La Guinée voit la création de près de 25.000 entreprises en quatre ans (rapport)

En quatre ans, plus de 24.900 entreprises de toutes catégories ont été crées en Guinée, dont la plupart sont des entreprises individuelles (72%), selon un rapport de l’Agence pour la promotion de l’investissement privé (APIP), publié mardi.

Ces données statistiques de l’APIP indiquent que les hommes ont occupé une place de choix dans la création des entreprises avec 84% contre 16% pour les femmes.

Au point de vu de l’origine des entrepreneurs, les Guinéens occupent la première place (91%) contre les ressortissants africains (3,41%), asiatiques (2,21%), européens (1,12%), américains (0,33%) et océaniques (0,01%).

La capitale Conakry a abrité le siège de plus de 84% des entreprises crées au détriment des zones semi-urbaines ou rurales.

Par ailleurs, le rapport note que ces entreprises exercent généralement dans le commerce (49%), les prestations de services (21%) ou les bâtiments travaux publics – construction (13%).

En ce qui concerne l’emploi généré par la réaction de ces milliers d’entreprises en Guinée, le document montre que « les créations d’entreprises de l’année 2016 ont générées 11.111 créations d’emplois et au cours de la même année, il y a eu 10.944 emplois prévisionnels ».

Pour cette année, le nombre d’emplois généré s’élève à 8.823 et celui d’emplois prévisionnels à 10.505.

Elections communales 2018: la distribution des cartes d’électeurs connait quelques soucis

Après 10 ans de reports, les Guinéens s’apprêtent à élire leurs maires. La distribution des cartes d’électeurs est en cours mais connait quelques soucis. La Commission électorale se veut rassurante sur la tenue du scrutin, le 4 février. Reportage.

Alors que les élections communales en Guinée approchent, la formation des agents des bureaux de vote ont démarré.

La dernière fois c’était il y a 13 ans, en 2005. Alors ces élections communales du 4 février prochain, Ibrahima compte bien ne pas les rater.

Aujourd’hui est un jour important pour ce jeune homme de 31 ans puisqu’il va retirer sa carte d’électeur. Mais dans la commune de Ratoma où il vit, la distribution du précieux sésame connaît quelques ratés.

Des anomalies dénoncées par plusieurs acteurs politiques notamment du côté de l’opposition.

Mais la Commission électorale nationale indépendante se veut rassurante, affirmant que 70% des cartes ont déjà été distribués dans le pays, même si certaines ne sont pas complètes.

Mais alors que la distribution des cartes se poursuit tant bien que mal en Guinée, un autre enjeu crucial du pocessus électoral se joue ici, sur les bancs de cette école primaire : la formation des premiers agents des bureaux de vote.

Le 4 février prochain dans les 342 communes de Guinée, 5 865 000 électeurs sont attendus dans les bureaux de vote.

Guinée: condamné pour vol à main armée, un jeune homme affirme avoir été torturé

En Guinée, un tribunal criminel condamne à quinze ans de réclusion un jeune homme pour vol à main armé, et ce malgré la torture qu’il affirme avoir subi au moment de son arrestation.

En 2016, Diogo Sow est arrêté par la brigade anti-criminalité à son domicile en compagnie de sa conjointe. Ils sont alors interrogés violemment, battus, ligotés, humiliés pendant plusieurs jours, témoigne-t-il. Torturés, insistent ses avocats. Au moment des faits, une vidéo révélant ces maltraitances avait fait le tour de la toile et suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.

Sur cette vidéo postée anonymement sur Youtube, plusieurs individus en tenue militaire torturent un homme pendu à une barre de fer. Pour l’avocate de ce jeune, Maitre Halimatou Camara, de la Fédération internationale des droits de l’homme, ces maltraitances filmées auraient dû non seulement faire annuler la procédure mais également empêcher la condamnation de son client à quinze ans de prison pour vol à main armée. « Pendant plusieurs décennies, les droits humains ont toujours été violés. Jusqu’ici, nous n’arrivons pas à nous défaire de ça. Nous pouvons cautionner la torture, nous pouvons cautionner que ces images fassent le tour du monde, et que cela n’entame en rien cette procédure, c’est incroyable ! Cette histoire n’est possible qu’en Guinée. Ailleurs, ce n’est pas faisable. »

Au moment des faits en 2016, le ministère de la Sécurité avait suspendu douze fonctionnaires de police et gendarmerie relevant de la brigade anti-criminalité numéro 8. L’un des tortionnaires présumés est entre les mains de la justice, souligne Maitre Michel Sonomou, président d’Avocats sans Frontière Guinée. « Aujourd’hui, cet officier de la sécurité se trouve à la maison centrale de Conakry, et dans les jours, les semaines à venir, parce que le procureur l’a fermement promis, il répondra lui aussi de ses actes devant la justice guinéenne. »

Pour l’heure, aucune date de procès pour torture n’est connu.

Guinée : StarTimes va apporter la télévision par satellite à 300 villages

Dans le cadre du projet chinois visant à apporter la télévision par satellite à 10 000 villages africains, la République populaire de Chine a signé un accord avec la Guinée-Bissau pour installer les infrastructures nécessaires à la réception des chaînes par satellite. Dans ce cadre, StarTimes va fournir gratuitement des antennes paraboliques aux habitants des villages et leur facturer l’équivalent d’un abonnement de 1 dollar par mois.

«Avant d’entrer sur ce marché, les frais moyens d’un bouquet de télévision par câble ou satellite pour une famille, étaient d’environ 40 dollars par mois.», a déclaré Guo Ziqi, le vice-président de StarTimes. Concernant le contenu, l’opérateur assure que de nombreux programmes locaux accompagneront les émissions chinoises de son catalogue.

Selon de nombreuses estimations, le projet conçu en 2015, pourrait être entièrement achevé cette année.

Elections communales : Tenue d’un atelier de formation des agents des BV dans la commune de Matoto

Le département Formation et Accréditation de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé, dimanche, 28 janvier 2018, un atelier de  formation des agents des Bureaux de Vote (BV) de la circonscription de Matoto, en prélude au scrutin des élections communales prévu pour dimanche, 04 février 2018, en République de Guinée, a suivi l’AGP.

Les travaux de cet atelier se tiendront durant  (04) jours, du 27 janvier au 1er février 2018, à l’Ecole primaire Aïcha Bah de Yimbaya dans la commune de Matoto.

L’objectif, est d’expliquer aux participants l’utilisation du matériel électoral, le  rôle et la responsabilité des agents des BV le jour du scrutin jusqu’à la publication des résultats au niveau central.

Selon le président de la Commission Electorale Communale Indépendante de Matoto (CECI), Moussa Sangaré, «tout le matériel des BV est sur place pour le bon déroulement des élections, notamment les matériels lourds (les kits, les urnes, les isoloirs) se trouvent tous dans les différents quartiers de la commune. Ce qui reste à envoyer c’est l’encre, les fiches, les bulletins de vote et les Procès-verbaux (PV)». Ajoutant, qu’au total, il y a 4.795 agents à former pour assumer la présidence des BV.

M. Sangaré a, par ailleurs, précisé qu’il on reçu 474.252 cartes d’électeurs, et qu’à ce jour 80%  des électeurs sont en possession de leurs cartes.

Il a souligné aussi les déplacements de certains électeurs, les cas de décès et le refus de certains électeurs de venir rechercher leurs cartes dû, selon lui, «à un manque de sensibilisation, car celle-ci a commencé un peu en retard».

Il a, enfin, salué le rôle joué par les différents candidats dans le maintien d’un climat de paix et de sérénité dans la cité, ce depuis le lancement officiel de la campagne électorale.

Justice-Labé: le lieutenant-colonel Issa Camara écope de six mois de prison avec sursis

Le Tribunal Militaire à Formation Spéciale de Labé (TMFSL) a rendu sa décision, vendredi, 26 janvier 2018, dans l’affaire «Ministère public et certains citoyens de la cité du Loura contre le lieutenant-colonel Issa Camara et 23 autres coaccusés», a suivi l’AGP.

Cette affaire fait suite aux douloureux évènements enregistrés dans la Commune Urbaine (CU) de Mali, les 17, 18 et 19 juin 2016.

Après en avoir statué conformément à la loi, en matière criminelle et en premier ressort, le TMFSL «renvoie, sur l’action publique, caporal/chef Kopo Roua Soropogui des fins de la poursuite pour crime et délit de pillage, incendie volontaire, incitation à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline, révolte, refus d’obéissance, violences, voix des faits et outrage envers les supérieurs, vol, coups et blessures volontaires, injures, destructions et dégradations d’édifices privés, dommages aux animaux et de recèle non constitués à son égard. Ordonne, en conséquence, son acquittement, s’il n’est encore retenu pour autres causes».

Par ailleurs, le TMFSL a déclaré : «Ahmadou Macka Mara, Mohamed Morton Touré, et Alhassane Samoura, coupables des faits de recèles, lieutenant/colonel Issa Camara coupable des faits de violences, voix de faits, refus d’obéissance et d’incitation à commette des actes contraires au devoir et à la discipline, Marcel Haba, Famako Camara, Foromo Holémou, Lanciné Camara, Benoit Kolié, Koumapé Nianga Kolié, François Théa, Joseph Haba, Fassou Jogbélémou, Alphonse Kolémou, Sory Camara, Mamadou Sita Barry, Alfred Monémou, Elie Marcel Loua, Joël Camara, Mathieu Touré, Nestor Iffono, Paul Camara et Apollinaire Loua, coupables des faits de pillage, révolte, refus d’obéissance, incendie volontaire, vol, coups et blessures volontaires et dommages aux animaux».

Pour la répression, Apollinaire Loua a été condamné à 02 ans d’emprisonnement avec sursis. Son internement dans un centre psychiatrique a aussi été ordonné.

Amadou Macka Mara, qui a déjà passé près de 02 ans de détention préventive, a été condamné à 18 mois d’emprisonnement.

De même, Mohamed Morton Touré et Alhassane Samoura ont été condamnés à 02 ans d’emprisonnement avec sursis et 500 mille francs guinéens d’amende chacun.

Lieutenant-colonel Issa Camara, lui, a été condamné à 6 mois d’emprisonnement avec sursis et 1 million de francs guinéens d’amende.

La peine la plus lourde a été prononcée contre Marcel Haba, Famako Camara, Foromo Holémou, Lanciné Camara, Bénoit Kolié, Koumapé Nianga Kolié, François Théa, Joseph Haba, Fassou Jogbélémou, Alphonse Kolémou, Sory Camara, Mamadou Sita Barry, Alfred Monémou, Elie Marcel Loua, Joël Camara, Mathieu Touré, Nestor Iffono et Paul Camara, qui écopent de 05 ans de réclusion criminelle, dont 03 ans assortis de sursis. Mandat de dépôt a été décerné contre les intéressés à l’audience.

Sur l’action civile, le TMFSL de Labé a également condamné solidairement l’ancien commandant du Bataillon d’Infanterie de Mali, lieutenant/colonel Issa Camara et ses compagnons : Marcel Haba, Famako Camara, Foromo Holémou, Lanciné Camara, Benoit Kolié, Koumapé Nianga Kolié, François Théa, Joseph Haba, Fassou Jogbélémou, Alphonse Kolémou, Sory Camara, Mamadou Sita Barry, Alfred Monémou, Elie Marcel Loua, Joël Camara, Mathieu Touré, Nestor Iffono et Paul Camara, au payement de 02 milliards de francs guinéens en faveur des plaignants pour toutes causes de préjudices confondues.

Guinée: 11 prisonniers de droit commun tentent de s’évader de la Maison centrale de Labé

Onze (11) prisonniers de droit commun ont tenté de s’évader de la Maison centrale de Labé, dans la petite matinée du samedi, 27 janvier 2018, rapporte le correspondant régional de l’AGP.

Le procureur militaire près le Tribunal de Première Instance (TPI) de Labé, commandant Sékou Damaro Camara a rassuré, que cette tentative d’évasion à la Maison centrale ne concerne aucun homme en uniforme condamné, vendredi, 26 janvier, dans l’affaire des violences perpétrées, en juin 2016, dans la Commune Urbaine (CU) de Mali.

«Tous ceux qui ont été condamnés à l’emprisonnement ont été déposés hier, vendredi, 26 janvier, au nombre de 18. Je suis allé jusqu’au logement particulier des militaires, à l’intérieur de la Prison civile de Labé. Je leur ai demandé de garder le calme sur la trace de leurs avocats qui ont décidé d’interjeter appel en leur faveur», a expliqué le procureur militaire de Labé.

Le bilan officiel de cette tentative d’évasion fait état d’un blessé par arme blanche, qui a été immédiatement évacué à l’Infirmerie du Camp militaire El hadj Oumar Tall de Labé, où il a été placé sous soins intensifs.

«Il y a même un certain Boubacar Bah, un détenu condamné qui a poignardé un autre détenu du nom de Sékou Loua qui se trouve à l’heure où je vous parle à l’Infirmerie du Camp El hadj Oumar Tall, où je l’ai rendu visite, personnellement», a ajouté commandant Sékou Damaro Camara.

Sur les circonstances de cette tentative d’évasion à la Maison centrale de Labé, la version la plus répandue indique, que les 11 prisonniers concernés ont voulu profiter de l’incarcération des militaires condamnés à des peines de prison ferme dans l’affaire des violences dans la CU de Mali, pour partir.

«Ils espéraient que ces militaires allaient s’ajouter à eux pour entrainer une évasion massive. L’opinion allait tout de suite accepter que ce sont les militaires détenus qui ont organisé l’évasion», a insisté le procureur militaire.

Il semble qu’au moment des faits, les 18 militaires incarcérés vendredi dormaient dans leurs cellules.

Dans la ville de Labé, plusieurs observateurs se demandent aujourd’hui comment le prisonnier, Boubacar Bah, présumé auteur de ce coup de poignard a-t-il fait pour se retrouver avec une paire de ciseaux à l’intérieur de la maison centrale de Labé ?

En attendant d’en savoir davantage avec le procureur de la République près le TPI de Labé, Zézé Béavogui qui, pour le moment, a préféré garder le silence, malgré notre insistance.

A signaler, que la situation a vite été maîtrisée par les services de Défense et de Sécurité qui ont, depuis, renforcé le dispositif autour de cette Prison civile située, dans le quartier administratif, en face de l’Hôpital régional de Labé.

Officiellement, le décompte a montré qu’aucun prisonnier concerné par le mouvement n’a réussi à quitter ce centre de détention.

946 cadres mis à la disposition du département de l’éducation nationale

Le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation a annoncé leur lutation lors d’une réunion qu’il a présidée  lundi la réunion hebdomadaire de son cabinet.

Le Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation a présidé ce lundi la réunion hebdomadaire de son cabinet. il était question au cours de cette rencontre, de faire le compte rendu de la commission de mutation,

Par rapport aux 946 cadres mis à la disposition du département de l’éducation nationale, la commission en place pour leur mutation dit avoir déjà fait le travail en tenant compte de l’impérieuse nécessité surtout à l’intérieur du pays.

Quant à la grève que menace de déclencher Aboubacar SOUMAH exclu du SLEG par sa centrale syndicale, le cabinet en rang serré avec les autres départements d’enseignement, se propose d’animer une conférence de presse dans les prochains jours à la maison de la presse. L’objectif est de donner la vraie information à la presse et mettre tout le monde au même niveau d’information.

Par ailleurs, une autre communication sur la modernisation du système informatique des examens nationaux a été présentée au conseil et validée.

Au compte des divers, l’arrivée de nouveaux véhicules 4*4 pour les Inspecteurs régionaux de l’éducation a été confirmée par l’autorité.

Le Ministre Ibrahima Kalil KONATE a appelé tout le monde à l’unité d’action avant de lever la séance.

Cyclisme: 13 pays attendus à la 8e édition du tour international de Guinée

La Fédération Guinéenne de Cyclisme (FEGUICY) donne une autre dimension au tour cycliste international de Guinée. Plus d’un mois après la 7ème édition qui n’avait connu que la participation de deux Sierra Léonais, la 8ème édition a été annoncée vendredi 26 janvier par la présidente de la fédération, Hadja Aminata Mara. Celle-ci est prévue pour le mois de mai prochain, et pourrait connaître la participation de 13 pays africains.

Dix de ces pays ont déjà confirmé leur participation, il s’agit du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Sierra Leone, du Niger, du Togo, du Bénin, de la Gambie et de la République Démocratique du Congo.

Donc une centaine de cyclistes est attendue sur les routes guinéennes. Quant à la distance à parcourir, elle s’allonge avec l’augmentation du nombre de coureurs. Le grand départ du tour se donnera à Kissidougou, une ville située à environ 600 kilomètres de la capitale Conakry. L’itinéraire amènera les cyclistes à Faranah – Mamou – Pita – Kindia – Conakry. « L’idée c’est que le tour touche les quatre régions naturelles du pays », a expliqué Hadja Aminata Mara. L’année dernière, les 35 cyclistes n’ont parcouru que 300 kilomètres dans la seule région de la Basse-Guinée.

La fédération réussirait une grande première si elle arrive à organiser l’évènement. En tout cas, Kaba Oularé, le vice-président de la FEGUICY, se veut rassurant. «  Nous avons le soutien du ministère des Sports, nous avons le sponsor, de grandes dispositions sécuritaires seront prises…», a rassuré Kaba Oularé.

La Guinée sera représentée par trois clubs. A moins de cinq mois du tour, la fédération veut maintenant amener ses coureurs à l’internat. Mais, quelle que soit la préparation, Kaba Oularé sait que la compétition sera rude pour les cyclistes guinéens. Et il prépare déjà les esprits à ne pas être déçus de ne voir les Guinéens sur le podium. La raison, a-t-il expliqué, c’est que le cyclisme guinéen a longtemps traîné les pas avant de rentrer récemment dans une phase de relance grâce à l’équipe d’Aminata Mara.

Pour rappel, Aminata Mara est arrivée à la tête de la fédération en novembre 2016. Un an après son élection, elle a organisé la 7ème édition du tour cycliste international de Guinée et s’apprête à relever ce qui semble jusqu’ici son plus grand défi. Déjà, elle a l’approbation du comité olympique national.

Elections Communales : à Matoto, la distribution des cartes d’électeurs va bon train

Entamée le 6 janvier 2018, l’opération de distribution des cartes d’électeurs se poursuit sur l’ensemble du territoire national. A maints endroits, des citoyens se bougent pour retirer leurs cartes auprès des chefs de quartiers et chefs de secteurs. C’est le cas du quartier Tanéné-marché, dans la commune de Matoto, où les citoyens s’impliquent inlassablement en vue de pouvoir accorder leurs voix à au candidat de leur choix le jour du scrutin prévu pour ce 4 février.

Pour permettre à tout le monde d’entrer en possession du précieux document, le chef secteur de Kamouya a établi une méthode qui consiste à livrer les cartes à domicile. Alsény Diallo, estime que cela peut aider beaucoup d’électeurs qui n’ont pas le temps d’aller chercher leurs cartes « La distribution des cartes d’électeurs se passe très bien à notre secteur. Dans notre secteur, depuis le 6, nous avons pu distribuer près de 700 cartes aux électeurs. J’ai établi une méthode qui consiste à livrer les cartes à domicile. C’est-à-dire les jeunes qui m’accompagnent dans le processus, à chaque fois ils voient des cartes de personnes qu’ils connaissent, ils se chargent de les leur déposer à la maison afin. Nous estimons que de cette façon, nous parviendrons à distribuer le maximum de cartes avant la date butoir du 3 février, c’est-à-dire, la veille du scrutin. » Explique le chef secteur de Kamouya, dans la commune de Matoto.

Rencontré sur les lieux, assis sur un banc en train de trier des cartes en vue de retrouver la sienne, David Kolié, enseignant, se dit satisfait de la méthode de distribution et invite ses concitoyens à venir récupérer les leurs afin de pouvoir exprimer leurs voix le jour du scrutin. « Je suis venu récupérer ma carte pour que je puisse voter le 4 février. J’ai pris pour ma femme et mes deux enfants. A présent je cherche la mienne. Mais si on continue dans cet ordre-là, tout se passera bien. » Et d’ajouter « En tant que citoyens, il est de notre devoir de s’investir dans le processus électoral. C’est-à-dire récupérer sa carte et aller librement le jour du scrutin mettre le bulletin de son choix dans l’urne. C’est un devoir civique. Et par ailleurs c’est aussi un document important dans le cadre de la constitution de dossiers administratifs. Donc obtenir sa carte d’électeur est important au-delà des élections. » évalue M. Kolié assis à même sur un banc en train de chercher sa carte.

Pour Baldé Ramatoulaye, habitante du même quartier, tout bon citoyen a le droit de s’impliquer dans le processus électoral en vue de choisir les dirigeants aptes à développer sa commune.  « Je viens de prendre ma carte et j’invite les autres à faire de même. Il faut massivement voter et surtout voter utile. Au-delà des divergences politiques, il faut participer au choix des personnes qui peuvent faire l’affaire de la collectivité. Voter, un acte citoyen et surtout décisif pour le développement. Il faut donc faire le possible pour s’acquitter de ce devoir civique » Lance-t-elle.

La distribution des cartes d’électeurs est l’une des étapes les plus importantes du processus électoral. En ce sens que le citoyen ne peut valablement exprimer sa voix qu’à travers ce document qui résulte d’un recensement préalablement fait.

 

Un camion rempli d’enfants intercepté par la police à Labé

Un camion rempli de mineurs en direction de Mamou vient d’être intercepté par la gendarmerie régionale de Labé au niveau du camp Elhadj Oumar Tall. A son bord, 72 enfants dont l’âge varie entre 5 et 10 ans, 35 femmes et 22 hommes.

Mouminy Baldé, le directeur régional de l’action sociale de la promotion féminine et de l’enfance, indique que les autorités ont besoin de connaitre la destination exacte du camion. ‘’Il y avait au total 129 personnes dans le camion’’, précise-t-il, assurant que ses services cherchent à savoir où partaient ces enfants en grand nombre.

Le colonel  Sény Camara affirme que le nombre élevé d’enfants dans le camion a attiré l’attention de la gendarmerie. ‘’Le sort des 72 enfants de 5 à 10 ans qui m’a beaucoup intéressé. On ne pouvait pas laisser le camion passer sans connaitre d’où ils viennent et où ils vont’’, confie-t-il à VisionGuinee.

Abdoul Ghadiri Simpétin, qui transportait ces enfants, assure qu’ils partaient rendre une visite de courtoise à l’érudit de Koula Mawndè.

‘’Ce sont des talibés de notre maitre venu de Mamou pour poursuivre les études coraniques à Simpétin. Depuis plus de 15 ans, chaque année après  la dernière fête musulmane, ils viennent pour chercher des bénédictions auprès du grand maitre à tous les mercredis. Le lendemain, il continue chez le Cheick de Koula Mawndè pour non seulement y passer la nuit, mais aussi effectuer la prière du vendredi avant de rentrer’’, indique-t-il aux limiers.

Aux dernières nouvelles, le maitre coranique de Simpétin a saisi le syndicat des transporteurs qui est intervenu pour la libération du camion et ses passagers.

Gouvernance minière en Guinée : La Société Minière de Dinguiraye prolonge son contrat de Léro à 10 ans

Le contrat d’exploitation des mines d’or de Léro dans la préfecture de Siguiri par la Société Minière de Dinguiraye (SMD) expire en 2019, pour le prolonger, elle vient de signer un avenant avec l’Etat guinéen, d’un investissement à hauteur de 363 millions de dollars sur une durée de 10 ans, rapporte l’AGP.

Cette renégociation, signée par le ministre des Mines et de la Géologie (MG), Abdoulaye Magassouba et le président du Conseil d’Administration (CA) de la SMD, Evgeny Tulubensky, est faite sur la base du nouveau Code minier guinéen, indique-t-on.

«Elle permettra à la société, d’augmenter sa capacité annuelle de production, maintenir et créer de l’emploi, mais aussi et surtout de relever le niveau des taxes superficiaires de 05 mille francs à 150 dollars, ainsi sa contribution pour le développement local de 0,4 % à 1% à partir de 2019.

A l’Etat guinéen aussi, de récupérer ses parts de participation dans la gestion de la SMD, de 15% perdus depuis 2006 sans aucune justification valable», a précisé le ministre des MG, à la signature de cet avenant.

Selon Abdoulaye  Magassouba, en signant cette nouvelle convention, la SMD s’aligne derrière les dispositions du nouveau Code minier, les questions environnementales et le contenu local, qui ont été largement discutées par les deux parties.

Forum de la diaspora guinéenne: l’élection du Haut-conseil non validée par les autorités

Le forum de la diaspora guinéenne devrait s’achever jeudi 25 janvier par la mise en place du Haut-conseil des Guinéens de l’étranger. Mais des citoyens venus  de quatre continents du monde pour assister à la rencontre sont venus à Conakry « pour rien », puisque l’activité pour laquelle ils ont fait le déplacement n’est pas « achevée» ou plutôt « n’est pas réalisée».

Déjà, la clôture devrait se faire à 17 heures par les autorités, mais jusqu’à 19 heures, il n’y avait aucun ministre. Dans les couloirs, il se murmurait déjà que l’élection va être invalidée parce que l’élu, Djémory Kouyaté, n’est pas celui que « voulait le pouvoir ».

L’attente étant longue, certains ont commencé à poser des questions. D’autres ont appris la mauvaise nouvelle. Et quand une dame venue de l’Allemagne a annoncé que l’élection ne serait pas validée, elle s’est fait taper sur les doigts par une autre dame.  « Mais tu es qui pour me parler de la sorte ?  Je suis chez moi ici.  Je suis dans mon pays », dit-elle,  avant d’ajouter : « Personne n’a payé mes frais de transport pour que je sois ici. » C’était la chargée des investissements du forum des Guinéens de l’Allemagne. Un monsieur vient la tirer de là afin de la calmer. Peu après, elle a accepté de nous parler : « Le problème c’est que…,  ces gens là,  ce gouvernement là,  ce n’est pas la peine. Moi je suis ici depuis lundi nuit pour ce forum. On a élu un président. Mais ils veulent annuler l’élection parce que celui qui a été élu n’est pas leur homme. Comme moi j’essayais d’annoncer ça,  je ne savais pas que tout le monde n’était pas au courant, parce qu’on nous a félicités et tout, une dame  est venue m’agresser pour me dire que c’était maladroit de ma part. C’est parce qu’ils ont fomenté un coup pour enlever celui qui a été élu aujourd’hui. Donc c’est ça le problème ».

C’est aux environs de 20 heures qu’est arrivé le ministre de la Justice, Me Cheick Sako, pour procéder à la clôture des travaux du forum. A l’entame de ses propos, les participants avaient compris qu’ils étaient venus à Conakry pour rien.
« Je commencerai par ce mot, est-ce que l’œuvre est achevée ? Je dirai non. Mais voyez-vous, l’œuvre humaine n’est jamais achevée. On est toujours en commencement et en continuité », a affirmé le ministre de la Justice, parlant au nom de son homologue des Affaires étrangères et du Premier ministre.

Des syndicalistes arrêtés lors du Congrès du SLEEG

Prévu ce vendredi, 26 janvier, le congrès du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée SLEEG tourne à des arrestations.

Des personnes ont été arrêtées lors du congrès du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEEG) qui devait avoir lieu vendredi, 26 février à son siège.

« Notre congrès devait se tenir ce matin au siège du Sleeg. Mais on nous a demandé à ce qu’il se tienne dans la salle de réunion dans la commune de Dixin. Nous avons fait une demande à cet effet qui a été acceptée. Nous avons reçu là-bas nos délégués venant de l’intérieur du pays », indique le secrétaire général adjoint du Sleeg.

« on m’a appelé pour me dire que les autorités demandent la délocalisation du congrès. Après, on a décidé de le faire à notre siège le matin », raconte -t-il dans des propos relayés par Guinée Vision.

« on nous a fait savoir que notre siège est occupé par des forces de l’ordre. On pouvait compter 3 à 4 pick-up d’agents de sécurité à notre siège. On s’est dit qu’il faut aller à la grande mosquée. Parce que c’est à cause des religieux que nous avions accepté de suspendre la grève », a-t-il poursuivi.

« Les camarades sont venus là-bas et on m’apprend que les forces de l’ordre sont venus les disperser et arrêtés certains d’entre nous « , annonce le syndicaliste Aboubacar Soumah.

Alpha Condé annonce le lancement des travaux de construction du barrage Amaria en 2018

Les coupures d’électricité seront un lointain souvenir après la construction du barrage de Souapiti. L’assurance a été donnée par le président de la République lors d’une visite de terrain sur le chantier dudit barrage.  

‘’Le barrage permet d’avoir le courant moins cher. Quand on utilise des centrales thermiques, on peut multiplier le coût par 10 ou 20. Ces barrages devaient être construits avant la deuxième guerre mondiale’’, explique Alpha Condé.

Il dévoile pourquoi ces barrages n’ont pas vu le jour après l’indépendance de notre pays. ‘’Le colon est parti avec tous les plans. Donc, il fallait repartir à zéro. La Guinée a une capacité de 6000 mégawatts. Ce qui va nous permettre de couvrir tous nos besoins [énergétiques], mais aussi de servir les pays voisins en énergie’’, continue le chef de l’Etat.

Il annonce que ‘’la construction du barrage Amaria doit commencer en 2018. Ainsi, on aura 4 barrages sur le Konkouré. Et avec Souapiti, il n’y aura plus d’étiage à Kaleta qui donne ses 240 mégawatts’’.

Election communales : Aboubacar Makhissa Camara appuie Rachid N’Diaye à Boffa

Aboubacar Makhissa Camara, a pris part ce jeudi à Boffa au lancement de la campagne électorale dans cette commune urbaine.

Cette localité habituellement acquise à l’UFR (avec pour référence, les dernières consultations électorales), devrait faire l’objet d’une grande attention de la part du parti au pouvoir, si ce dernier veut changer la donne, et Makhissa se donne du temps et fait don de soi et de son énergie pour appuyer les cadres ressortissants et le ministre parrain de la localité, Rachid N’Diaye, histoire de relever ce défi.

Devant une population fortement mobilisée en signe de gratitude au soutien que leur apporte leur hôte, le président du comité d’appui aux élections de Matoto et de Fria, a lancé un appel pressant de soutien aux actions de développement, initiées par le chef de l’État, Pr Alpha Condé en votant pour la liste du RPG-Arc-en ciel.

Il a également invité les citoyens du Rio Pongo, à se rendre dans les CARLE pour retirer leurs cartes d’électeurs.

 

Lancement le 28 janvier en Turquie de la 4e édition de Guinea Urban Tour

Initiée par le groupe Deeg J Force 3 en 2014, la quatrième édition de Guinea Urban Tour sera lancée cette année en Turquie, le 28 janvier prochain,  a-t-on appris.

Objectif? Aller à la rencontre des professionnels du monde du spectacle, afin de promouvoir le talent des artistes et la musique urbaine de Guinée.

Pour cette année 2018, les pays ciblés par les organisateurs sont : l’Italie, l’Allemagne, la Belgique, la Suisse, la France, la Hollande, le Canada et les Etats-Unis d’Amérique. A chacune des étapes, les frères M’Baye seront accompagnés d’un artiste de la musique urbaine guinéenne.

Le tout premier artiste sera Kandia Kora. Avec son style afro-mandingue sanctionné de belles notes de Kora, le groupe Deeg J Force 3 estime qu’il aura le vent en poupe auprès des professionnels étrangers. « Cette tournée est une occasion pour nous, de promouvoir et de valoriser la musique urbaine guinéenne dans d’autres pays et sur d’autres continents. Des dates sont maintenues et à chaque étape, nous inviterons un artiste guinéen pour lui donner la chance de se faire valoir sous d’autres cieux », apprend-on.

Le duo M’Baye profitera de chacune de ses sorties pour faire la promo de leur dernier album ‘’Dynastie’’. A souligner qu’ils étaient récemment sur leur terre d’origine, le Sénégal pour la réalisation d’un nouveau clip intitulé ‘’Falé’’.

#Forum des Guinéens de l’étranger: Discours du Ministre D’État Me Cheick Sako.

Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs de Missions Diplomatiques et Consulaires et Représentants des organisations et institutions internationales,
Madame la Cheffe de Mission de l’Organisation Internationale pour les Migrants (OIM)
Madame la Directrice Nationale des Guinéens de l’Etranger,

Monsieur le Représentant des Guinéens de l’Etranger,

Mesdames et Messieurs les Conseils des Guinéens de l’Etranger

– C’est pour moi un grand plaisir et une profonde satisfaction de voir s’ouvrir aujourd’hui, les travaux du Forum des guinéens de l’étranger, après de nombreuses tentatives infructueuses des prédécesseurs, en dépit des efforts louables déployés par les uns et les autres.

– La tenue du présent Forum s’inscrit dans le cadre de la réalisation des objectifs visés par les autorités de la troisième République, pour l’amélioration des conditions de vie des guinéens vivant à l’étranger et surtout pour la recherche des voies et moyens en vue de leur participation effective au processus de développement économique, social et culturel de la Guinée et ce, conformément au programme de société de son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat , le Professeur Alpha Condé.

– Mesdames et Messieurs

– Je voudrais avant tout saisir l’opportunité pour adresser mes vifs remerciements aux invités et à l’ensemble des participants qui, malgré leur calendrier très chargé, ont pu prendre part à cette importante rencontre, dont la matérialisation réjouit à plus d’un titre le département des Affaires étrangères et tout le gouvernement.

– Les mêmes remerciements vont à l’endroit de tous les partenaires techniques et financiers, ainsi qu’à l’Assemblée Nationale dont les contributions de qualités ont permis la tenue de ces assises.

– Mesdames et Messieurs

– Aujourd’hui, en dehors des chiffres estimatifs fournis par l’Organisation Internationale pour les Migrants (OIM) évalués à 5 millions de Guinéens, il est difficile de donner avec exactitude le nombre de nos compatriotes vivant à l’étranger.

– A cette réalité, s’ajoutent beaucoup d’autres difficultés, quelques exemples dont entre autres :

 Les méthodes informelles de transfert de fonds de la Diaspora ;
 Le manque de coordination entre les différents groupes et associations de la diaspora ;
 Les difficultés liées au rapatriement de dépouilles mortelles ;
 Le déficit de confiance et de communication entre les guinéens de l’intérieur et ceux de l’extérieur ;
 Le déficit de collaboration entre les guinéens de l’étranger et nos missions diplomatiques et consulaires ;
 Le manque de fonds pour appuyer les initiatives et la réintégration des guinéens de l’étranger ;
 L’insertion des guinéens de la diaspora dans les différents pays de résidence ;
 La réinsertion des guinéens de la diaspora après leur retour.

– Mesdames et Messieurs

– La tenue de ce Forum apparait donc comme une nécessité et une réponse adéquate à l’ensemble des préoccupations de la diaspora guinéenne.

– A cet effet, j’exhorte toutes les parties prenantes au présent Forum à plus de sérénité et de sérieux dans les débats en vue de parvenir à des recommandations pertinentes et réalistes et partagées.

– Mesdames et Messieurs,

– Je ne saurais terminer cette allocution sans une fois de plus renouveler les remerciements du département des Affaires étrangères, de mon collègue Ministre Mamady Touré et tout le gouvernement à l’ensemble des acteurs ayant facilité la tenue de ce Forum.

– Je vous remercie de votre aimable attention.

Le 25 janvier 1971…des guinéens se faisaient pendre sur la place publique

Le 25 janvier 1971, plusieurs de nos compatriotes ont été pendus un peu partout sur le territoire national par le régime du PDG-RDA. A l’occasion de la célébration de cette triste journée, j’exprime à la fois une pensée pieuse pour toutes les victimes de la barbarie et de la lâcheté de l’État guinéen (de 1958 à nos jours) et une totale solidarité à leurs familles et proches qui vivent encore cette douleur silencieuse.

Malheureusement, notre pays continue d’être hanté par son passé politique traumatisant. Ce qui rend son présent douteux et son avenir incertain (les pratiques de l’Etat et le quotidien de chaque Guinéen en font foi).

Cet état de fait est dû à l’irresponsabilité de nos dirigeants qui refusent de prendre des initiatives concrètes pour ouvrir les pages sombres de notre histoire. Et pourtant, c’est notre histoire et nous avons le devoir de le revisiter et l’assumer car il est d’autant plus regrettable de vouloir tourner une page que l’on n’a pas lue, qu’il est quasiment impossible de pardonner sans la vérité et la justice.

Il est évident que la garantie de l’équilibre politique et social de notre pays dépend de notre capacité d’aborder de façon responsable et objective cette problématique. Autrement, les stratèges de la violence s’alterneront toujours au pouvoir pour faire encore plus de victimes.

D’ailleurs, la promotion des bourreaux et le mépris des victimes sont en réalité les principaux traits caractéristiques de notre société. Il faut que ça s’arrête enfin. Justice-Justice-Justice!!!

 

Un entrepôt frigorifique sera installé à Kindia (Alpha Condé)

L’annonce a été faite par le président de la république, Alpha Condé.

Le président guinéen veut faire de la Guinée un conquérant de poids sur le marché des fruits. Pour y arrive, Alpha Condé mise sur la production de mangues destinées à l’exportation.

« Nous produisons 100.000 tonnes de mangues en Guinée. Mais nous n’exportons que 1000 tonnes. Tout le reste pourrit ici », a annoncé jeudi le président de la république.

« Nous nous sommes entendus avec des turcs pour installer un entrepôt frigorifique à Kindia qui peut stocker des mangues et ananas pendant 6 semaines », a-t-il ajouté.

« Nous pouvons exporter des mangues sans qu’elles ne pourrissent en cours de route dans le bateau » a rassuré la première personnalité de la Guinée.

Des jeunes filles violées lors d’un concert de Sidiki Diabaté à N’Zérékoré

L’artiste malien Sidiki Diabaté a livré un grand concert le samedi 20 janvier au stade du 3 avril de N’Zérékoré, ville située au sud de la Guinée. Seulement, l’évènement a tourné au cauchemar. Outre la destruction des biens, des cas de viol sur jeunes filles ont été enregistrés

Aux dires d’un confrère présent au concert, les raisons de ce dérapage sont multiples. Il y a notamment une faible présence des forces de sécurité à l’extérieur qu’à l’intérieur du stade, des défaillances technique et électrique, la mise en place des chaises en plastique, le retard dans le démarrage du concert prévu à 15 heures, l’artiste ne serait venu qu’à 22 heures. Et aussi la mauvaise communication sur le concert. ‘’Il y a eu une double communication, une qui place l’évènement sous la présidence du Chef de l’Etat Alpha Condé dont le spot passait en boucle sur les médias d’Etat par conséquent le concert devrait être gratuit et l’autre communication sur le terrain d’une association co-organisatrice parlait de concert privé donc payant soit 30 000 GNF public et 60 000 GNF les places VIP’’ témoigne Facely Konaté qui précise que la première a plus porté d’où la forte mobilisation de Zalikolé. ‘’C’est à 4 heures du concert qu’il a été dit que le président n’allait pas venir et qu’il allait se faire représenter par le premier ministre‘’ a-t-il souligné. C’est la confusion et les conséquences ne devraient plus surprendre. ‘’Des véhicules ont été caillassés, des chaises plastiques servant de places VIP également détruites, des cas de viol sur au moins quatre filles’’ a relevé notre confrère

Joint au téléphone par notre rédaction, Alhassane José Camara membre des structures organisatrices Nord-Sud Communication et l’association des promoteurs et sympathisants de la Forêt a reconnu quelques défaillances. Mais rejette toute allégation selon laquelle ils ont trompé le public. ‘’Nous avons mené toutes les démarches administratives pour placer l’évènement sous la présidence du Chef de l’Etat sans succès, c’est seulement à 24 heures du concert que les autorités locales nous ont laissé entendre que le premier ministre devrait représenter le président de la République’’ a-t-il réagi tout en soutenant que le projet a été monté avec le nom du président sans que cela ne soit confirmé par le principal concerné.

Quant à l’aspect sécuritaire, José Camara parle de la mobilisation d’au moins 350 agents dont 100 policiers, 100 gendarmes, 100 de la protection civile et 50 jeunes d’une agence privée de Karaté. Des autorités ont déployés des agents aussi, a laissé entendre cet organisateur

Au moment où nous publions cet article, le procureur s’est saisi du dossier et une plainte a été déposée aux organisateurs.

Elections Communales à Kaloum : L’assainissement au cœur du projet de société de l’UFDG

Le candidat de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) dans la commune de Kaloum, Ousmane Pelé Diop, secrétaire national chargé de Sports et Loisirs dudit parti, met au centre de son projet de société, l’assainissement de Kaloum, l’emploi des jeunes, la promotion des femmes, la santé et l’équipement des écoles, une fois élu à la tête de la commune aux lendemains du scrutin de 04 février 2018, rapporte l’AGP.

«Je me battrai pour la propreté de la cité pour Cellou Dalein Diallo, je me battrai pour les jeunes en mal d’emploi, pour les établissements scolaires actuellement en manque d’équipement (tables banc), pour rendre la gratuité de la césarienne effective pour les femmes, en vue d’aider la nation», a déclaré le candidat Ousmane Pelé Diop, rencontré à son domicile au quartier Corronthie.

Non content de la pratique de l’envahissement du parti au pouvoir, dont il a été victime lors de son meeting du lundi, 21 janvier dernier, l’unique candidat de l’UFDG à Kaloum a interpelé la Commission Electorale Communale Indépendante (CECI) de Kaloum, de s’illustrer dans le respect de la loi, d’établir le calendrier du déroulement normal de tour pour chaque parti, en vue d’éviter des chocs au cours cette campagne électorale.

Entraineur de football de haut niveau à la retraite, Ousmane Pelé Diop s’est éloigné de son métier à cause de sa position politique dans le principal parti de l’Opposition en Guinée. Il est membre du bureau exécutif actuel de l’UFDG, d’où découle son choix par ses  pairs pour briguer la mairie de Kaloum.

«Je compte remporter la victoire par les urnes, à cause de son projet de société et à travers son palmarès dans l’histoire du football guinéen.

Kankan : Tenue d’un atelier de redynamisation des cellules des 13 communes de convergence des RA de Kankan et de Faranah

L’atelier de redynamisation et rédévabilité des treize (13) communes de convergence que comptent les Régions Administratives (RA) de Faranah et de Kankan s’est tenu, samedi, 20 janvier 2018, dans la préfecture de Kankan, a suivi le correspondant de l’AGP basé dans la Région de Kankan.

Organisé par le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), à travers de Programme Nationale d’Appui aux Communes de Convergence (PNACC), l’atelier vise à renforcer les capacités des personnels de santé, autorités locales et leaders d’opinion, améliorer le système de prévention et de la prise en charge à travers un mécanisme de survenance de ses localités.

Egalement, améliorer la qualité de la logistique dans les structures de prise en charge, renforcer et impliquer tous les acteurs dans la surveillance communautaire et la communication.

Il a regroupé, outre les directeurs de Cabinet des communes et les gouverneurs de Kankan et Faranah, les cadres régionaux, préfectoraux et communaux de développement, ainsi que les secrétaires généraux des 12 communes de convergence des deux Régions.

A l’ouverture des travaux, le coordinateur du PNACC, Aboubacar Kaba et le chef du bureau Zone Est de l’UNICEF/Kankan, El hadj Ibrahima Sy Souaré ont, tour à tour, fait la présentation des objectifs de l’atelier et celle synthétique du PNACC.

Au cours de la même cérémonie, les personnes ressources ont procédé à la présentation des thèmes portant sur la mission des cellules de rédévabilité sur la gouvernance locale et le plan de relance post Ebola.

A rappeler, qu’après la fin de la crise d’Ebola en Guinée, il y a de cela plus d’un an, diverses évaluations montrent encore plusieurs lacunes, en particulier au niveau de la préparation et de la coordination des réponses aux urgences sanitaire et autres catastrophes.

C’est pourquoi, la Guinée doit encore améliorer la capacité de préparation aux urgences au niveau national et local et renforcer ces mécanismes de coordination avec une capacité, afin de faire face efficacement aux urgences futures, y compris les épidémies de santé.

A cet égard, le projet de relance post Ebola vise améliorer la capacité de réponse aux situations d’urgences et de catastrophe, assurer le renforcement et la supervision communautaire et développer le plaidoyer pour le renforcement de la gouvernance locale.

A noter, que dans tout le pays, il existe 40 communes de convergence, les Régions Administratives (RA) de Kankan et Faranah en compte 13.

A la maternité de l’HR des femmes saturent les toilettes avec les cotons hygiéniques

Les toilettes du Service de la Maternité chargée de la Santé Mère et Enfant de l’Hôpital Régional (HR) de Boké sont saturées par des cotons hygiéniques enfoncés dans les pots par des femmes qui accouchent-là, selon le médecin-chef, Dr Kaman Camara.

Dr Camara, explique : «Les femmes, quand elles accouchent ici, elles utilisent des cotons hygiéniques pour se protéger contre toutes formes d’infections après l’accouchement. Mais, ces cotons, une fois ôtés, doivent être emballés dans des plastiques pour aller les enterrer ailleurs. Malheureusement, toutes nos toilettes sont bouchées par ces cotons avec des odeurs nauséabondes».

Il a ajouté : «A l’heure, des eaux usées stagnent dans les toilettes, où les mêmes femmes se lavent. Cet endroit qui est désagréable à voir le matin».

D’après notre interlocuteur, «La dame chargée de nettoyer ces toilettes se dit très lassées de laver un endroit en perpétuel état d’insalubrité».

Pour preuve, a-t-on indiqué, plus 25 cotons ont été tirés, mardi, 23 janvier 2018, d’une des  toilettes à la Maternité de l’HR de Boké.

Désormais, a suggéré Dr Camara, «nous prions les bonnes mères, de bien vouloir accepter de garder leurs contons hygiéniques par devers elles, en vue de  maintenir la propreté dans les locaux de la Maternité à leur service. Ceci, soutient-il, pour éviter de polluer l’environnement et d’infecter la santé de la population».

Justice-Labé : Le préfet de Mali et le gouverneur de la RA enfoncent le Lt-colonel Issa Camara et coaccusés devant le TMFS

Le préfet de Mali, El hadj Harouna Souaré et le gouverneur de la Région Administrative (RA) de Labé, Sadou Keïta, ont apporté des témoignages accablants contre le lieutenant-colonel Issa Camara et ses coaccusés devant le Tribunal Militaire à Formation Spéciale (TMFS) de Labé, rapporte le correspondant régional de l’AGP.

Les audiences criminelles du TMFS de Labé se poursuivent avec la comparution des témoins qui se succèdent à la barre, pour donner leurs versions des faits sur les violences enregistrées dans la Commune Urbaine (CU) de Mali les 17, 18 et 19 juin 2016.

Ainsi, après le préfet de Mali, El hadj Harouna Souaré, qui a comparu, samedi, 19 janvier 2018, le gouverneur de la RA, Sadou Keïta était, dans la matinée du lundi, 22 janvier 2018, devant le ce Tribunal de Labé. Ces deux autorités civiles ont, tour à tour, apporté des témoignages accablants contre le colonel Issa Camara et ses coaccusés.

El hadj Harouna Souaré et Sadou Keïta ont tous déclaré à la barre, avoir vécu des moments difficiles dans la CU de Mali. Qu’ils ont vu le lieutenant-colonel Issa Camara et des hommes en uniforme, placés sous son autorité et relevant du Bataillon d’Infanterie de ladite ville, se rebeller contre l’autorité civile, désobéir à leur hiérarchie incarnée par le commandant de la 2ème Région Militaire et piller systématiquement les paisibles citoyens de la cité du Loura.

«C’est au moment où nous étions avec les citoyens et les responsables de la Société civile au carrefour ‘’Australie’’, que nous avons vu des militaires sortir du camp tirant dans tous les sens. C’est le garde du corps du gouverneur, Sergent Bafodé Camara dit Commando, qui nous a poussés dans la concession d’un Imam de la ville, située au bord de la route pour nous mettre à l’abri.

On avait honte de cette population qui fondait un espoir en nous autorités civiles pour avoir la paix et la sécurité. On ne pouvait pas regarder en face l’Imam qui nous a reçu dans sa concession, parce qu’il savait que nous aussi étions en train de fuir», a expliqué le préfet de Mali, El hadj Harouna Souaré.

Le colonel Ibrahima Khalil Condé, alors commandant de la 2ème Région Militaire de Labé, actuellement en poste dans les mêmes fonctions à Kindia, n’avait pas pu arrêter cette colère de la troupe.

«J’ai instruit le commandant de la 2ème Région Militaire de faire arrêter les tirs. J’ai vu le colonel demander aux soldats d’arrêter et d’attendre dans le camp. J’ai entendu les soldats dire qu’ils refusent», a ajouté le gouverneur de Labé.

Poursuivant son intervention, le gouverneur Sadou Keïta a expliqué au TMFS, que pendant ces 03 jours de violences, le commandement militaire qui était à la tête du Bataillon d’Infanterie de Mali n’a obéi ni à l’autorité civile qu’il constituait avec le préfet de Mali, ni à sa hiérarchie de la 2ème Région Militaire de Labé.

En appui à ses déclarations, le gouverneur de Labé a cité plusieurs exemples, dont le plus éloquents est celui de dire, que malgré sa présence à Mali, le pillage des kiosques a continué au marché. Que c’est lorsqu’il a réalisé que le colonel Issa Camara et sa troupe ont placé la ville de Mali dans un contexte d’Etat de siège, qu’il a rendu compte à son ministre de tutelle.

«J’ai dit à mon ministre que je ne peux plus gérer cette situation. Qu’on était en train de vivre une rébellion de la part des hommes en uniformes. J’ai demandé alors la conduite à tenir. Quelques 20 minutes après, le ministre m’a rappelé pour me demander de faire arrêter celui qui a été le premier à porter la main sur le jeune chauffeur et de rentrer avec le colonel Issa Camara à Labé».

Ce lundi matin, au moment où le gouverneur Sadou Keïta était à la disposition du Tribunal Militaire pour des questions d’éclaircissement, les avocats de la défense ont quitté la salle d’audience suite à des manquements dénoncés ici par Me Lanciné Sylla.

«A chaque fois que nous prenons la parole, nous sommes hués par le public, alors qu’un débat de ce genre ne peut pas se tenir sans la sérénité requise. Cela relève de la responsabilité du président du Tribunal, d’exercer la police et la direction des débats. Il laisse le public nous huer. Rien ne sert désormais à rester dans la salle d’audience», a indiqué la défense.

Cet incident malheureux, qui a perturbé l’audience du lundi matin, est banalisé par les avocats de la partie civile.

«Cela ne nécessite pas la colère des avocats de la défense. Nous sommes tous les jours devant les Tribunaux ici à l’intérieur ou à Conakry. Lorsqu’il y a certains propos, il arrive des fois que certains citoyens, dans le public, arrivent à réagir d’une certaine manière. Mais, par la suite, le président audiencier qui les ramène à l’ordre. Il leur demande de se taire», a réagi Me Thierno Souleymane Baldé, avocat à la Cour.

 

Il a fallu des démarches diplomatiques des avocats de la partie civile auprès de leurs homologues de la défense, pour que l’audience du jour reprenne après une suspension de plus de 45 minutes. Tous les acteurs concernés étaient revenus à des meilleurs sentiments.

Coyah : Le mouvement Bassano sensibilise les militants du RPG/Arc-en-ciel pour le retrait des cartes d’électeurs

Le Mouvement Bassano, avec à sa tête Moussa Bassano Diallo, a organisé, dimanche, 14 janvier 2018, un meeting de sensibilisation des électeurs pour le retrait de leurs cartes d’électeurs non seulement, mais aussi le choix du RPG/Arc-en-ciel lors du scrutin du 04 février prochain, au compte de la Commune Rurale de Manéah, rapporte l’AGP.

Ce meeting de sensibilisation a eu lieu au Km36, précisément dans le quartier Souguéta, où des militants, sympathisants et responsables des sous-sections RPG/Arc-en-ciel étaient massivement mobilisés.

Dans son discours de bienvenue, le secrétaire général de la sous-section de Sanoyah-Rail, Laye Kourouma, après avoir remercié les uns et autres pour leur déplacement, a dit que «cette rencontre est organisée dans le but de soutenir le RPG/Arc-en-ciel dans la CR de Manéah».

Cela n’est possible, dit-il, qu’en invitant les électeurs à retirer leurs cartes et faire un choix utile, afin que le RPG/Arc-en-ciel remporte la majeur partie des postes de conseillers à élire à Manéah.

A tour de rôle, les invités de marque et représentants des sous-sections RPG/ Arc-en-ciel du Km36, de Sanoyah et du quartier Souguéta, ont exprimé leur total engagement à faire le mieux d’eux-mêmes pour atteindre l’objectif visé, celui de faire une synergie d’action avec les partis alliés pour remporter la victoire à l’issue des élections communales.

Prenant la parole, le président du Mouvement Bassano, initiateur de ce meeting de sensibilisation, s’est dit heureux de voir les électeurs mobilisés dès ce premier jour. Il les a exhortés à plus de détermination jusqu’à la proclamation des résultats définitifs.

M. Diallo a déclaré, que son souhait n’est nul autre que de voir le parti RPG/ Arc-en-ciel victorieux dans la CR de Manéah comme dans les autres communes du pays.

«Il doit y avoir 41 conseillers au niveau de Manéah, et le RPG/Arc-en-ciel a effectivement déposé une liste de 41 personnes, dont moi-même. Mais, il y a dossiers de candidatures déposés par d’autres partis politiques. Alors, nous vous demandons de rester mobilisés, et cela commence nécessairement par le retrait des cartes d’électeurs, pour que notre parti soit toujours majoritaire comme aux élections précédentes», a-t-il indiqué.

Après le meeting, le Mouvement Bassano s’est rendu dans des familles pour élargir le cercle de personnes touchées par le message. Il a promis de poursuivre cette autre phase de sensibilisation, qui est de porte-à-porte jusqu’à la veille du scrutin, comme l’indique la loi électorale.

Cérémonie de dédicace d’une série de publications de livres dans CCML

Une cérémonie de dédicace d’une série de publications de livres a regroupé, samedi, 20 janvier 2018, autour du Commissariat général Conakry Capitale Mondiale du Livre (CCML), plusieurs personnalités du monde de l’Ecriture, a suivi l’AGP.

La cérémonie a eu pour cadre, la Maison des Ecrivains de Guinée, située au quartier Taouya dans la commune de Ratoma à Conakry.

Ce sont, «Histoire politique et sociale de la Guinée de 1958 à 2015», «Conception divergente sur un système politique», «Rabiatou Serah Diallo la première femme à la tête d’un syndicat en Afrique» tous deux de El hadj Mamadou Aliou Diallo, «L’Axe des Martyrs» de Macky Diallo, «Les Larmes d’Afrique et Mélodies de mon âme» de Alsény Thiam.

Tout comme le livre Histoire politique et sociale de la Guinée 1958 à 2015 de Mamadou Aliou Diallo, Les Larmes d’Afrique de Alsény Thiam, un livre de 99 pages, parle du panafricanisme, de la situation politique de l’Afrique, surtout celle de 2010. Il explique le besoin de voir l’Afrique rayonner différemment, en un mot avoir le nationalisme exacerbé.

Pour Macky Diallo, diplômé en Finances, Banques et Assurances, «CCML est une fenêtre permettant aux jeunes d’imaginer en se basant sur les réalités pour écrire. Dans son roman ‘’L’axe des Martyrs’’, l’écrivain raconte l’histoire d’un homme qui vit à Gnakry et décide de quitter ce pays dû aux souffrances, et entre temps une amie le conseil d’y rester. A cause de l’amour qu’il avait pour cette dernière, il a fini par rester au pays, en se contentant de son revenu de terre.

Dans  son ouvrage Rabiatou Serah Dillo Première femme à la tête d’un syndicat en Afrique, El hadj Mamadou Aliou Diollo livre l’enseignement reçu de cette femme en 2007 et exhorte les autres femmes à être comme elle.

Quant au roman Mélodies de mon âme, l’auteur Alsény Thiam (26 ans), diplômé d’Economie en France, conseil les africains de voir la métropole comme l’Afrique. Il exhorte les uns et les autres, à travailler ensemble pour transformer en richesse cette Afrique.

Guinée : L’axe routier Bantoun-Kansira-Kouroussa-Kankan menacé

Le correspondant de l’AGP dans la préfecture de Faranah a effectué, vendredi, 19 janvier 2018, un voyage sur l’axe Faranah -Kankan en passant par Bantoun-Kansira-Kouroussa-Kankan, pour une rencontre portant sur «les communes de convergence».

Il a constaté :
Tout d’ abord les efforts louables de la troisième République sous la clairvoyance du Pr Alpha Condé, en ce qui concerne le reprofilage du tronçon Faranah-Kansira de 60Km environ. Mais aussi la réalisation d’un pont en béton armée sur le fleuve Mafou. Ce qui facilite aujourd’hui les échanges commerciaux entre les préfectures de Faranah et Kouroussa, même si par endroits quelques trous commencent à entraver la circulation.

Ensuite, c’est la dégradation du tronçon Kansira-Banfèlè (30 Km environ). Certes que des efforts sont fournis et d’autres seront déployés par les services concernés pour soulager d’avantage les usagers de cette route.

Le pire est à Djaragbèla dans la préfecture de Kouroussa, où la traversée du fleuve est assurée par des pirogues non motorisées (pour les motos) et des dispositifs motorisés, appelés Bac (pour les véhicules).

Selon certains témoignages, les difficultés sont nombreuses pour les usagers, citant, entre autres, le retard à la traversée, des risques de renversement de pirogues, surtout pendant la saison des grandes pluies. «Là d’ ailleurs, j’ai traversé, dimanche, 21 janvier, avec une délégation ministérielle, conduite par le ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA), Ibrahima Kalil Konaté K2 en provenance de Kouroussa.

Côté agriculture, une nette avancée dans la culture d’anacarde, surtout dans les préfectures de Kouroussa et Kankan. Mais là, il faut signaler le respect de certaines techniques dans ce domaine, surtout en ce qui concerne l’espacement des pieds d’anacarde (10m entre les pieds selon les conseillers agricoles), certains utilisent des graines d’anacarde pour des haies vives».

Côté circulation routière, le constat est très inquiétant avec l’imprudence des motocyclistes qui confondent vitesse et précipitation. Des surcharges entre deux (02) à quatre (04) personnes par moto, plus de personnes sur les capots et porte-bagages des véhicules, qu’à l’intérieur de ces véhicules. Et plus graves, il s’agit le plus souvent des jeunes de 15 à 25 ans, qui ont abandonné les études au profit des activités minières.

Dans le cadre de l’habitat, le constat est très salutaire. Nombreux sont des paysans qui s’adonnent dans la construction des maisons en tôle, de peur des incendies.

Egalement, l’implication des fils ressortissants dans le développement de leurs localités. Tels à Bantoun dans Faranah et Djaragbèla dans Kouroussa où les cas sont plus illustratifs, avec des infrastructures nouvelles (Mosquées, Ecoles , Maison de Jeunes…

De même du côté de la flore, les larmes de la forêt continuent toujours de couler. Pour cause, la coupe anarchique de bois malgré les multiples interdits de la part des autorités compétentes et la présence des éco-gardes. La coupe reste effective pour raisons de commerce (madrier de menuiserie ou charbon de chauffe) et/ou de travaux champêtres.

Un autre facteur de menace, les feux de brousse qui ravagent tout sur le passage, mêmes les champs d’anacardes et autres cultures fruitières, ne sont pas épargnés.

Grève des enseignants: la société civile demande au gouvernement de dialoguer avec le syndicat des enseignants

Le forum national des jeunes de la société civile guinéenne était en conférence de presse ce lundi avec le conseil national des organisations de la société civile guinéenne.

La rencontre avait pour thème: 11 ans après le massacre du 22 janvier 2007: quelle réponse de la société civile?.

Pour rappel, c’est à l’appel du mouvement syndical guinéen de l’époque avec à sa tête, Hadja Rabiatou Serah Diallo et Dr Ibrahima Fofana qu’une grève générale et illimitée a été déclenchée. La manifestation populaire qui s’en est suivie a été réprimée dans le sang par l’armée. Officiellement, 181 personnes ont perdu la vie, des centaines de blessés et des dégâts matériels importants enregistrés.

Face à la situation ni paix, ni guerre qui prévaut dans le pays, le forum national des jeunes de la société civile guinéenne a profité de l’occasion pour attirer l’attention des autorités sur la persistance de certaines pratiques ayant conduit au mouvement du 22 janvier 2007.

Pour inverser cette tendance, le forum national des jeunes de la société civile guinéenne dans une déclaration lue par son président Dr Dansa Kourouma recommande au gouvernement: la finalisation de la mise en place de la plate-forme nationale, indépendante de la jeunesse guinéenne, la mise en place d’une commission d’enquête indépendante sur les tristes événements du 22 janvier 2007 et de rétablir les victimes dans leurs droits et dignité, l’ouverture d’un dialogue inclusif impliquant toutes les branches du syndicat des enseignants pour éviter toute grève dans le secteur, surtout à l’approche des examens nationaux, la prise en compte des préoccupations des jeunes dans les projets miniers et agricoles, l’implication des jeunes des zones minières dans la gestion des projets miniers de leurs différentes localités.

Aux partis politiques, l’implication effective des jeunes des zones minières dans les instances de prise de décision des partis politiques et à tous les niveaux, faire le lobbying auprès des institutions nationales et internationales pour obtenir la justice en faveur des victimes du 22 janvier 2007.

Au mouvement social guinéen, de renforcer l’unité d’action des différentes composantes en vue de remobiliser le forum des forces vives de la nation, adopter une position commune autour des grands enjeux politiques, sociaux et économiques.

4 février: 5.865.000 électeurs convoqués aux urnes…

Dans les conditions normales, le président Alpha Condé devait signé ce jeudi un décret pour l’ouverture et la clôture de la campagne électorale. La campagne électorale selon la loi dure quinze (15 jours).

Seulement, le décret n’était pas encore signé au moment où nous allions sous presse. En attendant le décret du président Alpha Condé pour l’ouverture et la clôture de la campagne électorale, le président de la Commission électorale nationale indépendante a fait une déclaration au cours de la quelle, il a parlé des grandes lignes de cette élection.

Selon Me Amadou Salif Kébé, ce sont cinq millions huit cent soixante-cinq mille (5.865.000) électeurs qui sont convoqués aux urnes pour le 4 février prochain.

Il s’agira de porter à la tête des 342 communes urbaines et rurales ceux qui présideront aux destinées des communes urbaines et rurales du pays ou des collectivités pour les cinq prochaines années.

Il y a quinze mille cinq cent soixante-treize ( 15.573) bureaux de vote, trente mille (30.000) candidatures ont été également  enregistrées avec plus de mille trois cent(1.300) liste de partis politiques ou coalition et listes indépendantes, selon le président de la Commission électorale nationale indépendante, Me Amadou Salif Kébé.

Mais comme annoncé dans notre précédente publication , presque tous les Ministres et hauts cadres du pays sont en campagne électorale à l’intérieur du pays.

A propos, F. D. Roosevelt affirmait à juste raison que    » Gouverner, c’est maintenir les balances de la justice égales pour tous »

Le président Alpha Condé l’appréciera sans doute.

En attendant comme disait  l’italien, Carlo Coldoni: « La reconnaissance est l’aimant des bons cœurs. » Les Ministres peuvent donc  battre campagne pour leur bienfaiteur.