Guinée: Le balai citoyen exige la dissolution de toute les coordinations régionales (communiqué)

Face aux menaces que représente le doyen Elhadj Saikou Yaya Barry Président de la coordination nationale des Foulbhés et Haali Poular de Guinée pour l’unité nationale, la paix, le vivre ensemble ; suite à leur dernière déclaration jugée de propos dangereux, anticonstitutionnels, irresponsables et inacceptables dans une République et qui ne devrait laisser indiffèrent le procureur de la République. Le Balai Citoyen exige son arrestation afin qu’il réponde de ces actes et la dissolution de toutes les coordinations régionales…

Dans la déclaration rendue publique le 18 novembre 2018 au nom des coordinations Foulbhés et Haali Poular signée par Elhadj Saikou Yaya Barry aux termes des points 1, 3, 4,5, 7, 8,12 et plus précisément le point 11 ‘’Nous ne resterons plus les bras croisés pour continuer à subir des agressions injustes et les exactions insupportables. Nous nous défendront vaille que vaille face aux bandits armés, drogués et hors la loi qui rentrent dans nos concessions’’

Face à la situation qui prévaut actuellement en Guinée et malgré les injustices que subissent les citoyens de toutes les catégories sociales confondues, il serait beaucoup plus opportun d’appeler au calme et à la retenue dans l’esprit de préserver les acquis, que de présager à une vengeance ou une autodéfense face aux forces de l’ordre et de sécurité.

La Cellule Balai Citoyen après analyse condamne et estime que ces propos tenus par ce responsable de cette coordination vont en désaccord avec le rôle et la responsabilité qui revient aux coordinations d’inculquer la paix et la quiétude sociale.

Nous estimons vu l’influence de cette coordination sur la communauté qu’elle représente et vu la passion qui anime les individus dans l’interprétation, que ces propos peuvent avoir des conséquences dangereuses si toutes fois ils sont pris en compte et suivis à la lettre par les personnes qui l’entendront.

Il n’appartient aucunement à un groupe d’individus de se rendre justice dans un Etat car cela conduit à l’anarchie et au chaos. Nous devons accepter quel que soit la situation d’user de tous les moyens légaux et ne jamais succomber dans la violence sous le coup de l’émotion.

Dans ces moments critiques que traverse le pays, les personnes les plus écoutées au sein des communautés doivent en principe porter le flambeau de l’union, de la cohabitation, de l’entente et de la paix et non celui de la division et de l’ethnicisassions contraire à l’article 4 de notre constitution.

Le tissu social étant déjà fragilisé, aucune opportunité saine ne réside dans la tenue et la vulgarisation de propos qui attisent d’avantage le feu dans la cité. Par conséquent le Balai Citoyen en appel au sens élevé de la responsabilité et invite les acteurs au calme et à la retenue.

Crise politique : L’opposition annonce une marche le jeudi prochain de Dixinn au palais du peuple

L’opposition guinéenne s’est réuni de nouveau en plénière ce vendredi 23 novembre 2018  au QG de l’Union des forces démocratiques de Guinée(UFDG).

Après un entretien de quelques heures , les opposants au régime Condé, ont annoncé « l’organisation d’une marche le jeudi 29 novembre prochain sur l’itinéraire Dixinn-Palais du peuple et des manifestations discontinues des femmes toute la semaine pour dénoncer l’assassinat ciblé de leurs enfants », a annoncé Ahmed Kourouma, vice président du parti Grup, porte parole du jour.

Treize  enseignants condamnés à six mois de prison avec sursis à Labé

Seize enseignants sur treize ont été arrêtés à Labé ce jeudi en marge d’un sit-in qu’ils ont organisés pour dénoncer le gèle de leur salaire et exiger du gouvernement la satisfaction de leur revendication portant sur les huit millions comme salaire de base.
Aussitôt mobilisés, ils ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes. Dans la foulée, seize d’entre eux ont été arrêtés et conduits à la sûreté de Labé.

Ce matin, treize d’entre eux ont été présentés à la barre. Aux dires du procureur, la charge retenue contre eux est  « participation délictueuse à un attroupement » après que leur sit-in ait été dispersé par les forces de l’ordre.

Au terme des débats, ils ont été condamnés à six mois de prison avec sursis et au paiement de cinq cent mille francs guinéens.

Ils ont quinze jours pour interjeter appel.

Au moment où nous mettons cet article en ligne, les trois autres viennent d’être conduits dans la salle d’audience du Tribunal de Première Instance de Labé selon un confrère basé sur place.

Ibrahima.Sory Camara de Dabondy liberé ce vendredi

Le communicant de l’UFDG Ibrahima Sory Camara, est sorti de la maison centrale dans la matinée de ce vendredi 23 novembre 2018

Arrêté le 22 mars 2018, Ibrahima Sory Camara a été jugé et condamné en instance à 18 mois de prison ferme.

Après interjection d’appel à la cour d’appel de Conakry, l’opposant a été condamné à huit mois d’emprisonnement ferme  le 25 octobre dernier pour « diffamation et injure contre le Chef de l’Etat  et d’incitation à la haine et à la violence à travers une vidéo qu’il avait publié sur les réseaux sociaux» par la Cour d’appel.

Il lui restait donc 21 jours de prison. Ce vendredi 23 novembre, il est sortie de sa cellule et a rejoint sa famille politique et biologique en compagnie de son avocat maître Salifou Béavogui

Guinée: une fillette de huit ans violée par une jeune homme de 28 ans

Une fillette de huit ans a été violé  hier mercredi 21 novembre 2018 à Lambandji dans la commune de Ratoma.

Cet acte ignoble a été commis par un jeune homme âgé de 28 ans.

Le présumé auteur a été présenté à la presse ce jeudi 22 novembre à l’Office de protection du genre et mœurs  aux environs de 15 heures le mardi 21 novembre 2018 que ce viol aurait été commis dans le quartier Lambandji commune de Ratoma.

Aussitôt alerté saisi du dossier, les services de l’Office de protection du genre de l’enfance et des moeurs (OPROGEM) a fait consulté la victime par un médecin légiste.Ibrahim Marie Fac commissaire de police chez OPROGEM.

« Nous avons été saisi hier pour un cas de viol sur une enfant mineure âgé de 08 ans  et nous avons commencé par envoyer la victime à la médecine légale et celle ci nous a fourni un rapport médico-légal. Dans le dit rapport, il est indiqué que l’incapacité de travail est de quinze jours et il a été confirmé que la fille a subit des attouchements.

Mamadou Pathé, le principal accusé dans cette affaire a nié les faits qui lui sont reprochés.

« J’ai quitté la maison à 11 heures pour venir à mon atelier qui se trouve à Kaporo Rails. J’ai travaillé jusqu’à 19 heures. Rien ne s’est passé entre la fille et moi. Nous sommes des voisins et nos familles se connaissent. Entre Dieu et moi je n’ai pas touché la fille. Ils m’ont accusé à tord puisque même l’heure à laquelle ils ont dit que la fille a été violé, en ce moment j’étais encore à mon atelier. Celle qui a été présenté comme témoins des faits n’est même pas membre de leur famille. Je ne l’ai jamais connu pendant qu’on est voisin depuis 2001« .

Si cette accusation s’avère, il risque d’être condamné entre 10 et 20 ans de prison selon le code pénal guinéen en son article 268 selon le code pénal en son article 268 alinéa 2 qui porte sur le viol sur mineur.

Crise dans le système éducatif: deux enseignants arrêtés lors d’un sit-in à Kaloum

Plusieurs dizaines d’enseignants ont répondu à l’appel du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée ce jeudi 22 novembre 2018 devant le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.

C’était pour protester contre le gèle de salaire de certains enseignants grévistes, demander la relance des négociations sur les huit millions comme salaire de base mais aussi demander le départ du secrétaire général du dit ministère.

Comme il fallait s’y attendre, un dispositif sécuritaire impressionnant entourait le département situé à quelques mètres du palais présidentiel.

Les hommes de craie qui détenaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire, « vive le grand SLEECG », « à bas l’intimidation », ont été dispersé à coup de gaz lacrymogènes. Dans la foulée, deux enseignants ont été ligotés avant d’être conduit dans une camionnette de police.

Marche de l’opposition: le cortège des leaders dispersé à coup de gaz lacrymogènes 

La marche de l’opposition guinéenne vient d’être stoppée à Hamdallaye précisément à Gnari Wada. Les leaders de l’opposition à leur tête Cellou Dalein Diallo ont bougé de la maison de ce dernier à Dixinn aux environs de 12h30 pour rallier Bambéto, point de départ de la marche initialement prévue sur l’autoroute le prince notamment sur l’itinéraire Bambéto-Wanindara en passant par Cosa et Enco5.

Mais, arrivé à Gnariwada, le cortège s’est heurté à un dispositif sécuritaire important installé à cet effet. Quelques minutes plus tard, commence des altercations entre manifestants et forces de l’ordre. Subitement,  suivent les gaz lacrymogènes. Le cortège se trouve alors obligé de rebouiser chemin. Pour l’heure, les opposants au régime Condé se sont donnés rendez-vous au QG de l’UFDG.

Reprendront ils le chemin pour tenter de rallier Wanindara, point de départ de la marche quand on sait que les manifestants qui s’étaient regroupés au niveau des différents carrefours ont été dispersé avant même l’arrivée du cortège?

Les prochaines heures nous édifierons.

Alpha Condé inaugure le centre des opérations de la navigation maritime du consortium SMB Winning de Kamsar 

Après avoir inauguré la route pavée du consortium SMB Winning à Boké, le Président de la République, a également procédé cet après-midi à l’inauguration du centre opérationnel de la navigation maritime réalisé par le consortium SMB/Winning dans la sous-préfecture de Kamsar.

C’était en présence des autorités régionale, préfectorale, sous préfectorale ainsi que des responsables du projet.

Ce centre selon le Directeur Général de la Société minière de Boké, permet de mieux gérer toute la logistique des ports minéraliers de la société qui, ajoute- t-il, sont des ports répondant aux standards internationaux de la navigation.

C’est pourquoi, Frédéric Bouzigues, a insisté sur le fait que la société SMB s’est inscrite dans une logique de réalisations d’infrastructures modernes qui cadrent parfaitement avec une vision intégrée à la logistique du développement du secteur minier guinéen.

Selon lui, cette logistique a pris en compte l’emploi local dans sa construction et toute l’initiative de formation des jeunes guinéens à la navigation maritime.

Le Commandant Général du Consortium SMB Winning quant à lui s’est dit fier que le Président de la République soit venu visiter les infrastructures de la société.

Il a en outre signifier toute sa détermination à investir davantage en guinée dans le but de promouvoir le secteur des mines qui, d’après lui, représente un grand atout pour la Guinée.

De l’avis de Mr Sun, ” la logique est d’aider plus le gouvernement et les partenaires ainsi que les populations à mieux profiter de ce partenariat gagnant gagnant.”

Visiblement gai, le président de la République, Pr Alpha Condé a salué le dynamisme de la société minière SMB et tout le consortium dont la stratégie pour consiste à soutenir la guinée à s’aligner et se maintenir dans le rang du premier pays producteur de bauxite mais aussi d’alumine.

“Au-delà de la bauxite, la SMB s’est engagée à lancer le chemin de fer et la raffinerie.

Cependant, a insisté le président, ”nous insistons sur le fait que le secteur minier doit accompagner le secteur agricole et l’Agro business.

En ses termes, le Chef de l’État guinéen s’est dit convaincu des apports de la SMB à la Guinée avant d’inviter les autres sociétés minières à faire autant notamment dans le développement des infrastructures.

En plus des ports de Dapilon et de Katougouma, ce Centre opérationnel de kamsar, vient garnir la liste des infrastructures minières et portuaires réalisées dans un délai record par le Consortium.

À rappeler que le projet de chemin de fer sera lancé en mars 2019.

Guinée: une partie du commissariat de Boffa ravagée par un incendie

Une partie du commissariat central de Boffa a été ravagé par un incendie qui s’est produit dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 novembre 2018. Un court-circuit serait à l’origine de l’incendie a-t-on appris mercredi.

Selon le commissaire central Mohamed Lamine Soumah , «c’est aux environs de 21h que le feu s’est déclaré dans une chambre. Le feu voulait se propager dans tout le bâtiment, mais bien avant ce jour, je sentais l’odeur de brûlure de fil quand il y a courant la nuit », a-t-il indiqué.

« Inquiet, j’avais fait venir un technicien de l’EDG qui, après vérification, m’a dit que les installations sont vétustes, qu’il faut les changer. Chose qui n’a pas été fait pour des raisons de service. Hier maintenant, nous avions constaté le jaillissement du feu dans une des chambres du bâtiment, qui a été vite maîtrisé par le personnel présent et les voisins. Heureusement, le dégât n’est pas énorme », a-t-il conclu.

A signaler que les infrastructures administratives de Boffa, notamment le commissariat et la gendarmerie, sont dans un état piteux qui doit interpeller le gouvernement.

 

Guinée: un homme blessé par balles lors d’une manifestation d’élèves à Coyah (Sources)

L’école guinéenne est paralysée depuis le 03 octobre dernier, date officielle de l’ouverture officielle des classes. En effet, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée a déclenché une grève générale et illimitée depuis le 03 octobre 2018.

Depuis, syndicat et gouvernement sont à couteau tirés. Apparemment, les enseignas ne comptent pas cédés. Ils réclament une amélioration de salaire. Ils demandent huit millions comme salaire de base.

Les élèves quant à eux réclament sans cesse le retour de leurs professeurs titulaires dans les salles de classe.

Ce mercredi 21 novembre 2018, des élèves sont sortis dans la rue à Coyah, pour réclamer la reprise des cours.

Ils ont barré la route,  coupé la circulation des véhicules, avant d’être dispersés les forces de sécurité.

Selon nos informations, un couturier qui partait chercher son jeune frère à l’école a été blessé par balles dans les heurts entre élèves et agents de sécurité.

Il a été admis à l’hôpital de la préfecture en premier temps, avant d’être embarqué dans une ambulance pour Conakry.

Au moment où nous mettions cet article en ligne, la circulation avait timidement repris sur la nationale Conakry-Coyah.