Covid-19: le PM ivoirien annonce des mécanismes pour un minimum de revenu aux travailleurs mis en chômage

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a indiqué vendredi que le gouvernement était activement au travail pour trouver des mécanismes afin que les travailleurs mis en chômage technique du fait du Covid-19, bénéficient d’un minimum de revenu, à l’occasion de la fête du travail.« Pour sa part, le gouvernement est activement au travail pour opérationnaliser les différents instruments de soutien économique et social, en liaison avec le secteur privé », a dit le Premier ministre ivoirien Gon Coulibaly, dans une déclaration face à des centrales syndicales à la Primature. 

Selon le chef du gouvernement ivoirien,  « il s’agira de trouver des mécanismes afin que les travailleurs mis en chômage technique bénéficient d’un minimum de revenu pour satisfaire à leurs besoins » en cette période.  

« Je me propose d’ouvrir des discussions avec le Patronat sur cet important sujet afin de parvenir à des points d’accord, dans l’intérêt des entreprises et des travailleurs », a assuré le Premier ministre ivoirien. 

Le point fait au gouvernement par le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, à la date du 17 avril 2020, ressort « 706 entreprises qui ont pris des mesures de mise en chômage technique d’une partie de leurs employés », a fait savoir M. Gon Coulibaly. 

« Il s’agit de 18 755 travailleurs qui sont concernés; autant de familles qui risquent de se retrouver dans la précarité (et) j’appelle le Patronat à privilégier l’utilisation des mécanismes mis en place pour préserver les emplois », a ajouté M. Gon Coulibaly. 

Selon lui, « c’est seulement lorsque toutes les solutions auront été épuisées que le recours au chômage technique peut se comprendre, surtout dans une situation aussi inédite. (Mais), en tout état de cause, le licenciement ne devrait pas intervenir dans cette situation ». 

Le gouvernement, dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de riposte à la pandémie, a pris des mesures de soutien aux entreprises afin de maintenir l’activité économique et d’assurer sa relance, en préservant l’outil de production et les emplois. 

Ces mesures sont la suspension des contrôles fiscaux, le report du paiement des impôts et taxes dus à l’Etat sur une période de trois mois, l’annulation des pénalités de retard dans le cadre de l’exécution des marchés et commandes publics durant la période de crise et le paiement de la dette intérieure. 

En outre, les autorités ivoiriennes ont mis en place un Fonds de soutien aux grandes entreprises, doté d’une enveloppe de 100 milliards de FCFA, un Fonds de soutien aux PME de 150 milliards de FCFA puis un fonds spécial de solidarité et de soutien d’urgence humanitaire qui est doté de 170 milliards FCFA. 

Il a été également mis en place un Fonds spécial d’appui aux acteurs du secteur informel, destiné notamment à octroyer des soutiens à ceux d’entre eux qui sont impactés par la crise sanitaire et à refinancer les institutions de crédits, dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de financement des acteurs du secteur informel.

Dans le cadre du volet social de ce plan de riposte lié à la pandémie du Covid-19, depuis le 23 avril 2020, 177 198 ménages impactés bénéficient d’une aide directe de l’Etat de Côte d’Ivoire, d’un montant de 13,3 milliards de FCFA. 

Guinée: le ministre de la Santé visite quelques districts sanitaires des communes rurales de la préfecture de Nzérekoré.

Accompagné du Directeur National des Etablissements hospitaliers et de l’hygiène Sanitaire Dr Aboubacar Conté, le Ministre Edouard Niankoye Lama a visité le Centre Médical chirurgical de la Commune Rurale de Koulé, le Centre de Santé de Samoé et celui de la commune Rurale de Soulouta.

Le Ministre de tutelle a initié cette visite pour évaluer l’état de fonctionnement des structures , Connaître les acquis et identiier les insuffisances en vue d’apporter des solutions aux problèmes qui entravent le fonctionnement correct des structures Sanitaires.

Les chefs des structures concernées ont tout à tour remercié le gouvernement et les partenaires pour leur appui en faveur du renforcement des capacités d’intervention de leurs structures dans la lutte contre la maladie et dans l’amélioration de la qualité des services de soins offerts aux populations.

Ils ont par ailleurs passé au peigne fin, les difficultés majeures qui enfreinent au fonctionnement correct de leurs structures Sanitaires.

-L’ insuffisance du personnel, le manque de subvention, d’équipements, rupture de Medicaments essentiels par endroit ont été signalés.

Le centre Médical Chirurgical de Koulé distant de 42 km de la commune Urbaine de Nzérékoré mène des activités de prise en charge des pathologies médicales et chururgicales.Le centre reçoit dès fois des patients référés à partir des centres de Santé périphériques pour bénéficier des soins de l’Etablissement . Doté d’une capacité d’accueil de 35 lits, le Centre dispose de 26 agents toutes catégories confondues et comprend des services de chirurgie, de Médecine générale , de pédiatrie, de maternité et de services d’Urgences médico chirurgicales.

Grâce à l’appui du gouvernement et des partenaires, notamment Plan guinée, le centre dispose d’un centre de dépistage et de prise en charge des malades de la tuberculose et des personnes vivant avec le VIH Sida.
La mission a saisi l’opportunité pour visiter le chantier en voie de construction dans l’enceinte dudit centre , fruit de l’excellence des rapports de coopération entre le gouvernement guinéen et les partenaires au Développement.L’infrastructure est réalisée par le Projet d’appui à la Santé ( PASA) sur financement de l’Union Européenne. Elle comportera , selon le chef du centre ,un plateau tehnique,des bâtiments administratifs et 3 autres bâtiments pour servir de logement aux travailleurs.

Au centre de Santé de Samoé , des progrès sont enregistrés dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile, des performances que le chef du centre de Santé met à l’actif de l’appui apporté par le gouvernement et ses partenaires, dans la région.

En dépit de cet acquis, le chef du centre a attiré l’attention de la mission sur la persistance de certaines pathologies comme le paludisme, l’onchocercose qui en dépit des efforts fournis par les programmes concernés demeurent encore, un réel problème de santé pour la communauté. Il a fait état de certaines insuffisances tel que le manque de latrines appropriées, le manque de motos pour la référence des femmes en travail en direction de l’hôpital Régional qui constitue un véritable casse tête et restent des défis à relever

Le Ministre Lama et sa suite ont ensuite visité le centre de Santé de Soulouta .La population massivement mobilisée a exprimé sa reconnaissance au président de la République, professeur Alpha Condé pour les efforts fournis dans l’amélioration de la qualité de la prise en charge de la Santé de communautés.

Le centre a été rénové par le projet PASA et comprend un bâtiment de tri des malades, une maternité, un logement pour le chef du centre, un autre logement pour la sage femme, quatre latrines plus un incinérateur construit par l’ONG Terre des hommes.Des activités de vaccination des enfants de O à 11mois sont réalisées ainsi que le suivi des femmes en grossesse jusqu’à l’accouchement y compris des activités de PTME.

-Le manque de lits dans la salle des accouchées et de travail , l’usure de la moto pour la stratégie avancée, la rupture de certaines molécules essentielles ont été aussi notifiés et des doléances posées pour corriger les insuffisances.

Le Ministre d’Etat a pris l’engagement de satisfaire les besoins de lits et de fournitures de petits matériels. Pour ce qui est du déploiement du personnel pour combler le déficit, il a annoncé le recrutement de 4.000 agents de Santé par la Fonction publique en 2019 et informé des nouvelles mesures envisagées par son département, pour fidéliser les agents à leur poste de travail.

Il a par ailleurs invité le personnel à s’inscrire dans la dynamique du respect de l’éthique et de la déontologie médicale.

 

La Guinée prête main forte à la RDC confrontée à la résurgence d’Ebola

Pour lutter contre le virus Ebola qui sévit en RDC, l’OMS recrute en Guinée à cause de l’expérience du personnel sanitaire guinéen qui a été, on s’en souvient, confronté à une terrible épidémie qui avait fait des milliers de morts dans la région ouest-africaine.

Ayant une grande expérience en la matière, des Guinéens ont été dépêchés en RDC pour aider à lutter contre l’épidémie à virus Ebola qui sévit dans la province de l’Equateur.

« Suite à l’autorisation des autorités de la RDC, demande a été faite aux plus hautes autorités de la Guinée de déployer sous l’égide de l’OMS des agents de santé pour non seulement contribuer au contrôle de l’épidémie en cours mais aussi spécifiquement pour contribuer à la vaccination en ceinture des contacts des cas de maladie à virus Ebola », explique le professeur Georges Ki Zerbo, représentant de l’OMS en Guinée.

Combien d’agents ont été déployés et qui sont-ils ? « Une quarantaine d’agents de santé ont déjà été déployés comprenant donc des vaccinateurs, des agents chargés du suivi après vaccination, mais aussi des épidémiologistes pour le suivi des contacts des personnes infectées par le virus à Ebola, mais aussi des spécialistes de la communication sur les risques, la mobilisation sociale et la prévention des infections », poursuit le professeur Ki Zerbo.

Cela veut dire que l’épidémie qui a sévi en Afrique de l’ouest de 2013 à 2016 et qui avait fait 11 000 morts sur plus de 28 000 cas va servir dans l’épisode actuelle de la maladie d’Ebola en RDC.

Santé : 309.726 personnes visées par la campagne de traitement contre la Filariose lymphatique et l’Onchocercose à Mandiana

Trois cent neuf mille sept cent vingt six (309.726) personnes sont visées par la campagne de traitement de masse à l’Ivermectine et l’Albendazole contre la Filariose lymphatique et l’Onchocercose à Mandiana en Haute Guinée, rapporte le correspondant de l’AGP dans la préfecture.

Cette campagne, lancée, lundi, 09 avril 2018, au quartier Oudiala de la Commune Urbaine (CU) de Mandiana, se poursuivra jusqu’au vendredi, 13 avril, avec la stratégie porte-à-porte.

Les 309.726 personnes cibles dans la préfecture vont bénéficier gratuitement ces médicaments efficaces dans le cadre de l’amélioration de la santé de la population.

«La Filariose lymphatique et l’Onchocercose sont des maladies parasitaires chroniques transmissibles et invalidantes. Les personnes atteintes peuvent être gravement défigurées ou handicapées», a-t-on rappelé.

Dr Mohamed Sako Sylla, représentant le directeur régional de la Santé de Kankan aux cérémonies de lancement, a dit que «le traitement de masse avec l’Ivermectine et avec l’Albendazole doit continuer dans la préfecture à titre préventif, parce que les populations de Mandiana sont riveraines des fleuves Milo, Fié et Sankrani, qui habitent les vecteurs transmetteurs de ces maladies».

Dans son allocution, le directeur préfectoral de la Santé de Mandiana, Dr Amara Traoré a informé, que «pendant les 05 jours, 620 distributeurs communautaires pour 310 équipes seront déployés sur l terrain, avec la stratégie porte-à-porte du 09 au 13 avril 2018».

Par ailleurs, représentant le préfet de Mandiana, le directeur des Ressources Humaines, Sira Facély Mara a invité la population, à prendre ces médicaments en vue de les soulager.