Détournement de deniers publics, Faya Millimono dénonce: « l’argent qui se détourne dans l’administration guinéenne c’est énorme… »

Le bras de fer entre enseignants et gouvernement perdure depuis deux mois suite à une grève générale déclenchée par le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée depuis le 03 octobre dernier, date officielle de l’ouverture des classes.

En effet, les enseignants réclament un salaire de base de huit millions. Jusqu’à présent aucune issue favorable n’a été trouvée. Pour le gouvernement, il n’y a pas d’argent pour satisfaire la réclamation des enseignants. Pendant ce temps, le président de la République a racheté le concert de Oudy premier à hauteur dit-on, d’un milliard de francs guinéens. Lors d’une conférence de presse animée ce lundi à Conakry, le Bloc Libéral de Faya Millimono a vigoureusement dénoncé cet acte. Pour le n°1 du BL, c’est insensé de faire un tel acte alors qu’on “refuse” d’augmenter le salaire des enseignants : « Ça fait bien deux mois dans nos familles que les enfants ne vont pas à l’école. Quelle est la cause? C’est parce qu’il n’y a pas d’argent pour payer suffisamment les enseignants. Il y a l’argent pour acheter des concerts. C’est ce qui enlève la caution morale à nos dirigeants« , a t-il déclaré.

Pour illustrer ses déclarations, Faya Millimouno s’est rappelé de ce qu’avait fait Morgan Freeman, qui jouait le rôle de Nelson Mandela, président de l’Afrique du Sud, dans le film Invictus réalisé en 2009 par l’Américain Clint Eastwood. Il dénonce l’augmentation à chaque session budgétaire du budget de la présidence de la République : « Si vous vous rappelez de l’Invictus, le film de Mandela, le jour qu’on  lui a présenté le premier chèque en tant que président, il a demandé si tout ça était pour lui. Il  a trouvé qu’il ne méritait pas cela. Mais chez nous, les chèques de nos dirigeants augmentent. A chaque fois qu’on fait une révision de la loi de finances, le budget de la présidence augmente, les budgets de souveraineté augmentent. Pendant ce temps les Guinéens maigrissent. Comment peut-on rencontrer les syndicalistes qui ne demandent que l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail pour continuer la formation de nos futures générations, pour leur dire qu’il n’y a pas d’argent quand on sait que vous venez de payer à coups de centaines de millions un concert? L’argent qui se détourne dans l’administration guinéenne, c’est énorme« , a conclut l’opposant Dr Faya Millimono, président du parti Bloc Libéral.

Crise sociopolitique : Le BL envisage d’observer une grève de la faim

Le secteur éducatif est paralysé depuis près de deux mois maintenant suite à une grève générale et illimitée déclenchée par le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) depuis le 03 octobre dernier, date officielle de l’ouverture des classes.

À l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animé ce lundi 26 novembre à Conakry, le Bloc Libéral (BL), un parti membre de l’opposition a fustigé l’attitude du gouvernement qui consiste à refuser de négocier avec les enseignants grévistes. Pour Dr Faya Millimono, le syndicat des enseignants ne demande pas de déplacer une montagne.

« Le secteur de l’éducation traverse une crise sans précédent. La promesse tenue à la veille des examens de fin de l’année scolaire n’a pas été respectée. Le gouvernement refuse obstinément d’amorcer une discussion de toute bonne foi avec les syndicalistes. Oui, les syndicalistes demandent 8 millions comme salaire de base. Mais ce n’est qu’une offre. Je crois que le gouvernement avait devoir de se mettre autour d’une table avec le syndicat pour discuter et s’entendre pour permettre à nos enfants de reprendre le chemin de l’école… », a affirmé le président du BL avant de qualifier cette position du gouvernement de « criminelle ».

« C’est un crime. Car l’économie dans laquelle nous vivons n’est pas une économie d’antan reposant sur les matières premières. L’économie dans laquelle nous vivons, c’est l’économie de connaissance, du savoir, de la technique et de la technologie. Les pays qui réussissent à doter leurs fils et leurs filles de compétences réelles dans les domaines du savoir, de  technique et technologie, sont des  pays qui avancent économiquement. Qu’on vous dise qu’en cette période qu’un gouvernement puisse dormir en paix pendant deux mois sans que les enfants ne soient à l’école, c’est un autre crime ».

Selon le Dr Faya Millimono: « Ces messieurs et dames autour de moi ont décidé d’entamer une grève de faim pour obliger le gouvernement à s’engager dans une négociation de toute bonne foi pour permettre à l’école guinéenne de rouvrir », a annoncé le président du Bloc Libéral Dr Faya Lansana Millimono.

Tueries des opposants: Les femmes de l’opposition annoncent une marche ce mardi à Ratoma

Les opposantes au régime Condé se sont retrouvées ce lundi 26 novembre 2018 en plénière au QG de l’UFDG.

À l’ordre du jour l’organisation des manifestations pour exiger la fin de l’impunité et de l’assassinat ciblé des manifestants.

Au terme de la plénière, la porte parole de la séance a annoncé la tenue d’une marche ce mardi 28 novembre 2018 dans la commune de Ratoma.

Toutefois Hadja Maimouna n’a pas précisé l’itinéraire de de cette manifestation. « Demain mardi 27 novembre nous faisons une manifestation dans la commune de Ratoma, les femmes vont manifester dans la commune de Ratoma, à différents endroits », a t-elle annoncé.

Selon la vice présidente des femmes de l’union des forces démocratiques de Guinée, son équipe a adressé des courriers à certaines personnalités guinéennes en vue d’obtenir leur soutien.

« On avait déposé des courriers à certaines personnalités de ce pays pour que nous puissions les rencontrer, leur demander leur appuis pour que nous puissions faire en sorte que ces tueries cessent et que la justice soit faite pour les morts », a précisé la porte parole de la séance avant d’ajouter qu’une rencontre avec les chefs religieux est prévue dans la soirée de ce lundi pour tenter de trouver une issue favorable.

Il faut rappeler que plusieurs manifestations des femmes de l’opposition ont été empêchées par les forces de l’ordre. Celle de demain fera t- elle exception ?

Attendons de voir!

Guinée: deux manifestants arrêtés lors du sit-in des enseignants à Kaloum

Deux enseignants manifestants ont été arrêtés ce lundi 26 novembre 2018 lors d’une manifestation des enseignants  le tribunal de première instance de Kaloum où se tenait le procès de six des leurs.

La manifestation avait été empêchée au ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, à la primature et à la bourse du travail.

Aussitôt mobilisés à la mosquée sénégalaise, les forces de l’ordre, ont empêché tout attroupement et les ont repoussés au loin.

Entre temps, d’autres qui ont refusé de suivre les ordres, ont été aspergés de gaz lacrymogène, par les forces de police et de gendarmerie, déployées sur place.

Deux enseignants manifestants, ont été arrêtés dans la foulée.

Pour le moment, on ignore l’identité des enseignants arrêtés.

Toutefois, selon nos informations, il s’agirait d’une dame et d’un monsieur.

Aboubacar Soumah, se serait d’ailleurs, entretenu avec le procureur sur ce sujet.

Guinée: un mort et 14 blessées dans un accident de la route à Fria

Un personne a trouvé la mort et 14 autres ont été blessées dans un un accident de la circulation survenu hier, dimanche 25 novembre 2018 à Fria, préfecture de 60 000 habitants, une ville de Guinée située au bord du Konkouré, à 160 km au nord de la capitale Conakry, et  chef-lieu de la préfecture de Fria.

C’est un véhicule de marque Nissan, immatriculé RC 7052, en provenance du marché hebdomadaire du district de Fatala, qui s’est renversé dans le ravin, après une traversée hésitante du pont de Tabossy, dans la commune urbaine de Fria.

L’accident s’est produit aux environs de 20 heures. Selon le capitaine Cheik Ahmed Camara, chef de section de la sécurité routière de Fria, le chauffeur était en état d’ébriété.

« C’est aux environs de 20 heures hier dimanche que nous avons été informés par les usagers de la route, qu’un accident mortel de la circulation s’est passé après le pont de Tabossy dans la commune urbaine de Fria. Alertés, nous nous sommes aussitôt rendus sur place pour poser les constats. Et, selon les premiers constats, c’est l’état d’ébriété du chauffeur qui est à l’origine du drame qui a causé un mort et 14 blessés dont plusieurs femmes qui revenaient du marché hebdomadaire », a-t-il expliqué.

Les blessés transportés d’urgence dans les deux grands hôpitaux de la ville, continueraient de bénéficier des soins intensifs.

Le chauffeur du véhicule, est sain et sauf. Il a été déposé au commissariat central de police de Fria.

 

Siaka Barry s’attaque à Cellou Dalein : « Cellou est le prototype de la mal gouvernance dans ce pays… »

Siaka Barry, ancien ministre des sports et de la culture était ce lundi matin ,l’invité de la radio espace.

Le désormais président du mouvement « Guinée débout » n’a pas fait de cadeau au chef de file  de l’opposition guinéenne. En  effet, Siaka Barry s’est farouchement attaqué à Cellou Dalein Diallo qu’il qualifie par ironie de « grand informaticien guinéen. »

« Cellou Dalein c’est le grand informaticien guinéen. Cellou Dalein voilà l’homme qui veut effacer la mémoire des Guinéens comme ont effacé la mémoire d’un ordinateur. Voilà quelqu’un qui veut s’attaquer à la mémoire des Guinéens comme on s’attaque au disque dur d’un ordinateur. On n’efface pas à la mémoire d’un homme comme on efface la mémoire d’un ordinateur. Cellou Dalein est le symbole de la mal gouvernance dans ce pays. Il a été le symbole de cette mal gouvernance pendant onze ans sous le régime du feu Général Lansana Conté. Et Cellou Dalein aujourd’hui veut s’ériger en prophète et en saint pour tromper des guinéens en musique… »

Siaka Barry promet par ailleurs de lutter contre le système de la mal gouvernance et tous ses représentants.

Crise socio-politique en Guinée : les Guinéens de Dakar ont battu le pavé en fin de semaine dans les rues de la capitale

Après leurs compatriotes de l’Europe et de l’Amérique, les Guinéens vivants au Sénégal ont manifesté leur ras le bol face aux tueries et à l’impunité qui gangrènent la Guinée depuis plus de huit mois maintenant en fin de semaine dernière.

Pour se faire entendre, ces Guinéens ont marché pancartes à la main, de la place obélisque de Colobane jusqu’au siège de la RTS (Radio Télévision Sénégalaise). Cette marche a duré deux heures de temps. De 16h à 18h, plusieurs dizaines de guinéens ont dénoncé la situation politique de la Guinée sous le slogan « Çà suffit! ».

Sur les pancartes on pouvait lire entre autres : « vive la paix » , « vive l’unité nationale »,  » nous voulons la paix ».

Il faut noter que cette marche a a enregistré la présence de nombreuses autorités et responsables des communautés des 4 grandes régions naturelles de la Guinée.

La marche des guinéens de Dakar s’est déroulée sous la surveillance de la police sénégalaise et de la croix rouge.
Aucun incident n’a été constaté.

Aussitôt sortie de prison, Ibrahima Sort Camara s’adresse à Alpha Condé : « Il ne fallait pas me mettre en prison… »

Le communiquant de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), libéré vendredi dernier après huit mois de prison, a été accueilli en héros ce samedi à l’occasion de l’assemblée générale du parti.

Prenant la parole, Ibrahima Sory Camara de Dabondy a estimé qu’il était un prisonnier d’Alpha Condé et que ce dernier aurait tord de lui mettre en prison. « Daddy (Alpha Condé) tu as eu tord de me mettre en prison . Daddy, tu veux que je recule ? Non je ne reculerai pas. Je continuerai ce combat jusqu’à la victoire finale. Jusqu’à l’arrivée de Cellou Dalein Diallo  au pouvoir. Aujourd’hui la démocratie est menacée chez nous  » en Guinée « . Daddy, souvenez-vous lorsque vous étiez en train de chercher le pouvoir, vous avez rassuré les Guinéens , que vous allez les protéger et protéger leurs biens, aujourd’hui tel n’est pas le cas (….) ».

Poursuivant, cet auditeur a indiqué que son séjour à la maison centrale de Conakry, lui a permis de faire adhérer plusieurs détenus d’adhérer à l’UFDG avant de dénoncer le caractère politique de son procès.

« C’est ma première fois de faire la prison. Oui j’étais en prison c’est vrai, mais là-bas je faisais passé les messages de l’ufdg nuit et jour à l’endroit des autres prisonniers pour les convaincre à adhérer aux idéaux de l’UFDG.

Je m’engage ici devant le bon DIEU et vous les militants que je ne vais jamais trahir l’ufdg. Ceux qui m’ont mis en prison, ont voulu me faire croire que c’est parce que je suis chez Cellou Dalein qu’on m’a mis en prison. Qu’on peut négocier pour que je sorte de la prison. Mais qu’il me faut les rejoindre. Je leur ai dit si vous voulez aller dire à nos magistrats et procureurs corrompus, qu’ils n’ont qu’à me condamner 10 ans, je ferais les 10 ans. Et DIEU merci, le président ne m’a pas gracié, ce sont les avocats du parti qui se sont battus corps et âme pour que je puisse recouvrir ma liberté. »

Pour terminer, l’opposant a indiqué que même si le président de la République arrivait à lui gracier, il allait rester en prison afin qu’il purge sa peine.

Pour rappel, Ibrahima Sory Camara était poursuivi pour offense au chef de l’État, et incitation à la haine et à la violence via les réseaux sociaux.

Insécurité: Un voleur tabassé à mort à Nongo

Un jeune homme d’une vingtaine d’années a été bastonné à mort dans la nuit du vendredi à samedi au quartier Nongo dans la commune de Ratoma.

Selon les témoins, deux hommes sont entrés frauduleusement dans la cour, pour voler des objets. C’est au moment où les deux s’apprêtaient à sortir de la cour après avoir accompli leur sale besogne, qu’ils ont été interceptés par un membre de la concession.

Puis débuta une bagarre entre les deux visiteurs indésirables et ce dernier.

L’un d’entre eux, a réussi à s’échapper avec les objets volés, tandis que le deuxième a subit la hargne de sa victime, qui a été plus tard, aidée par des jeunes qui sont venus au secours.

Aux dernières nouvelles, le corps du malfrat non identifié a été remis au chef du quartier pour inhumation.

 

le capitaine Vivier Gérard évacué au Maroc ( Aladji Cellou)

L’officier parachutiste du BATA, grièvement blessé le 16 novembre dernier à Bambéto dans la haute banlieue de Conakry a finalement été évacué ce samedi  au Maroc pour des soins. L’information a été donné par le directeur de l’information et des relations publiques des armées.

Pour l’heure Aladji Cellou na pas précisé la ville qui l’accueille ou l’hôpital où Vivier Gérard sera admis.sur l’adresse de la structure sanitaire où il est admis.

Il faut par ailleurs rappeler que le capitaine Gérard a été violemment pris à partie à hauteur de Bambéto, en banlieue de Conakry, par une foule en colère qui revenait de l’inhumation de deux opposants tués par balles la veille lors d’une journée ville morte appelée de l’opposition. Le lendemain les jeunes de Kipé ont érigé des barricades et empêché la circulation à Kipé pour exiger son évacuation. Désormais c’est chose faite.