles d’hospitalisation, 60 oxymètres de pouls, 30 potences, 20 concentrateurs d’oxygène, 30 lits d’hospitalisation, 4 tables opératoires, 2 appareils d’anesthésie, 2 scialytiques mobiles, 3 aspirateurs manuels à pédales, 2 aspirateurs électriques 71-23D, 10 tensiomètres électriques.

« L’acquisition de ces matériels et équipements est une initiative de la Direction générale de l’Hôpital national Donka avec l’appui du ministère de la Santé, qui s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la prise en charge des malades en général, et des Urgences médico-chirurgicales en particulier, au sein de notre établissement. Cette action patriotique est une contribution à l’amélioration de l’offre et de la qualité des services en faveur de la santé des populations guinéennes.  Notre préoccupation majeure concerne l’amélioration des conditions de séjour des malades et des conditions de travail du personnel de Santé à l’Hôpital national Donka », a affirmé la Directrice générale de l’hôpital national Donka, Hadja Fatou Sikhé Camara.

Poursuivant, Hadja Fatou Sikhé explique comment ces équipements vont être partagés entre les services de l’hôpital : « Quelques Services et Unités vont servir d’expérimentation comme site pilote. II s’agit de l‘Anesthésie-Réanimation, des Urgences médicochirurgicales et des Services chirurgicaux avec des dotations en produits pharmaceutiques d’urgences et l’amélioration de la gestion des malades. »

Le chef de Cabinet du ministère de la Santé, Yaghouba Barry,  a salué le fait qu’une grande partie des matériels et équipements provient de la production locale : « C’est un matériel qui est issu de la production locale. Il faut que chaque pays soit fier de sa production locale. Aujourd’hui le Burkina est en train de faire du chemin avec son tissu coton, il faudra que nous aussi, nous n’ayons pas peur de faire appel à nos artisans à la production locale pour faire face aux différents défis que nous devons relever dans nos différents secteurs. »

La rentrée scolaire reportée au 1er décembre 2020

Alors que les acteurs du système éducatif s’attendaient à rentrer dans les classes le lundi 16 novembre, le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation a fait savoir dans un communiqué que la rentrée est reportée au 1er décembre.

Par ailleurs, le ministère de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (MENA) informe les enseignants, élèves, parents d’élèves et ses partenaires sociaux que la rentrée scolaire se déroulera selon le calendrier suivant :

-La Pré-rentrée administrative et tests sélectifs d’échantillon représentatif des enseignants sont prévus pour le 16 novembre, l’Inscription/réinscription des élèves du 23 au 30 novembre, le démarrage des cours au préscolaire, au primaire et au secondaire public/privé pour le 1er décembre.

À cet effet, le ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation invite les Inspections Régionales de l’Education (IRE), les Directions Communales de l’Education (DCE), les Directions Préfectorales de l’Education (DPE) à prendre toutes les dispositions nécessaires pour une rentrée scolaire sécurisée et réussie.

Violences post-électorales : l’UFDG et l’ANAD exigent la libération des opposants

Dans une déclaration rendue publique le 12 novembre au domicile de Cellou Dalein Diallo, l’Union des forces démocratiques de Guinée et l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) ont condamné la vague d’arrestations dans leurs rangs et exigent leur libération et l’arrêt des poursuites engagées.

Ci-dessous la déclaration

Les violences déclenchées par Alpha Condé pour faire passer son coup d’État électoral continuent de faire des victimes, notamment dans les rangs de l’UFDG.

Après avoir séquestré à son domicile le candidat de l’UFDG et de l’ANAD à l’élection présidentielle, fermé manu militari ses bureaux et le siège de son Parti et fait tuer par balles 48 personnes lors des manifestations post-électorales, le tyran a décidé de décapiter l’UFDG en se livrant à une véritable chasse aux sorcières contre ses dirigeants.

C’est ainsi que suite au communiqué du Procureur de Dixinn en date du 10 novembre 2020, Chérif Bah, Vice-président de l’UFDG, a été kidnappé et conduit à la DPJ où il est toujours détenu. Sont également dans le collimateur de Alpha Condé qui a déjà actionné sa justice pour les kidnapper: Ousmane Gaoual Diallo, Coordinateur de la Cellule de communication du Parti, Cellou Baldé, Responsable des Fédérations UFDG de l’intérieur, Abdoulaye Bah, membre du BEN, ainsi qu’Etienne Soropogui de l’ANAD et Sékou Kondouno du FNDC.

Ils sont tous accusés par ce procureur de «proférer des menaces de nature à troubler la sécurité et l’ordre public». On ne peut qu’être indignés quand sait que les 48 victimes de la violence policière qui s’est abattue sur les partisans du véritable vainqueur du examen du 18 octobre ont suscité aucune réaction de la part de notre justice à deux vitesses, tout comme les 99 victimes de la répression des manifestations du FNDC contre le troisième mandat.

Décidément, Alpha Condé n’arrive pas à digérer le cuisant échec que lui ont infligé, dans les urnes, l’UFDG et l’ANAD lors du scrutin présidentiel du 18 octobre et a rencontré un point d’honneur à anéantir le véritable vainqueur de examen CE. C’est dans le cadre de cette volonté de venger sa défaite et de museler toute opposition à son régime qu’il faut inscrire cette vague de persécutions, d’arrestations et de détentions arbitraires de militants et cadres de l’UFDG et de l’ANAD.

Nous condamnons énergiquement cette instrumentalisation de la justice par Alpha Condé à des fins de règlement de comptes politiques et exigeons la libération sans délai des détenus et l’arrêt des poursuites contre les cadres et militants de l’UFDG, de l’ANAD et du FNDC .
Faute de quoi, l’UFDG et l’ANAD ne tarderont pas à prendre toutes les dispositions pour défendre les droits et libertés de leurs partisans.

En tout état de cause, ces violences inouïes et ces harcèlements judiciaires déclenchés par Alpha Condé contre l’UFDG et l’ANAD ne comptent que galvaniser la volonté de leurs partisans à défendre, quoi qu’il arrive, leur victoire acquise dans les urnes.

PAS DE RECUL!
Conakry, le 12 novembre 2020
L’UFDG et l’ANAD

Tribunal militaire : le colonel Mamadou Alpha Barry condamné à 5 ans de prison

Poursuivi pour « vol aggravé » au préjudice d’un commerçant, le colonel de la gendarmerie Mamadou Alpha Barry a été condamné, hier à cinq ans de prison ferme par le tribunal militaire. Les avocats de la défense qui contestent le verdict ont décidé d’interjeter appel.

Au cours de l’audience le mercredi 11 novembre 2020, le procureur du tribunal a demandé la condamnation du prévenu à 10 ans de prison.

La partie civile, elle, est à moitié satisfaite. En effet, si le tribunal a ordonné la restitution de ses 140 millions de francs guinéens, il n’a pas pris en compte sa demande de réparation des préjudices. Pour ces préjudices, l’avocat de la partie civile avait demandé le paiement de 500 millions de francs guinéens.

Après la décision du tribunal militaire, le colonel Mamadou Alpha Barry a réagi

« J’accepte cette décision, c’est mon destin. Il n’y a pas de souci. J’ai cherché à aider un innocent qui était sur le point de perdre son argent. Je sais que si réellement il finançait le FNDC, je n’allais pas mêler. Je sais que c’est un innocent, c’est un oncle. Mais aujourd’hui on m’incrimine pour cinq ans. Il n’y a pas de souci. Je sais que l’objectif principal ce n’est pas cet argent. Il y avait des adversaires sous terrains qui cherchaient à me foutre en prison. Ils ont réussi ! Mais je sais que le jugement de Dieu est le meilleur ».

Présidentielle 2020 : Dr Ousmane Kaba reconnaît la victoire d’Alpha Condé

Dans une déclaration rendue publique le mercredi 11 novembre, le Parti des démocrates pour l’espoir (PADES), formation politique d’Ousmane Kaba, a adressé ses félicitations à Alpha Condé pour sa réélection à la magistrature suprême du pays à l’issue du scrutin du 18 octobre dernier.

Alors que Cellou Dalein Diallo, Abé Sylla et Abdoul Kablèlè Camara ont rejeté les résultats définitifs proclamés par la Cour constitutionnelle, Ousmane Kaba, lui, a décidé de reconnaitre la réélection d’Alpha Condé.

« En dépit des imperfections du processus électoral et suite aux résultats donnés par la Cour constitutionnelle, nous reconnaissons la  victoire du Pr Alpha Condé que nous félicitons », a déclaré Ousmane Kaba.

Il affirme sa prise de position est « indispensable en ce moment précis pour préserver la paix et la stabilité dans notre pays ».

Ousmane Kaba espère que « la nouvelle politique qui doit être initiée par le chef de l’Etat tiendra compte du projet de société du PADES en mettant accent sur l’unité nationale et les infrastructures de base, que sont les routes, l’eau, l’électricité, l’éduction et la santé sur toute l’étendue du territoire national, sans oublier l’emploi des jeunes ».

Fin de la première guerre mondiale : la France et la Guinée commémore l’armistice

L’ambassade de France à Conakry a commémoré, le mercredi 11 novembre 2020, la signature de l’armistice le 11 novembre 1918 qui a mis fin à la Première guerre mondiale. La cérémonie s’est déroulée au cimetière de Boulbinet dans la commune de Kaloum, en présence du chef de cabinet du ministère guinéen de la Défense.

La commémoration de l’armistice s’est déroulée au cimetière de Boulbinet, où reposent plusieurs tirailleurs sénégalais qui ont combattu aux côtés de la France lors de la Première Guerre mondiale.

Commémorée depuis 1919 en France, l’armistice est devenue en 1922 une « journée nationale pour la commémoration de la Victoire et de la paix et l’hommage aux morts pour la France« , la journée du 11 novembre a été instituée par la loi  française du 24 octobre 1922.

Selon l’ambassadeur de France en Guinée, « c’est une cérémonie qui a un relief particulier parce qu’elle correspond à Paris, en ce moment, à des cérémonies importantes également qui mettent fin à un cycle de mémoire de la Grande Guerre« .

« Nous avons honoré les morts guinéens, français qui sont tombés dans des combats justes pour nos valeurs« , a indiqué Marc Fonbaustier.

Le chef de la mission diplomatique française souligne que « la relation de défense entre la France et la Guinée correspond à une relation forte et dense. C’est un socle de la relation d’État« .

Représentant le ministre d’Etat à la défense à cette cérémonie, le général de brigade Sidy Yaya Camara a indiqué que cette commémoration est un instant de mémoire. Il rappelle que la grande guerre fut dévastatrice et meurtrière pour l’humanité .

« Cette commémoration est un instant de mémoire par rapport à nos morts qui, au compte de l’armée française, ont combattu dans les rangs des tirailleurs sénégalais. Cette guerre fut pour l’humanité la plus dévastatrice, la plus meurtrière. C’est à partir du Sénégal que l’embarquement se faisait sinon il y avait plus de guinéens que de sénégalais. En ce jour, mémorable, c’est vraiment réconfortant pour nous que la République française accepte de commémorer cet anniversaire dans ce cimetière où reposent des français et d’autres citoyens. A cette occasion, je voudrais dire que cette cérémonie commémorative est un signe fort de l’excellence de la coopération entre la Guinée et la France », note-t-il.

Notons que, La première guerre mondiale (1914-1918) avait fait plus de 18 millions de morts dont plus de 1 million parmi la troupe Française. Parmi ces victimes, il y avait 6 mille guinéens.