Présidentielle 2020 : Dr Ousmane Kaba reconnaît la victoire d’Alpha Condé

Dans une déclaration rendue publique le mercredi 11 novembre, le Parti des démocrates pour l’espoir (PADES), formation politique d’Ousmane Kaba, a adressé ses félicitations à Alpha Condé pour sa réélection à la magistrature suprême du pays à l’issue du scrutin du 18 octobre dernier.

Alors que Cellou Dalein Diallo, Abé Sylla et Abdoul Kablèlè Camara ont rejeté les résultats définitifs proclamés par la Cour constitutionnelle, Ousmane Kaba, lui, a décidé de reconnaitre la réélection d’Alpha Condé.

« En dépit des imperfections du processus électoral et suite aux résultats donnés par la Cour constitutionnelle, nous reconnaissons la  victoire du Pr Alpha Condé que nous félicitons », a déclaré Ousmane Kaba.

Il affirme sa prise de position est « indispensable en ce moment précis pour préserver la paix et la stabilité dans notre pays ».

Ousmane Kaba espère que « la nouvelle politique qui doit être initiée par le chef de l’Etat tiendra compte du projet de société du PADES en mettant accent sur l’unité nationale et les infrastructures de base, que sont les routes, l’eau, l’électricité, l’éduction et la santé sur toute l’étendue du territoire national, sans oublier l’emploi des jeunes ».

Le Dr Ousmane Kaba investi candidat du PADES pour la Présidentielle 2020

A la faveur d’une convention nationale, tenue à Conakry, samedi, 1er Août, Dr Ousmane Kaba, membre du FNDC, a été investi candidat du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES), à l’élection présidentielle de 2020. La date du 18 octobre est proposée par la CENI ; elle devrait être confirmée ou infirmée par le Chef de l’Exécutif, Pr Alpha Condé.

La coordinatrice chargée des questions politiques du PADES, a indiqué qu’il s’agit d’une désignation obtenue suite aux différentes résolutions des fédérations du parti.

« Nous sommes convaincus que la pauvreté, la souffrance et l’injustice prendront fin en Guinée avec notre cher président, Dr Ousmane Kaba. Par conséquent, vu les différentes résolutions préfectorales, communales, régionales et à l’étranger, nous déclarons solennellement, Dr Ousmane Kaba, président du PADES, candidat pour la présidentielle de 2020 », a-t-elle dit.

En réponse, Dr Ousmane Kaba, s’est dit heureux et honoré de défendre les couleurs du PADES à l’élection présidentielle. « J’accepte d’être candidat de notre parti pour la présidentielle d’octobre prochain. Nous allons à cette élection pour battre le président Alpha Condé », a affirmé le candidat du PADES.

Le PADES opposé au 3ème mandat mais favorable à une nouvelle constitution

Dans le cadre de la vulgarisation de la nouvelle constitution guinéenne, la rédaction de l’agence de presse guinéenne a rencontré le coordinateur chargé de l’organisation du Parti des démocrates pour l’Espoir (PADES) Dr Diaby Aboubacar Demba dans son volet titre XV .

’’De l’organisation et de la gouvernance territoriale’’ le thème de la rencontre a été qualifié de Copier- Coller par Dr Diaby en s’interrogeant sur le contenu de la nouvelle constitution ‘’pleine de fautes grammaticales et d’innovations jamais vues ailleurs telle que la durée du mandat qui passe de 5 à 6 ans renouvelable une fois’’.

« Nous sommes de quel système de mandat Francophone ou Américain ? se demande-t-il

Selon lui, « la candidature indépendante permettra même aux personnes impliquées dans des affaires douteuses de se présenter comme candidat à la présidentielle en Guinée. Il a regretté la voie ouverte aux personnes trop jeunes pour se porter candidat au poste de Président ou de Députés en Guinée ».

Le chargé de l’organisation du PADES se dit d’accord pour une nouvelle constitution mais demande au chef de l’Etat, Pr Alpha Condé de se retirer de la course et de se conformer à l’esprit de la constitution du 07 mai 2010 limitant à 2 le nombre de mandats. ‘’Il est entrain de remplacer par une autre plus mauvaise et qui constitue un danger pour le peuple de Guinée auquel il demande de faire attention’’, a-t-il martelé.

Enfin, le patron de l’organisation du PADES a dit que « son parti est opposé au 3ème mandat, mais il n’est pas contre la nouvelle constitution qui, loin de la Bible ou du saint Coran, doit être adaptée aux réalités du moment ».

Législatives : Le PADES relève des difficultés majeures dans le processus électoral

Le président du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES) Dr Ousmane Kaba continue de relever les difficultés constatées dans le processus de préparation des élections législatives prévues pour le 16 février 2020. Ce constat est fait depuis le lancement des opérations d’enrôlement en Guinée.

Lors de la rencontre de travail des leaders politiques avec la délégation du NDI (National Democratic Institute) mardi, 10 décembre 2019, à Conakry, le leader du PADES est revenu sur certaines difficultés à savoir, le non-respect des délais constitutionnels des élections en Guinée, le déroulement de ces élections à commencer par un fichier électoral qui n’est pas propre, le recensement des électeurs avec beaucoup d’irrégularités notamment le recensement des mineurs un peu partout dans le pays, ce qui selon lui, jette des doutes sur la crédibilité du fichier. Il y a également les problèmes de comptabilisation et de centralisation des votes à l’image des élections locales passées.

Parmi ces difficultés signalées à la délégation du NDI, le président du PADES a qualifié le changement de la constitution comme une difficulté majeure. Pour lui, c’est un ‘’ Coup d’Etat constitutionnel’’ qui laisse le pays sans repère, avant d’ajouter que la délégation s’est montrée très satisfaite et a pris l’engagement de ne laisser aucun feu embraser l’Afrique de l’Ouest.

Prenant part à la marche du FNDC, Dr Ousmane Kaba, a souhaité que toutes les difficultés liées aux préparatifs des élections législatives soient d’abord traitées à défaut de l’arrêt des opérations d’enrôlement en cours dans le pays. Il a aussi demandé que le Chef de l’Etat renonce à son projet de coup d’Etat constitutionnel ou changement de la constitution en faveur d’une alternance démocratique en Guinée.

3ième mandat : Damaro vole dans les plumes de Sidya, Cellou et Cie

Le parti présidentiel vient de réagir suite au lancement ce mercredi 3 avril 20019 du front pour la défense de la Constitution ((FNDC).

Par la voix du président du groupe parlementaire RPG arc-en-ciel, le parti au Pouvoir avertit que personne n’a le monopole de décider du sort de la Constitution. Ce mercredi 03 avril 2019, une coalition mixte qui réunit les principaux partis politiques d’opposition (UFDG, UFR, PEDN, UDG, BL, PADES) et des organisations de la société civile a été lancée pour défendre la Constitution. Pour Amadou Damaro Camara, le pouvoir en place n’a pas de leçon de démocratie à recevoir de personnes qui ont participé à la modification de la Constitution sous le régime de Lansana Conté. « Le ridicule ne tue pas en Guinée. J’ai l’impression que nos politiciens se moquent de l’intelligence du peuple de Guinée. Autant ils ont la mémoire courte, autant ils pensent que le peuple de Guinée a aussi la mémoire courte. La dernière modification de la Constitution pour proroger un mandat, avait été initiée peu avant son départ de la primature par Sidya Touré qui a lancé la célèbre phrase ton pied mon pied. Toute cette campagne a aussi été financée par Mamadou Sylla qui ne s’en cache pas d’ailleurs. Kabélè a participé à la rédaction de la Constitution qui a fait sauter le verrou des deux mandats. Cellou Dalein a été au nom du PUP au Foutah pour faire accepter cette constitution. Il n’a même pas été question de référendum, ça été fait à l’Assemblée où ils avaient plus des 2/3. Que ces messieurs nous donnent des leçons de démocratie aujourd’hui, ça fait sourire. Ils ne sont pas du tout bien placés pour nous donner des leçons de démocratie dans ce domaine », réagit l’élu du parti de la majorité.

Sidya Touré a appelé le peuple de Guinée à se mobilise pour le combat alors que Cellou Dalein Diallo appelle l’armée à s’opposer au coup d’Etat Constitutionnel. Seul le peuple souverain suprême peut décider du sort d’une Constitution, réplique le chef de la majorité présidentielle. Amadou Damaro Camara demande aux membres de ce front d’exprimer leur opinion sans faire entrave aux autres. « La création de leur front est un signe de la vitalité démocratique en Guinée. La seule chose que nous demandons, nous allons l’exiger ou l’imposer, c’est que chacun exprime son opinion dans la paix et dans le calme. Ils ne peuvent pas décider du sort d’une Constitution, encore nous de la majorité, nous ne pouvons pas décider du sort d’une Constitution. Il y a un arbitre qui est le peuple de Guinée. Toute constitution ne peut être approuvée que par le peuple, le seul souverain suprême. Donc, qu’ils expriment leur volonté, qu’ils invitent à ne pas voter ou à ne pas l’accepter, mais que ceux qui sont pour, qu’on les laisse exprimer aussi leur opinion. C’est ça la démocratie », tranche le parlementaire.