Mamou: plus de 1400 kilogrammes de chanvre indien brulés

Le parquet du tribunal de Mamou a procédé à l’incinération de plusieurs kilogrammes de chanvre indien saisis il y’a quelques mois.
Selon le site Guinéenews.Com, ce mercredi 16 février, le parquet du tribunal de Mamou a procédé à l’incinération une importante quantité de chanvre indien saisie ces derniers mois à Mamou. Ce sont au total 1450 kilogrammes qui sont partis en fumée sur le site de Dounkiwal à 8 kilomètres du centre-ville de Mamou.
-10 litres d’essence et 10 litres de gasoil ont été utilisés pour arroser les tas de la drogue pour faciliter l’incinération.
-1000 kilogrammes de cette quantité ont été saisies depuis le début de cette année par les agents de la sécurité.
En provenance de la Sierra Leone, la drogue dissimulée dans des sacs puis transportée sur les motos. La drogue passe par les localités de Farenta ou Berteya avant d’être acheminer à la ville de Mamou devenue la plaque tournante de l’introduction du chanvre indien en Guinée.
Ceux qui ont été saisis pour cette affaire affaire avait été jugés et condamnés par le tribunal de Mamou.
Source: Guinéenews.Com

Guinée : deux personnes tuées lors d’un braquage à Mamou

Le drame s’est passé dans la nuit du dimanche 06 février 2022. Des braqueurs ont attaqué un véhicule de transport en commun à Gouba une localité située non loin de Mamou.

 

Le phénomène de vol, braquage et autres fléaux sont de plus en plus fréquents  dans les différentes villes de la Guinée. Dans la nuit du dimanche 06 février au lundi 7 février 2022, des personnes armées encore non identifiés ont réussi à attaquer un véhicule pour leurs extorquer leurs biens.

Le véhicule de transport en commun en provenance de Labé pour Conakry qui transportait plusieurs passagers n’a pas échappé aux ces  présumés voleurs qui ont réussi à tuer par balles deux passagers avant de s’enfuir.

Selon les informations recueillis sur le site de Guinéenews.Com, le chauffeur interrogé explique : « nous avons été attaqués entre les localités de Kendouma et Gouba vers 1 heure du matin. Les braqueurs étaient sur deux motos. Ils sont tirés sur les pneus de notre véhicule puis sur les vitres. Le temps pour nous descendre et se sauver, ils ont pointé les armes sur nous. Ils sont pris nos téléphones. Une femme assise à l’arrière a été touchée mortellement au cou. Parmi les deux autres blessés, l’un a succombé à l’hôpital »

Pour l’heure, les braqueurs sont encore introuvables. Une enquête a été ouverte pour plus d’informations.

 

Guinée: tensions entre les chauffeurs et mécaniciens à Mamou

Ils existe depuis quelques temps des vives tensions,  entre les chauffeurs et les mécaniciens qui se disputent la place de président du bureau du syndicat dont le congrès est prévu pour ce mercredi 26 janvier 2022. 

 

 

Selon l’article publié sur le site d’information Guinéenews.Com, rien ne va entre les chauffeurs et les mécaniciens à Mamou. En prélude à l’organisation du congrès électif du bureau de la section préfectorale du syndicat des transports et mécanique générale de la CNTG de Mamou, les mécaniciens observent depuis ce mardi 25 janvier un mouvement de débrayage dans les différents garages de dépannages auto.

Cette cessation d’activités fait suite au désaccord constaté avec les chauffeurs sur la gestion de la gare routière de la CNTG actuellement dirigée par un mécanicien.

Selon des informations, les chauffeurs, à l’image de l’USTG, ont décidé qu’un mécanicien ne va plus être à leur tête. A plusieurs reprises, les chauffeurs de la gare routière pour Conakry, gérée par la CNTG, ont tenté d’expulser de force l’actuelle équipe du bureau. Des actions qui ont perturbé les embarcations des passagers.

Face à ce sentiment d’’’exclusion’’ d’un mécanicien à la tête du bureau du syndicat, les mécaniciens ont décidé à l’unanimité d’arrêter les services de dépannage des véhicules à Mamou jusqu’à nouvel ordre.

Le congrès est prévu ce mercredi 26 janvier. Déjà dans la ville, les protagonistes s’observent en chiens de faïence. Les véhicules en panne sont immobilisés dans les garages ou le long des voies de circulation.

Source: Guinéenews.Com

Guinée : deux blessés au cours d’une explosion de grenade

Le drame est survenu dans la commune urbaine de Mamou, dimanche 19 décembre 2021.

 

C’est aux environs de  12 heures dans un marché du quartier Madina situé dans la commune de Mamou qu’une grenade s’est explosée. Selon les informations du site d’informations guinéenews.Com, l’explosion serait provoquée par deux chasseurs donzo pendant qu’ils traversaient à bord d’une moto la zone.

Les impacts de l’explosion sont visibles sur une maison à côté. Le portail est percé par les débris. Les murs aussi touchés par les éclats. Les blessés ont été conduits à l’hôpital pour des soins.

Apres avoir observé les multiples dégâts occasionnés par cette explosion, les forces de l’ordre ont saisi les deux suspects.

Mamou : inauguration d’une nouvelle agence de la BCRG

En présence du ministre des sports , Bantama SOW, le gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG)  a inauguré, hier, lundi 1 er mars l’Agence régionale de son institution bancaire  à Mamou.  Cette inauguration a eu lieu en marge de la célébration du 61ème anniversaire de la création de la monnaie guinéenne.

Ce siège, flambant neuf, est un bâtiment R+1, extensible en R+4, composé de caveaux au sous-sol, de services bancaires au rez-de-chaussée, de bureaux pour l’administration, de salles de réunions, d’une salle polyvalente et d’informatique au premier étage.

Louncény Nabé, Gouverneur de la BCRG rassure qu’en termes de perspectives, ‘’le cap défini sera maintenu par la BCRG dans le strict respect des directives pertinentes du président de la République, professeur Alpha Condé. Directives visant à faire de notre secteur financier, un outil au service du développement économique et social de la Guinée’’.

Le ministre d’Etat Bantama Sow s’est dit heureux de procéder à l’inauguration de l’agence de la BCRG dans la ville carrefour. Dans son allocution, il a soutenu que l’inauguration de cet édifice coïncide avec le 61e anniversaire de la monnaie guinéenne.

Il a précisé que ‘’l’une des ambitions du président Alpha Condé est de renforcer l’inclusion financière en favorisant l’accès aux services de financement au plus grand nombre de guinéens partout où ils se trouvent. La politique d’implantation des agences de la Banque centrale dans toutes les régions administratives du pays est en droite ligne avec cette ambition’’.

Il a poursuivi en soulignant que ‘’la présence de la BCRG dans les capitales régionales du pays permet de renforcer la proximité des services financiers avec la population et à coup sûr d’améliorer le taux de bancarisation. Les banques privées suivront rapidement la banque mère pour s’implanter à l’intérieur du pays et se rapprocher des populations des zones les plus reculées’’. Pour le ministre Sow « l’inauguration de cette agence, augure un bel avenir économique pour notre ville-carrefour. A cet effet, population de Mamou, je vous exhorte de veiller sur ce bijou« .

L’Honorable Fatou Biro Diallo, députée uninominale de Mamou, dans son intervention, a sollicité au gouverneur de la BCRG,  « dans le recrutement du personnel, de penser à la jeunesse de Mamou. Et surtout, à compétences égales, leur accorder la priorité. Nous souhaitons que cette pratique soit appliquée dans tous les domaines ».

Rappelons que le 1er mars 1960, soit 17 jours après l’indépendance nationale, la monnaie guinéenne est créé, en même temps que la BRG, la Banque de la République de Guinée. Une année après la BRG devient BCRG, Banque Centrale de la République de Guinée.

Campagne de sensibilisation à Mamou pour l’abandon des MGF/MP

Une campagne de sensibilisation pour l’accélération de l’abandon des mutilations génitales féminines et les mariages précoces a été lancée lundi 07 septembre 2020, dans la région administrative de Mamou.

C’était sous la présidence du directeur de cabinet du gouvernorat de Mamou, en présence des élus locaux et des associations féminines de la région.

Niakaté Fatoumata Binta, représentante du club des jeunes filles leaders de Mamou, a dans son plaidoyer, a demandé à l’État guinéen de mettre fin aux violences dont sont victimes les jeunes filles, notamment les mariages d’enfants, les mutilations génitales féminines et l’exploitation des enfants.

De son côté, L’inspecteur régional de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance, Karomoko Camara, a souligné la nécessité d’impliquer tous les acteurs dans cette activité pour une prise de conscience collective afin de mettre à cette problématique des Violences Basées sur le Genre y compris les MGF, les mariages d’enfants et le Covid-19.

Pour Ibrahima Sow, sous point focal de L’UNFPA à Mamou, d’accélération pour l’abandon des mutilations génitales, l’excision, les mariages d’enfants demande l’implication de chaque citoyen d’où l’importance de cette campagne de sensibilisation.

Le directeur du cabinet du gouvernorat de Mamou, Bernard Mara, a dit que ce qui était bon hier n’est pas forcément bon aujourd’hui. « La science évolue. Si hier, dans nos communautés, celles qui ne sont pas excisées sont stigmatisées puisque c’était la coutume, mais aujourd’hui avec la science, nous devons comprendre que cette pratique n’a que des conséquences néfastes pour la santé de la femme », a indiqué Bernard Mara.

Le bac servant d’accès au chef-lieu de Téguérèya en souffrance à Mamou

Situé à 135 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou, avec son unique rentrée pendant la saison pluvieuse, la sous-préfecture de Téguérèya risque d’être coupée des autres villes.

Son bac est toujours en difficulté. Les croches sont déformées et ses 6 soutes percés. Le câble raccordé serait amoché et blesse les mains.

Selon Mohamed 1 Bangoura, citoyen de la localité, le câble raccommodé laisse voir des petits fils en fer qui blessent les mains des tireurs.
« Pour se protéger, nous portons des gants puisque les files sont visibles et blessent les usagers du bac», explique Mohamed 1 Bangoura.

Pour cela, les citoyens et les autorités à tous les niveaux demandent l’aide de l’État et des ONG pour ne pas que le bac chavire.

Saisie d’une importante quantité de produits périmés à Mamou

A la faveur d’une mission d’inspection, le service préfectoral de contrôle de qualité de Mamou a procédé à la saisie d’une importante quantité de produits alimentaires périmés dans les différents marchés de la préfecture.

La mission s’est rendue dans 10 sous-préfectures et la commune urbaine. Il s’agit des produits comme des bouteilles de mayonnaise, du jus, des biscuits, du lait et des produits pharmaceutiques.

« Après notre installation en juillet 2020, nous avons organisé une campagne de contrôle des denrées pour comprendre effectivement comment se porte le marché. Pour l’instant il nous reste les sous-préfectures de Kégnéko, Niagara et Teguereya. Nous avons saisi une quantité importante de produits périmés. Tout est consigné dans le registre et stocké en attendant les procédures d’incinération», a expliqué Mamadou Marouf Diallo, chef de la cellule technique de contrôle qualité de Mamou.

La route Kegneko-Saramoussaya coupée par la crue d’un fleuve

La circulation routière a été interrompue sur le tronçon Kégnéko-Saramoussayah, dans la préfecture de Mamou, à cause de la crue du fleuve Tigué situé à la rentrée de la sous-préfecture.

Le pont a été englouti par le débordement des eaux du fleuve, dû aux pluies diluviennes qui se sont abattues vendredi, samedi et dimanche 16 août dans la localité.
Trois districts de Kégnéko à savoir : Hérico, Harounaya et Baniré Hafia sont coupés du chef-lieu de la sous-préfecture.

Les citoyens qui transportent leurs marchandises aux différents marchés hebdomadaires sont obligés de débourser des fortes sommes d’argent afin que des jeunes les aident à faire traverser les colis.
A préciser que chaque année, les mois d’août et septembre sont des périodes dures pour les citoyens de Kégnéko, confrontés à des calamités naturelles.

Mamou: Découverte d’un corps en état de putréfaction à Dounet

Cette découverte macabre d’un corps sans vie dans un état de putréfaction avancée à Dounet sous-préfecture située à 32 kilomètres du chef-lieu de préfecture de Mamou a eu lieu mercredi 12 Août 2020 aux environs de 11 heures.
La tête du corps était plongée dans un petit puits près d’un bas -fond en rizière. La victime du nom d’Alhassane Diallo, apprenti chauffeur est âgé de 25 ans ; il souffrait d’épilepsie, divorcé sans enfants.
Aussitôt informé, le sous-préfet, les agents de la gendarmerie et les agents de santé se sont rendus sur les lieux pour constater les faits.

Après le contrôle, le corps a été rendu à la famille qui a procédé à son inhumation près du bas-fond.
A signaler que le défunt était recherché depuis une semaine.

Un jeune homme tue son père à coups de pilon à Porédaka

L’acte s’est produit dans la nuit du mardi 04 à mercredi 05 Août 2020 dans le secteur de Yalama, sous-préfecture de Porédaka, située à 55 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou.

Le présumé meurtrier, Alhassane Bah, âgé de 24 ans, a été interpellé et conduit à la prison civile de Mamou.
Interrogé par l’AGP, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Mamou, Elhadj Sidiki Camara, a dit que le jeune homme a pris un pilon pour administrer plusieurs coups à son père jusqu’à ce que celui-ci rende l’âme.

« A l’aube du mercredi 05 Août, aux environs de 06 heures du matin, j’ai été appelé par le sous-préfet de Porédaka qui m’a annoncé un cas de meurtre survenu dans le secteur de Yalama. Aussitôt, sur notre instruction, la brigade de recherche de la gendarmerie de Mamou, s’est rendue sur les lieux pour procéder non seulement à des constatations mais aussi à des enquêtes. Selon les premiers renseignements recueillis auprès de Madame Idiatou Barry, épouse de la victime et mère du suspect, une altercation a éclaté entre elle et son fils Alhassane Bah. Ce dernier a pris un pilon pour la cogner au niveau des pieds. Ses cris ont alerté son mari, qui est venu au secours. Aussitôt, son fils, sans hésitation, s’est servi du même pilon pour lui administrer des coups jusqu’à ce que celui-ci cesse de respirer » nous a confié le procureur de la République près le tribunal de première instance de Mamou.

Et selon Elhadj Sidiki Camara, Alhassane Bah a été interpellé et conduit à Mamou. « C’est grâce à la collaboration des citoyens qu’il a été appréhendé et mis à la disposition de nos agents. Et en application des articles 142 et 235 du code de procédure pénale, nous avons ouvert une information judiciaire. A l’heure qu’il fait, le jeune est au cabinet d’instruction et il est poursuivi d’un fait de meurtre. Il est en détention actuellement à la maison centrale », a ajouté le procureur de Mamou. A rappeler que le présumé meurtrier Alhassane Bah, est célibataire et sans emploi.

Mamou: Un bébé de 11 mois abandonné par sa mère à Timbo

Un bébé de sexe féminin âgé de 11 mois a été retrouvé, abandonné dans la nature par sa mère dans la sous-préfecture de timbo, située à 55 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou sur la nationale Mamou-Dabola.

Selon Mohamed Lamine Condé, coordinateur mobile de l’action sociale, c’est samedi 18 juillet qu’il été saisi par un de ses agents de l’abandon d’un enfant à Timbo. Le bébé abandonné a été retrouvé dans un état de malnutrition avancée. Il serait né d’une relation extra-conjugale.
Sa mère en partance pour Conakry a été arrêtée à Linsan dans la préfecture de Kindia.

Une fillette de 13 ans violée sur le chemin de l’école à Porédaka

Une fille de 13 ans, en partance pour l’école, a été violée par un homme de 32 ans. L’acte s’est produit à Dar-es-salam, dans la sous-préfecture de Porédaka située à 55 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou.

Selon les témoignages, la victime, candidate à l’examen d’entrée en 7ème année, se rendait à l’école pour les cours du soir. Elle a été pourchassée aux environs de 14 heures par son bourreau dans la broussaille. Rattrapée par le jeune surexcité, l’élève a été violée puis abandonnée à quelques mètres de la route. Selon les résultats des examens réalisés par les médecins légistes de l’hôpital régional de Mamou, la jeune fille a perdu sa virginité et porte des blessures dans sa partie vaginale.

Le présumé violeur a été arrêté par les gardes communaux de la commune rurale de Porédaka et mis à la disposition de la gendarmerie. Le dossier est au parquet de Mamou.
Le président du district de Dar-es-salam, joint au téléphone par l’AGP, est revenu sur les circonstances du viol. « La fille quittait Molo pour venir à Dara Pété. Elle s’est rencontrée avec un homme dans la broussaille, qui a abusé d’elle avant de prendre la fuite. Elle partait suivre les cours du soir. C’est une candidate à l’examen d’entrée en 7ème Année. Informé, on a alerté les gardes communaux qui ont mis main sur le présumé violeur à Soumbalako. Le présumé violeur est âgé de 32 ans. Nous demandons à la justice de faire l’essentiel car notre problème ici, c’est que les écoles sont éloignées de nos habitations. Le risque sur la sécurité de nos enfants surtout les jeunes filles est énorme », a expliqué le président du district de Dar-es-Salam.

Au parquet du TPI de Mamou, Elhadj Sidiki Camara, procureur de la République près le tribunal de première instance de Mamou, a promis « dès la reprise des audiences criminelles prévues pour lundi 20 juillet, ils attaqueront les dossiers de viols dès mercredi ; On a été saisi du dossier. Le présumé auteur du viol a été arrêté, auditionné et conduit à la maison centrale. Il s’appelle Amadou Sidibé, âgé de 32 ans. Dès la semaine prochaine on va relancer les audiences criminelles. La journée du mercredi sera consacrée aux cas de viols», a rassuré le procureur de Mamou.

Mamou: Reboisement de plus de 15 ha de domaines forestiers à Niagara

Le chef du cantonnement forestier de la sous-préfecture de Niagara, Mamadou Ciré Bah, ingénieur des eaux et forêts est rentré d’une visite dans les plantations forestières réalisées par le groupement des planteurs de ladite localité.

Au total, 15,5 hectares de domaines forestiers ont été reboisés dans les districts de Torobhé, Niagara- centre et Mangol par le groupement des planteurs de Niagara ; un groupement composé de 57 membres dont 7 femmes. Des milliers de plants de Tecks et de Mélina poussent dans ces localités.

Selon le président du groupement des planteurs de Niagara, Thierno Amadou Diallo, il faut assurer la ceinture de protection et de sécurisation des domaines pour éviter la divagation des animaux qui détruisent les plants. Le groupement demande au ministère en charge des eaux et forêts de l’accompagner dans l’obtention ou l’acquisition des plants.

Une fille de 15 ans enchaînée pendant 54 jours dans une chambre porte plainte

Durant 1 mois et 3 semaines La demoiselle AC, âgée de 15 ans, a été attachée avec des chaines et cadenas durant 1 mois et 3 semaines dans la chambre de sa maman.

L’acte s’est produit dans le quartier Horé-Fello, commune urbaine de Mamou. Il a été exécuté par l’oncle paternel de la victime en complicité avec le père, qui vit à Conakry et de toute la famille, nous explique-t-on.
L’oncle et le père de mademoiselle AC, lui reprocheraient le vagabondage ; et pour la redresser, ils ont préféré l’enchaîner dans une chambre.

L’affaire a été découverte par les autorités déjà saisies du dossier. Et suite à des enquêtes menées, les autorités de Mamou ont interpellé les personnes concernées notamment la fille et sa mère.
Interrogée au commissariat central de police de Mamou, la fille physiquement affaiblie, a avoué qu’elle pouvait faire plusieurs jours sans revenir à la maison.

Sa mère, quant à elle dit que son silence est justifié par le fait que toute la famille disait que c’est elle qui poussait sa fille à faire les bêtises.
Pour l’heure l’oncle de la fille et principal exécutant de la pratique d’enchaînement est introuvable.

Les lieux de culte restent fermés à Mamou en raison du non respect des mesures barrières

Suite à la dernière adresse du chef de l’État annonçant la réouverture des lieux de culte dès le 22 juin dans les préfectures qui n’ont pas enregistré de cas de Covid-19, le centre-ville de Mamou ou les habitants continuent d’ignorer et de fouler au pied les gestes barrières, n’est pas éligible à la décision du Président de la République.

Les mosquées et églises de la commune urbaine de Mamou resteront fermées jusqu’à nouvel ordre. Outre le non-respect des gestes barrières, la commune urbaine ou le centre-ville de Mamou est toujours l’objet des cas positifs isolés et des suspects portés disparus.

En revanche, dans la région administrative de Mamou, les autorités religieuses ont indiqué que les mosquées et églises de la préfecture de Pita, Dalaba et celles des 13 sous-préfectures de la préfecture de Mamou sont autorisées à rouvrir leurs portes lundi, 22 juin 2020.

Mamou: Bitumage de 22km de route reliant les sous-préfectures de Dounet-Kegneko

Entamés depuis sept (7) mois, les travaux de bitumage de la piste rurale reliant la sous-préfecture de Kégnéko à celle de Dounet,à Mamou, ont atteint la zone du grand fromager situé au centre de la commune rurale de Kégnéko.

Ces travaux s’inscrivent dans un programme du gouvernement appelé l’initiative présidentielle à travers le financement de l’Agence Nationale de Financement des Collectivités Locales (ANAFIC) à hauteur de 1.120.375 francs guinéens. Ils couvrent une distance de 22 kilomètres.
Selon Diallo Hamed, responsable de l’entreprise et fils du terroir, les travaux sont déjà exécutés à 97%. Et d’ici la fin de la semaine tout sera fini.

Joint au téléphone, le sous-préfet de Kégnéko, Harouna Bakayoko confirme l’information, tout en disant que la route est arrivée au grand fromager qui se trouve au sein du chef-lieu de la sous-préfecture.

« A travers cette initiative présidentielle, le Chef l’État, Pr. Alpha Condé a décidé d’octroyer les 15% des redevances minières aux collectivités du pays ; les populations de la sous-préfecture de Kégnéko sont comblées de joie du fait que les 22 kilomètres qui séparent leur localité de la sous-préfecture de Dounet n’aient plus d’obstacles », a-t-il dit.

Covid-19: Les mesures barrières non respectées à Mamou

La levée du couvre-feu dans les villes de l’intérieur du pays le 16 mai 2020 a donné libre court à tous les excès et dérapages.La majorité des citoyens de Mamou ont foulé au pied le respect des mesures barrières édictées dans la lutte contre la Covid-19.

Pour amener la population à respecter le port obligatoire des masques, le lavage des mains et le respect de la distanciation, le maire de la commune urbaine de Mamou en compagnie de ses conseillers, a procédé lundi 08 juin 2020 à des séances de sensibilisation sur l’importance des mesures barrières.
Amadou Tidjane Diallo et son équipe se sont rendus sur les marchés de la commune urbaine et dans certains lieux publics. Les réalités sont les mêmes partout.
Selon, le maire de la commune urbaine, les citoyens de Mamou font semblant de respecter les mesures barrières ; ils ne s’y intéressent pas.

« Aujourd’hui, nous nous sommes rendus sur la route commerciale où se trouvent le marché central, la route Niger, et le marché Awaria ; ensuite, nous avons visité le marché Hadja Sonna (Pépé Kalé) et le marché Thieogol dans le quartier Loppet 2. Partout nous avons constaté que du point de vue respect des mesures barrières, rien ne va. Nous avons vu des kits complètement vides. Les citoyens mettent devant leurs boutiques et magasins pour dire qu’ils respectent les consignes alors qu’il n’y a rien dedans, même de l’eau simple. Les lieux où se trouvent des cadres fonctionnaires qui connaissent l’enjeu, eux, ils ont les épaules contre les épaules sans bavettes surtout, sous le manguier derrière les deux étoiles, mais aussi des gens qui s’asseyent en face de la justice », a dénoncé Amadou Tidiane Diallo, maire de la commune urbaine de Mamou.

Pour le maire de Mamou, les agents de sécurité ont négligé la mission qui leur a été assignée par le chef de l’État, professeur Alpha Condé.
« Les agents de sécurité ont reçu les consignes de verbaliser à 30.000fg, toute personne qui ne porte pas de masque. Ils sont là, ils voient que les citoyens ne portent pas et ils ne disent rien » a martelé Amadou Tidjane Diallo.

Attaque nocturne contre le bureau du procureur de Mamou

Des individus répondant à l’appel du FNDC et de l’UFDG, selon l’Agence de Presse Guinéenne, auraient incendié le bureau du procureur de la république de Mamou dans la nuit du samedi 25 janvier au dimanche 26 janvier 2020.

Selon les sources ces pyromanes ont mis le feu à 3 heures du matin, au petit matin du samedi dans le bureau du procureur de Mamou, plusieurs dossiers de justice ont été brûlés, l’incendie a été maîtrisé dimanche à Mamou. Des renforts de police et de militaires quadrillent la ville de Mamou, ils sont à la recherche des auteurs de l’incendie provoqué dans la ville carrefour.

Samedi à Conakry, et toujours d’après comme rapporté par l’agence de presse guinéenne, Cellou Dalein Diallo de l’UFDG a demandé a ses militants de ne pas reculer et de continuer la guérilla partout dans la ville Conakry et dans les villes du Fouta.

La révision des listes électorales se poursuit à Mamou

Entamé jeudi dernier, l’enrôlement des électeurs se poursuit dans les 14 circonscriptions électorales de la préfecture de Mamou avec 102 CAERLE dont 33 dans la commune urbaine. Partout les citoyens sont mobilisés pour se faire recenser d’ici dimanche 15 décembre 2019 afin de pouvoir voter au compte des élections législatives du 16 février 2020.

Joint au téléphone, le président de la Commission Electorale Préfectorale Indépendante (CENI) de Mamou, Aboubacar Keita a dit que l’opération se déroule dans les bonnes conditions. Il y’a des petites difficultés, mais les activités se déroulent très bien. Nous avons 102 CAERLE avec 102 Kits. Au début trois (3) kits sont tombés en panne mais nous avons procédé à leur remplacement.»

Pour le président de la CAERLE numéro 2985 du quartier Almamya, Almamy Oumar Barry, « l’enrôlement des électeurs se poursuit. Officiellement le recensement devait commencer le 21 de ce mois mais à cause des remous sociaux cela n’a pu se faire qu’à partir du 24 novembre 2019.Au début il n’y avait pas d’engouement mais plus nous avançons plus l’engouement naît.» a-t-il laissé entendre.
A signaler que les opérations d’enrôlement se poursuivront jusqu’au 15 décembre.

Manifestations à Mamou : 2 morts et 29 personnes interpellées (dont 6 filles)

Mamou, 15 octobre (AGP) -Après l’appel à manifester du Front National de Défense de la Constitution (FNDC) lundi, 14 octobre, le procureur près le Tribunal de Première Instance (TPI) de Mamou, Elhadj Sidiki Camara a dans un point presse indiqué qu’au compte de la première journée, deux (02) personnes ont été tué , 29 suspects dont 06 filles interpellées.

Ces personnes interpellées sont poursuivies pour des infractions ci-après:
.participation délictueuse à un attroupement (articles 627, 628, 629, 630, 631,632 du code pénal);
.Entraves à la libre circulation sur la voie publique (article 990 du code pénal);
.Destruction de biens publics et privés (article 523 du code pénal);
.Coups et blessures, violences volontaires et voies de fait (articles 239 et 240 du code pénal).

Poursuivant, Elhadj Sidiki Camara, a dit que les enquêtes sont en cours et que dans les prochains jours, dès que le parquet recevra le compte rendu complet de l’ensemble des enquêtes amorcées par les services de police et gendarmerie, un procès sera organisé à cet effet par le tribunal.

Parlant de la mort du margis-chef, Mamadou Yero Bah, âgé d’une trentaine d’années, marié et père de deux (02) enfants, en service à l’escadron mobile No 12 de Mamou, le procureur précise : Il a reçu un projectile au niveau de la tête. Il est tombé. Transporté à l’hôpital régional de Mamou, il y rendra l’âme juste vingt (20) minutes après son arrivée.
Il a été ordonné l’ouverture d’une enquête contre X pour assassinat. Les jours à venir nous édifieront.

Une fillette de 4 ans poignardée par ses deux soeurs à Konkouré

Le corps sans vie d’une fillette a été retrouvé mardi, 10 septembre 2019, dans la sous-préfecture de Konkouré située à 23 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou sur la nationale numéro 1, Mamou-Kindia.

Djiba Camara, âgée de 4 ans, aurait reçu un coup de couteau au niveau de sa poitrine de la part de ses deux (2) sœurs de 13 ans avant de rendre l’âme sur la route de la commune urbaine de Mamou d’où elle devait être évacuée à l’hôpital régional.

Joint au téléphone, Thierno Souleymane N’diaye, maire de la commune rurale de Konkouré explique : « les trois (3) filles sont de la même famille. Deux filles se sont cachées de leurs parents pour se rendre en boîte, dans la nuit du lundi au mardi 10 septembre 2019. Le matin du mardi, la jeune sœur est allée dire à son papa, que ses sœurs s’étaient cachées pour aller danser dans la boîte de nuit dénommée « Sakoya « . Chose qui n’a pas plu aux deux sœurs de la benjamine, qui se sont servies d’un couteau pour ôter sa vie. L’une des filles qui accusait leur petite sœur de mensonge, ‘’voulait la corriger.’’ Mais la seconde a préféré en finir avec elle. C’est ainsi que l’autre a apporté le couteau pour passer à l’acte. Elle rendra l’âme en cours de route », explique le maire de la commune rurale de konkouré.

La gendarmerie territoriale informée a mis la main sur Oumou Camara qui lors de son audition à Mamou, a cité le nom de sa complice qui serait aussi arrêtée et toutes les deux sont désormais détenues dans les locaux de la gendarmerie départementale.

Source: AGP Guinée

Bataille de Ouré-Kaba : l’UFDG entre siéger et ne pas siéger

Le verdict sur le contentieux électoral né du 11 février 2019 pour le contrôle de la commune rurale de Ouré Kaba, à Mamou, est tombé ce mercredi 27 février 2019.

Le tribunal de première instance de Mamou a jugé irrecevable la plainte de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) pour défaut de qualité et a confirmé dans la foulée l’élection d’Elhadj Ousmane Barry du RPG arc-en-ciel à la tête de cette juridiction. Non content, le secrétaire fédéral de l’ufdg, candidat malheureux a fustigé la justice en ces termes : « nous avons porté plainte au tribunal, mais vous savez, chez nous on porte plainte juste puisque il n’y a pas d’autres recours, ce n’est pas puisqu’ils [les juges] vont dire la vérité. Hier [mardi], toute la journée on était sur le procès, il a été constaté que le RPG a violé le code électoral, mais la justice nous dit qu’on devrait venir au tribunal prendre un huissier de justice pour qu’il parte là-bas le jour du vote pour constater les dégâts et comment le camp adverse a pris part au vote, avant d’amener notre plainte. Il on dit puisqu’une personne a signé PO pour les autres, ils nous ont donc restitué nos plaintes, car ils ne peuvent les prendre en compte. En plus, ils nous ont dit qu’on ne peut porter plainte nulle part ailleurs après cette décision. Il n’y pas d’autre recours pour nous. Mais vous n’êtes pas sans savoir la situation dans laquelle nous sommes, eux-mêmes ils savent que nous avons raison, mais ils n’osent pas nous rétablir dans nos droits. Certains d’entre nous disent de ne pas siéger, mais certains de nos responsables nous disent de siéger », explique Madiou Diallo.

 

 

 

Mamou : un Espagnol arrêté pour trafic d’espèces protégées

Mamou (journaldeconakry.com) – Un citoyen espagnol a été arrêté par les services de sécurité ce samedi 22 septembre dans sa résidence à Room sur les îles de Los. L’arrestation de Carlos Corcès Bistamante fait suite  à un mandat d’amener émis par le parquet du tribunal de première instance de Mamou.

« à la date du 20 septembre 2018, notre parquet a été saisi par une dénonciation de la direction nationale des eaux et forets pour délits d’abattage d’espèces animales protégées, détention, circulation et commercialisation d’espèces animales intégralement protégées. Une mission de la compagnie de gendarmerie territoriale de Mamou appuyée par les officiers du ministère de l’environnement s’est rendue à Sabouya un secteur du district de Farenta dans la sous préfecture de Soya », a expliqué  Elhadj Sidiki Camara, procureur de la république prés le tribunal de première instance de Mamou.

« Les constations faites par la mission révèle ceci : abattage d’espèces animales intégralement protégées, détention, circulation et commercialisation d’une tête de cob de fassa, une tête de buffle, trophées d’espèces animales intégralement protégées par le code de protection de la faune sauvage et réglementation de la chasse », a-t-il ajouté.

Le procureur a fait savoir que « trois fusils à canon rayé ont été saisis ».

« La mission a interpellé sur le champ un premier suspect nommé Mohamed Camara avec qui les objets cités ont été saisis. Au cours de sa première comparution, Mohamed Camara a cité un citoyen espagnol qui se trouvait aux iles de Room. C’est ainsi que sur nos réquisitions, le juge d’instruction a décerné un mandat d’amener contre ledit citoyen espagnol à la date du 21 septembre 2018. La DPJ de Conakry a exécuté le mandat. L’espagnol a été arrêté. Sur instruction de Monsieur le procureur général, il a été conduit ce jour samedi devant notre parquet. Le juge d’instruction l’a inculpé pour les mêmes faits et l’a placé sous mandat de dépôt. Tous les deux seront détenus à la maison centrale de Mamou pour les besoins de l’information judiciaire ouverte », explique-t-il.

 

Mamou: une femme abandonne son bébé dans les mains d’un fou

L’acte s’est produit au centre-ville de Mamou. Un enfant de sexe masculin a été confié, nous apprend-on,  à un fou par sa mère qui n’est plus revenu le chercher.

C’est une femme vendeuse de riz qui a récupéré le nourrisson des mains du fou pour le déposer à la compagnie de gendarmerie départementale de Mamou. Mariama Penda Balde, responsable des questions de l’enfance à la direction préfectorale de l’action sociale de la promotion féminine et de l’enfance explique comment elle a appris la nouvelle.

« On m’a appelé à la gendarmerie pour m’informer qu’il y avait un enfant qu’on a abandonné à la conserverie. Que la maman a donné à un fou et s’est éclipsée. Donc, il y a des personnes de bonnes volontés qui étaient là, elles ont ramassé l’enfant et sont parties à la gendarmerie. Je suis allée trouver l’enfant d’environ 2 à 3 mois », explique-t-elle.

De la gendarmerie, Mariama Penda Diallo a déclaré l’affaire à la justice.

« Nous sommes venus à la justice et le procureur m’a instruit de garder l’enfant pendant 72heures afin qu’on puisse retrouver la maman », a-t-elle déclaré.

Selon la loi,  si après ces 72heures la maman de l’enfant ne se présente pas,  l’action sociale est autorisée de le déposer en adoption. Mais avant que cela n’arrive,  Mariama Penda Diallo lance un appel à l’endroit de la mère et de sa famille.

« Toutes les personnes proches de la maman parce qu’il y aura de ces personnes qui connaissent la maman,  si ces personnes la voient sans enfant, ils peuvent déclarer afin qu’on puisse mettre main sur elle au cas échéant on va garder l’enfant avec nous ».

Malgré les moyens contraceptives que disposent les femmes pour se planifier, les grossesses non désirées sont toujours fréquentes à Mamou.

Selon bon nombre d’observateurs, c’est la honte de porter un bébé né hors mariage qui pousse beaucoup de jeunes filles à abandonner leurs enfants dans la rue.

Un chauffeur de taxi trouve la mort dans un accident à Mamou

Le drame s’est produit dans la sous-préfecture de Timbo,  préfecture de Mamou. C’est aux environs de 6 heures du matin qu’un camion porteur  immatriculé RC 8411 K est entré en collision avec un taxi Renault 21 immatriculé  RC 0101 S.

Le bilan fait état d’un mort (le conducteur, ndlr) et un blessé selon Mamadou Aliou Bonté Diallo, citoyen de la localité.

Selon le commandant de la gendarmerie territoriale de Timbo, « Le camion porte char qui a passé la nuit à la station de Timbo partait vers Mamou. C’est ainsi au niveau du virage située à la sortie de Timbo, malgré que le chauffeur de la remorque s’est rabattu sur sa droite, le taxi qui venait vers Mamou est venu se heurter sur lui et tomber dans le faussé. Le chauffeur du taxi a trouvé la mort sur place. Son apprenti a eu un choc au niveau de la poitrine et des blessures légères. Il a été transporté à l’hôpital de Mamou », a-t-il témoigné.

Le commandant a aussi laissé entendre que des dispositions sont en train d’être prise pour l’enterrement du jeune chauffeur dans son village natal à Timbo.

Les accidents de la route sont devenus beaucoup plus fréquents ces derniers temps sur les routes guinéennes. Certains observateurs pointent du doigt la défectuosité des routes guinéennes. D’autres par contre,  parlent du mauvais comportement de certains conducteurs.

Lisan : le pont reliant Kindia à Mamou s’est effondré

Le grand pont en fer de Linsan qui relie la préfecture de Kindia à celle de Mamou a cédé ce mercredi 20 juin 2018 alors qu’un camion remorque transportant du bois passait.

Il n’y a pas eu de perte en vie humaine malgré la chute du camion. Selon un membre du syndicat des transporteurs basé à Linsan, une déviation a été trouvée pour permettre aux usagers de continuer leur chemin.

Poursuivant, il a fait savoir que cette déviation n’est pas praticable s’il pleut parce que selon lui, la partie est très glissante.

Interrogé sur le sujet, Monsieur Saa Yolandé directeur national du fond d’entretien routier présent à Linsan a confirmé l’information.

Plus loin, il précise que le Ministère des Travaux publics est en train de prendre des mesures d’urgence.

Chez nos confrères de radio Espace, Saa Yolandé annonce le départ dans les prochains jours d’une équipe du département pour aller chercher un pont mobile se trouvant à N’zérékoré en Guinée forestière.

Mamou: une femme verse de l’eau chaude sur sa coépouse

L’acte s’est produit à  15 km de Mamou centre. La présumée auteure a été mise aux arrêts. Elle est actuellement détenue à la compagnie de gendarmerie de Mamou.

La victime Habibatou Sow,  était en train de cuisiner quand sa coépouse du nom de Hadiatou Barry l’a surprise avec de l’eau bouillante qu’elle a versé sur son corps.

Venus aux secours, les voisins étaient obligés de mettre de la boue sur le corps de la victime pour atténuer la douleur.  Habibatou sera ensuite transportée à l’hôpital régional de Mamou.

« Nous avons reçu une femme brûlée au niveau du visage,  au niveau du thorax et au niveau des membres inférieurs. Une brûlure vraiment étendue. Il paraîtrait qu’elle a été brûlée avec de l’eau chaude avec une douleur très vive. Nous avons fait ce que nous devons faire pour les premiers soins», explique Dr Serimbe Diallo,  chef service d’urgence de l’hôpital régional de Mamou.

Couchée dans son lit de malade, la victime explique qu’elle était assise tranquillement dans la cuisine en train de préparer à manger. C’est là que sa coépouse l’a surprise avec de l’eau bouillante qu’elle a versé sur son corps.

Selon les informations,  Habibatou Sow est à son deuxième mariage. C’est suite au décès de son premier mari qu’elle a été remariée par le jeune frère de ce dernier qui avait déjà une première épouse.

Selon les voisins,  depuis ce mariage, un conflit latent et mal géré a souvent éclaté entre les deux coépouses.

Cet acte serait donc un règlement de compte de la part de la première épouse. Aux dernières nouvelles,  on apprend que la présumée auteure de cet acte, Habibatou Barry a été interpellée et se trouve détenu à la gendarmerie de Mamou pour des fins d’enquête.

Mamou : Le tronçon Mamou-Dabola sur la RN 1 dans une situation lamentable

Les usagers et les riverains du tronçon Mamou-Dabola de la Route Nationale Numéro un (RN1) vivent actuellement un calvaire qui ne dit pas son nom, à travers les escaliers sur la chaussée et le flot de poussières soulevé par les véhicules, a constaté le correspondant de l’AGP dans la préfecture de Mamou.

La partie la plus dégradée est celle du centre-ville de Mamou à la sous-préfecture de Dounet (Ballet) située à 30 Km du chef-lieu de la préfecture. Là toutes les parties qui semblaient être mauvaises ont été grattées et abandonnées par une entreprise, qui a disparu sans laisser de traces.

A 300m de Dindo, district de Dounet, un grand trou se trouve au beau milieu d’un pont, obligeant les usagers à utiliser une seule voie. La poussière aussi fatigue les usagers et les riverains. Une simple rencontre entre deux (02) engins soulève la poussière qui finit par se déposer sur les habitants et les toits des habitations, tout en altérant la visibilité.

De Dounet (Ballet) à Dabola, les parties dégradées ont été colmatés, mais elles présentent des descentes qui empêchent les usagers de rouler normalement.

Selon Thierno Aliou Diallo, un chauffeur qui pratique ce tronçon depuis 28 ans, les difficultés sont visibles.

«La poussière, les trous et le mauvais bitumage sont, entre autres, les maux dont nous souffrons en longueur de journée».

Pour Boubacar Barry, un autre chauffeur de la gare routière de la Conserverie, le mauvais état des routes est la principale cause des accidents.

«Dans le passé, une route bitumée pouvait faire jusqu’a 15 ans, mais de nos jours, il suffit 05 mois à 01 an, pour voir les routes dégradées».

A rappeler, que le tronçon Mamou-Dabola de 150 Km, est facturé par les transporteurs à 45.000GNF pour une durée de 03h30 mn à 04 heures de temps au lieu de 2h30mn dans le passé.

Mamou: une femme incendie la maison de sa belle famille à Kimbely

Une femme a délibérément mis incendié la maison de la belle famille où elle vivait avec son époux, a-t-on appris mardi des sources concordantes.

Les faits se sont produits le lundi passé, 23 avril 2018, aux environs de 15 heures à Barayah, un secteur du quartier Kimbely 2, au Sud-ouest dans la commune urbaine de Mamou. Madame Diallo Aïssatou Barry a décidé de brûler les objets qui se trouvaient dans la chambre conjugal après une simple altercation avec son époux.

conséquence, tout le contenu de la chambre a été consumé par les flammes qui ont réussi à atteindre même la charpente et les tôles qui servaient de toiture à la maison.

Quand le feu a commencé de s’attaquer à tout le contenu de la chambre « Aïssatou s’est mit à regretter son acte. Elle a sollicité mon aide, je lui ai dit : c’est toi seul qui a allumé ce feu, tu vas le gérer seul. Ensuite, nous sommes sortis demander de l’aide aux voisins qui sont venus nous secourir. C’est comme ça que nous avons réussi à éteindre les flammes », a raconté  le beau frère de Aïssatou, Alimou Diallo

Heureusement ce feu n’a pas débordé par s’attaquer au reste du bâtiment de trois chambre et salon.

Aux dernières nouvelles, Madame Diallo Aïssatou Barry se trouverait dans les mains de la brigade mobile d’intervention N°12 où elle aurait avoué regretter son acte.