Insécurité: Un voleur tabassé à mort à Nongo

Un jeune homme d’une vingtaine d’années a été bastonné à mort dans la nuit du vendredi à samedi au quartier Nongo dans la commune de Ratoma.

Selon les témoins, deux hommes sont entrés frauduleusement dans la cour, pour voler des objets. C’est au moment où les deux s’apprêtaient à sortir de la cour après avoir accompli leur sale besogne, qu’ils ont été interceptés par un membre de la concession.

Puis débuta une bagarre entre les deux visiteurs indésirables et ce dernier.

L’un d’entre eux, a réussi à s’échapper avec les objets volés, tandis que le deuxième a subit la hargne de sa victime, qui a été plus tard, aidée par des jeunes qui sont venus au secours.

Aux dernières nouvelles, le corps du malfrat non identifié a été remis au chef du quartier pour inhumation.

 

le capitaine Vivier Gérard évacué au Maroc ( Aladji Cellou)

L’officier parachutiste du BATA, grièvement blessé le 16 novembre dernier à Bambéto dans la haute banlieue de Conakry a finalement été évacué ce samedi  au Maroc pour des soins. L’information a été donné par le directeur de l’information et des relations publiques des armées.

Pour l’heure Aladji Cellou na pas précisé la ville qui l’accueille ou l’hôpital où Vivier Gérard sera admis.sur l’adresse de la structure sanitaire où il est admis.

Il faut par ailleurs rappeler que le capitaine Gérard a été violemment pris à partie à hauteur de Bambéto, en banlieue de Conakry, par une foule en colère qui revenait de l’inhumation de deux opposants tués par balles la veille lors d’une journée ville morte appelée de l’opposition. Le lendemain les jeunes de Kipé ont érigé des barricades et empêché la circulation à Kipé pour exiger son évacuation. Désormais c’est chose faite.

 

Ministère du Commerce: Sia Kanio Tolno nommée responsable du genre et équité

Le ministre du commerce Architecte Boubacar Barry a assisté ce jeudi 22 novembre 2018 à l’installation de la responsable du service genre et équité du département. La cérémonie a regroupé une dizaine de cadres du ministère.

Cette cérémonie d’installation a été pilotée par l’inspecteur général adjoint et le responsable des ressources humaines du ministère. Ce dernier après avoir décliné les attributions de ce service d’appui du ministère a invité l’ensemble des cadres du département à accompagner madame Tolno dans ses nouvelles fonctions.

Pour sa part, Mme Sia a rassuré monsieur le ministre et l’ensemble du personnel de son engagement à faire la question du genre et équité une réalité au sein du département. « J’exprime mon ferme engagement envers la promotion effective de l’équité du genre dans les activités aussi bien au niveau des programmes et projets du département » a rassuré Sia Kanio Tolno.

Monsieur le ministre prenant la parole, a tout d’abord félicité Mme Tolno pour la nouvelle mission qui lui ait assigné. Ensuite, il a indiqué cette nomination est la concrétisation de la politique du chef de l’Etat visant à rajeunir et féminiser l’administration. Même observation faite par monsieur le chef de cabinet. Selon lui, le département enregistre de plus en plus de femmes occupant des postes de responsabilité.

Madame la Secrétaire Générale quant a exprimé toute sa fierté d’avoir une femme de plus dans l’équipe du ministère. Par conséquent l’honneur lui a été accordée par monsieur le ministre pour installer madame Tolno dans ses nouvelles fonctions.

Le service genre et équité a pour mission la mise en œuvre de la politique du gouvernement dans le domaine du Genre et de l’équité et d’en assurer le suivi.

Désormais l’espoir est permis pour le relèvement des défis relatifs aux problématiques de la promotion du genre dans notre pays et plus particulièrement au ministère du commerce a conclu Mme Sia Kanio Tolno.

La cellule de communication du ministère.

Guinée: Le balai citoyen exige la dissolution de toute les coordinations régionales (communiqué)

Face aux menaces que représente le doyen Elhadj Saikou Yaya Barry Président de la coordination nationale des Foulbhés et Haali Poular de Guinée pour l’unité nationale, la paix, le vivre ensemble ; suite à leur dernière déclaration jugée de propos dangereux, anticonstitutionnels, irresponsables et inacceptables dans une République et qui ne devrait laisser indiffèrent le procureur de la République. Le Balai Citoyen exige son arrestation afin qu’il réponde de ces actes et la dissolution de toutes les coordinations régionales…

Dans la déclaration rendue publique le 18 novembre 2018 au nom des coordinations Foulbhés et Haali Poular signée par Elhadj Saikou Yaya Barry aux termes des points 1, 3, 4,5, 7, 8,12 et plus précisément le point 11 ‘’Nous ne resterons plus les bras croisés pour continuer à subir des agressions injustes et les exactions insupportables. Nous nous défendront vaille que vaille face aux bandits armés, drogués et hors la loi qui rentrent dans nos concessions’’

Face à la situation qui prévaut actuellement en Guinée et malgré les injustices que subissent les citoyens de toutes les catégories sociales confondues, il serait beaucoup plus opportun d’appeler au calme et à la retenue dans l’esprit de préserver les acquis, que de présager à une vengeance ou une autodéfense face aux forces de l’ordre et de sécurité.

La Cellule Balai Citoyen après analyse condamne et estime que ces propos tenus par ce responsable de cette coordination vont en désaccord avec le rôle et la responsabilité qui revient aux coordinations d’inculquer la paix et la quiétude sociale.

Nous estimons vu l’influence de cette coordination sur la communauté qu’elle représente et vu la passion qui anime les individus dans l’interprétation, que ces propos peuvent avoir des conséquences dangereuses si toutes fois ils sont pris en compte et suivis à la lettre par les personnes qui l’entendront.

Il n’appartient aucunement à un groupe d’individus de se rendre justice dans un Etat car cela conduit à l’anarchie et au chaos. Nous devons accepter quel que soit la situation d’user de tous les moyens légaux et ne jamais succomber dans la violence sous le coup de l’émotion.

Dans ces moments critiques que traverse le pays, les personnes les plus écoutées au sein des communautés doivent en principe porter le flambeau de l’union, de la cohabitation, de l’entente et de la paix et non celui de la division et de l’ethnicisassions contraire à l’article 4 de notre constitution.

Le tissu social étant déjà fragilisé, aucune opportunité saine ne réside dans la tenue et la vulgarisation de propos qui attisent d’avantage le feu dans la cité. Par conséquent le Balai Citoyen en appel au sens élevé de la responsabilité et invite les acteurs au calme et à la retenue.

Crise politique : L’opposition annonce une marche le jeudi prochain de Dixinn au palais du peuple

L’opposition guinéenne s’est réuni de nouveau en plénière ce vendredi 23 novembre 2018  au QG de l’Union des forces démocratiques de Guinée(UFDG).

Après un entretien de quelques heures , les opposants au régime Condé, ont annoncé « l’organisation d’une marche le jeudi 29 novembre prochain sur l’itinéraire Dixinn-Palais du peuple et des manifestations discontinues des femmes toute la semaine pour dénoncer l’assassinat ciblé de leurs enfants », a annoncé Ahmed Kourouma, vice président du parti Grup, porte parole du jour.

Treize  enseignants condamnés à six mois de prison avec sursis à Labé

Seize enseignants sur treize ont été arrêtés à Labé ce jeudi en marge d’un sit-in qu’ils ont organisés pour dénoncer le gèle de leur salaire et exiger du gouvernement la satisfaction de leur revendication portant sur les huit millions comme salaire de base.
Aussitôt mobilisés, ils ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes. Dans la foulée, seize d’entre eux ont été arrêtés et conduits à la sûreté de Labé.

Ce matin, treize d’entre eux ont été présentés à la barre. Aux dires du procureur, la charge retenue contre eux est  « participation délictueuse à un attroupement » après que leur sit-in ait été dispersé par les forces de l’ordre.

Au terme des débats, ils ont été condamnés à six mois de prison avec sursis et au paiement de cinq cent mille francs guinéens.

Ils ont quinze jours pour interjeter appel.

Au moment où nous mettons cet article en ligne, les trois autres viennent d’être conduits dans la salle d’audience du Tribunal de Première Instance de Labé selon un confrère basé sur place.

Ibrahima.Sory Camara de Dabondy liberé ce vendredi

Le communicant de l’UFDG Ibrahima Sory Camara, est sorti de la maison centrale dans la matinée de ce vendredi 23 novembre 2018

Arrêté le 22 mars 2018, Ibrahima Sory Camara a été jugé et condamné en instance à 18 mois de prison ferme.

Après interjection d’appel à la cour d’appel de Conakry, l’opposant a été condamné à huit mois d’emprisonnement ferme  le 25 octobre dernier pour « diffamation et injure contre le Chef de l’Etat  et d’incitation à la haine et à la violence à travers une vidéo qu’il avait publié sur les réseaux sociaux» par la Cour d’appel.

Il lui restait donc 21 jours de prison. Ce vendredi 23 novembre, il est sortie de sa cellule et a rejoint sa famille politique et biologique en compagnie de son avocat maître Salifou Béavogui

Guinée: une fillette de huit ans violée par une jeune homme de 28 ans

Une fillette de huit ans a été violé  hier mercredi 21 novembre 2018 à Lambandji dans la commune de Ratoma.

Cet acte ignoble a été commis par un jeune homme âgé de 28 ans.

Le présumé auteur a été présenté à la presse ce jeudi 22 novembre à l’Office de protection du genre et mœurs  aux environs de 15 heures le mardi 21 novembre 2018 que ce viol aurait été commis dans le quartier Lambandji commune de Ratoma.

Aussitôt alerté saisi du dossier, les services de l’Office de protection du genre de l’enfance et des moeurs (OPROGEM) a fait consulté la victime par un médecin légiste.Ibrahim Marie Fac commissaire de police chez OPROGEM.

« Nous avons été saisi hier pour un cas de viol sur une enfant mineure âgé de 08 ans  et nous avons commencé par envoyer la victime à la médecine légale et celle ci nous a fourni un rapport médico-légal. Dans le dit rapport, il est indiqué que l’incapacité de travail est de quinze jours et il a été confirmé que la fille a subit des attouchements.

Mamadou Pathé, le principal accusé dans cette affaire a nié les faits qui lui sont reprochés.

« J’ai quitté la maison à 11 heures pour venir à mon atelier qui se trouve à Kaporo Rails. J’ai travaillé jusqu’à 19 heures. Rien ne s’est passé entre la fille et moi. Nous sommes des voisins et nos familles se connaissent. Entre Dieu et moi je n’ai pas touché la fille. Ils m’ont accusé à tord puisque même l’heure à laquelle ils ont dit que la fille a été violé, en ce moment j’étais encore à mon atelier. Celle qui a été présenté comme témoins des faits n’est même pas membre de leur famille. Je ne l’ai jamais connu pendant qu’on est voisin depuis 2001« .

Si cette accusation s’avère, il risque d’être condamné entre 10 et 20 ans de prison selon le code pénal guinéen en son article 268 selon le code pénal en son article 268 alinéa 2 qui porte sur le viol sur mineur.

Crise dans le système éducatif: deux enseignants arrêtés lors d’un sit-in à Kaloum

Plusieurs dizaines d’enseignants ont répondu à l’appel du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée ce jeudi 22 novembre 2018 devant le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.

C’était pour protester contre le gèle de salaire de certains enseignants grévistes, demander la relance des négociations sur les huit millions comme salaire de base mais aussi demander le départ du secrétaire général du dit ministère.

Comme il fallait s’y attendre, un dispositif sécuritaire impressionnant entourait le département situé à quelques mètres du palais présidentiel.

Les hommes de craie qui détenaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire, « vive le grand SLEECG », « à bas l’intimidation », ont été dispersé à coup de gaz lacrymogènes. Dans la foulée, deux enseignants ont été ligotés avant d’être conduit dans une camionnette de police.

Marche de l’opposition: le cortège des leaders dispersé à coup de gaz lacrymogènes 

La marche de l’opposition guinéenne vient d’être stoppée à Hamdallaye précisément à Gnari Wada. Les leaders de l’opposition à leur tête Cellou Dalein Diallo ont bougé de la maison de ce dernier à Dixinn aux environs de 12h30 pour rallier Bambéto, point de départ de la marche initialement prévue sur l’autoroute le prince notamment sur l’itinéraire Bambéto-Wanindara en passant par Cosa et Enco5.

Mais, arrivé à Gnariwada, le cortège s’est heurté à un dispositif sécuritaire important installé à cet effet. Quelques minutes plus tard, commence des altercations entre manifestants et forces de l’ordre. Subitement,  suivent les gaz lacrymogènes. Le cortège se trouve alors obligé de rebouiser chemin. Pour l’heure, les opposants au régime Condé se sont donnés rendez-vous au QG de l’UFDG.

Reprendront ils le chemin pour tenter de rallier Wanindara, point de départ de la marche quand on sait que les manifestants qui s’étaient regroupés au niveau des différents carrefours ont été dispersé avant même l’arrivée du cortège?

Les prochaines heures nous édifierons.

Alpha Condé inaugure le centre des opérations de la navigation maritime du consortium SMB Winning de Kamsar 

Après avoir inauguré la route pavée du consortium SMB Winning à Boké, le Président de la République, a également procédé cet après-midi à l’inauguration du centre opérationnel de la navigation maritime réalisé par le consortium SMB/Winning dans la sous-préfecture de Kamsar.

C’était en présence des autorités régionale, préfectorale, sous préfectorale ainsi que des responsables du projet.

Ce centre selon le Directeur Général de la Société minière de Boké, permet de mieux gérer toute la logistique des ports minéraliers de la société qui, ajoute- t-il, sont des ports répondant aux standards internationaux de la navigation.

C’est pourquoi, Frédéric Bouzigues, a insisté sur le fait que la société SMB s’est inscrite dans une logique de réalisations d’infrastructures modernes qui cadrent parfaitement avec une vision intégrée à la logistique du développement du secteur minier guinéen.

Selon lui, cette logistique a pris en compte l’emploi local dans sa construction et toute l’initiative de formation des jeunes guinéens à la navigation maritime.

Le Commandant Général du Consortium SMB Winning quant à lui s’est dit fier que le Président de la République soit venu visiter les infrastructures de la société.

Il a en outre signifier toute sa détermination à investir davantage en guinée dans le but de promouvoir le secteur des mines qui, d’après lui, représente un grand atout pour la Guinée.

De l’avis de Mr Sun, ” la logique est d’aider plus le gouvernement et les partenaires ainsi que les populations à mieux profiter de ce partenariat gagnant gagnant.”

Visiblement gai, le président de la République, Pr Alpha Condé a salué le dynamisme de la société minière SMB et tout le consortium dont la stratégie pour consiste à soutenir la guinée à s’aligner et se maintenir dans le rang du premier pays producteur de bauxite mais aussi d’alumine.

“Au-delà de la bauxite, la SMB s’est engagée à lancer le chemin de fer et la raffinerie.

Cependant, a insisté le président, ”nous insistons sur le fait que le secteur minier doit accompagner le secteur agricole et l’Agro business.

En ses termes, le Chef de l’État guinéen s’est dit convaincu des apports de la SMB à la Guinée avant d’inviter les autres sociétés minières à faire autant notamment dans le développement des infrastructures.

En plus des ports de Dapilon et de Katougouma, ce Centre opérationnel de kamsar, vient garnir la liste des infrastructures minières et portuaires réalisées dans un délai record par le Consortium.

À rappeler que le projet de chemin de fer sera lancé en mars 2019.

Guinée: une partie du commissariat de Boffa ravagée par un incendie

Une partie du commissariat central de Boffa a été ravagé par un incendie qui s’est produit dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 novembre 2018. Un court-circuit serait à l’origine de l’incendie a-t-on appris mercredi.

Selon le commissaire central Mohamed Lamine Soumah , «c’est aux environs de 21h que le feu s’est déclaré dans une chambre. Le feu voulait se propager dans tout le bâtiment, mais bien avant ce jour, je sentais l’odeur de brûlure de fil quand il y a courant la nuit », a-t-il indiqué.

« Inquiet, j’avais fait venir un technicien de l’EDG qui, après vérification, m’a dit que les installations sont vétustes, qu’il faut les changer. Chose qui n’a pas été fait pour des raisons de service. Hier maintenant, nous avions constaté le jaillissement du feu dans une des chambres du bâtiment, qui a été vite maîtrisé par le personnel présent et les voisins. Heureusement, le dégât n’est pas énorme », a-t-il conclu.

A signaler que les infrastructures administratives de Boffa, notamment le commissariat et la gendarmerie, sont dans un état piteux qui doit interpeller le gouvernement.

 

Guinée: un homme blessé par balles lors d’une manifestation d’élèves à Coyah (Sources)

L’école guinéenne est paralysée depuis le 03 octobre dernier, date officielle de l’ouverture officielle des classes. En effet, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée a déclenché une grève générale et illimitée depuis le 03 octobre 2018.

Depuis, syndicat et gouvernement sont à couteau tirés. Apparemment, les enseignas ne comptent pas cédés. Ils réclament une amélioration de salaire. Ils demandent huit millions comme salaire de base.

Les élèves quant à eux réclament sans cesse le retour de leurs professeurs titulaires dans les salles de classe.

Ce mercredi 21 novembre 2018, des élèves sont sortis dans la rue à Coyah, pour réclamer la reprise des cours.

Ils ont barré la route,  coupé la circulation des véhicules, avant d’être dispersés les forces de sécurité.

Selon nos informations, un couturier qui partait chercher son jeune frère à l’école a été blessé par balles dans les heurts entre élèves et agents de sécurité.

Il a été admis à l’hôpital de la préfecture en premier temps, avant d’être embarqué dans une ambulance pour Conakry.

Au moment où nous mettions cet article en ligne, la circulation avait timidement repris sur la nationale Conakry-Coyah.

Déclaration de la coordination nationale des Foulbhes et Haali poular de Guinée suite aux exactions perpétrées contre les peulhs en Guinée

Depuis 2010, la Coordination Nationale des Foubhès et Haali Poular de Guinée, inlassablement soucieuse de l’instauration de la paix, de la quiétude sociale dans un esprit citoyen pour l’ensemble des guinéens, n’a cessé de dénoncer sans réserve les dérives ethniques, ségrégationnistes, régionalistes, sectaires et haineuses, orchestrées et entretenues par le régime guinéen actuel.

1-Les actes d’exclusion, de répression contre la Communauté Haali Poular, n’ont cessé de croître sans fondement. Il faut rappeler que la Communauté Haali Poular a toujours été et restera en parfaite harmonie avec toutes les autres composantes socioculturelles de la Guinée. C’est le système actuel exclusivement mis en place par Mr Alpha CONDE dans sa politique ethno stratégique qui est en train de détruire la cohésion nationale.
Il échouera lamentablement et la GUINEE restera une et indivisible.

2-A travers plusieurs déclarations, la coordination a dénoncé ces faits et a éveillé le regard de la communauté nationale et internationale. Elle a toujours attiré l’attention des ambassadeurs de France, des États Unis, de l’Union Africaine de l’Union Européenne, de la CEDEAO et tant d’autres. Les faits sont têtus. Malheureusement rien n’a été entrepris pour inverser cette regrettable tendance.

3-Depuis 2011, tous les partisans de Monsieur Alpha CONDE qui obéissent à son diktat, ont persévéré à agir, sans déguisement contre les Peuhls. A l’exception de quelques-uns des Ministres guinéens bien avertis et non adeptes de l’injustice, les autres ont toujours soutenu et encouragé à visage découvert ceux qui vandalisent et pillent nos biens, blessent et tuent nos femmes et nos enfants.

4-La commune de Ratoma est majoritairement habitée par des Peulhs, cibles privilégiées des troupes à visages découverts. Ces troupes sont celles de la mort. Celles-ci blessent, saccagent, sèment la terreur et la désolation au nom du régime. En plein jour, des hommes en tenues militaires ou de police, tenant des fusils de guerre n’hésitent pas à rentrer dans les concessions, renverser des marmites, violer des femmes et des filles. On nous dit toujours que ces troupes ne sont pas de l’armée guinéenne ou que les forces officielles de l’ordre et de sécurité ne sont pas armées. Où sont alors ceux qui ont le devoir de défendre les citoyens sans discrimination ?
Chers compatriotes n’avons-nous pas le droit d’être protégés comme tout autre guinéen conformément aux dispositions pertinentes de la Constitution ? Nous n’avons pas peur en posant ces questions car nous n’avons peur que de Dieu. Nuitamment, on jette même à travers les fenêtres de nos maisons des grenades lacrymogènes où dorment des nourrissons, des personnes âgées malades. On ne pourrait tout citer mais le tout puissant voit tout, entend tout, soyez en rassuré!

5-Aujourd’hui la communauté peuhle a enregistré seulement dans la commune de Ratoma à Conakry plus de cent morts, des milliers de blessés dont certains handicapés à vie. Toutes ces proies du régime ont reçu des balles de fusils de guerre. Ceux qui tirent, le font expressément pour tuer. Ces martyrs ont reçu les balles en pleine figure, sur le front, sur la tête, sur la poitrine avec la confirmation des Médecins légistes. Une véritable scène de guerre. On dirait qu’ils sont en mission parce qu’aucun d’entre eux n’a été une seule fois interpellé par la justice. Hélas !
Avec toutes ces exactions le Ministre de la sécurité affirme sur des antennes de radios et de télévisions que les policiers et les gendarmes ne sont pas armés et travaillent de façon professionnelle. Quelle insulte ! Alors qui sont les assassins ? Monsieur Alpha CONDE aussi enfonce le clou en disant n’avoir massacré aucun Peulh et qu’on lui aurait dit que la Guinée est devenue comme le Rwanda. Dans quel sens dirons-nous ? Il ajoute qu’il veut savoir quels sont les Peulhs qu’il est entrain de massacrer ? Nous l’informons que la liste, bien que longue, est disponible. On la lui fera parvenir.

6-Malheureusement, encore, c’est toujours ceux qui ont échappé aux canons qui sont envoyés en prison. Ils sont choisis de par leurs faciès ou leur langue. Quand certaines consciences se réveillent et constatent que ces derniers sont innocents, on rançonne leurs parents pour les libérer. Quel calvaire !

7-On se souvient toujours que ce régime est né à travers des perfidies grotesques, burlesques, erronés.
En 2010 entre les deux tours de l’élection présidentielle on a planifié des exactions contre les peulhs et leurs biens sous le scénario d’une eau empoisonnée. A l’occasion, des peulhs ont été chassés de Siguiri, Kouroussa et ailleurs, leurs biens pillés, incendiés, des familles endeuillées. On se souviendra toujours de cette femme nourrisse de deux mois, violée dans sa maison qui a été secourue alors qu’elle baignait dans une mare de sang… C’était la bande annonce de ce qui allait désormais se passer sur nos familles dans tout le Pays. On ne pourrait citer le tout. Eh bon Dieu !

8-Toutes les élections sont mises hautement à profit pour s’attaquer aux peulhs. Aux élections présidentielles de 2010 et 2015, aux élections législatives de 2013 et maintenant aux élections communales et communautaires de 2018 le régime reste droit dans son système.

9-Tout se passe au mépris des droits de l’homme pour ne pas parler de nos droits en tant que citoyen tout court. Dans les villes et villages, le régime cherche à toutes les occasions comment brimer notre communauté. Tenez. Comme au temps de la pénétration coloniale, même les déportations sont mises à profit. Une vingtaine de jeunes peulhs avaient été arrêtée à Koundara après des affrontements entre militants des partis, RPG et UFDG. A l’issue de ces malheureuses rivalités seulement les jeunes peulhs sont arrêtés pour être déportés à la prison « Pont de Fer » de Boké, très loin de leur famille. Citons encore dans ce cadre, les arrestations des jeunes peulhs à Ratoma qui ont été déportés à Soronkoni en 2010. Ils furent torturés tout le long du trajet, de Conakry à Kankan la destination finale. Qu’elle honte !

9-Les deux poids deux mesures font légion.
Pour la réclamation du courant, en Novembre 2017, des manifestations eurent lieu à Boké, kamsar et Kolaboui où des mairies et des gendarmeries ont été incendiées. Il y eu même mort d’homme. Aucune arrestation de manifestants n’en a suivi. Les raisons, allez y comprendre ! Alors que pour une seule journée de manifestations à Sangarédi, il y a eu 59 arrestations dont dix femmes, certaines enceintes, des nourrices et 17 mineurs. Certains parmi eux venaient d’un point d’eau, les seaux sur leur tête. Malgré tout, ils ont été déportés de Sangarédi à la prison de Coronthie à Conakry. Alors qu’on ne déplore aucune destruction d’édifice, aucun mort. Parmi les 59 déportés, 58 étaient des peulhs. Quelle justice ! La justice guinéenne ne trouve aucun procureur pour défendre les droits de nos victimes. La célèbre phrase « des enquêtes sont ouvertes  » pour clore les débats. Et par la suite, rien !

10-Nous sommes au mois de Novembre 2018.
Revenons à la commune de Ratoma particulièrement au quartier Wanindara. Après les récents assassinats encore regrettés de Mamadou Béla Baldé, Mamadou Alimou BAH et du policier Bakary Camara, les exactions contre les habitants de ce quartier ont dépassé l’entendement humain. Des hommes en uniformes de police et de gendarmerie à bord de véhicules aux couleurs de la police et de la gendarmerie ont investi ce quartier. Lançant des menaces et des injures xénophobes inqualifiables et armés jusqu’aux dents, de fusils mitrailleurs, de coupe-coupe, de haches, de grenades lacrymogènes, ces hommes en uniforme ont détruit tout sur leur passage. Les témoins présents sur les lieux et les victimes ont vu ces hommes en uniforme fusiller les serrures des battants des portes, détruire et brûler des véhicules stationnés, incendier des magasins et des kiosques, casser des bibliothèques, renverser des matelas, détruire des récepteurs de télévisions et des installations de courant électrique. Ces hommes en uniforme, fouillent et prennent, habits, bijoux, téléphones, argent, chaises en plastique et motos. Ces hommes en uniforme détruisent et incendient tout ce qu’ils n’ont pas pu emporter avec eux. Sur les mêmes lieux, effrayé et excédé, un père de famille, a été contraint de faire sauter tous ses enfants et ses épouses vers la cour voisine à travers le mur mitoyen. D’autres enfants ont été sortis la nuit sous le lit de leur maman puis molestés. Bon Dieu, on peut arrêter des présumés coupables sans faire écrouler le tout.

11-Nous connaissons bien l’histoire de la Guinée. Monsieur Alpha Condé devrait comprendre que, depuis des siècles, à l’image des autres ethnies, nous sommes guinéens à part entière de par nos ancêtres. Désormais, Monsieur Alpha Condé a mis les peulhs en état de légitime défense. Nous en prenons acte et nous saisirons les compétences de la CEDEAO, de l’Union Africaine et des Nations Unies pour solliciter des enquêtes crédibles et de la protection. Par conséquent, nous ne resterons plus les bras croisés pour continuer à subir les agressions injustes et les exactions insupportables. Nous nous défendrons, vaille que vaille, face aux bandits armés, drogués, hors la loi, qui rentrent dans nos concessions.

12-C’est l’occasion de vous dire solennellement, haut et fort que tous les peulhs ne sont pas militants d’un même parti. En témoigne le nombre important de valeureux leaders peulhs qui, à l’instar de frères guinéens, dirigent vaillamment des partis politiques. Soulignons que les peulhs militent dans toutes les formations politiques du pays. La Coordination Haali Poular, ne confondant pas la famille, l’ethnie ou la race à un parti politique quelconque, encourage tout guinéen à adhérer au parti de son choix en fonction de son intime conviction. Nous avons la certitude profonde que beaucoup de guinéens partagent cette justesse.

13-De 1958 à nos jours, la Guinée, que Monsieur Alpha Condé a bien dit ne pas connaître, est toujours restée soudée et stable. Malgré les vicissitudes de l’histoire de tout pays et la farouche volonté de Monsieur Alpha Condé de stigmatiser les Peulhs, la Guinée restera unie dans ses villes et villages et dans toutes ses composantes sociales et culturelles. Comme toujours, les peulhs et
leurs frères des autres familles guinéennes, vivront ensemble pour l’éternité, dans la fraternité et la paix.
Nous resterons toujours des démocrates loyaux et sincères au service de notre cher pays qui reste notre dénominateur commun.

A bas l’injustice.
Vive l’unité Nationale.

DÉCISIONS

La Coordination nationale des foulbés et Haali Poular de Guinée,
– considérant que le mensonge d’État, l’impunité, la gabegie, la corruption, l’ethnocentrisme, l’injustice et le non-respect de la loi constituent le cancer de la démocratie et du développement ;
– Considérant que tous les guinéens sont égaux, sans exclusive en droit et devoir.

Décide :

1 – De se constituer partie civile en faveur de toutes les victimes des exactions auprès de tous les cours et tribunaux Nationaux et Internationaux.
2 – Exige du gouvernement guinéen, la recherche et la poursuite judiciaire des auteurs et commanditaires de toutes les exactions commises contre les paisibles citoyens.
3 – Exige la libération immédiate de toutes les personnes injustement arrêtées.
4 – Condamne avec la dernière énergie les assassinats ciblés contre les peulhs et la destruction systématique de leurs biens par des hommes portant des uniformes de Police et de Gendarmerie.
5 – Demande la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire.
6 – De formuler une requête auprès des Forces de Défense et de Sécurité de notre pays, pour que dans l’accomplissement de leur noble devoir républicain, qu’elles se mettent entièrement et loyalement au service de l’ensemble des guinéens et aussi en défendant leur non complicité, qu’elles dénichent ceux qui agissent malhonnêtement en leur nom.

La Coordination nationale des foulbés et Haali Poular de Guinée adresse ses sincères condoléances à toutes les familles éplorées et souhaite prompt rétablissement aux blessés.

Conakry le 18 Novembre 2018
Le Président de la Coordination Nationale des Foulbhès et Haali Poular de Guinée; Compagnon de l’Indépendance et Doyen des sages.

El Hadj Saïkou Yaya BARRY

Copies pour:

Ambassade de France
Ambassade d’Allemagne
Ambassade des Etats Unis d’Amérique
A l’Union Africaine
A l’Union Européenne
A la CEDEAO
Au Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme
A la cour de la justice de la CEDEAO
A la Cour Pénal International
A Amnesty International
A l’organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’Homme (OGDH)
A la Rencontre Africaine des droits de l’Homme (RADHO)
Aux Institutions Républicaines
A Humann Right Watch
A l’ONG-MEME DROIT POUR TOUS
A l ’International Crisis Group
A la PECUD
Au CNOSC
A PJDD
A l’INDH
A la CANEG
Au CNOSC-CDD
Au Professeur Salifou Sylla
Au Professeur Zogbélémou Togba
Ministère de la Justice Garde des sceaux
Ministère de la Défense
Ministère de la Sécurité
Ministère de l’Administration du Territoire
Ministère des Affaires Étrangères

CAN U23: la Guinée passe au prochain tour et affrontera le Sénégal

L’équipe nationale de Guinée de football des U23 s’est imposée mardi face à son homologue de Mauritanie lors du match retour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie, Egypte 2019.

Déjà vainqueur au match aller quelques jours plus tôt à Nouakchott, le Syli national des moins de 23 ans, a grandement réédité son exploit en étrillant son adversaire sur le score de (4-1).

Jules Keita, Daouda camara, et Yamoussa Camara qui a signé un doublé, sont les buteurs du Syli.

Après cette large victoire, la sélection des U23, se qualifie pour le deuxième tour de ces éliminatoires, et affrontera le Sénégal. Cette rencontre aura lieu en mars 2019, l’aller à Conakry et le retour à Dakar.

Guinée: le sit-in du SLEECG reporté à Conakry, mais maintenu à l’intérieur du pays

Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) a reporté son sit-in initialement prévu le lundi 19 novembre 2018 devant les locaux du ministère de l’éducation nationales et de l’alphabétisation à Kaloum pour le jeudi 22 novembre prochain.

La raison est simple.

Selon Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLEECG, cette date coïncide au sixième congrès de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée dont sa structure est d’ailleurs affiliée.

Cependant, il a indiqué que le sit-in devant les Directions Préfectorales de l’éducation (DPE) reste maintenu.

Pendant ce temps, le sit-in des enseignants de Labé, lui, s’est transformé en une marche et s’est heurté à un dispositif sécuritaire important. Selon nos informations, deux enseignants ont été mis aux arrêts et plusieurs autres blessés.
Affaire à suivre.

Des Guinéens de Washington manifestent devant la Maison blanche

Des Guinéens  vivant à Washington, district de Columbia, ont manifester ce mardi 20 novembre 2018 devant la Maison blanche pour dénoncer et condamner les tueries perpétrées au pays depuis huit ans de gouvernance d’Alpha Condé.

Plusieurs personnes sont mortes lors des  manifestation de l’opposition républicaine.

Ces compatriotes, ont battu le pavé, de la devanture de la Maison blanche aux bureaux administratifs de cette même maison blanche.

En organisant cette marche, les Guinéens du pays de l’Oncle Sam veulent attirer l’attention des USA et de la communauté internationale, sur cette situation dramatique à laquelle leur pays est confronté depuis huit ans de gouvernance Alpha Condé.

Il faut dire par ailleurs, que tout en demandant stop à ces tueries, plus de 100 enregistrés à date, ces manifestants, réclamaient des enquêtes pour que lumière soit faite sur les cas de morts, en marge des manifestations de l’opposition républicaine.

D’autres manifestatons de ce type, se prépareraient, à travers d’autres endroits des USA.

Grève des enseignants: le SLEECG annonce une série de sit-in à Conakry

Le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah a  invité les enseignants, enseignantes et chercheurs de Guinée à un sit-in devant le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ce lundi le 19 novembre 2018.

C’était à l’occasion d’une assemblée générale tenue au siège de syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée à Donka ce samedi 17 novembre 2018 devant un parterre d’enseignants déterminés à poursuivre le mot d’ordre de grève déclenchée depuis le 03 octobre dernier.

Ceci dit Aboubacar Soumah, parce que le gouvernement ne compte pas satisfaire notre réclamation. « Si nous ne nous levons pas, nous n’aurons rien. Le gouvernement n’est pas prêt à céder. C’est pour cela que nous allons organiser un sit-in le lundi et le jeudi prochains. Le sit-in ce tiendra à Kaloum ».

Toutefois le secrétaire général du SLEEG  n’a précisé aucun point de ralliement pour aboutir devant le ministère de l’éducation nationales et de l’alphabétisation. Il a invité par ailleurs, les femmes à une grandiose mobilisation.

« Nous allons tous nous retrouver à Kaloum. Nous invitons les enseignants de toute la capitale et environnantes à se mobiliser. Nous devons venir en blanc. Quand la femme se lève, la solution sera trouvée. Nous demandons aux femmes de toutes les communes d’aller vers les parents d’élèves les sensibilisés pour qu’ils acceptent de nous accompagner » a t-il indiqué.

Aux forces de défense et de sécurité, Aboubacar Soumah leur adresse ce message.

S’ils veulent ils n’ont qu’à nous gazés , nous, nous n’allons pas à Kaloum pour la violence. Nous irons pour manifester notre ras-le-bol contre les intimidations, le gel de nos salaires » a t-il précisé.

Il faut préciser que d’autres sit in sont prévus par les démembrements du SLEECG à l’intérieur du pays.

Directions communales de l’éducation de Matam et de Ratoma que retenir 6 semaines après la rentrée des classes.

Le fonctionnement normal des écoles est un souci majeur du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. C’est pourquoi depuis le début de l’année scolaire, des efforts ont été fournis par le gouvernement pour l’amélioration des conditions de travail des enseignants et élèves à travers la rénovation des écoles mais aussi et surtout leur fonctionnement normal malgré les multiples tentatives de déstabilisation.

A Matam par exemple, le résultat obtenu est la reprise effective des cours dans les 35 établissements publics de la commune à ce jours . A cela s’ajoute le retour progressif des enseignants titulaires en classe.

Les lycée et collège Bonfi ou encore le lycée Matam ( 1er mars) qui ont connu les plus grandes perturbations sont des exemples. Une satisfaction pour le directeur communal de l’éducation .

Alpha Oumar 2 Barry remercie les partenaires sociaux, les imams et prêtres pour tous les efforts fournis dans la sensibilisation des parents d’élèves sur la nécessité de laisser les enfants venir à l’école.

Quand à la commune de Ratoma , il faut dire qu’elle fut la première à avoir ses salles de classe pleines depuis le 03 octobre . Actuellement, l’heure n’est plus à la mobilisation des apprenants selon le DCE car toutes les écoles fonctionnent à merveille malgré les manifestions politiques qui paralysent quelques fois une partie de cette commune . Du côté des enseignants titulaires, le taux de présence est estimé à 70 pour cent selon le DCE sans oublier les contractuels déployés dans les écoles.

Selon Bakary Camara , la préoccupation majeure maintenant est l’achèvement du programme . Un programme qui , après 6 semaines de cours est estimé à 18 pour cent d’exécution de façon générale . Ce rythme normal permettra d’achever les programmes à la période indiquée.

Les responsables communaux de l’éducation de Matam et de Ratoma appellent tous les acteurs de l’éducation surtout les enseignants à ce mobiliser autour de la chose commune qui est : « l’école guinéenne. »

CAN 2019 : la Guinée va rendre hommage à Abdoul Razzagui Camara

A seulement 28 ans, l’international guinéen Abdoul Razzagui Camara a été contraint de mettre un terme à sa carrière en août dernier en raison de problèmes cardiaques.

Jeudi, la Fédération guinéenne (Feguifoot) a indiqué que l’attaquant sera présent à Conakry dimanche pour le choc qui opposera le Syli National à la Côte d’Ivoire dans les éliminatoires de la CAN 2019 et qu’un hommage lui sera rendu par le public guinéen à cette occasion.

Un geste qui devrait toucher le joueur passé notamment par Rennes, Sochaux, Angers et Guingamp.

Le communiqué de la Feguifoot :

« En prélude au Match Guinée-Côte d’Ivoire, comptant pour la 5ème journée des éliminatoires de la CAN 2019 au Cameroun, l’ancien sociétaire du Syli National Abdoul Razzagui Camara arrive à Conakry le vendredi 16 novembre 2018 à 17h-30 par le vol régulier d’Air France pour suivre cette belle affiche. A l’occasion, un vibrant hommage lui sera dignement rendu au stade 28 septembre. »

Aboubacar Soumah à propos de sa défaite à Dixinn: »La Démocratie a gagné… »

Pressenti comme futur maire de Dixinn, Aboubacar Soumah, tête de liste du RPG arc en ciel, parti au pouvoir à Dixinn a été finalement battu par le candidat de l’UFDG sur le score de 23 voix contre 17.

Après l’élection, le candidat malheureux à la mairie de Dixinn a adressé ses chaleureuses félicitations au maire Samba Diallo de l’UFDG et à l’ensemble du conseil communal mis en place ce vendredi à l’issue d’élections.

Selon le député Aboubacar Soumah, « la démocratie a gagné. Je félicite les heureux élus. En tant que conseiller communal, je mettrai tout en œuvre pour que les populations de Dixinn n’oublient pas notre conseil composé de 37 élus ».

Ce dissident de l’UFDG, a promis d’apporter sa modeste contribution au développement de la commune de Dixinn. « Je félicite M. Mamadou Samba Diallo pour son élection. Je mets à sa disposition ma petite expérience de 11 ans au sein de la commune de Dixinn. Je l’apporterai tout ce dont il aura besoin pour que notre équipe triomphe », s’est-il engagé.

Interrogé sur ce qui lui a manqué pour être élu maire de Dixinn, Aboubacar Soumah a sèchement répondu : « La paix coûte  cher. Si c’est à cause d’Aboubacar Soumah que le pays  peut prendre feu, il est prêt à céder. Vous le comprendrez politiquement après moi ».

Guinée: un homme en uniforme bastonné par la foule à Bambeto

Un homme en uniforme a été pris à parti par des jeunes surexcités lors d’un des funérailles de Bella Baldé, tué par balle à Wanindara la semaine dernière. La scène s’est déroulé ce vendredi 16 novembre à Bambeto.

Il a été roué de coup de pierres et de gourdins, jusqu’à ce qu’il perde toute mobilité.

L’homme en uniforme dont l’identité n’a pas été révélée s’est retrouvé au rond-point de Bambeto alors qu’une foule accompagnait à sa dernière demeure Bella Baldé.

Impossible de savoir pour le moment à quel corps de l’armée appartient l’homme.

L’inconnu baignait dans une marre de sang, au moment où nous mettions cette article en ligne.

Installation des conseillers communaux: Mamadou Samba Diallo de l’UFDG élu maire de Dixinn

L’installation des conseillers communaux s’est déroulé ce vendredi 16 novembre 2018 dans les communes de Dixinn , de Kaloum et de Matam.

À la grande surprise générale c’est Mamadou Samba Diallo candidat de l’UFDG, parti de l’opposition qui a raflé la mairie face à la liste du RPG arc en ciel, parti au pouvoir dirigée par Aboubacar Soumah député de Dixinn.

En effet, la tête de liste de l’Union des forces démocratiques de Guinée a remporté 23 voix sur 37.

Le poste de 1er vice maire est revenu à l’Union Démocratique de Guinée (UDG) parti de Mamadou Sylla dont le fils aîné occupe la place.

Installation des conseillers communaux: Aminata Touré élue maire de Kaloum

Dix mois après l’élection communale du 04 février dernier et un mois après les communes de l’intérieur du pays, la maire de la commune de Kaloum a été élue ce jeudi 16 novembre 2018.

Ainsi, Aminata Touré, cheffe de file de Kaloum Yigui, vient d’être élue maire de Kaloum, commune administrative de Conakry.

L’élection se déroule à huit clos dans enceinte de la mairie de Kaloum.  La fille du premier président de la République de Guinée l’a remporté à l’unanimité des 29 conseillers issus de son camp ainsi que de ceux du RPG-arc-en-ciel, de l’UFR et de l’UFDG.

Pour l’heure, l’élection des vices maires est en cours.

Le gouvernement prend acte de la démission du ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté et désigne son remplaçant (Conseil des Ministres) 

Le ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté Khalifa Gassama Diaby a déposé sa lettre de démission le mercredi 14 novembre 2018.

Ce jeudi, lors du conseil des ministres tenu sous la présidence du président de la République Alpha Condé à Sékoutouréya, le gouvernement a dit prendre acte de cette démission du désormais ex ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté.

À l’occasion du même conseil, Tibou Camara ministre de l’industrie et des PME( petites et moyennes entreprises), conseiller personnel du chef de l’État a été désigné par le président Alpha Condé pour assurer l’intérim du ministre démissionnaire.

Il faut souligner que cette démission de Khalifa Gassama Diaby a sonné comme un coup de tonnerre dans la cité. Depuis les analyses fusent de partout. Pendant que certains guinéens estiment que cette démission est « une libération » pour Gassama Diaby d’autres par contre pensent qu’il a tout simplement voulu se dédouaner du bilan du régime Condé.

Guinée: deux jeunes blessés par balles à Hamdallaye

Deux jeunes ont été atteints par balle lors des échauffourées consécutives à la marche de l’opposition, ce jeudi 15 novembre, à Hamdallaye-kabalaya, commune de Ratoma, a-t-on appris .auprès de Ahmed Kourouma, porte-parole de l’opposition républicaine.

Selon des témoins, c’est lors de la course poursuite entre les agents de maintien d’ordre et des manifestants que deux parmi ces derniers, auraient été touchés par balles.

Il s’agit de Amadou Sadio Sow, âgé de 26 ans, touché sur l’épaule,  a été admis  à l’hôpital Donka pour soins prolongés.

Abdoul Razack, 20 ans, aurait quant à lui été touché dans le dos et se trouve actuellement à l’hôpital Jean-Paul 2.

 

Guinée: deux personnes tuées par la foudre Makkaya Djelila

Deux personnes ont péri suite à une foudre survenue dans la localité de Makkaya Djélila située dans préfecture de Dabola.

Selon une source, le fils de la victime, un garçon de 4 ans,  se trouvant dans les environs a eu la vie sauve après un instant d’évanouissement.

Les deux victimes seront inhumées ce jeudi 15 novembre après la prière de 14 heures.

Faut-il rappeler que le 16 septembre dernier, une foudre avait également fait deux morts à Bilikity, dans le district de Paradji, situé dans la ville de Dinguiraye.

Guinée: des salles pleines à craquer à l’école primaire Coleah centre, 1025 élèves présents sur 1065 programmés

Depuis le 03 octobre 2018 , l’effectif des élèves n’a cessé de croître à l’école primaire Coleah centre. D’un total de 100 élèves au départ à cause de l’hésitation des parents d’élèves et même des enseignants,l’école primaire Coleah centre il ya trois semaines maintenant accueille 1025 élèves sur 1065 programmés. Sur 18 groupes pédagogiques 18 ont répondu présents ce jeudi. Du côté des contractuels 7 présents sur 8 a affirmé le directeur de l’école Ibrahima Kalil Keita .

Au lycée-collège Bonfi le même constat . La présence massive des élèves et des enseignants. Un professeur de français en classe de 11 ème interrogé nous a laissé entendre que quand il était élève, les grèves n’ont jamais affecté ses études. D’où sa motivation à rendre la pièce de la monnaie en mettant au centre de ses préoccupations l’avenir des élèves.

Le lycée-collège Bonfi a connu quelques perturbations en début d’année à cause de sa proximité de la route . Aujourd’hui le proviseur se félicite du calme et la sérénité qui caractérisent le déroulement des cours et ce, grâce à la présence des forces de sécurité.

Guinée: des échauffourées lors d’une marche de l’opposition ce jeudi

Des échauffourées ont eu lieu sur la route Le Prince entre les agents des forces de l’ordre et des jeunes, qui tentaient de barricader la route ce jeudi lors d’une marche de l’opposition.

Des agents de police ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les partisans de l’opposition qui protestaient dans la rue.

Un jeune a été interpellé à Hamdallaye-pharmacie et deux motos appartenant à des conducteurs de taxis-motos, ont été aussi emportées par des forces de l’ordre.

Tout au long de la manifestation, les protestataires scandaient des slogans antigouvernementaux.

Face à une foule gonflée à bloc, la police a fini par faire usage de gaz lacrymogène. Sur place, c’était le sauve-qui-peut.

Les quelques rares responsables de l’opposition présents à la manifestation, ont tous pris leurs jambes au cou. Ils promettent de remettre ça un autre jour pour exprimer leur ras-le-bol.

Même des élèves des écoles privées se trouvant aux alentours de cet axe, ont été libérés après avoir été aspergés de gaz lacrymogène.

L’opposition républicaine est de nouveau descendu dans la rue ce jeudi pour une marche pacifique qui doit aller de Cosa à l’esplanade du stade du 28 septembre. Cette marche, apprend-on, vise à protester contre le non-respect des accords lors de l’installation des élus locaux.

Guinée: nouvelle marche de l’opposition à Conakry

Les opposants au régime de Alpha Condé sont de nouveau descendu dans la rue ce jeudi à Conakry.

En l’absence de Cellou Dalein Diallo, leur chef de file,  ils sont dans la rue pour protester contre le non-respect de l’accord du 8 octobre.

Cellou Dalein Diallo est actuellement en mission à Paris. Et se selon le député Ousmane Gaoual Diallo, son absence n’empêche en rien l’organisation de la marche.

Le cortège de manifestants est parti peu avant 11h de Cosa pour prendre la direction de l’axe Bambeto-Hamdallaye.

Les manifestants devront terminer leur marche à l’esplanade du stade du 28 septembre.

Le week-end dernier, Dalein assurait que face à un Etat « réfractaire à toute contestation, nous n’avons pas d’autres choix que de résister », appelant ses partisans à ‘ »rester déterminés et mobilisés pour honorer le sacrifice des vies étouffées ».