Arrestation des opposants Kiamou et Thierno Yaya : le FNDC dénonce « des kidnappings de trop… »

Communiqué N°176

La coordination nationale du FNDC condamne ces kidnappings de trop et exige la libération ces deux leaders sans délai. Dans la poursuite de projet de percussion, d’intimidation et de séquestration des voix discordantes à son régime illégal imposé au Peuple, le dictateur Alpha Condé, à travers sa police judiciaire qu’il utilise à sa guise, vient de kidnapper deux leaders de l’opposition guinéenne membre de l’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie (ANAD).

Il s’agit de Kéamou Bogola Haba, responsable Communication de l’ANAD et Thierno Yaya Diallo, Président du parti Guinée Moderne (GM), qui ont été kidnappés ce mercredi 14 juillet 2021 à Conakry. Cette énième opération d’intimidation est loin d’être un acte isolé. Il s’agit de la poursuite de l’exécution d’un plan diabolique de kidnapping organisé à des fins de chantage politique et de harcèlement judiciaire. Le régime du dictateur Alpha Condé cherche sans relâche à éliminer les leaders du FNDC et de l’opposition dans l’espoir de consolider un 3ème mandat illégal et illégitime bâti sur du sable mouvant.

Ce qui justifie entre autres la détention illégale de leaders, militants et sympathisants du FNDC et de l’opposition politique dans les prisons à Conakry et à l’intérieur du pays. La coordination nationale du FNDC condamne ces kidnappings de trop et exige la libération ces deux leaders sans délai.

La coordination nationale du FNDC appelle les citoyens à la mobilisation pour le départ du dictateur Alpha Condé, la seule et unique solution pour mettre fin à la souffrance et aux malheurs que la Guinée et les guinéens subissent depuis le coup d’État constitutionnel.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 14 juillet 2021.

Nouvelles arrestations d’opposants : l’ANAD appellent les militants à une mobilisation

Deux membres de l’opposition et alliés de Cellou Dalein ont été arrêtés dans la soirée du 14 juillet 2021. Il s’agit de Thierno Yaya Diallo, président du parti Guinée Moderne et Keamou Bogola Haba, responsable de la communication de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD).A travers une déclaration, l’ANAD réagit.

Lire ci-dessous la déclaration : 

 

Alliance politique : l’ANAD se fixe l’objectif d’œuvrer pour la reconnaissance de la victoire de cellou Dalein

Cellou Dalein Diallo a procédé ce mercredi 14 juillet 2021 à la signature officielle de la nouvelle charte de l’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique (ANAD). Désormais alliance politique, l’ANAD se fixe pour objectif d’œuvrer par tous les moyens légaux pour obtenir la reconnaissance de la victoire de Cellou Dalein Diallo à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020.

L’ANAD entend ‘’identifier et dénoncer toutes les pratiques contraires à la loi et aux règles de bonne gestion des affaires publiques, promouvoir une démocratie pluraliste, participative, respectueuse des droits humains et des libertés fondamentales’’.

Cette nouvelle coalition politique ambitionne de ‘’former et d’informer les citoyens sur leurs droits et devoirs afin qu’ils contribuent et participent utilement à la consolidation de l’unité nationale, à la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays dans le respect des lois de la République’’.

Le leader de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo a remercié les membres de l’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique pour leur soutien à sa candidature lors de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020.

« Avec cette confiance manifestée, ce soutien exprimé, nous avons réussi l’exploit de gagner cette élection dès le premier tour avec 53,84%. Au-delà de cet exploit dont on continue de se réjouir, il y a la résistance que nous avons organisée ensemble contre les exactions, les violences, les tueries, les arrestations, les séquestrations déclenchées par Alpha Condé contre notre alliance. Nous avons perdu 51 personnes dont quatre en prison. Non seulement ces crimes sont niés par Alpha Condé et son clan, mais il n’y a aucune disposition qui a été prise pour trouver les auteurs de ces crimes. Il n’y a eu aucune compassion par ceux qui se disent autorités de ce pays. Il y a eu plus de quatre cent personnes qui ont été arrêtés et sont encore séquestrées à la maison centrale de Conakry. Malgré tout, nous avons fait preuve de courage. Nous avons continué à dénoncer la mascarade, nous avons continué à nous tenir debout, à dénoncer la mascarade électorale, à exiger la vérité des urnes, personne n’a été effrayé par les intimidations », s’est réjoui le leader de l’UFDG.

Gangstérisme politique : l’impunité au service d’un pouvoir en pleine déconfiture

C’est devenu un secret de polichinelle dans notre pays que pour s’attirer les faveurs du dictateur de Sèkhoutouréya, il suffit simplement de diffamer, calomnier et insulter Cellou Dalein Diallo.

Monsieur Aly Kaba, votre paranoïa serait comique si elle ne laissait pas transparaitre la haine pour l’UFDG et son leader. Le malheur pour notre jeune démocratie, c’est d’avoir eu des acteurs politiques comme vous. Sans repère, sans une assise électorale, en mal avec la conscience et qui sont prêts à tout sacrifier sur l’autel de l’argent, de l’égo et des ambitions démoniaques.

La Guinée depuis 2010 connaît une succession de crises sociopolitiques et économiques. Elles ont engendré des dégâts humains, matériels et financiers à cause de la volonté d’un homme de confisquer le pouvoir, biaiser le processus démocratique et bafouer les droits et les libertés fondamentaux.

Le seul coupable aux yeux de l’opinion reste votre “dieu” du moment, monsieur Alpha Condé. Car, c’est lui dont la gouvernance attise la haine et le mépris sur fond de confiscation des pouvoirs et des libertés individuelles et collectives, tout en garantissant l’impunité pour les assassins parmi les hommes en tenue…

Contrairement à vous monsieur Aly Kaba ainsi qu’à tous les intellectuels sectaires à l’indignation sélective qui ne conçoivent la liberté de conscience que dans le seul but de se faire plaire en vue de bénéficier des largesses de celui qui détient les cordons de la bourse, Cellou Dalein Diallo, les cadres et militants de l’UFDG sont des Guinéens de conviction.

En scrutant la situation actuelle du pays caractérisé par la cherté de vie, le chômage, l’impunité, l’exclusion et la division ethnique, nous avons décidé en toute liberté, de nous battre par tous les moyens légaux pour sauver la démocratie et les droits humains dans notre cher pays la Guinée.

Si vous n’étiez aveuglé par la cupidité démoniaques qui vous gangrène, vous devriez savoir que Cellou Dalein Diallo n’est pas un homme violent. Jamais dans l’histoire récente de la Guinée, un homme politique n’a subi autant de haine et de violences qu’il en a fait l’objet. Malgré tout, il s’est montré républicain, responsable et patriote.

Vous devriez également savoir que dans un pays normal, le droit à la manifestation est un droit constitutionnel. Dans l’exercice de ce droit, lorsqu’un citoyen est froidement assassiné, il appartient au pouvoir que vous vous évertuez à défendre d’identifier, d’arrêter et de poursuivre les auteurs, les complices et les commanditaires de ces crimes crapuleux.

De nos jours, nous dénombrons plus de 285 de nos compatriotes assassinés et votre gouvernance est incapable de rendre justice pour permettre aux familles des victimes de faire leur deuil.

Pour terminer, vous devriez enfin savoir que lorsqu’on prend la responsabilité de confisquer le pouvoir et le passeport de son principal adversaire, fermer son siège sans aucun motif valable, emprisonner des responsables de son parti et empêcher d’autres de voyager même pour des soins médicaux sans qu’aucune notification ni administrative, ni judiciaire ne leur soit faite, vous comprendrez aisément que votre régime n’est plus une démocratie mais dans le gangstérisme politique.

On ne peut prétendre à la paix sans justice et sans l’égalité.

Une Guinée unie, travailleuse, solidaire et heureuse passera forcement par une justice fiable, équitable et au service de la loi. Une justice à même d’assurer l’égalité devant la loi pour tous les Guinéens. C’est à cette condition qu’on arrivera à la paix et non à coup de formules incantatoires vides de contenu.

Souleymane KONATE
Coordinateur adjoint de la cellule de communication de l’UFDG

Ralentissement de la délivrance des passeports: le ministère de la Sécurité donne des précisions

A travers un communiqué daté du mardi 13 juillet 2021, le ministère de la sécurité et de la protection civile informe l’ensemble des citoyens qui ont émis la demande de passeport et désireux de s’offrir ce document, qu’une panne technique survenue le samedi 10 juillet dernier, va ralentir le processus de délivrance de ce document.

Toutefois, le ministère rassure que la panne devra être réglée dans les heures à venir, sans pour autant préciser une date exacte.

Lire ci-dessous le communiqué : 

Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile informe les citoyennes et citoyens en attente de passeports qu’une panne technique a considérablement ralenti la délivrance desdits documents. En effet, le samedi 10 juillet dernier un impact de foudre a endommagé le système de communication entre les salles d’enrôlement, de remise et des serveurs.

Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile présente toutes ses excuses aux guinéennes et guinéens dont le projet de voyage est retardé suite à cet incident dont les conséquences sont en train d’être réparées. Les installations devraient pouvoir reprendre leurs activités normales dans les heures qui suivent.

Par ailleurs, s’agissant des passeports de 10 ans ; depuis plus de trois (03) semaines, une rupture de stock a été enregistrée due au confinement général en Malaisie où les passeports sont confectionnés.

Dans cette attente, bien qu’ayant payé la somme de un million de francs correspondant aux passeports de 10 ans, bon nombre de demandeurs dans un état de nécessité urgente ont demandé expressément que leurs soient délivrés des passeports de 5 ans pour ne pas perdre l’opportunité de voyager à la date indiquée.

En tout état de cause, le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile informe que toutes les dispositions sont prises pour l’arrivée très prochaine des passeports de 10 ans afin de répondre aux exigences des citoyens dans le besoin.

Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile sait compter sur la compréhension des uns et des autres.

L’ANAD, ou Le constat d’un ÉCHEC électoral !! (Par Mamadou Barry, UFDG)

De l’Alliance ÉLECTORALE qui a réussi à mobiliser le Peuple de Guinée autour de Cellou Dalein DIALLO pour une ALTERNANCE effective et qui s’est donnée pour SEUL et UNIQUE objectif, la récupération de la victoire VOLÉE du candidat de l’ANAD, on passe à une alliance dite POLITIQUE PÉRENNE !! Comme si en politique, il y a quelque chose de PERIN !!!

De la REVENDICATION et de la RÉCUPÉRATION de la victoire de Cellou Dalein Dans Les urnes, on passe à une lutte pour la RÉCONCILIATION nationale, comme pour accepter le fait accompli de la “victoire” et de l’”installation” de Alpha Condé comme Président de la République.

Une alliance de récupération qui se transforme en une alliance de réconciliation. Nous voilà dans un processus d’ouverture au “fameux” DIALOGUE que M. HABA rejetait de toutes ses forces, clamant haut et fort que le seul dialogue qui tienne est celui de rendre au candidat de l’ANAD, son fauteuil présidentiel.

Tout ça pour ça !!!!

Je l’ai dit Dans une publication antérieure que des l’annonce des résultats de la Présidentielle de 2020, l’ANAD cesse d’exister et que ses partis membres et mouvement de Soutien doivent retourner à leur Base pour consultation, remobilisation et définition d’une nouvelle approche de combat. On m’a traité alors de tous les noms d’oiseaux.

Aujourd’hui, Le constat est simple, Les leaders de l’ANAD dont les Assemblées Générales des partis membres ne peuvent tenir Dans une cabine téléphonique, après avoir compris que La bataille électorale est PERDUE, au lieu de retourner à leur “Base” pour la poursuite du combat pour l’alternance qui est la Première vocation de l’alliance, se tourne vers le plus grand parti du pays, pour “vivre” sur le dos de Cellou Dalein, les militants et surtout Les martyrs de l’UFDG.

Mais La logique et La démarche ne sont pas nouvelles dans la stratégie d’approche. Ces leaders de l’ANAD se disent, comme les autres avant eux, le fauteuil de Président, c’est foutu, parlons d’apaisement en espérant un dialogue pour un Gouvernement d’union nationale pour être ministres sur le dos de l’UFDG, une nouvelle Assemblée Nationale pour être Députés sur le dos de l’UFDG, une nouvelle CENI pour être commissaires sur le dos de l’UFDG et une fois leurs objectifs atteints, ils trouvent alors que Cellou Dalein a trop de défaut et vont à la mouvance !!

Voilà l’éternelle histoire et problématique de Gestion des alliances avec l’UFDG. Cela a été le cas avec Aboubacar SYLLA et Mouctar DIALLO aux législatives de 2013 aux détriments des cadres, des jeunes et et des femmes de l’UFDG. Ces cadres sont où au jour d’aujourd’hui ???

Pour former le cabinet du cabinet du Chef de File de l’Opposition, le leader de l’UFDG a accepté de bonne foi d’approcher des leaders comme Papa Koly KOUROUMA, Mamadou SYLLA, Makanera et autres Jean Marc TELLIANO, encore et toujours aux détriments des cadres, des jeunes et des femmes de l’UFDG. Ces cadres sont où au jour d’aujourd’hui.

Personne ne réussit à vivre en vase clos, mais en Politique aussi, il est important de Bien choisir ses compagnons de Route pour s’assurer une meilleure attente des objectifs.

Les militants de l’UFDG, au noms de tous nos martyrs, sont FATIGUÉS de voir leur parti SERVIR de CHEVAL de bataille pour des pseudos leaders qui ne pensent qu’à leurs ambitions personnelles et qui CRACHENT sur le parti des que Alpha Condé leur fait un appel du pied.

La priorité aujourd’hui n’est ni la signature d’une alliance Politique, ni encore moins le positionnement de certains petits leaders sur le dos de l’UFDG.

La SEULE et UNIQUE priorité de l’UFDG devrait être la libération de nos détenus politiques.

Toute autre action n’est que de la POUDRE AUX YEUX !!!

Bien à vous.

Tibou Kamara, le mensonge produit des fleurs mais ne donne pas de fruits

Dans un Etat de droit, le droit de manifester est inscrit en lettres en d’or parmi les libertés et droits fondamentaux de l’homme et son exercice fait partie du quotidien des citoyens.

Mais depuis qu’un certain Alpha Condé a été porté à la tête de la Guinée, ce droit est devenu le sujet d’une controverse savamment entretenue par les ennemis et les fossoyeurs de la démocratie et de l’État de droit.

Des mercenaires de la plume et du microphone se livrent à une malsaine campagne décrédibilisation des manifestants qu’ils assimilent à des criminels. Ils ne ratent aucune occasion de tirer à boulets rouges sur les manifestations.

Le droit de manifester, faut-il le rappeler, est consacré par tous les instruments juridiques nationaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme. Même le torchon du 22 mars 2020 que le dictateur tente d’imposer non sans peine au peuple de Guinée prévoit hypocritement ce droit. Hypocritement, parce qu’il ne sert à rien de consacrer un droit ou une liberté que l’on est prêt à violer tous les jours. Le droit de manifester constitue, dans tous les pays, le moyen le plus sûr de faire entendre raison à un gouvernement sourd et aveugle.

En Guinée, les manifestations de rue pendant ces dix dernières années ont débuté lorsque le dictateur, une fois à la tête du pays, s’est refusé d’organiser des élections législatives sous le prétexte que le fichier électoral, sur la base duquel il a été pourtant élu, était corrompu.

En fait, il voulait avoir une assemblée nationale à sa solde comme le groupuscule qui siège actuellement au Palais du peuple et qui lui sert de caisse de résonance. Sans les puissantes mobilisations et les gigantesques manifestations de l’opposition, il n’aurait jamais organisé des élections législatives. Et il a fallu trois années de convulsions sociopolitiques et des centaines de morts et de blessés dans les rangs de manifestants désarmés pour que se tiennent des législatives. De même, pour recomposer la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui était totalement acquise à sa cause et pour obtenir des élections communales, il a fallu encore des manifestations, des morts et des blessés.

Alpha Condé, en tant qu’anarchiste gauchisant, ne connaît que le rapport de force et le langage de la rue. Et comme il est peureux à l’image de tous les dictateurs et que les manifestations des militants pro- démocratie troublent constamment son sommeil, il passe par tous les moyens pour tuer les manifestants.

Des hommes en uniforme entretenus à coups de milliards et voulant préserver à tout prix leurs avantages financiers et matériels (carburant, riz et autres denrées alimentaires) sont prêts à tout. En cas de manifestations, ils tuent, blessent, violent, volent et détruisent tout sur leur passage dans les quartiers réputés favorables à l’opposition. Aujourd’hui, la stratégie des partisans du despote Alpha Condé consiste à jeter le discrédit sur les rapports des organisations de défense des droits de l’homme.

Mais en Guinée, personne n’a besoin d’être membre de telles organisations pour savoir qui tue pendant les manifestations. Pour vendre la thèse selon laquelle ce sont les manifestants qui s’entre-tuent, le jeune Boubacar Diallo dit Grenade a été arrêté et photographié avec une arme qu’on lui a fait porter dans les locaux de la Brigade de Recherche de Matam. Mais le montage était si grossier que même un aliéné mental pouvait le mettre à nu. En fin de compte, c’est le même Boubacar Diallo dit Grenade qui a été gracié après avoir été condamné à dix années de réclusion et détenu pendant cinq ans.

En réalité, ce sont les forces dites de l’ordre et éléments infiltrés du pouvoir qui tuent dans le seul but de ternir l’image des militants pro-démocratie. Il n’y a pas un seul Guinéen qui ne connait pas cette vérité sauf s’il est de mauvaise foi. Les militants pro-démocratie ont plusieurs fois fait la preuve qu’ils sont capables d’organiser des manifestations sans violences. Les grandioses manifestations du FNDC en sont la preuve la plus illustrative. C’est quand le pouvoir de Alpha Condé a peur de tomber par la force des manifestations et que, pris de panique, il envoie ses tueurs à gage opérer.

Encore une fois, manifester est un droit, tuer un manifestant est un crime. Les militants pro-démocratie n’ont d’autre moyen de lutte face aux violations de leurs droits et l’assassinat de l’État de droit, que les manifestations. Alpha Condé avait quant à lui encouragé le recours aux armes et à la rébellion. Le Général Lansana Conté avait toutes les raisons de le faire condamner à vie.

Mais, si Alpha Condé tue impunément des Guinéens, c’est parce que la justice s’est toujours montrée comme étant sa complice. Il n’y a jamais eu aucune enquête pour identifier les auteurs des assassinats. C’est pourquoi, ceux qui espèrent qu’il y aura un procès sur les évènements du 28 septembre doivent se détromper. Alpha Condé n’osera jamais organiser un tel procès parce qu’il sait que ce sont les mêmes hommes qui constituent les piliers de son régime.

Sans l’armée, la gendarmerie, la police et la justice, le despote peut tomber du jour au lendemain. C’est pourquoi, ces corps dont choyés et chouchoutés. Ils peuvent se permettre tous les abus, le despote ne dira rien pourvu qu’ils servent de pilier à son régime. Même les hommes en uniforme impliqués dans le trafic de drogue seront protégés tant qu’ils servent de bouclier à son régime.

Mais une chose reste claire : le train de la démocratie est en marche ; aucun dictateur ne pourra. Alpha Condé peut tuer les Guinéens autant qu’il peut mais il partira et rendra compte.

Sékou KOUNDOUNO
Responsable des stratégies et planification du FNDC
Membre du Balai Citoyen
Membre AFRIKKI

Guinée : L’ANAD devient une alliance politique

Regroupés pour soutenir l’UFDG lors de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020, l’alliance nationale pour l’alternance démocratique, (ANAD) devient officiellement une alliance politique. L’information a été donnée ce mardi 13 juillet 2021 à travers un communiqué.  Le communiqué indique que la signature officielle de la nouvelle charte de l’ANAD est prévue ce mercredi 14 juillet à Kobaya.

Lire ci-dessous le communiqué :

« Sous la présidence de son excellence Elhadj Mamadou Cellou Dalein Diallo, président de l’ufdg et de l’ANAD, il sera procédé à la signature officielle de la nouvelle charte de l’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie.

Cette nouvelle charte est née de la volonté des partis membres de l’ANAD de transformer leur alliance électorale en une alliance politique pérenne ayant pour vocation la réconciliation nationale, l’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit dans notre pays.

La cérémonie de signature qui sera suivie d’une conférence de presse aura lieu le mercredi 14 juillet à 11h au Siège de l’UNAD à Kobaya.
La presse publique et privée, nationale et internationale, est vivement invitée à cette importante cérémonie. »

La Commission Communication

Droit de manifestation, devoir de mémoire ! (Par Tibou Kamara)

En Démocratie, manifester dans des conditions déterminées, pour des causes louables et avouables, est un droit et une liberté pour le citoyen. En Guinée, un droit qui figure d’ailleurs en bonne place dans la Constitution. 

Cependant, un constat s’impose. D’une manifestation à une autre, ce droit constitutionnel qui est considéré comme un important acquis démocratique, a tendance, du fait de la manière dont il est perçu et exercé par certains, à être dévoyé, à se muer en une véritable menace pour la paix sociale, une permission de se livrer à des actes de défiance à l’encontre des Lois et des institutions de la République : ceux qui appellent à manifester,  semblent avoir leurs raisons et leurs objectifs ; et ceux qui manifestent ont leurs méthodes et utilisent des moyens qui les opposent aux forces de l’ordre, parfois à d’autres citoyens, dans des circonstances et des proportions difficiles pour tous, quelquefois dramatiques.
Il y a eu pourtant des manifestations, par le passé,  sans violences ni victimes, lorsque le climat politique était apaisé, quand un minimum de consensus et de confiance existait entre les acteurs.  Il s’agit, fort malheureusement, de rares épisodes dans le long fleuve tumultueux des manifestations régulièrement violentes, souvent meurtrières qui ont traumatisé les Guinéens lors des émeutes sociales et politiques.
Aussi, les manifestants qui exercent en principe pacifiquement leur droit, ont-ils souvent cédé la place à des émeutiers portés à la violence, prêts  à installer la chienlit et à en découdre coûte que coûte avec ceux qui sont chargés de préserver l’ordre public, de protéger les droits et les libertés des autres citoyens, de tous les citoyens.
Chaque fois qu’il est question de manifestations en Guinée, contrairement à d’autres pays où cela est si courant que c’en est devenu banal, chacun s’attend à des heurts et des violences, les habitants de Conakry notamment éprouvent les pires appréhensions, parce que n’importe qui peut en être une victime – directe ou collatérale -. Avec des scènes de guérilla urbaine qui se soldent fréquemment par des blessés, des destructions de biens publics et privés, et aussi, hélas, par des morts. Il arrive même qu’on enregistre des victimes loin du théâtre des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre.
La plupart des citoyens interpellés ou victimes, le sont pendant les échauffourées, quelquefois après.
Au fil du temps, au fur et à mesure, certains recouvrent la liberté après une garde à vue, d’autres sont condamnés au terme de leur passage dans le prétoire, parmi ces derniers d’aucuns bénéficient de la grâce présidentielle.
Il est vrai que des opposants au pouvoir, ainsi que leurs soutiens, ne manquent pas, à ces occasions, de jeter l’opprobre sur la justice qu’ils accusent d’être aux ordres. Pourtant, dans le temps de la justice qui n’est évidemment pas du goût de tout le monde, des magistrats assermentés s’attellent à l’application de la loi sans tenir compte des pressions d’où qu’elles puissent venir. Avec l’autorité et la sérénité qui siéent dans le temple de Thémis.
Heureusement, de nombreuses bonnes volontés restent, par ailleurs, mobilisées et attentives à la moindre opportunité susceptible de favoriser le dialogue, de rapprocher les positions des différentes chapelles politiques en vue d’une cohabitation pacifique, à même de garantir une paix durable.
Qui donc aurait intérêt à une reprise de ces manifestations de triste mémoire, avec le risque de faire ressurgir les vieux démons de la violence et du désordre, de créer de nouveaux problèmes,  alors que la solution à d’autres provoqués par les mouvements de rue est aujourd’hui sollicitée et souhaitée par tous ? En tout cas par les Guinéens dans leur grande majorité.
 Les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’option de la rue, alors qu’un dialogue inclusif est esquissé, n’a-t-elle pas l’allure d’un saut périlleux ? La solution raisonnable ne serait-elle pas alors de trouver une alternative ?
En attendant que chacun, à la faveur entre autres d’une sensibilisation des militants par leurs leaders, dont c’est la mssion aussi, comprenne que manifester ce n’est pas casser, piller, brûler, encore moins tuer, la reprise éventuelle ou annoncée des manifestations ne peut être l’ultime recours, ni la panacée.
Au contraire, au moment oú la sérénité revient dans le débat public, qu’un dialogue (même discret pour l’instant) est engagé,  que des actes de bonne volonté sont posés afin de renforcer l’unité et la paix dans le pays, et rétablir les ponts entre les acteurs responsables et patriotes, appeler ou penser à manifester semble détonner dans l’ambiance générale de trêve sociale et de paix des braves que le pays vit actuellement. Est-ce donc là une stratégie qui tiendrait compte du contexte social et du rapport de force, surtout au regard de la recomposition  politique en cours ?
Là se pose la question fatidique à laquelle beaucoup de leaders politiques ne semblent pas trouver la bonne réponse : qui de la base ou du sommet du parti décide de la marche à suivre ? Tous semblent dire qu’il faut suivre sa base et qu’il faudrait contenter ses desiderata. Alors, qui maintenant pour la guider, tracer le chemin, mobiliser pour les objectifs ?
Dans l’histoire,  on a toujours entendu parler des leaders qui ont entraîné les autres, jamais de ceux qui suivent  la  voie d’autres ou se laissent prendre à leur piège. Selon la posture du roi de France Philippe VI : “Qui m’aime , me suive”.
A méditer.
Tibou Kamara

Examens nationaux session 2021 : le MENA met en garde « aucun candidat sans photo n’aura accès à une salle d’examen »

Le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation à travers son service de communication informe et met en garde « qu’aucun candidat sans photo n’aura accès à une salle d’examen »

Lire ci-dessous le communiqué :

la date du 10 juillet 2021, les centres d’examen sont identifiés sur l’ensemble du territoire national.

  • Le matériel des examens est en cours de livraison et sera bientôt acheminé vers l’intérieur du pays.
  • Les sujets du baccalauréat sont choisis, tirés et mis dans des enveloppes sécurisées.
  • L’ordre du jour de l’atelier préparatoire est finalisé et les IRE et DPE attendus le mercredi à Conakry.
  • Les autres cadres de l’intérieur du pays rentreront la nuit du 14 juillet 2021pour un atelier de 2 jours.
  • La liste des candidats aux différents niveaux est bouclée et les codes de prise de photos sont attribués aux élèves en fonction de cette liste strictement surveillée.

Toute fois, il est constaté par endroit que des candidats, bien que figurant sur la liste validée et possédant leurs codes de prise de photos, ne se sont toujours pas faits photographier et ne se présentent plus à leurs écoles d’origine.

Le MENA met en garde et précise qu’aucun candidat sans photo n’aura accès à une salle d’examen. Les IRE, DPE et DCE concernées par cette situation ont jusque mardi pour transmettre les photos desdits candidats au service examens.

Le service de Communication du MENA.