Alliance politique : l’ANAD se fixe l’objectif d’œuvrer pour la reconnaissance de la victoire de cellou Dalein

Cellou Dalein Diallo a procédé ce mercredi 14 juillet 2021 à la signature officielle de la nouvelle charte de l’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique (ANAD). Désormais alliance politique, l’ANAD se fixe pour objectif d’œuvrer par tous les moyens légaux pour obtenir la reconnaissance de la victoire de Cellou Dalein Diallo à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020.

L’ANAD entend ‘’identifier et dénoncer toutes les pratiques contraires à la loi et aux règles de bonne gestion des affaires publiques, promouvoir une démocratie pluraliste, participative, respectueuse des droits humains et des libertés fondamentales’’.

Cette nouvelle coalition politique ambitionne de ‘’former et d’informer les citoyens sur leurs droits et devoirs afin qu’ils contribuent et participent utilement à la consolidation de l’unité nationale, à la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays dans le respect des lois de la République’’.

Le leader de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo a remercié les membres de l’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique pour leur soutien à sa candidature lors de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020.

« Avec cette confiance manifestée, ce soutien exprimé, nous avons réussi l’exploit de gagner cette élection dès le premier tour avec 53,84%. Au-delà de cet exploit dont on continue de se réjouir, il y a la résistance que nous avons organisée ensemble contre les exactions, les violences, les tueries, les arrestations, les séquestrations déclenchées par Alpha Condé contre notre alliance. Nous avons perdu 51 personnes dont quatre en prison. Non seulement ces crimes sont niés par Alpha Condé et son clan, mais il n’y a aucune disposition qui a été prise pour trouver les auteurs de ces crimes. Il n’y a eu aucune compassion par ceux qui se disent autorités de ce pays. Il y a eu plus de quatre cent personnes qui ont été arrêtés et sont encore séquestrées à la maison centrale de Conakry. Malgré tout, nous avons fait preuve de courage. Nous avons continué à dénoncer la mascarade, nous avons continué à nous tenir debout, à dénoncer la mascarade électorale, à exiger la vérité des urnes, personne n’a été effrayé par les intimidations », s’est réjoui le leader de l’UFDG.

Gangstérisme politique : l’impunité au service d’un pouvoir en pleine déconfiture

C’est devenu un secret de polichinelle dans notre pays que pour s’attirer les faveurs du dictateur de Sèkhoutouréya, il suffit simplement de diffamer, calomnier et insulter Cellou Dalein Diallo.

Monsieur Aly Kaba, votre paranoïa serait comique si elle ne laissait pas transparaitre la haine pour l’UFDG et son leader. Le malheur pour notre jeune démocratie, c’est d’avoir eu des acteurs politiques comme vous. Sans repère, sans une assise électorale, en mal avec la conscience et qui sont prêts à tout sacrifier sur l’autel de l’argent, de l’égo et des ambitions démoniaques.

La Guinée depuis 2010 connaît une succession de crises sociopolitiques et économiques. Elles ont engendré des dégâts humains, matériels et financiers à cause de la volonté d’un homme de confisquer le pouvoir, biaiser le processus démocratique et bafouer les droits et les libertés fondamentaux.

Le seul coupable aux yeux de l’opinion reste votre “dieu” du moment, monsieur Alpha Condé. Car, c’est lui dont la gouvernance attise la haine et le mépris sur fond de confiscation des pouvoirs et des libertés individuelles et collectives, tout en garantissant l’impunité pour les assassins parmi les hommes en tenue…

Contrairement à vous monsieur Aly Kaba ainsi qu’à tous les intellectuels sectaires à l’indignation sélective qui ne conçoivent la liberté de conscience que dans le seul but de se faire plaire en vue de bénéficier des largesses de celui qui détient les cordons de la bourse, Cellou Dalein Diallo, les cadres et militants de l’UFDG sont des Guinéens de conviction.

En scrutant la situation actuelle du pays caractérisé par la cherté de vie, le chômage, l’impunité, l’exclusion et la division ethnique, nous avons décidé en toute liberté, de nous battre par tous les moyens légaux pour sauver la démocratie et les droits humains dans notre cher pays la Guinée.

Si vous n’étiez aveuglé par la cupidité démoniaques qui vous gangrène, vous devriez savoir que Cellou Dalein Diallo n’est pas un homme violent. Jamais dans l’histoire récente de la Guinée, un homme politique n’a subi autant de haine et de violences qu’il en a fait l’objet. Malgré tout, il s’est montré républicain, responsable et patriote.

Vous devriez également savoir que dans un pays normal, le droit à la manifestation est un droit constitutionnel. Dans l’exercice de ce droit, lorsqu’un citoyen est froidement assassiné, il appartient au pouvoir que vous vous évertuez à défendre d’identifier, d’arrêter et de poursuivre les auteurs, les complices et les commanditaires de ces crimes crapuleux.

De nos jours, nous dénombrons plus de 285 de nos compatriotes assassinés et votre gouvernance est incapable de rendre justice pour permettre aux familles des victimes de faire leur deuil.

Pour terminer, vous devriez enfin savoir que lorsqu’on prend la responsabilité de confisquer le pouvoir et le passeport de son principal adversaire, fermer son siège sans aucun motif valable, emprisonner des responsables de son parti et empêcher d’autres de voyager même pour des soins médicaux sans qu’aucune notification ni administrative, ni judiciaire ne leur soit faite, vous comprendrez aisément que votre régime n’est plus une démocratie mais dans le gangstérisme politique.

On ne peut prétendre à la paix sans justice et sans l’égalité.

Une Guinée unie, travailleuse, solidaire et heureuse passera forcement par une justice fiable, équitable et au service de la loi. Une justice à même d’assurer l’égalité devant la loi pour tous les Guinéens. C’est à cette condition qu’on arrivera à la paix et non à coup de formules incantatoires vides de contenu.

Souleymane KONATE
Coordinateur adjoint de la cellule de communication de l’UFDG

L’ANAD, ou Le constat d’un ÉCHEC électoral !! (Par Mamadou Barry, UFDG)

De l’Alliance ÉLECTORALE qui a réussi à mobiliser le Peuple de Guinée autour de Cellou Dalein DIALLO pour une ALTERNANCE effective et qui s’est donnée pour SEUL et UNIQUE objectif, la récupération de la victoire VOLÉE du candidat de l’ANAD, on passe à une alliance dite POLITIQUE PÉRENNE !! Comme si en politique, il y a quelque chose de PERIN !!!

De la REVENDICATION et de la RÉCUPÉRATION de la victoire de Cellou Dalein Dans Les urnes, on passe à une lutte pour la RÉCONCILIATION nationale, comme pour accepter le fait accompli de la “victoire” et de l’”installation” de Alpha Condé comme Président de la République.

Une alliance de récupération qui se transforme en une alliance de réconciliation. Nous voilà dans un processus d’ouverture au “fameux” DIALOGUE que M. HABA rejetait de toutes ses forces, clamant haut et fort que le seul dialogue qui tienne est celui de rendre au candidat de l’ANAD, son fauteuil présidentiel.

Tout ça pour ça !!!!

Je l’ai dit Dans une publication antérieure que des l’annonce des résultats de la Présidentielle de 2020, l’ANAD cesse d’exister et que ses partis membres et mouvement de Soutien doivent retourner à leur Base pour consultation, remobilisation et définition d’une nouvelle approche de combat. On m’a traité alors de tous les noms d’oiseaux.

Aujourd’hui, Le constat est simple, Les leaders de l’ANAD dont les Assemblées Générales des partis membres ne peuvent tenir Dans une cabine téléphonique, après avoir compris que La bataille électorale est PERDUE, au lieu de retourner à leur “Base” pour la poursuite du combat pour l’alternance qui est la Première vocation de l’alliance, se tourne vers le plus grand parti du pays, pour “vivre” sur le dos de Cellou Dalein, les militants et surtout Les martyrs de l’UFDG.

Mais La logique et La démarche ne sont pas nouvelles dans la stratégie d’approche. Ces leaders de l’ANAD se disent, comme les autres avant eux, le fauteuil de Président, c’est foutu, parlons d’apaisement en espérant un dialogue pour un Gouvernement d’union nationale pour être ministres sur le dos de l’UFDG, une nouvelle Assemblée Nationale pour être Députés sur le dos de l’UFDG, une nouvelle CENI pour être commissaires sur le dos de l’UFDG et une fois leurs objectifs atteints, ils trouvent alors que Cellou Dalein a trop de défaut et vont à la mouvance !!

Voilà l’éternelle histoire et problématique de Gestion des alliances avec l’UFDG. Cela a été le cas avec Aboubacar SYLLA et Mouctar DIALLO aux législatives de 2013 aux détriments des cadres, des jeunes et et des femmes de l’UFDG. Ces cadres sont où au jour d’aujourd’hui ???

Pour former le cabinet du cabinet du Chef de File de l’Opposition, le leader de l’UFDG a accepté de bonne foi d’approcher des leaders comme Papa Koly KOUROUMA, Mamadou SYLLA, Makanera et autres Jean Marc TELLIANO, encore et toujours aux détriments des cadres, des jeunes et des femmes de l’UFDG. Ces cadres sont où au jour d’aujourd’hui.

Personne ne réussit à vivre en vase clos, mais en Politique aussi, il est important de Bien choisir ses compagnons de Route pour s’assurer une meilleure attente des objectifs.

Les militants de l’UFDG, au noms de tous nos martyrs, sont FATIGUÉS de voir leur parti SERVIR de CHEVAL de bataille pour des pseudos leaders qui ne pensent qu’à leurs ambitions personnelles et qui CRACHENT sur le parti des que Alpha Condé leur fait un appel du pied.

La priorité aujourd’hui n’est ni la signature d’une alliance Politique, ni encore moins le positionnement de certains petits leaders sur le dos de l’UFDG.

La SEULE et UNIQUE priorité de l’UFDG devrait être la libération de nos détenus politiques.

Toute autre action n’est que de la POUDRE AUX YEUX !!!

Bien à vous.

Reprise des manifestations, le seul recours qui reste à l’UFDG

Au cours de la dernière assemblée générale virtuelle de l’UFDG, les jeunes du parti par la voie de leur premier responsable, ont exigé la reprise des manifestations.

Celles-ci viseraient à protester entre autres contre la fermeture sans motif du siège et du quartier général du parti et l’interdiction injustifiée de sortie du territoire national imposée à certains de ses responsables dont le premier d’entre eux.

La volonté des jeunes de l’UFDG de revenir aux manifestations place au cœur du débat le rôle de la justice dans un État de droit.

Pour obtenir la réouverture de ses locaux, la fin des atteintes à la liberté d’aller et de venir de ses responsables, l’UFDG a utilisé les voies de droit en privilégiant toujours la saisine des juridictions. Mais celles-ci se sont toujours déclarées incompétentes à connaître de ce litige. Or, dans une société, tout litige devrait avoir un juge pour ne pas que la justice privée prenne le dessus.

En Guinée, on constate que toutes les fois que la justice ne veut pas vraiment “se mouiller” en examinant le fond d’une affaire, elle se déclare incompétente ou déclare irrecevable la demande dont elle est saisie. Elle se limite donc aux questions de forme.

Au regard de ces nombreux déboires judiciaires, on peut penser que c’est en désespoir de cause que les jeunes de l’UFDG demandent aujourd’hui la reprise des manifestations qui sont ainsi perçues comme le seul recours qui leur reste.

C’est dire que dans un pays, la défaillance de la justice peut être source de frustrations et donner lieu à des actions dont on aurait pu faire l’économie. Si les jeunes de l’UFDG font le constat qu’ils ne peuvent pas obtenir gain de cause par voie judiciaire, ils estiment n’avoir plus d’autre choix que le recours aux manifestations.

Il reste à espérer que le droit constitutionnel de manifester de l’UFDG sera respecté. Ce qui n’est pas très sûr.

Par Mohamed Traoré

Fodé Oussou Fofana à Alpha Condé : ‘’S’il faut aller demander pardon, je préfère perdre mon œil…’’

Le vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG)  est empêché depuis mai 2021 de quitter le pays, alors qu’il doit se rendre en France pour des soins médical d’urgence. Courant le risque de perdre son œil, Fodé Oussou Fofana assure qu’il n’entend pas plaider sa cause auprès des autorités du pays et les tiendra pour responsable de tout ce qui l’adviendra. 

« Je n’appellerai pas Alpha Condé pour demander pardon, et dire laissez-moi aller me soigner. Je ne ferai pas ça. Je n’appellerai pas un ministre, le président, et personne par rapport à cette question. Je suis un citoyen guinéen, j’ai le droit d’aller me soigner. Je suis dans mon pays. Même un criminel, vous ne pouvez pas l’empêcher de partir. Quelqu’un est malade, il court des risques de perdre la vie, ce n’est pas une question d’aggravation, mais plutôt réelle. Je respecte le conseil de mon médecin. Maintenant, ceux qui m’empêchent d’aller me soigner honnêtement, c’est de leur responsabilité », a-t-il juré.

Ce cadre de l’UFDG indique qu’il n’est pas prêt à s’apitoyer sur son  sort pour que le pouvoir de Conakry le laisse aller se faire opérer en France.. « S’il s’agit d’aller demander pardon à quelqu’un ou aller m’apitoyer pour rencontrer un ministre pour dire, aidez-moi à sortir, je préfère perdre mon œil. Je ne ferai pas ça. C’est une question de dignité, parce que je n’ai absolument rien fait. Je dis pour rien au monde, pour quelques raisons que ce soit, je ne quitterai l’Ufdg. Je ne changerai pas. Personne dans ce pays n’entendra que Fodé Oussou a quitté l’Ufdg pour aller ailleurs. C’est une question de dignité. J’ai du respect pour moi-même. Je souhaiterais qu’on garde de moi, quelqu’un de loyal, de digne, qui tient sa parole. Cette parole, je la tiendrai au prix de ma vie. Ça ne m’empêchera pas de manger, de sortir… », a-t-il réitéré chez nos confrères de Fim FM ce lundi 28 juin 2021.

Grenade et Madic 100 frontières graciés par Alpha Condé : l’UFDG réagit

Dans un décret lu sur les antennes de la télévision nationale, le vendredi 18 juin 2021, le président de la République Alpha Condé a accordé une grâce présidentielle  aux détenus Boubacar Diallo alias Grenade et Mamadi Condé alias Madic 100 frontières tous militants de l’UFDG. Le vice-président de l’UFDG, Fodé Oussou Fofana, en réaction à cet acte présidentiel, assure qu’il n’y a rien d’extraordinaire à libérer des personnes arbitrairement arrêtées.

‘’La grâce présidentielle a été donnée à des gens qui ont été arrêtés à notre avis arbitrairement’’’, a réagi Fodé Oussou Fofana qui rappelle que ‘’quand on vous arrête alors que vous n’avez absolument rien fait et qu’on vous emprisonne, quand on vous libère, c’est tout à fait normal’’.

Boubacar Diallo alias Grenade après un procès marathon qui s’est terminé à la Cour d’appel de Conakry avait été reconnu coupable des faits de tentative de meurtre et de détention illégale d’arme de guerre. Il a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle avec une période de sureté de 5 ans.

Madic 100 Frontières, guinéo canadien et militant de l’UFDG, s’en est sorti avec 1 an de prison de ferme pour diffusion de messages, menaces et violences par le biais d’un système informatique.

Fodé Oussou Fofana rassure que ‘’nous sommes heureux qu’ils soient libérés, mais nous considérons qu’ils ne sont responsables de rien. Ils n’ont rien fait. Ce sont des innocents qui ont été arrêtés et emprisonnés. Donc, ce sont ces innocents qui ont été libérés’’.

Boubacar Diallo alias « Grenade » demande pardon au président Alpha Condé

Deux semaines après sa condamnation à 10 ans de réclusion criminelle avec une peine de sûreté de 5 ans, l’ancien militant de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Boubacar Diallo alias ‘’Grenade’’ implore la clémence du président Alpha Condé.

C’est à travers une lettre en date du 15 juin 2021 adressée au ministre en charge de la Justice, Mory Doumbouya que Grenade présente ses excuses publiques au chef de l’Etat. 

« En effet, je sollicite votre aide afin de bénéficier de la clémence de la force publique guinéenne qui aura pour conséquence directe l’établissement d’une remise de peine à mon bénéfice », peut-on lire dans sa lettre.

Lire ci-dessous l’intégralité de la lettre

 

Crise politique en Guinée : l’Ambassadeur du Royaume-Uni chez Cellou Dalein

Le président de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a reçu en audience le mercredi 16 juin 2021, l’ambassadeur du Royaume-Uni en Guinée, David Mcllroy. Les échanges entre les deux hommes ont porté sur les problèmes qui opposent le parti de l’ancien Premier ministre au pouvoir d’Alpha Condé.

Sur sa page Facebook, le leader de l’UFDG a évoqué cette rencontre via une publication

« Lors de la visite qu’il m’a rendue ce mercredi après-midi à mon domicile, j’ai eu des échanges fructueux avec SEM David Mcllroy, Ambassadeur du Royaume-Uni en Guinée. J’ai pu ainsi lui faire part des conflits qui opposent mon Parti à l’Exécutif et qui tirent leur origine de la violation par ce dernier de la Constitution, des lois de la République et des décisions de justice ».

« Il a réitéré l’attachement de son pays au respect par ses partenaires des droits humains et des réglés et principes de l’Etat de droit et de la démocratie », a écrit Cellou Dalein Diallo.

Dialogue politique : l’UFDG pose des exigences

Lors d’une réunion extraordinaire tenu le mercredi 09 juin 2021, le conseil politique de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a donné la position du parti sur l’appel au dialogue lancé par le pouvoir en place. Au cours de la rencontre, le parti dirigé par Cellou Dalein Diallo a posé des conditions préalables à l’ouverture de négociations autour de la table.

Selon une déclaration officielle, à l’unanimité, le parti a décidé de s’abstenir de tout commentaire sur la question du dialogue politique tant que les cadres et militants de l’UFDG, de l’ANAD et du FNDC sont maintenus en prison.

Le conseil politique exige, avant tout dialogue, l’ouverture des ‘’bâtiments de l’UFDG abritant son siège et ses bureaux qui sont occupés par les forces de défense et de sécurité’’.

Le parti dit ne pas être disponible pour un dialogue tant que le ‘’président de l’UFDG, son épouse et ses proches collaborateurs seront arbitrairement privés de leurs droits et libertés de voyager’’.

Dalein et son entourage appelle ‘’tous les militants et responsables de l’UFDG d’observer rigoureusement la discipline du parti et d’éviter de tenir, dans la presse et dans les réseaux sociaux, des propos malveillants à l’endroit de nos camarades détenus qui sont dans la souffrance ou d’autres cadres du parti pour leurs prises de position publiques’’.

Dialogue: « le pouvoir veut jouer sur la faiblesse de quelques cadres pour tenter de faire imploser l’UFDG » (L.Y Diallo)

Opinion-L ‘erreur de l’UFDG dans les 10 dernières années s’appelle « Dialogue » tel qu’il est annoncé. Mes chers responsables, cadres, militants et sympathisants du parti, nous sommes en face de l’une des pires dictatures de l’Afrique ! Cette dictature qui se singularise par la répression de toute forme d’opposition et un non-respect des Droits de l’homme.

Cette dictature qui a organisé des élections et fait falsifier des résultats .Qui a refusé la participation des Observateurs internationaux à la dernière consultation électorale ? Le culte de la personnalité, la parodie de procès, le dénie de justice, les abus de droits, la corruption et l’enrichissement illicite personnel, la politique de diviser pour régner et la propagande sont en quelques mots les maux dont souffrent les militants de l’opposition sous Alpha Condé.

Chers militants de l’UFDG, nous devons être soudés à jamais. La dictature avait pour objectif d’éteindre toute forme de contre-pouvoir en Guinée. C’est ainsi qu’il a réussi à anéantir les mouvements sociaux (Syndicats et Organisation de la Société Civile). Face à ce constat malheureux, les militants de l’UFDG doivent être fiers qu’ils soient la dernière barrière véritable contre le pouvoir Unique (inique) en Guinée. L’erreur monumentale de nos aînés avait été de renoncer à leur combat contre la dictature. La dictature ne se fuit pas, elle s’affronte….Chers militants de l’UFDG, armons-nous de courage, unissons-nous derrière notre Commandant en Chef Mamadou Cellou Dalein Diallo et restons derrière la Direction du parti.

Depuis quelques jours, nous avons assisté à la publication d’une Tribune venant de trois de nos vaillants responsables incarcérés injustement par la dictature d’Alpha Condé provoquant ainsi quelques incompréhension au sein de l’Opinion nationale. Mais très vite, la Direction du parti a sorti un communiqué précisant le contenu du texte de nos détenus.

À l’UFDG, nous sommes convaincus de l’innocence de nos cadres et militants incarcérés. Cest pourquoi nous demandons voire exigeons un procès équitable. Nos valeureux cadres signataires de cette Tribune ne demandent nullement au parti de participer à cette offre de Dialogue qui n’aboutirait à rien. Il convient de rappeler que chaque fois cette dictature commence à chanceler, son arme favorite consiste toujours à nous sortir le mot dialogue.

Le dialogue a souvent permis au Commandant en Chef des putschistes de débaucher les cadres de l’opposition, de renverser une situation politiquement difficile et d’enfariner l’Opposition avec ce fameux Protocole d’Accords qui n’est jamais respecté. À présent, le despote ne compte sur aucun soutien crédible à l’International en l’occurrence les États-Unis, l’Angleterre et l’Union Européenne. Je voudrais rappeler que notre chef a toujours dit qu’il n’acceptera pas le chantage avec les prisonniers. Nous avons résisté depuis 2011 face à toutes les manœuvres de cette dictature pour nous déstabiliser.

Si le Pouvoir était sincère, il aurait commencé à décrisper l’atmosphère en libérant les quelques 400 prisonniers politiques, faire des enquêtes sérieuses sur les tueries, traduire les responsables devant les tribunaux recenser les victimes des pillages des boutiques et magasins et les dédommager.

Le porte-parole du gouvernement avait déjà comparé la situation guinéenne à celle du Vénézuela quand il disait «Au départ, les oppositions vénézuéliennes avaient refusé l’offre de dialogue du président Nicolas Maduro…Actuellement, c’est l’Opposition qui demande à l’État d’organiser le dialogue». Cette sortie était un signe annonciateur que le Pouvoir veut jouer sur la faiblesse de quelques cadres pour tenter d’imploser le parti. Mais très malheureusement, l’UFDG est indomptable, imperturbable et unie derrière son Chef. Qu’est-ce que l’UFDG a à gagner avec ce Dialogue ? Probablement la libération des prisonniers politiques de la dictature Condé, la liberté de mouvement de nos leaders, l’autorisation des réunions et rencontres politiques et l’accès au siège du parti.

C’est pourquoi, l’UFDG ne doit pas participer à ce dialogue de la HONTE. Et puis dialoguer pourquoi et sur quo? Sur quel sujet plus important que le changement de la Constitution guinéenne ? Sur quel sujet plus important que la justice pour les centaines braves jeunes guinéens suppliciés des quartiers de l’Axe ? Sur quel sujet plus important que la reconnaissance de la victoire de l’UFDG ? Celui qui vous propose le dialogue aujourd’hui pour légitimer son pouvoir et sa Constitution, est la personne qui dirige le pays depuis 2011 malgré les plus de 280 morts. Faut-il attendre le dialogue pour faire la justice ? NON ! Il était là pendant que les boutiques et les magasins des citoyens supposés être de l’opposition sont cassés. Faut-il attendre le dialogue ?

Faut-il dialoguer aussi pour l’installation des conseils de quartiers, de districts et de région ? Non !, la il suffit de respecter la Loi pour s’entendre !

Par Lamarana Yemberin Diallo

Brûlure d’un opposant en prison : le ministère de la justice apporte des précisions

Le ministère de la justice a apporté des précisions sur l’incident survenu, le mercredi 02 juin, à la maison centrale de Conakry, où  sont détenues des figures importantes de l’opposition guinéenne.

Cet incident a failli virer au drame puisque Ismaël Condé s’est aspergé de l’eau chaude suite à des altercations avec certains détenus.  

Lire ci-dessous le communiqué du ministère de la justice

 

 

L’UFDG répond à Ousmane Gaoual, Chérif Bah et Cellou Baldé

DÉCLARATION

Une tribune signée de El Hadj Chérif Bah, Vice-Président de l’UFDG, Ousmane Gaoual Diallo, Coordinateur de la Cellule de communication de l’UFDG et Cellou Baldé, Coordinateur des Fédérations UFDG de l’intérieur, a été diffusée dans la presse ce 2 juin 2021.

Dans cette tribune, les trois responsables de l’UFDG actuellement en détention ont rappelé le caractère pacifique, légal et républicain de leur combat politique et ont mis en évidence leur innocence par rapport aux charges retenues contre eux.

Ils ont par la suite estimé qu’une justice impartiale et un Exécutif neutre ne manqueront pas de constater leur innocence et de décider de leur libération. Un tel dénouement serait un « premier gage d’ouverture » et contribuerait à leurs yeux à «amorcer le processus d’apaisement par le dialogue et la concertation», conformément aux recommandations des partenaires de la Guinée et des Organisations de défense des droits de l’homme.

La Direction Nationale du Parti, convaincue de l’innocence de ses cadres, a toujours dénoncé leur détention arbitraire et appelé à leur libération.

Si cette libération doit passer par un procès juste et équitable, le Parti ne peut que soutenir l’appel de nos cadres à l’organisation, dans les meilleurs délais, d’un tel procès.

En tout état de cause, la position de l’UFDG par rapport au dialogue politique relève exclusivement de la Direction Nationale du parti et de ses instances compétentes. La Direction Nationale du Parti réitère sa solidarité à l’endroit de nos collaborateurs et de tous les cadres et militants de l’UFDG, de l’ANAD et du FNDC arbitrairement détenus.

La Direction Nationale de l’UFDG demande à ses militants de rester mobilisés pour la défense de nos droits et libertés.

Conakry, le 02 juin 2020

La Direction Nationale

Affaire Grenade de l’UFDG : le délibéré prorogé au 04 juin

Initialement prévue ce vendredi 21 mai 2021, le verdict dans le procès en appel du militant de l’UFDG Boubacar Diallo alias Grenade a été renvoyé au 04 juin 2021.

Militant de l’UFDG, le principal parti de l’opposition guinéenne, Boubacar Diallo a été condamné en 2018 par le tribunal de première instance de Dixinn à dix ans de réclusion criminelle pour détention « illégale d’armes et tentative de meurtre ».

Son avocat Maître Salifou Béavogui se dit surpris par cet unième renvoi du procès de son client en prison depuis bientôt 4 ans. ‘’C’est un dossier fabriqué dans le but de le nuire et à certaines personnalités d’un bord politique’’, souligne l’homme de droit.

Selon Me Béavogui, ‘’il n’y a pas de témoignages, pas de preuves et absolument rien. C’est un jeune qui a été interpellé et est resté en prison. Sa grand-mère est aujourd’hui paralysée. Il n’a plus de soutien, plus de famille. Dans le procès en appel, nous avons fait de démonstrations indiscutables. Pour nous, il devait être libéré’’.

 

 

Cellou Dalein à Kassory Fofana : « comment voulez-vous qu’on fasse obstruction à la manifestation de la vérité …? »

Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo était chez nos confrères de FIM FM ce jeudi 22 avril 2021. Le principal challenger d’Alpha Condé dit ne pas reconnaitre le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofona qui accuse son parti et l’opposition d’empêcher l’ouverture d’enquêtes pour faire la lumière sur les crimes commis dans les manifestations de rues en Guinée.

Cellou Dalein Diallo a rappelé qu’il n’y a pas eu un dialogue au cours duquel le gouvernement n’a pas promis de diligenter des enquêtes sur les tueries lors des manifestations.

« Ce que le Premier ministre raconte n’a aucune base. C’est une revendication constante de l’UFDG et l’opposition que des  enquêtes soient menées pour identifier les auteurs des crimes commis lors de nos manifestations. Il n’y a pas une seul dialogue politique où on n’a pas revendiqué et obtenu un engagement ferme du gouvernement de diligenter des enquêtes sérieuses pour identifier les auteurs des crimes »,  indique-t-il au PM Kassory Fofana.

« Ce sont nos militants qui sont tués pendant les manifestations. Comment voulez-vous qu’on fasse obstruction à la manifestation de la vérité ? Nous voulons que les auteurs soient identifiés et punis conformément à la loi, parce que nous avons une responsabilité morale. Nous lançons des mots d’ordre au cours desquels les gens sortent. Et lorsqu’on les tue comme des lapins, nous sommes choqués », ajoute-t-il.

Le président de l’UFDG assure que « depuis 2011, nous exigeons la justice qu’on n’obtient pas. Et aujourd’hui, on va dire que c’est l’opposition, c’est l’UFDG qui refuse de coopérer pour la manifestation de la vérité. Je dois avouer que je ne reconnais plus le Kassory que j’ai connu. Lorsqu’on dit qu’Alpha Condé est fort pour transformer les gens, je le crois ».

« Parce que le Kassory que j’ai connu, qui était d’une certaine droiture, d’une certaine probité et qui était attaché à des valeurs, ne peut pas dire des choses comme ça. Actuellement, il répète des choses qui plaisent à Alpha Condé sinon ce n’est pas possible qu’il dise cela », conclut-il.

 

 

 

Fermeture des cimetières de Bambéto et de Kaporo-rail : Cellou Dalein annonce avoir saisir la CPI

Invité ce jeudi 22 avril 2021 dans l’émission Mirador de  FIM FM, le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo s’est prononcé sur la fermeture des cimetières de Bambéto et de Kaporo-rail annoncée par le ministère de la Ville et de l’Aménagement du Territoire .

Cellou Dalein Diallo se dit déçu par cette décision du gouvernement :

 « nous sommes déçus par une telle décision… Les cimetières font l’objet de beaucoup de respect. Mais lorsqu’on sait aussi qu’à Bambéto, il y a un carré réservé aux victimes d’Alpha Condé, ce n’est pas une tentative de faire disparaître les preuves. Parce qu’aujourd’hui, Alpha Condé est en train de solliciter les Nations Unies pour l’aider à identifier les corps ensevelis dans les fosses communes créées au temps du PDG. Est-ce que ce n’est-il pas en train de faire disparaître les preuves ? En tout cas, c’est le sentiment qu’on a eu en ce qui concerne le cimetière de Bambéto. Je ne vois pas pourquoi Alpha Condé veut faire disparaître les preuves parce qu’il y a plus 200 personnes abattues pendant les manifestations. Si telle est son intention, la Cour Pénale Internationale (CPI) a été saisie par rapport à cette velléité de faire disparaître une preuve qui est une violation des droits humains. Venir extraire des ossements et les disperser dans la nature est une forme de dissimilation des preuves d’un crime commis. La société guinéenne dans son ensemble n’a pas bien accueilli une telle décision… C’est pourquoi quand il prend une décision, qui n’est pas bien accueillie, qui est source de désaccord, il peut changer de position et se demander qui a pris cette décision comme ce fut le cas des casses. S’il renonce à la décision, c’est une bonne chose… »

Etat de santé de Chérif Bah (Ufdg) : le ministère de la justice précise qu’il est « médicalement stable»

Déclaration du ministère de la justice :

Le Ministère de la Justice, dans son rôle régalien d’administration et de gestion des établissements pénitentiaires en République de Guinée, accorde un intérêt particulier aux questions sanitaires dans les centres de détention.

Pour ce faire, il s’assure du suivi régulier de l’état de santé de tous les détenus grâce à l’existence des unités de santé à même de détecter et de soigner si possible tous les cas de maladies.

C’est le lieu de rappeler qu’à la maison centrale de Conakry, il existe un centre de dépistage et de traitement approprié des cas de COVID-19. A ce titre, plusieurs cas ont été traités et d’autres y sont en cours grâce au soutien de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire.

Les autres cas nécessitant des examens approfondis, sont référés à certains centres hospitaliers et font l’objet d’un suivi soutenu par des médecins spécialistes.

C’est dans ce cadre que Monsieur Ibrahima Cherif BAH et plusieurs autres ont été admis à l’hôpital Ignace DEEN pour suivre des traitements appropriés

A preuve, ce mardi 20 avril 2021, suite aux multiples informations alarmistes reçues par le Ministère de la Justice, l’état de santé de Monsieur Cherif BAH a été évalué par une équipe médicale composée d’éminents cardiologues.

Cette évaluation a été faite en présence du Directeur Général de l’Hôpital National Ignace DEEN et du médecin chef de la maison Centrale de Conakry. Au terme de cette évaluation, Son état a été jugé médicalement stable, comme en fait foi le rapport établi à cette fin.

C’est le lieu de rappeler que seuls les médecins sont habilités à se prononcer sur l’état de santé d’un patient et non des personnes qui ne sont pas des professionnelles de santé.

Le Ministère de la Justice réitérant son attachement aux respects des droits humains, rassure encore une fois de plus l’opinion nationale et internationale que tous les détenus sont traités dans le respect de leurs droits fondamentaux et de la dignité humaine et que les questions sanitaires des citoyens en général, à fortiori les détenus, constituent une véritable préoccupation du Gouvernement de la République de Guinée telles que rappelées au quotidien par le Président de la République, Pr. Alpha CONDE.

Fait à Conakry le 20 avril 2021

Service de Presse et de la Communication

Le militant de l’UFDG, Ismael Condé sera jugé le 26 avril 2021

Le procès du vice-maire de Matam, Ismaël Condé, détenu depuis plusieurs mois à la maison centrale de Conakry pour des faits  “d’escroquerie et illégalité dans l’octroi des marchés publics” s’ouvrira le 26 avril prochain au Tribunal de première instance de Mafanco.

Ismaël Condé est poursuivi dans deux affaires différentes par le parquet du Tribunal de Première Instance de Mafanco. Dans une première affaire, il est poursuivi pour escroquerie et dans la seconde, il est poursuivi pour production, diffusion et mise à disposition d’autrui de données de nature à porter atteinte à la sécurité et à l’ordre public.

Pour rappel, Ismaël Condé, ancien militant du RPG arc en ciel, parti au pouvoir a été renvoyé du parti pour son opposition à un troisième mandat du président Alpha Condé.

 

Réseau routier guinéen, quand Cellou fait fausse route : Qui a échoué, peut donner des leçons ?

Rien ne semble arrêter Cellou Dalein Diallo dans sa mauvaise foi et furie politique caractérisées par le nihilisme pathologique. Il ne voit la réalité qu’à travers le prisme étriqué d’opposant borné et bête qui veut faire sensation dans l’opinion, par tous les moyens, après avoir échoué lamentablement sur le terrain politique et abandonné aussi les responsables et militants de son parti au sort funeste auquel il les destine.

L’homme qui est venu en politique, par dépit et pour des fins personnelles, semble avoir perdu la mémoire, sans doute, sélective, à ses yeux pour ignorer les progrès dans tous les domaines de la Présidence Alpha Condé pour les besoins de sa propagande politique devenue pathétique. Seulement, les Guinéens ne sont pas dupes et l’ont montré à toutes les élections auxquelles il a été candidat en le reléguant à la défaite, pour lui rappeler qu’il n’a pas leur estime et leur confiance à cause de son passé sombre de prédateur et de ses dérives criminelles d’opposant.

Le Président de l’UFDG ne se lasse pas d’agacer l’opinion avec ses prises de positions populistes et sa démagogie politique pour faire croire à un bilan imaginaire d’un régime décadent qu’il a servi servilement pour tromper sur les avancées réelles et prodigieuses du pouvoir du professeur Alpha condé qu’il a échoué à renverser, mais persiste à calomnier avec l’espoir qu’il sera suivi et entendu dans ses élucubrations politiques et médiatiques.

Deux questions suffisent à montrer les limites de son pseudo-réquisitoire prétendument des révélations dans le secteur routier où il a été ministre sans avoir apporté des solutions aux problèmes, pris à bras le corps aujourd’hui, par le Professeur Alpha Condé, héritier, malgré lui du désastre causé par Cellou et consorts : si les routes avaient été faites et comme il se doit à l’image d’autres pays, aurait-on eu besoin d’en faire ou de les refaire quasiment toutes ? Si Cellou et le régime auquel il a appartenu dans un record de longévité ont été aussi bons qu’il le prétend, pourquoi subissent-ils le courroux des Guinéens pour lesquels ils sont coupables de l’abîme du pays ? Peut-on comparer 24 ans de règne long et sans partage à, à peine, dix années de Présidence dans un monde qui a beaucoup changé avec un contexte politique, économique et social national des plus instables et volatiles ?

Si le passé fut meilleur aux années de prospérité et de progrès que les Guinéens reconnaissent unanimement, pourquoi, ce désaveu permanent dans les urnes, la conséquence, du rejet de leurs personnes et de leurs politiques dévastatrices ?

Cellou Dalein Diallo feint d’ignorer tous les efforts pour rompre avec leur gouvernance de copains et coquins aveuglé par les rancœurs de son ambition présidentielle contrariée à jamais et nostalgique malheureux des années de laisser-aller et laisser-faire ambiants dans le Gouvernement et l’administration publique.

Le Professeur Alpha Condé ne se mêle pas de l’attribution de marchés et de contrats publics comme avant sous le régime que Cellou voudrait défendre afin de se blanchir de faits et méfaits vivaces dans la mémoire collective qu’il traîne comme un boulet. Cela revient aux cadres et chefs des départements avec l’implication des services compétents concernés et la vigilance sans faille des partenaires techniques et financiers, partie prenante dans les projets et ouvrages publics.

Après le pouvoir qui l’a avili, l’opposition aura-t-elle rendu le Président de l’UFDG, fou à lier ?

La question mérite d’être posée pour un homme qui a perdu tous ses repères et semble aujourd’hui réduit à ressasser sa haine contre le Président qui l’empêche de dormir, à rabâcher son amertume contre le régime qui leur a succédé fasse beaucoup mieux qu’eux, en peu de temps, pour tenter de rattraper la ruine du pays qu’ils ont causée des années durant.

En attendant le verdict de l’histoire, le peuple qui sait reconnaître les siens a tranché le débat sur la légitimité d’abord et celui du bilan ensuite des acteurs de la vie politique et des candidats aux élections nationales. Tant pis pour les autres !

Ibrahima Sylla

Bienvenue au Royaume du « Gouverner autrement » (Par Nadia Nahman)

La Guinée vit sous le joug d’un gouvernement dont le manque de vision et d’humanisme le dispute à l’inconséquence et à l’amateurisme.

Un gouvernement qui affirme haut et fort préférer l’ordre à la loi et sous le magistère de qui l’on assiste, sous le prétexte de la restauration de l’ordre, à des tirs à balles réelles sur des manifestants pacifiques, en plein exercice de leur droit constitutionnel.

Les ONG de défense des droits de l’homme comme la FIDH, Amnesty International et HRW n’ont cessé de dénoncer ces crimes récurrents et surtout l’impunité accordée aux criminels. À côté de ces ONG, le rapport accablant du département d’Etat américain fait mention d’assassinats illégaux ou arbitraires, y compris des exécutions extrajudiciaires perpétrés par le gouvernement ou en son nom.

Un gouvernement qui, au lieu d’ouvrir des enquêtes pour identifier les auteurs de ces crimes, affirme qu’il ignore la provenance des balles et rejette finalement sans aucune preuve la responsabilité des crimes sur l’Opposition, transformant ainsi les victimes en bourreaux.

Est-ce parce qu’il considère être le vrai commanditaire de ces assassinats qu’aucune enquête n’est diligentée ? À qui profite l’impunité garantie aux bourreaux ? Ces questions méritent d’être posées.

Un gouvernement dont le mépris des Guinéens conduit à entreprendre, en pleine crise sanitaire et économique, la démolition, sans ménagement ni indemnisation, des kiosques, boutiques et maisons d’habitations des citoyens qui occupent, selon lui, l’emprise des voies publiques ou des zones réservées.

En effet, après avoir fièrement réduit en poussières sous les caméras de la RTG des centaines de boutiques et de maisons d’habitations, le même gouvernement qui, perdu dans les méandres du Gouverner autrement, vient dire, sans doute pour protéger le vrai commanditaire de cette opération qui a fait des centaines de sans -abris et privé des milliers de guinéens de leurs sources de revenus, qu’il ne sait pas qui a donné l’ordre de démolir les bâtiments des pauvres citoyens.

Ici, la réalité dépasse allègrement la fiction.

Avec ces dénégations tous azimuts du gouvernement, on a la preuve magistrale que gouverner autrement signifie en réalité ne pas gouverner.

Membres de l’Opposition et adversaires du troisième mandat, préparez-vous ! Ce pouvoir, dont l’absence de scrupules dépasse l’entendement humain, ne se gênera pas de vous attribuer ces destructions de biens de citoyens tout comme il a tenté de vous faire porter la responsabilité des assassinats de vos propres militants qui manifestaient contre la fraude électorale et le changement de Constitution.

Mobilisons-nous pour préserver notre dignité !

Par Nadia Nahman

Détenu en prison, Cellou Baldé de l’UFDG ne verra pas la dépouille de son père (Koundouno)

L’honorable Cellou Baldé, illégalement détenu à la Maison Centrale de Conakry n’aura finalement pas la chance de voir et de se recueillir sur la dépouille de son père.

Alpha Condé en a décidé ainsi. Le tristement célèbre Madifing Diané, ennemi juré de l’honorable Cellou Baldé pour son combat au sein du FNDC , aurait informé son patron que la présence de ce dernier à Labé pourrait être à l’origine de troubles à l’ordre public. Ainsi va la Guinée de Alpha Condé.

Le député poursuivi pour des faits imaginaires ressentira toute sa vie cette double peine, celle d’être illégalement privée de liberté et celle d’avoir perdu son père aux obsèques duquel il n’aura pas pu assister. En réalité, tout cela relève du cynisme de Alpha Condé et de sa volonté de briser moralement les détenus. Mais qu’il se mette à l’esprit qu’il rendra compte de tous ces actes.

SEKOU KOUNDOUNO responsable des stratégies et planification du FNDC

Membre Balai Citoyen

Membre AFRIKKI

UFDG : Les 14 fédérations de l’Amérique du Nord réaffirment leur soutien à Cellou Dalein

A travers une déclaration, la coordination des fédérations de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de l’Amérique du Nord a exprimée, ce mardi 09 mars 2021, son soutien indéfectible  et sa ferme détermination à rester fidèle à leur leader, Cellou Dalein Diallo.

Ci-dessous la déclaration :

Coordination des Fédérations UFDG de l’Amérique du Nord

MOTION DE CONFIANCE DE LA COORDINATION DES FÉDÉRATIONS DE L’UFDG DE L’AMÉRIQUE DU NORD AU PRÉSIDENT ÉLU CELLOU DALEIN DIALLO

La Coordination des 14 Fédérations de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de l’Amérique du Nord, au nom des militants, sympathisants et responsables de leurs fédérations respectives, vient par la présente déclaration exprimer son soutien indéfectible au président élu de la Guinée et à la Direction Nationale du parti. Nous réitérons notre totale confiance au
leadership du président élu de la Guinée, notre ferme détermination de rester fidèles aux idéaux du parti pour la justice, l’égalité et la solidarité pour tous les Guinéens.

Actuellement, la Guinée est en train de traverser des moments difficiles par la simple volonté d’un seul homme qui s’entête à mourir au pouvoir. En plus de ces difficultés communes aux guinéens,
notre parti et ses alliés sont victimes depuis des mois d’un véritable acharnement et une terreur de la part du régime illégitime de Conakry. Entre autres :

Le harcèlement judiciaire continu contre les cadres de l’UFDG, de l’ANAD, des militants et sympathisants et de nombreux leaders d’opinions arrêtés et détenus arbitrairement dans des conditions inhumaines suivi de cas de morts en prison.

L’assassinat de plus de 51 citoyens partisans de l’UFDG et de l’ANAD sans aucune justice, comme ce fut toujours le cas.

La fermeture illégale des bureaux du président du parti et du siège de l’UFDG.

Les raisons de toutes ces exactions et injustices visent à faire taire l’UFDG, disperser ses alliés au sein de la grande coalition de l’ANAD et à nous faire renoncer à notre victoire. Rien de cela
n’arrivera, car nous maintiendrons le cap avec la ferme conviction qu’il n’y aura jamais de recul dans notre combat pour la justice, l’égalité et le développement pour tous les Guinéens.

Par ailleurs, nous nous inclinons pieusement devant la mémoire de tous ceux qui ont payé de leur vie dans cette lutte que nous menons sous le leadership du président élu et prions pour le repos de leur âme.

Nos pensées vont vers ceux qui sont injustement privés de leur liberté et prions pour la santé individuelle de tout un chacun. Nous condamnons la détention de nos militants et responsables et exigeons leur libération immédiate.

Nous responsables de l’UFDG de l’Amérique du Nord, réaffirmons sans équivoque notre détermination à continuer ce combat pour l’instauration en Guinée d’une démocratie et d’un état de droit.

Vive le Président élu Cellou Dalein Diallo
Vive l’UFDG et l’ANAD
Vive la République de Guinée
La Coordination des 14 Fédérations signataires de cette déclaration de l’UFDG de l’Amérique du
Nord :
1. Atlanta
2. Boston
3. Brooklyn
4. Bronx
5. Chicago
6. Indiana
7. Manhattan
8. Memphis
9. Montréal Canada
10. Ohio
11. Queens
12. Toronto
13. Vallée de Delaware (NJ.PA.DE)

14. Washington DC

Barry Aïcha mo Nènè : L’UFDG, la victime d’Alpha Condé !

Jamais un parti politique n’avait subi une telle violence de l’État dans un pays. L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), puisqu’il s’agit d’elle, est ballonnée depuis l’arrivée au pouvoir d’Alpha Condé.

La violence de l’État s’exerce sans aucune preuve sur les responsables et militants de ce grand parti majoritaire en Guinée. Les larmes d’injustice continuent malheureusement à couler au grand dam du régime autoritariste.

Depuis novembre 2020, la crème de l’UFDG est clouée sous les verrous de la maison centrale de Coronthie pour avoir dit l’expression du peuple de Guinée. De quoi reproche-t-on à Ousmane Gaoual, Ché rif Bah, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah, Ismaël Condé les membres de l’ANAD et ceux du FNDC ?

Aucune charge ne pèse contre ces leaders, sinon qu’Alpha et son clan cherchent à éliminer l’UFDG de Cellou Dalein Diallo sur le terrain politique. Le président de l’UFDG a été le vainqueur, haut les mains, de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020. Cela est un fait indéniable et incontestable vu les procès-verbaux sortis des urnes.

Pour affaiblir le nouveau président élu, Alpha Condé n’a trouvé qu’une seule et unique alternative : mettre au cachot les proches de Cellou Dalein comme c’est le cas aujourd’hui.

Tout le monde connaît les conditions de détention en Guinée. L’état actuel de la maison centrale a démontré les méthodes communistes appliquées sur les détenus. La mort de certains détenus politiques dans cette maison carcérale a mis à la face du monde une réalité connue et entretenue par le régime d’Alpha. Roger Bamba et Cie y ont laissé leur vie pour juste avoir militer au sein de l’UFDG.

Il y a lieu de craindre pour la vie des autres prisonniers d’Alpha Condé. A son âge, le vice-président de l’UFDG, Chérif Bah, devait être traité avec dignité et honneur pour avoir servi la nation. C’est une sommité de ce pays. Cela est valable pour les autres. Ces hommes intègres et loyaux doivent être libérés sans aucune condition. Puisqu’ils sont détenus pour leur conviction, que dis-je ? La conviction du peuple de Guinée qui a préféré Cellou à Alpha.

Parlons de la fermeture obligée du siège et du QG de l’UFDG.

Le siège de l’UFDG est le seul endroit où les militants et les sympathisants se retrouvent pour échanger avec les responsables du parti des problèmes et de l’actualité guinéenne dans une ambiance festive.

Après l’élection présidentielle du 18 octobre, nous avons constaté avec amertume suite à la confiscation de notre victoire. Notre siège a aussi été fermé et surveillé par leur soi-disant gouvernement alors que cela viole systématiquement nos droits.

L’UFDG est un parti légalement constitué. Sans nul doute aujourd’hui, ses assemblées générales nous manquent énormément et il faut qu’ils arrêtent de nous priver de ce droit inaliénable.

Pour la détermination des militants et des sympathisants du parti, certes, je dois vous dire que la fermeture de nos locaux nous attriste ; mais cela renforce davantage notre détermination à continuer les activités au sein du parti de la plus belle des manières.

D’ailleurs, je vous apprends que l’UFDG est pour nous comme un état d’esprit. Qu’on se rencontre ou pas au siège, nous avons toujours confiance à notre leader charismatique, Elhadj Cellou Dalein Diallo ainsi qu’à tous nos responsables au plus haut niveau et cela est un sentiment partagé de la quasi-totalité de nos militants.

Barry Aïcha mo Nènè

Cellou Dalein sur Mediapart : «Pendant que l’État de droit sombre en Afrique, la France regarde ailleurs»

Un an jour pour jour après l’élection présidentielle au Togo, trois figures majeures de l’opposition congolaise, guinéenne, togolaise et un député français appellent la France à prendre des positions fortes concernant la répression de l’opposition et les fraudes électorales dans plusieurs pays d’Afrique.

« Pendant que la démocratie et l’État de droit sombrent en Afrique subsaharienne, la France et l’Europe regardent ailleurs, se paient de quelques mots, puis poursuivent le train-train de leurs relations avec les dictateurs en place. »

Il y a un an, le 22 février 2020, le Dr. Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo remportait largement l’élection présidentielle au Togo. Il suffit de recoller les procès-verbaux des bureaux de vote pour mesurer l’ampleur de sa victoire populaire. Depuis, menacé par le régime de Faure Gnassingbé dont la famille règne sur le Togo depuis plus d’un demi-siècle, il est contraint à la clandestinité d’où il préside le gouvernement légitime en exil. Face au gouvernement fantoche de Faure Gnassingbé, il œuvre pour le rétablissement de la vérité des urnes et une transition pacifique du pouvoir.

Il y a cinq mois, le 18 octobre 2020, Cellou Dalein Diallo remportait lui aussi l’élection présidentielle en Guinée. Depuis, son parti politique subit la répression du régime d’Alpha Condé, avec plusieurs centaines de ses militants et responsables abattus par les forces de sécurité ou emprisonnés. Plusieurs sont morts récemment en prison faute d’accès aux soins.

En République démocratique du Congo, Martin Fayulu remportait l’élection présidentielle de décembre 2018. Depuis, c’est Félix Tshisekedi qui occupe le fauteuil de président, en connivence avec Joseph Kabila. Martin Fayulu se bat pour arracher des réformes institutionnelles consensuelles entre toutes les parties prenantes, en dehors des institutions illégitimes en place, en vue de la tenue de nouvelles élections transparentes et crédibles en 2022 ou 2023. Il prévient qu’il ne tolérera aucun glissement du pouvoir usurpateur au-delà de 2023.

Au Niger, Hama Amadou, ancien Premier ministre, s’est vu refuser le droit de se présenter  à l’élection présidentielle dont le second tour s’est tenu hier, le 21 février 2021. Au Cameroun, tout laisse penser que Paul Biya n’a pas remporté l’élection présidentielle d’octobre 2018 face à Maurice Kamto. Depuis, le régime jette le pays dans un conflit sanguinaire avec ses provinces anglophones. Il en va de même au Gabon où Ali Bongo continue d’exercer le pouvoir, malgré la victoire manifeste de Jean Ping à l’élection présidentielle d’août 2016.

Pendant que la démocratie et l’État de droit sombrent en Afrique subsaharienne, la France et l’Europe regardent ailleurs, se paient de quelques mots, puis poursuivent le train-train de leurs relations avec les dictateurs en place. Oui : dictateurs. Il n’y pas d’autres mots pour qualifier celui qui accède au pouvoir par un mécanisme autre que démocratique ou s’y maintient par la force, contre le vote des citoyens et au moyen de la répression de toute opposition politique et médiatique. Plus grave encore, certains attisent la dimension ethnique, au risque d’enclencher la dynamique de la guerre civile et des crimes inter-ethniques de masse.

Les moyens d’action de la France et de l’Europe sont pourtant là : le Conseil de sécurité des Nations unies, que la France présidera en juillet prochain, l’activation de l’article 96 de l’Accord de Cotonou sur le respect de la démocratie, les pressions diplomatiques pour organiser des élections transparentes, libres et crédibles, les prises de parole fortes pour exiger la libération des prisonniers politiques, les sanctions individuelles (gel des avoirs, interdiction d’accès au territoire européen).

Alors qu’au tournant du nouveau siècle, l’espoir des processus démocratiques se levait en Afrique, il n’a suffi que de quelques années pour mettre à bas cette dynamique positive. Y a-t-il une fatalité aux aspirations démocratiques, toujours déçues, des peuples d’Afrique ? Alpha Condé, qui s’était illustré comme un défenseur intraitable de la démocratie, s’est mué en son fossoyeur dès que la fin de son deuxième mandat – et dernier selon la Constitution – est apparue à l’horizon. Comme d’autres avant lui, et sans doute après lui, il a modifié la Constitution pour s’octroyer un troisième mandat à 83 ans, au prix de la vie de centaines de Guinéens qui s’y étaient massivement opposés. Comment nous-mêmes, qui prétendons accéder au pouvoir par la voie légitime des urnes, garantirons-nous les conditions de l’alternance politique, c’est-à-dire les conditions de notre propre remplacement par l’opposition ?

Il est temps de refonder un pacte démocratique pour l’Afrique centrale et de l’ouest : de poser les principes constitutionnels intangibles et d’assurer les conditions de leur effectivité, de définir les réformes institutionnelles nécessaires pour prévenir tout retour en arrière, et de convenir ensemble du rôle et de la responsabilité de la France et de l’Union européenne dans cet exercice. Car celles-ci ne sauraient se draper dans un silence coupable, au prétexte de non-ingérence. Faire droit aux peuples d’Afrique est un impératif qui requiert une synergie de dynamiques endogènes et exogènes.

Mais ne nous trompons pas : notre combat pour la démocratie, l’État de droit et les droits humains en Afrique centrale et de l’ouest n’est pas un combat cantonné à l’Afrique. Il est mondial. Il participe du même combat pour la démocratie sur les autres continents, en Amérique, en Asie comme en Europe. Car nous le savons désormais : la démocratie n’est jamais un acquis définitif. Chaque jour qui se lève doit se bâtir en essayant de l’atteindre, collectivement, sans relâche, sans concession.

Avant qu’il ne soit trop tard, nous appelons à définir un nouveau cadre partenarial global entre nos pays d’Afrique centrale et de l’ouest et la France et l’Europe.

Le prochain Sommet Afrique-France de juillet 2021, qui se tiendra à Montpellier, doit servir à cela, et non pas être un énième bal des hypocrites. Nous ferons d’ici là une proposition commune, portée par les aspirations de nos peuples, ancrée dans les valeurs de la démocratie et ouverte à toutes celles et tous ceux qui partagent cette exigence et ce combat pour la démocratie.

Signataires

Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG)

Martin Fayulu, président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé), Président élu de la République démocratique du Congo

Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo, président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement du Togo (MPDD), Président élu de la République togolaise

Sébastien Nadot, député français (indépendant)

Réouverture des bureaux de l’UFDG : réaction des avocats des différentes parties

L’audience en appel dans l’affaire de la fermeture des siège et QG de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) s’est tenue jeudi à la Cour d’Appel de Conakry. L’affaire a été renvoyée au 4 mars prochain pour le délibéré.

Au sortir du bureau du juge des référés, les avocats des différentes parties n’ont pas tardé à réagir.

« L’UFDG ne peut pas obtenir l’ouverture de ses locaux, parce que tout simplement la procédure mise en place c’est une procédure de référé. Quand la contestation est sérieuse, il faut saisir le juge de fond. Si l’UFDG a des éléments de nature à asseoir ses prétentions, le juge saisi ordonnera sans nul doute la mesure sollicitée. Mais une fois encore, en référé, M. Mamadou Cellou Dalein Diallo ne peut pas trouver solution par rapport au problème de fermeture des locaux », a insisté Me Santiba Kouyaté.

De son côté, Me Alsény Aissata Diallo, avocat de l’UFDG, a justifié les raisons de la saisine du juge des référés dans cette affaire : « Nous avons saisi le juge [des référés] conformément à la loi. Les textes disent qu’en cas d’urgence le juge des référés du tribunal de première instance ou de justice de paix peut, dans des circonstances pareilles, prendre toute mesure qui ne se prête à aucune contestation sérieuse. »

L’avocat de l’Etat a invoqué les raisons de sécurité pour justifier la décision de fermeture du siège de l’UFDG et des bureaux de Cellou Dlaein Diallo : « A partir du 20 octobre 2020, suite à la déclaration de M. Mamadou Cellou Dalein Diallo qu’il a remporté l’élection présidentielle, la Guinée a connu une situation insurrectionnelle. La Guinée ayant connu cette insurrection, l’Etat, dans son rôle régalien de protéger les personnes et leurs biens, à travers les ministères de la Sécurité, de la Défense et de l’Administration du territoire, a pris la décision de la fermeture du siège de l’UFDG et des bureaux de M. Mamadou Cellou Dalein Diallo. »

Pour Me Alsény, ni l’UFDG, ni ses avocats n’ont reçu un rapport de police indiquant qu’il y a des menaces sécuritaires et qu’il faut donc procéder à la fermeture de ces locaux : « La partie adverse a parlé de la fermeture des frontières, de la sécurité, mais ça ce sont des allégations qui ne se vérifient pas. Nulle part on nous a déposé un rapport qui dit que si on ne ferme pas le siège de l’UFDG le pays sera attaqué. »

 

 

Le militant de l’UFDG Madic 100 frontières condamné à 5 ans de prison ferme

Le verdict de Mamady Condé alias Mady 100 frontières est tombé, ce lundi 08 février 2021.  Ce militant de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a été condamné par le Tribunal de première instance de Dixinn. 

Le guinéo-canadien Madic 100 Frontière a été situé sur son sort. A l’issue de son procès qui s’est déroulé au tribunal de première instance de Dixinn, il a été reconnu coupable de « téléchargement, diffusion de messages, photos, dessins de nature raciste ou xénophobe, menaces, violences et injures par le biais d’un système informatique ».

La juge, Balou Keïta, présidente du Tribunal a condamné l’opposant à cinq (5) ans d’emprisonnement et au paiement de cent (100) millions de francs guinéens comme amende.

Le procureur de la République avait requis 10 ans d’emprisonnement et 300 millions d’amende contre lui alors que la défense espérait la relaxe pure et simple ou une peine moins lourde après que son client ait fait amende honorable.

 

Réouverture des locaux de l’UFDG : la justice rejette la demande

Le président de l’’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo a saisi le juge des référés du tribunal de première instance de Dixinn pour demander la réouverture de son siège et de son Quartier général quadrillés par les forces de l’ordre depuis le 20 octobre 2020.  Dans son verdict rendu hier, mercredi, le tribunal de Dixinn a rejeté la demande de l’UFDG.

Après avoir délibéré conformément à la loi,  le tribunal a rejeté la demande de l’UFDG. Une décision qui n’a pas laissé de marbre Maître Salif Béavogui un des avocats du parti.

« Cette décision est mauvaise en soi. Elle n’est pas conforme à la loi mais elle ne nous surprend guerre lorsque nous savons la nature des décisions que nous connaissons dans  des dossiers qui ont des ramifications inexplicable », a-t-il dit.

« C’est une fermeture illégale et abusive qui ne repose sur aucune base juridique », martèle Maitre Béavogui, rappelant que l’UFDG avait décidé de saisir le juge des référés pour constater que la « charte des partis politiques a été violée ».

« Aujourd’hui, tous les autres partis politiques tiennent leurs assemblées hebdomadaires et fonctionnent librement. Il n’y a pas de raison que ce soit seulement l’UFDG et son siège qui soient fermés », ajoute-t-il.

Se disant déçu de la décision, Maitre Salifou Béavogui affirme que « nous avions estimé que le juge aurait eu le courage d’ordonner la réouverture des lieux », avant d’annoncer que « nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin. Nous continuerons à mener la lutte en relevant appel ».

Un membre de l’UFDG sanctionné après avoir dénoncé le silence de l’entourage de cellou Dalein

Pour avoir osé dénoncer le silence de membres de l’entourage de Cellou Dalein Diallo, Ibrahima Sory Dabondy Camara, militant de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), a écopé d’une sanction disciplinaire.

Ce militant du principal parti de l’opposition paie ainsi le prix de son courage d’avoir dénoncé le silence de membres de l’entourage du président de l’UFDG.

« Un avertissement est adressé à Ibrahima Sory Camara, membre de la cellule de communication de l’UFDG, pour propos désobéissants tenus dans la presse à l’endroit des membres de la haute direction du parti », lit-on dans la décision signée de Cellou Dalein Diallo.

Selon un député, l’absence de l’UFDG à l’Assemblée Nationale est un handicap

L’absence de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) à l’assemblée nationale est un handicap pour le parti. Selon le coordinateur du Bloc de l’opposition constructive (BOC), Cellou Dalein Diallo a pris une mauvaise décision en boycottant les élections législatives du 22 mars dernier.

Dr Ibrahima Sory Diallo estime que le principal challenger d’Alpha Condé a été induit en erreur.

« Cellou Dalein Diallo est un grand homme politique. J’ai travaillé avec lui pendant 5 ans. Durant tout ce temps, il a été à l’écoute de tout le monde », témoigne-t-il.

Il assure que le leader de l’UFDG n’aurait pas dû opter pour la politique de la chaise vide.

« S’il avait participé aux élections législatives, il aurait eu plus de 30 députés à l’hémicycle. Même moi je n’allais pas être député parce que je reconnais la force et la capacité de l’homme », ajoute-t-il.

« C’est ce qui fait qu’il est coincé. Politiquement, les gens l’ont induit en erreur. La politique de la chaise vide l’a mis aujourd’hui dans une position de faiblesse », analyse ce parlementaire.

Décès de l’opposant Roger Bamba : l’UFDG dévoile le programme des obsèques

Le corps de l’opposant Roger Bamba, mort en détention à la maison centrale a été restitué lundi à sa famille. Sa formation politique, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, à travers un communiqué rendu public mardi, a dévoilé le programme de ses obsèques.

Ci-dessous le communiqué :

L’opposant Cellou Dalein Diallo empêché de sortir du pays

Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a été empêché mercredi 30 décembre de quitter Conakry. Il se rendait à Bamako aux obsèques de Soumaila Cissé, chef de file de l’opposition  malienne,  décédé la semaine dernière du covid-19 à Paris. 

Si son passeport n’a pas été saisi par la police de l’air et des frontières, son voyage quant à lui n’aura lieu ce mercredi. « On n’a même pas accepté qu’on fasse les formalités », a-t-il déploré.

« Je suis peiné de voir mes droits violés. Je n’ai reçu aucune notification légale disant que je suis interdit de quitter le territoire », a protesté le principal challenger d’Alpha Condé.

« Ils ont reçu des instructions du commissaire [spécial de l’aéroport de Conakry] pour ne pas que je fasse mes formalités », a expliqué Cellou Dalein à la presse, précisant qu’il « fallait voir le commissaire ».

« Depuis 17h, on cherche le commissaire, on dit qu’il n’est pas là (…). Je cherche le commissaire, je n’arrive pas à le voir. Je devais prendre part aux obsèques de Soumaila Cissé qui est un ami personnel », a-t-il avancé pour justifier le motif de son voyage, ajoutant que la dépouille mortelle du chef de file de l’opposition malienne arrivera ce jeudi à Bamako et son inhumation aura lieu vendredi.

Notons qu’avant lui, son épouse Hadja Halimatou Dalein Diallo, qui se rendait à Dakar, a été interdite de quitter le pays.