Reprise des vols de et vers le Maroc à compter du 15 juin

Les autorités marocaines ont décidé la reprise des vols de et vers le Royaume du Maroc à compter du mardi 15 juin 2021, indique dimanche un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, ajoutant que ces vols s’effectueront dans le cadre d’autorisations exceptionnelles, vu que l’espace aérien du Royaume est toujours fermé.Selon le ministère, cette opération se déroulera selon une approche qui allie ouverture progressive – en tenant compte de l’évolution de la situation épidémiologique nationale et internationale – et préservation des acquis réalisés par le Maroc pour endiguer la propagation du coronavirus.

Dans ce cadre, il a été procédé à la classification des pays en deux listes, conformément aux recommandations du ministère de la Santé, sur la base des données épidémiologiques officielles publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou par ces pays eux-mêmes via leurs sites web officiels.

La liste « A » comprend tous les pays ayant des indicateurs positifs en ce qui concerne le contrôle de la situation épidémiologique, en particulier la propagation des variantes du virus, précise la même source.

Ainsi, les voyageurs en provenance de ces pays – qu’ils soient des ressortissants marocains, des étrangers établis au Maroc, ou des citoyens de ces pays ou étrangers y résidant – peuvent avoir accès au territoire marocain s’ils disposent d’un certificat de vaccination et/ou d’un résultat négatif d’un test PCR d’au moins 48 heures de la date d’entrée au territoire national.

Les titulaires des certificats de vaccination étrangers bénéficieront des mêmes avantages accordés par le certificat de vaccination marocain aux citoyens marocains sur le territoire national.

Quant à la liste « B », elle se veut une liste restrictive de l’ensemble des pays non concernés par les mesures d’allègement contenues dans la liste « A », et qui connaissent une propagation des variantes ou l’absence de statistiques précises sur la situation épidémiologique, souligne-t-on.

Les voyageurs en provenance des pays figurant sur cette liste doivent obtenir des autorisations exceptionnelles avant de voyager, présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures de la date d’entrée au territoire national, puis se soumettre à un isolement sanitaire de 10 jours.

Les listes A et B seront publiées de manière régulière sur les sites électroniques des ministères chargés des Affaires étrangères, de la Santé et du Tourisme. Les deux listes seront actualisées régulièrement au moins deux fois par mois selon le besoin.

Concernant le retour des Marocains résidant à l’étranger par voie maritime, dans le cadre de l’opération « Marhaba 2021 », il aura lieu à partir des mêmes points de transit maritime de l’année dernière conformément aux conditions sanitaires citées ci-haut, tout en précisant qu’en plus du test PCR présenté lors de l’embarquement, les voyageurs subiront un autre test à bord et ce pour assurer le maximum de sécuritaire sanitaire pour eux pour leurs proches.

La liste A contient les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies qui ne sont pas mentionnés dans la liste B.

La liste B compte l’Afghanistan, l’Algérie, l’Angola, l’Argentine, le Bahreïn, le Bangladesh, le Bénin, la Bolivie, le Botswana, le Brésil, le Cambodge, le Cameroun, le Cap Vert, le Chili, la Colombie, le Congo, Congo (RDC), Cuba, les Emirats Arabes Unis, Eswatini, Guatemala, Haïti, Honduras, l’Inde, l’Indonésie, l’Iran, l’Irak, la Jamaïque, le Kazakhstan, le Kenya, le Kuweït, Lesotho, Lettonie, Liberia, la Lituanie, Madagascar, la Malaisie, le Malawi, les Maldives, Mali, les Iles Maurice, le Mexique, la Namibie, le Népal, le Nicaragua, le Niger, Oman, Ouganda, le Pakistan, Panama, le Paraguay, le Pérou, Qatar, la République Centraficaine, la République Démocratique Populaire de Corée (Nord), les Seychelles, le Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, l’Afrique du Sud, le Sri Lanka, le Sud Soudan, la Syrie, la Tanzanie, Tchad, Thaïlande, Togo, l’Ukraine, l’Uruguay, le Venezuela, le Vietnam, le Yemen, la Zambie et le Zimbabwe.

La politique alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement des ambitions affichées en perspective des élections locales prévues le 23 janvier 2022.WalfQuotidien se fait l’écho des « rivalités » au sein de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yaakar (Unis par un même espoir, en langue wolof). Selon ce journal, « l’équation des listes parallèles » se pose bel et bien.

C’est ce que confirme Mary Teuw Niane dans L’Observateur. Cité par ce journal, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation soutient que sa candidature à la mairie de Saint-Louis (Nord) est « irréversible » puisque « ce sont les citoyens, et non une autre personne, qui décident ».

Mais la ville tricentenaire est dirigée par Mansour Faye, beau-frère du président de la République, Macky Sall. Et tout porterait à croire que le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement sera candidat à sa propre réélection.

En tout cas, Saint-Louis a plus que jamais la cote. Car Cheikh Bamba Dièye, dans un entretien avec Vox Populi, estime lui aussi que sa candidature est « un sacerdoce ». L’ancien allié du chef de l’Etat s’offusque notamment de la gestion de cette ville : « Je ne peux pas me résoudre à voir Saint-Louis réduite à une succursale familiale pour satisfaire l’égo d’un beau-frère ».

De son côté, Le Quotidien signale que Seydina Fall dit Bougazelli est également à l’assaut de Guédiawaye (banlieue dakaroise). Paradoxalement, l’ex-député, qui bénéficie d’une liberté provisoire suite à une affaire de faux billets, dit n’avoir « aucun problème » avec Aliou Sall, le frère du président de la République, à la tête de ce grand département.

Comme si cela ne suffisait pas, relate Les Echos, Adama Faye « crache du feu » sur Macky Sall. Dans les colonnes de ce journal, le frère de la Première dame met en garde le patron du parti au pouvoir dans sa volonté de s’immiscer dans le choix des candidats pour les élections locales : « Trop de pouvoir tue le pouvoir. Le vôtre est temporaire ».

Poursuivant dans ce journal, Adama Faye, réputé pour son franc-parler, annonce sa candidature à Grand-Yoff (commune de la capitale) et entend présenter « une liste parallèle » si l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir), dont il est membre fondateur, ne lui apporte pas le soutien espéré.

On se dirige tout droit, pour Tribune, vers « un clash » entre Macky Sall et Adama Faye. Ce dernier s’oppose farouchement aux « directives » du président. Ce vent de révolte pousse Dame Diop, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, à inviter, dans Libération, tous les militants de l’APR à taire leurs divergences et à « se ranger derrière Macky Sall pour lui permettre de continuer ses réalisations ».

En sports, Le Soleil indique que la victoire (3-1) de l’équipe nationale du Sénégal, confrontée samedi dernier à la Zambie en match amical, est « convaincante ». En effet, le quotidien national fait savoir que les Lions « ont redonné le sourire à leurs supporters venus les voir » au stade Lat Dior de Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar).

Stades s’intéresse, pour sa part, au « spectacle (de la) première période » durant laquelle le Sénégal a inscrit trois buts portant la signature de Sadio Mané (sur pénalty), de Krépin Diatta et d’Ismaïla Sarr. D’après ce quotidien d’informations sportives, « c’est une première sous (l’ère) Aliou Cissé », le sélectionneur national.

Internet: « arrivée prochaine de la 5 G » en Côte d’Ivoire (ministre)

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom annonce « l’arrivée prochaine de la 5 G », indiquant que le pays envisage de développer le haut débit fixe et mobile.

M. Roger Adom s’exprimait à l’occasion du Forum de la Tribune Afrique, organisé autour du thème : « Le rôle des institutions financières dans l’essor de l’économie numérique africaine ». 

Intervenant sur « Les défis liés à l’essor de l’économie numérique », M. Roger Adom a assuré que la Côte d’Ivoire s’attèle à « développer d’autres formes comme le haut débit fixe ou mobile avec l’arrivée prochaine de la 5G ».

 Se prononçant en outre sur le déficit énergétique que connaît le pays, il a fait observer que les réseaux mobiles sont également « affectés », ce qui implique que des millions de personnes et des services sont impactés. 

Le pays enregistre une transformation digitale d’envergure. Les services mobiles money « réalisent aujourd’hui près de 20 milliards de francs CFA de transactions journalières ». 

Pour lui, le secteur de l’économie numérique se présente comme un outil transversal et un véritable catalyseur de l’ensemble de l’économie. Dans cet élan, les pouvoirs publics ont formulé des stratégies nationales.

 « En Côte d’Ivoire, nous sommes dans la phase d’actualisation du schéma directeur qui date de 2012, pour en faire une véritable stratégie, qui assurera la transformation digitale du pays », a-t-il fait remarquer.

Cela intègre « les nouvelles problématiques comme la confiance numérique, l’identité numérique, la cybersécurité, ainsi que la 4ème révolution industrielle comme la 5G, le Big Data, le Cloud Computing, l’Intelligence Artificielle, etc ».

Pour les grands projets structurants, l’Etat fait appel au privé et à des bailleurs de fonds multilatéraux. Dans ce contexte, il a été engagé le projet RNHD (Réseau National Haut Débit) de 7 000 km avec un financement de l’Etat et de banques privées locales.

La Banque mondiale accompagne le PSNDEA, un projet stratégique important en relation avec le désenclavement des zones rurales par l’extension de la couverture des réseaux et de la connectivité.

Ce projet apporte des solutions digitales pour aider les populations à la commercialisation de leurs productions agricoles. Il couvre 10 régions et est financé pour un montant de 47 milliards FCFA par la banque mondiale.

L’économie numérique africaine pourrait peser 180 milliards de dollars d’ici 2025 et jusqu’à 712 milliards de dollars d’ici 2050 pour représenter 8,5% du PIB régional, selon un rapport conjoint de la Société financière internationale (SFI) et Google.

Ces chiffres seraient réalisables si le continent poursuit sa dynamique de connectivité et si les entreprises, tous secteurs confondus, arrivent à développer des projets prometteurs et transformateurs de l’économie en général.

L’accès au financement reste une des clefs de voûte d’un tel développement. Par ailleurs, la pandémie de Covid-19 a favorisé une accélération de la digitalisation dans plusieurs secteurs de l’économie.

Outre M. Roger Adom, ministre de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’innovation de la République de Côte d’Ivoire, a pris part à cette tribune, M. Philippe Wang, Vice-président exécutif de Huawei Northern Africa.

Mme     Florence Boupda, Manager, New Business, Financial Institutions Group, West & Central Africa ‎IFC, M. Jean-Michel Huet, Associé chez BearingPoint et Loukoumanou Waidi, Directeur général de BGFI Bank Gabon & Président de l’Association professionnelle des établissements de crédits du Gabon (APEC), ont aussi participé aux débats.

Entrepreneuriat ivoirien: « L’école de la seconde chance » bientôt instituée

Le ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Koffi N’Guessan, a annoncé samedi à Abidjan, « L’école de la seconde chance » en Côte d’Ivoire, un concept visant à créer des entrepreneurs.

Il s’agit de former à des métiers un stock de jeunes diplômés, ayant entre autres la licence, la maîtrise, même des doctorats ou le BTS et qui « malheureusement n’ont pas été formés au métier », a dit M. Koffi Nguessan.

Il s’exprimait lors de la cérémonie de clôture de l’édition 2021 de la conférence africaine de la société d’économétrie à l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan.

Selon le ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, ce concept vise à « mettre en place un dispositif pour les former au métier et à l’entrepreneuriat ». 

Le concept de « L’école de la seconde chance» va « prendre quelqu’un qui a une maîtrise d’histoire, de géographie et d’économie et qui a la passion pour la plomberie, le former comme entrepreneur plombier, entrepreneur électricien, de sorte qu’ avec son entreprise, il puisse avoir des marchés et recruter des jeunes qui ont le CAP », a développé M. Koffi N’Guessan.

Pour le ministre, « il faut utiliser ces jeunes qui sont impatients et qui recherchent des instruments de travail parce qu’ils n’ont pas été formés au métier. (Alors) L’école pour la deuxième chance va leur donner cette chance d’être formés au métier ». 

Avec ce savoir-faire et « l’accompagnement de la société, du ministère ou du gouvernement et avec des partenaires financiers », ils seront installés dans l’optique de « faire une place d’entrepreneurs pour notre pays et pour le continent africain », a-t-il souligné.  

Concernant le délai envisageable pour la mise en oeuvre, le ministre a laissé entendre que « tout dépend de la spécialité que l’intéressé ou le concerné cherche à avoir », avant d’ajouter « il est possible qu’on forme (par exemple) entre trois et six mois un excellent boulanger avec des partenaires ».

Toutefois, « tout dépend de la spécialisation que l’individu recherche », a-t-il dit. Car, il s’agit de donner une seconde chance à des jeunes qui ont eu des diplômes et qui ne peuvent pas avoir du travail facilement. Mais, l’avantage est que leur niveau d’étude leur permettra d’apprendre plus facilement et très rapidement.

M. Koffi Nguessan a aussi évoqué l’institution d’une « académie des talents », parce que ceux qui viennent à l’enseignement technique et à la formation professionnelle, ce sont des personnes qui n’ont pas réussi à l’enseignement général et le ministère veut inverser la tendance.   

Le projet va concerner « des jeunes qui sont doués à l’innovation technologique », et ce concept va leur offrir l’opportunité de « réaliser leur rêve en venant travailler tout en poursuivant leur formation », a-t-il relevé.

« L’académie va les recenser, leur donner la chance pour pouvoir réaliser leur rêve tout en poursuivant leur formation et donner la chance à un stock de jeunes » dans l’esprit de « recréer une nouvelle race d’entrepreneurs dans notre pays », a-t-il poursuivi. 

Cela sera construit en grande synergie avec le secteur privé, qui a des experts dans différentes branches, a-t-il renseigné au sujet du projet qui devrait former ces jeunes dans des secteurs porteurs d’emplois et à fort potentiel de développement du pays.

Tourisme ivoirien: 114 agents assermentés pour évaluer les offres du secteur

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a remis vendredi des insignes à 114 agents assermentés, constituant la seconde vague de ses collaborateurs chargés de l’évaluation de l’offre des réceptifs hôteliers, de restauration, du divertissement et du voyage.

Ces agents auront un rôle d’inspection et contrôle des établissements de tourisme. M. Siandou Fofana s’est dit optimisme quant au rebond de l’industrie touristique après le bémol de la crise de la Covid-19.

Il a remis à ces 114 agents assermentés leurs cartes officialisant leur mission. Ils arrivent dans un contexte où la Côte d’Ivoire accueille pour la première fois, les festivités officielles de la Journée mondiale du tourisme (JMT), le 27 septembre 2021. 

Leurs tâches devraient en outre permettre à la Côte d’Ivoire, qui abrite la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, d’avoir des réceptifs hôteliers aux standards internationaux avant cette compétition.  

« Mesdames et messieurs les agents assermentés, votre mission exige de vous, rigueur, abnégation, persévérance, responsabilité, intégrité, honnêteté, tolérance et probité », a déclaré M. Siandou Fofana. 

 Ces 114 agents assermentés rejoignent une première vague de 72. Le ministre les a invité à « s’approprier la déontologie du corps des agents assermentés  enseignée lors des sessions de formation » et à garder comme bréviaire et à l’esprit le serment sacramental qu’ils ont prêté devant le tribunal.

Au-delà de leurs compétences en matière de contrôle et d’inspection des établissements de tourisme (Hôtels, restaurants, night-clubs, agences de voyage,  etc.), ils ont la maîtrise des procédures pénales en matière de tourisme. 

Face aux événements d’envergure que la Côte d’Ivoire doit abriter, les mois à venir, le ministre a indiqué à l’Inspecteur général de son département, Georges Boka Bi, ainsi qu’à tous les agents, de s’ériger en des « acteurs opérationnels ». 

Pour accueillir la JMT et la CAN 2023, il importe d’avoir une offre touristique qui réponde aux standards internationaux en termes d’hébergement, de restauration. Le pays se prépare alors à disposer des offres touristiques de qualité, gage de la réussite de ces événements. 

Par ailleurs, le ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a rassuré les opérateurs quant à l’accompagnement de l’Etat pour rebondir avec eux et atteindre la triple finalité visée par « Sublime Côte d’Ivoire », à savoir « favoriser le développement territorial hors-Abidjan, développer un moteur de croissance du PIB et démultiplier les recettes fiscales, et créer un réservoir d’emplois ».

Covid-19: Le Maroc met en place un pass vaccinal

Le gouvernement marocain a mis en place un pass vaccinal pour les personnes ayant reçu deux doses de vaccin contre le COVID-19, indique samedi un communiqué de la primature.Ce pass, qui peut être télécharger à partir du lundi 7 juin sur le site dédié à la vaccination, est un document officiel, sécurisé et reconnu par les autorités, qui permet à son détenteur, sans nul besoin de document supplémentaire, d’effectuer des déplacements sur l’ensemble du territoire national sans restriction, de circuler au-delà de 23 heures et de voyager à l’étranger, précise la même source.

De même, le pass vaccinal qui est doté d’un code QR lui permettant d’être authentifié via une application prévue à cet effet, peut être téléchargé sous format imprimable ou électronique pour être présenté sur smartphone, ajoute le communiqué.

Il peut également être retiré, sous format papier, auprès des autorités locales du ressort desquelles se trouve le centre de vaccination de la personne concernée, ajoute-t-on.

Le Maroc abrite l’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021 »

L’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021 » se déroulera du 07 au 18 juin 2021 dans plusieurs régions du Maroc (Agadir, Tifnit, Tan Tan, Mehbes, Tafraout, Ben Guérir et Kénitra), impliquant de milliers de militaires multinationaux et un nombre très important de matériel terrestre, aérien et maritime, indique samedi un communiqué de l’état-major général des Forces armées royales (FAR).En plus des États-Unis d’Amérique et du Maroc, la 17ème édition de cet exercice connaîtra la participation de la Grande Bretagne, du Brésil, du Canada, de la Tunisie, du Sénégal, des Pays Bas, d’Italie ainsi que de l’Alliance Atlantique, en plus d’observateurs militaires d’une trentaine de pays représentant l’Afrique, l’Europe et l’Amérique, ajoute la même source.

Les objectifs de cet exercice, considéré parmi les exercices interalliés les plus importants dans le monde, sont nombreux. Il s’agit de renforcer les capacités manœuvrières des unités participantes, de consolider l’interopérabilité entre les participants en matière de planification et de conduite d’opérations interarmées dans le cadre d’une coalition et de perfectionner les tactiques, les techniques et les procédures.

Il est question également de développer les aptitudes en matière de cyberdéfense, d’entraîner la composante aérienne à la conduite des opérations de chasse, d’appui et de ravitaillement en vol, de consolider la coopération dans le domaine de la sécurité maritime, de conduire des exercices en mer dans le domaine de la tactique navale et des luttes conventionnelles et de mener des activités d’ordre humanitaire, selon le communiqué.

Cet exercice englobera, en plus des formations et des simulations aux activités du commandement et des entraînements sur les opérations de lutte contre les organismes terroristes violents, des exercices terrestres, aéroportés, aériens, maritimes et de décontamination NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique).

Par ailleurs, et au titre des activités parallèles à vocation humanitaire, un Hôpital médicochirurgical de campagne sera déployé au niveau d’Amlen (Tafraout) où des prestations médicales et chirurgicales vont être dispensées au profit des populations locales de la région, par des équipes médicales constituées de médecins et d’infirmiers des FAR et de l’Armée américaine, relève l’état-major général.

Exercice multinational interarmées, « African Lion 2021 », fait partie des exercices majeurs organisés et dirigés conjointement par le commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) et les Forces Armées Royales, visant à consolider le niveau de coopération et de formation, à accroitre l’interopérabilité ainsi qu’à promouvoir l’échange d’expérience et de savoir entre les différentes composantes militaires afin de leur permettre d’atteindre leur pleine capacité opérationnelle, conclut le communiqué.

Sénégal : divers sujets font la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitent d’une diversité de sujets portant sur la politique, l’environnement et la culture.« Candidature à la mairie de Dakar : Soham lève le voile » titre Le Quotidien avant d’écrire ceci : « Le maire de Dakar brise le silence. Soham Wardini n’a pas déclaré sa candidature, mais souhaite que la liste de Taxawu Dakar soit dirigée par une femme. Elle dit être +prête+ si elle est choisie. »

WalfQuotidien révèle que « le président Macky Sall fait face aux pressions des partis alliés » pour la confection des listes pour les prochaines élections locales. « Les élections locales sont fixées le 23 janvier 2022. Avec sa coalition Bennoo bokk yaakaar, le président Macky Sall devra faire des arbitrages qui vont nécessairement faire des mécontents. Les attentes sont déjà là puisque ces partis alliés réclament leur +véritable+ place au sein de la coalition présidentielle », note le journal.

L’Observateur dresse le portrait du ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’aménagement du territoire, Oumar Guèye, « nouvel homme fort du régime ». « Il fait partie des hommes forts du gouvernement. Ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’aménagement du territoire, porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye est aussi la main qui a découpé les nouveaux territoires administratifs de la région de Dakar, fait remarquer la publication.

Sud Quotidien s’intéresse à « la hausse généralisée du prix de la viande, de l’huile, du riz… » et arbore cette Une : « Goorgorlu (débrouillard) sous pression ». « Tension sur le marché des denrées de première nécessité : la hausse des prix de la viande, de l’huile, du riz est en passe de précariser le Sénégalais lambda dont la bourse est déjà sérieusement fragilisée par la Covid-19 et ses dommages collatéraux », relève le quotidien. 

« Face à cette hausse (….), le gouvernement semble avouer son impuissance, suscitant désarroi chez le +goorgorlu+ et incompréhension au niveau des associations consuméristes. Quant aux regroupements de commerçants, ils préfèrent parler de tension passagère et d’un retour à la normale bientôt », ajoute le journal.

En cette journée de l’Environnement, L’AS alerte sur la disparition de forêts et la destruction des dunes de sable dans la région de Ziguinchor et affiche à sa Une : « L’environnement en péril ».

« Le pillage des ressources forestières du département de Bignona, la destruction des dunes de sable dans la commune de Diémbéring et les changements climatiques ont fortement agressé ces dernières décennies l’environnement de la région de Ziguinchor », souligne L’AS.

Selon le journal, « à part le Bubajum Ayi (Royaume d’Oussouye) qui fait figure d’exception, toute la région est sous la menace d’un péril environnemental ».

Dans sa livraison du jour, Le Soleil met en exergue le conte, « cet art oratoire devenu inaudible ». « Véhicule de culture, de valeurs sociales, le conte oral est de plus en plus bousculé par les nouvelles habitudes de la vie. Entre urbanisation galopante, influence de la télévision, des nouvelles technologies…ce genre littéraire peine à trouver un cadre d’expression, note le quotidien national.

Divers sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La crise entre le Maroc et l’Espagne, le débat autour du rapport sur le nouveau modèle de développement et le soutien aux partis politiques pour mener leur campagne électorale, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Abordant la crise entre le Maroc et l’Espagne, déclenchée par l’accueil « clandestin » du chef du “polisario” dans un hôpital espagnol, +Finances news hebdo+ écrit que les milieux politiques hostiles au Maroc doivent « revenir à la raison » et faire preuve de « discernement ».

Car, explique le journal, « le Maroc ne saurait tolérer que son Sahara soit instrumentalisé pour servir à de basses manœuvres politiques », ni que « son voisin du Nord s’allie aux adversaires du Royaume pour porter atteinte à son intégrité territoriale ».

+Le Temps+ se demande : « Mais qu’attendent-ils du Maroc ? Être un Etat sans charisme, sans légitimité, sans intérêts, sans fierté nationale ou sans histoire ? » se demande.

« La duplicité phénoménale de Madrid restera un cas d’école dans les années à venir », estime l’hebdomadaire, soulignant que la question du Sahara marocain « ne peut faire l’objet d’aucun marchandage, d’aucun compromis, d’aucune intimidation ».

Même son, de clôche chez +La Nouvelle Tribune+, qui écrit que bien que le chef des séparatistes ait été entendu par la justice espagnole, cela « ne règle en rien la très grave crise » qui sévit entre les deux pays, car l’affaire Ghali « n’est rien d’autre que la conséquence de l’attitude d’hostilité avérée du gouvernement de Pedro Sanchez à l’endroit de notre cause nationale sacrée de marocanité de nos provinces du Sud ».

« L’accueil, qui se voulait clandestin du leader des mercenaires séparatistes dans un hôpital espagnol » est « la matérialisation de cette alliance contre nature qui allie Madrid et Alger depuis l’arrivée au pouvoir du dirigeant du PSOE », souligne la publication.

Évoquant le débat autour du rapport sur le nouveau modèle de développement, +Challenge+ estime que ce débat « est sain », et qu’il ne faudrait pas, en conséquence, en faire une « question politicienne ».

Car « l’urgence, c’est cette sortie de crise », « c’est de sauver le maximum d’entreprises pour assurer une relance qui ne concerne que peu les grandes entreprises », relève le journal.

« Maintenant, il faut se consacrer sur l’essentiel qui est le sauvetage de la RAM, du secteur touristique, le soutien bancaire à ceux qui redémarrent et la sauvegarde de l’emploi », ajoute-t-il.

+Al Massae+ rapporte que le gouvernement a décidé d’accorder un soutien total de 360 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) pour contribuer au financement des campagnes électorales des partis et syndicats participant aux prochaines élections législatives, communales et régionales.

Sur proposition des ministres de l’Intérieur, de la Justice, des Finances et de la Réforme de l’Administration, le chef de gouvernement, Saad Dine El Otmani, a pris la décision d’affecter 180 millions de dirhams au titre de la contribution de l’Etat au financement de campagnes électorales menées par les partis politiques qui participeront aux élections du 8 septembre 2021, dont 100 millions pour les élections communales et 80 millions pour les régionales, fait savoir le quotidien.

Migration: L’ONU compte sur le Maroc pour partager son expérience avec les autres pays africains

Le directeur par intérim du Bureau de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique (CEA) en Afrique du Nord a indiqué que la CEA compte sur le Maroc » pour partager son expérience et son expertise avec les autres pays africains en matière de migration ». »Nous comptons sur le Maroc pour partager son expérience et son expertise avec les autres pays africains concernés par le projet de renforcement des politiques et programmes nationaux africains pour la migration », a dit M. Hussein à l’ouverture de la rencontre consacrée à la présentation du rapport d’analyse des statistiques migratoires, réalisé par le Bureau de la CEA en Afrique du Nord sur le Maroc.

« C’est dans ce sens que nous comptons organiser prochainement une rencontre entre le groupe de travail marocain et les points focaux des cinq autres pays membres du projet à Tanger », a-t-il ajouté, rapporté par un communiqué du Bureau de la CEA en Afrique du Nord, basé à Rabat.

« Notre but est de faciliter la mise en place par le Maroc, pays pilote de notre programme, d’un système national harmonisé de statistiques migratoires. Pour y parvenir, notre équipe a commencé par établir un diagnostic des statistiques migratoires existantes dans le pays », a-t-il relevé.

Le Bureau de la CEA en Afrique du Nord a présenté son rapport d’analyse des statistiques migratoires au Maroc, un travail initié dans le cadre de ses efforts de soutien au renforcement des capacités des pays africains à élaborer des politiques et programmes de migration fondés sur des données factuelles, conformes aux protocoles et cadres internationaux et africains.

Le projet de renforcement des politiques et programmes nationaux africains pour la migration est un projet mené par la CEA avec le soutien du Département des Affaires Économiques et Sociales des Nations Unies (UNDESA), de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

La CEN-SAD salue la décision du Maroc de régler de manière définitive la question des mineurs marocains non accompagnés

La Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) a salué vendredi la décision sage et perspicace du Roi Mohammed VI de régler de manière définitive la question des mineurs marocains non accompagnés, en situation irrégulière dans certains pays européens.Dans un communiqué, la CEN-SAD a affirmé qu’en procédant à la prise de cette décision, « Sa Majesté le Roi renforce davantage l’engagement ferme du Royaume du Maroc à rapatrier solennellement des mineurs non accompagnés, dûment identifiés ».

La CEN-SAD s’est félicitée du « rôle déterminant » de la diplomatie marocaine conduite par le Souverain en matière de gestion de la migration afro-européenne, soulignant que le Maroc tient à préserver ses rapports de bon voisinage avec les pays de la rive sud de la Méditerranée.

La Communauté a également salué les dispositions prises par le Royaume pour renforcer la concertation et le dialogue avec les pays européens et de l’Union européenne en vue de parvenir à un règlement humain et rapide de la situation des mineurs non accompagnés, conformément aux engagements des cadres communs de partenariat notamment, le Dialogue Euro-africain sur la Migration et le Développement (Processus de Rabat), le Dialogue UE-Afrique, le Partenariat euro-méditerranéen, le Dialogue 5+5 et le Forum mondial sur la migration et le développement.

A cet égard, la CEN-SAD rappelle l’adoption par le Royaume en 2013 de la Stratégie nationale d’immigration et d’asile qui a permis la régularisation de la situation de plusieurs milliers de migrants subsahariens sur le sol marocain entre 2014 et 2020.

Le Souverain marocain a été désigné par l’Union Africaine, en tant Leader sur la question migratoire afin de trouver des solutions globales et humaines aux questions migratoires sur le continent africain, note la CEN-SAD .

Au regard de toutes ces actions et grâce à l’implication personnelle du Souverain, l’Union Africaine s’est doté d’un Observatoire africain des migrations, installé depuis 2020 à Rabat, ajoute la CEN-SAD.

La SADC va aider le Mozambique à lutter contre le terrorisme

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) est prête à aider le Mozambique à lutter contre les insurrections terroristes.Depuis 2017, ce pays d’Afrique australe fait face aux attaques terroristes notamment dans sa province septentrionale de Cabo Delgado, riche en gaz.

Ce vendredi, la SADC qui compte 16 Etats membres a décidé de lui prêter main forte, le président Cyril Ramaphosa.

Le dirigeant sud-africain a toutefois refusé de révéler les mesures que la SADC prendrait pour aider Maputo à empêcher le conflit de se répandre « dans nos propres pays ».

« Vous ne pouvez pas aller en guerre et dire à votre adversaire ce que vous allez faire », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a ajouté : « J’ai bien peur que vous deviez simplement nous supporter. C’est le type d’informations sensibles que nous devons taire pour l’instant ».

M. Ramaphosa a indiqué que le récent sommet d’urgence de la double troïka de la SADC, qui s’est tenu à Maputo fin mai, a évalué les besoins du Mozambique en matière de sécurisation de la province en proie à des troubles.

L’insurrection a causé la suspension des activités d’un projet gazier de 60 milliards de dollars US mené par le géant français du pétrole et du gaz Total. Elle a fait plus de 3.000 morts et près de 300.000 personnes déplacées depuis octobre 2017.

L’agence de notation Standard & Poor’s Global a estimé que les attaques terroristes dans la province de Cabo Delgado constituent une « menace significative » pour les installations de production associées à l’une des plus grandes découvertes de gaz naturel au monde.

L’attaque de la ville côtière de Palma par les insurgés en mars dernier a fait des dizaines de morts, des centaines d’autres blessés et des milliers de personnes déplacées lors de leur fuite vers Pemba, la capitale régionale de Cabo Delgado.

Décryptage: France risque –elle de perdre le Mali?

Boubacar Haidara, professeur à l’université de Ségou (Centre du Mali) et chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM) à l’université Bordeaux-Montaigne, décrypte pour Apa news les conséquences éventuelles de la suspension, annoncée jeudi, par la France de sa coopération militaire avec le Mali. .

La décision française, annoncée jeudi 3 juin par un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de suspendre sa coopération militaire avec le Mali est-elle une surprise?

On savait que la France n’avait  pas apprécié ce que le président Emmanuel Macron a qualifié dans un entretien publié dans la dernière édition du Journal du Dimanche de « coup d’état dans le coup d’état ». Il faisait allusion au  renversement le 24 mai du président de la transition Bah Ndaw et son premier ministre Moctar Ouane qui étaient censés conduire le Mali vers des élections générales destinées à normaliser la vie politique après le renversement en août dernier, par le même groupe d’officiers, du président Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK.

Dans le même entretien, le chef de l’Etat français a certes menacé de retirer ses troupes, si jamais les putschistes ne respectent leur promesse d’organiser une transition démocratique conformément au calendrier déjà fixé, ou s’ils étaient tentés par un glissement vers « l’islamisme radical », selon ses propres mots. 

Cependant, depuis les décisions prises par la Communauté des Etats Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union africaine (UA) de suspendre le Mali de toute activité au sein de leurs instances, les autorités françaises avaient affirmé qu’elles se rangeaient derrière les positions de ces deux organisations africaines.

L’annonce faite jeudi, 3 juin, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères français de la suspension de la coopération entre les armées des deux pays, qui combattent les groupes jihadistes dans le nord du Mali depuis 2013, n’était donc pas attendue, malgré les propos musclés tenus par le président français le weekend dernier. A Bamako, ces propos avaient été perçus davantage comme un coup de pression supplémentaire sur les putschistes pour remettre le pouvoir aux civils au plus vite que comme une idée sérieusement envisagée par les autorités françaises. Cette décision est, donc, une vraie surprise.

Quelles seraient les conséquences éventuelles d’une telle décision sur le terrain.?

Même si la France se garde pour l’instant d’annoncer un retrait prochain de ses 5100 soldats engagés contre les jihadistes au Mali et dans le reste du Sahel, elle coupe toute coopération sur le terrain avec l’armée malienne. Cette décision qui signifie que l’opération Barkhane agira désormais en solitaire sur le terrain, est accompagnée par l’arrêt immédiat de toute aide aux forces armées et de sécurité maliennes, y compris dans le cadre de Takuba, la «task force» composée de forces spéciales dédiées à l’accompagnement au combat les unités maliennes Qui est aussi suspendue. Une décision qui risque d’avoir un impact lourd sur les militaires maliens sur le terrain. Ils se retrouvent désormais démunis face à des combattants  jihadistes de plus en plus nombreux et violents. Autant dire que cette décision française est pleine de risque pour le Mali et le Sahel. Elle risque d’ouvrir un grand boulevard pour les jihadistes qui n’ont toujours pas renoncé à leur projet initial de prendre le contrôle de tout le pays. 

Que peuvent faire les militaires maliens après une telle suspension de la coopération française?

Leurs choix sont limités. Un des scénarios extrêmes mais pas impossible est que les putschistes, qui ont toujours affirmé être disposés à discuter avec les jihadistes, s’engagent dans la voie d’un rapprochement avec ces derniers. A défaut d’un accord de paix en bonne et due forme, ils pourraient envisager de faire des concessions majeures pour obtenir au moins un cessez-le-feu. Des contacts existent entre les deux parties. Des membres du Haut Conseil islamique, qui est un organe étatique, sont en relations avec des leaders maliens du Groupe pour le soutien de l’Islam et des Musulman, plus connu par son acronyme en langue arabe Jnim. 

Les putschistes pourraient aussi vouloir remplacer l’armée française par celle d’une autre puissance comme la Russie ou la Turquie, dont les ambitions en Afrique sont de plus en plus affichées. 

Ces deux scénarios ne s’excluent pas mutuellement. S’ils venaient à être traduits dans les faits, ce serait non seulement dangereux pour le Mali et la sous-région sahélienne. Cela signifierait aussi l’échec pure et simple de l’intervention militaire française au Mali. 

La Côte d’Ivoire «recherche des investisseurs» pour renforcer son mix énergétique

La Côte d’Ivoire, qui fait face à un déficit d’électricité de plus de 200 mégawatts, «recherche des investisseurs» pour renforcer son mix énergétique, notamment avec les énergies renouvelables.

Cet appel a été lancé, vendredi, par le ministre de la Promotion de l’Investissement et du développement du secteur privé, Emmanuel Esmel Essis, à l’occasion d’un mini-forum économique ivoiro-français, tenu au siège du Patronat ivoirien, à Abidjan.    

« Au niveau énergétique, bien qu’autosuffisante en électricité, la Côte d’Ivoire attend réaliser des investissements dans le but d’accroître la capacité installée de 2.300 MW à 4.000 MW et de faire face aux besoins futurs de l’industrie », a dit M. Emmanuel Essis dans un discours.

Il a noté que « dans ce secteur, les opportunités existent dans les énergies renouvelables où l’Etat de Côte d’Ivoire recherche des investisseurs pour la construction et l’exploitation de mini-barrages hydroélectriques, de centrales solaires photovoltaïques et de centrales à biomasse ». 

« L’exploitation des réserves de pétrole et de gaz estimées respectivement à plus de 100 millions de barils et à 30 milliards de mètres cubes offre de réelles opportunités d’investissements dans l’exploration, la fourniture d’équipements, la production, le raffinage, le stockage, le transport et la distribution d’hydrocarbures », a-t-il ajouté.  

Ces ressources, notamment le gaz, nécessaires au fonctionnement des centrales thermiques, « fournissant environ le tiers de la production nationale d’électricité », a fait observer M. Essis face à des chefs d’entreprises françaises.  

Avec plus de 825 millions d’euros d’investissements privés directs agréés au CEPICI, le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, de 2013 à 2020, la France se hisse au premier rang des pays pourvoyeurs d’IDE (Investissements directs étrangers) enregistrés par cette institution.

Tchad: Denis Sassou N’Guesso alerte sur la nécessité de préserver la paix

Le président congolais a invité ses pairs à un engagement encore plus fort au service d’une transition apaisée au Tchad.Une déstabilisation du Tchad serait lourde de conséquences pour plusieurs pays africains. Conscient de cette réalité, les pays de la Communauté Economique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) tiennent un Sommet extraordinaire ce vendredi sur la situation de ce pays clé dans la lutte contre le terrorisme en Afrique.

« Dans la phase délicate que traverse ce pays frère, nous devrons prendre toute la mesure des enjeux politiques, diplomatiques et sécuritaires pour notre communauté et avoir à l’esprit leur importance géostratégique pour l’avenir de notre sous-région », a déclaré le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, hôte de cette rencontre.

« Notre devoir et notre responsabilité à l’égard de la sous-région nous interpellent, une fois encore, aujourd’hui », a ajouté le président en exercice de la CEEAC.

Partant de là, il a invité les autres dirigeants de l’Afrique centrale « à un engagement encore plus fort au service d’une transition apaisée » au Tchad.

Participant à ce sommet, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat a évoqué la nécessité d’accompagner le Tchad dans sa transition. Dans la foulée, il a rappelé la nomination du Sénégalais Ibrahima Fall comme Haut représentant de l’UA au Tchad et celle du Congolais Basile Ikweli comme représentant spécial et chef du bureau de liaison de l’UA à N’Djamena.

« Avec la conjugaison des efforts de tous les Africains, de l’UA et de la CEAAC, le Tchad peut connaître une transition pacifique », a dit Moussa Faki Mahamat.

Le Chef de l’Etat tchadien, Mahamat Idriss Deby, qui dirige le pays depuis la mort de son père Idriss Deby Itno en avril dernier, s’est fait représenter par son Premier ministre, Pahimi Padacké Albert.

Côte d’Ivoire: citoyens et entreprises appelés à « adopter la pensée verte »

Le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi, a invité vendredi les citoyens, les collectivités et les entreprises à « adopter la pensée verte » afin de préserver l’environnement, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement.

« Citoyens de la Côte d’Ivoire, j’en appelle à l’adoption de la pensée verte les 5 juin de chaque année », marquant la Journée mondiale de l’environnement, a lancé M. Jean-Luc Assi, qui a lancé la « Quinzaine nationale de l’environnement et du développement durable (QNEDD 2021) ».

Il a en outre interpellé les citoyens, les collectivités, les entreprises et les agriculteurs sur « le sens de leur responsabilité dans la protection et la préservation de l’environnement ». Car, « c’est ensemble que nous pouvons donner vie à nos écosystèmes ».  

M. Assi a fait observer qu’aujourd’hui « en Côte d’Ivoire, les activités agricoles, les aménagements divers, l’urbanisation et l’exploitation forestière et minière limitent la biodiversité », au point que « le pays ne dispose qu’environ 3 millions d’hectares de forêts, près de 90 % de moins qu’au début des années 1960 ».   

Ce concept, soutiendra-il, « est en lien avec la restauration des écosystèmes et peut prendre de nombreuses formes, c’est-à-dire planter des arbres, verdir les villes, réaménager les jardins, changer les régimes alimentaires ou assainir les fleuves et les côtes ».  

Il a appelé à « un Ivoirien éco-citoyen dont les gestes les plus infirment préservant son environnement, restaurent son écosystème chaque jour partout où ils sont dégradés ». Une attitude en phase avec le thème de la journée : « Restaurer les écosystèmes ».    

Le slogan national, lui, est «Ensemble redonnons vie à la nature ». Pour renforcer ses actions de lutte contre la dégradation des écosystèmes, le pays s’est doté d’une brigade d’une cuvée de 650 commandos déployée sur le terrain le 6 août 2020 après une formation d’environ deux ans.

Le pays a également lancé le Projet approche de durabilité et de mise à l’échelle pour la transformation de la gestion, la restauration des paysages forestiers et la biodiversité en Côte d’Ivoire ; et a créé récemment un Parc national dénommé Mabi-Yaya.

Des représentants du système des Nations Unies en Côte d’Ivoire ont pris part à cette Journée. Le message du secrétaire général de l’organisation porté, ressort que « d’après la science, ces 10 prochaines années sont notre chance ultime d’empêcher une catastrophe climatique, d’endiguer le flux de pollution et de mettre fin à l’extinction des espèces ».   

Chaque 5 juin se tient la Journée mondiale de l’environnement. Selon les Nations Unies, environ 4,7 millions d’hectares de forêts tropicales sont perdus par an dans le monde. En Afrique, l’écosystème fait l’objet de surexploitation, ce qui cause la dégradation du milieu naturel.  

Annulation de la réquisition des équipements de Douala International Terminal

Le Tribunal Administratif du Littoral a annulé la réquisition des équipements de Douala International Terminal (DIT) par le Port Autonome de Douala (PAD).Par jugement rendu le 03 juin 2021 à Douala, les juges du littoral ont déclaré la nullité de l’acte de réquisition des équipements de DIT pris par le Directeur général du PAD pris en décembre 2019, rapporte un communiqué de Bolloré.

Selon le texte, dans la continuité des décisions déjà rendues par les juridictions judiciaires et arbitrales nationales, régionales et internationales, cette décision du Tribunal Administratif confirme l’illégalité des actions entreprises par le PAD dans le cadre de la fin de la concession exploitée par DIT jusque fin décembre 2019 relativement au Terminal à conteneurs du Port de Douala.

« Il s’agit notamment de la sentence du tribunal arbitral de la Cour de commerce internationale qui condamne le PAD à verser à DIT des dommages intérêts », poursuit le communiqué.

Il souligne que les sociétés Bolloré et APMT, actionnaires de référence de DIT et qui avaient présenté une candidature en groupement dans le cadre de l’appel d’offres pour la mise en concession du Terminal à conteneurs, dont le résultat a d’ailleurs déjà été annulé par la justice camerounaise, se félicitent de cette décision. Celle-ci marque une nouvelle étape dans les efforts visant à préserver les droits de DIT et de ses actionnaires face aux agissements illégaux du PAD dans le cadre de cette affaire.

« Cette décision du Tribunal Administratif du Littoral, tout en confirmant l’illégalité des décisions prises par les autorités portuaires de Douala, rassure encore une fois les investisseurs privés du Cameroun sur la sécurité juridique de leurs investissements. Cette décision met en évidence le rôle indispensable de la justice pour le développement économique et social du  pays », a indiqué Ségolène Droggy, Directrice générale de DIT.

Pour rappel, DIT était parvenu à tripler entre 2005 et 2019 les volumes du terminal à conteneurs, et à développer un savoir-faire portuaire au bénéfice l’écosystème économique national et sous-régional, avant d’être exclu illégalement de l’appel d’offres.

Investissements: 250 filiales françaises installées en Côte d’Ivoire

Deux cent cinquante (250) filiales françaises sont installées en Côte d’Ivoire et 600 entreprises dirigées par des Français, a indiqué vendredi à Abidjan, le ministre français délégué au Commerce extérieur et à l’attractivité, Franck Riester.

A l’occasion d’un mini Forum économique ivoiro-français, tenu au siège du Patronat ivoirien à Abidjan, M. Riester a dans un discours, déclaré que « 250 filiales françaises sont installées en Côte d’Ivoire et 600 sont entreprises dirigées par des Français ».  

En dépit d’un partenariat commercial « très important » avec le pays « il faut qu’on aille plus loin, avec davantage d’échanges commerciaux, à commencer par davantage d’exportations ivoiriennes vers la France », a affirmé M. Riester.

Pour le ministre français délégué au Commerce extérieur et à l’attractivité, « ces échanges doivent être aussi nourris par davantage de valeurs ajoutées ici en Côte d’Ivoire ». La vision de Paris étant de continuer avec les chefs d’entreprises français de « bâtir » un tissu économique durable.

M. Riester, accompagné par une délégation de chefs d’entreprises françaises, a rappelé le Sommet France-Afrique de Montpellier, prévu du 7 au 9 octobre 2021, qui reposera sur la société civile avec une participation d’hommes d’Affaires importants.

Paris veut « bâtir cette refondation de notre relation, et bien sûr, qu’il y aura la volonté d’avoir un new deal financier pour que la gestion de la dette soit plus résiliente » avec davantage de financements pour les pays africains», a-t-il ajouté.

Le secteur privé ivoirien, dira le président du Patronat Jean-Marie Ackah, « est déjà en mouvement, depuis quelque temps, pour suggérer de nouveaux instruments et de nouveaux formats susceptibles d’augmenter substantiellement les flux de financement privé et les investissements français vers la Côte d’Ivoire et de soutenir le secteur privé ivoirien, moteur de la croissance du pays ».

« La France demeure un partenaire privilégié de la Côte d’Ivoire, le deuxième client de la France en Afrique Subsaharienne et le troisième fournisseur en Afrique Subsaharienne », a fait observer le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba.

Les échanges commerciaux entre ces deux pays, en 2020, se sont établis à « 1.200 milliards Fcfa, soit environ 8
% du volume d’échanges avec le reste du monde », a relevé M. Souleymane Diarrassouba, évoquant plusieurs axes d’amélioration possibles à l’effet d’augmenter ce volume d’échanges.

« La Côte d’Ivoire offre beaucoup d’opportunités d’investissements (…) au niveau des industries, des infrastructures socio-économiques et je pense qu’aujourd’hui, l’heure est de passer à l’action à l’effet qu’il y ait des exportations à valeurs ajoutées vers la France», a-t-il lancé.

Le ministre de la Promotion de l’Investissement et du développement du secteur privé, Emmanuel Esmel Essis, a relevé que les réformes entreprises en Côte d’Ivoire ont permis de bâtir une économie inclusive, créatrice de richesses et d’emplois pour les femmes et les jeunes.

Il a mentionné qu’elles ont eu un « impact significatif sur le niveau de vie des populations, corroboré par le revenu national par habitant qui a plus que doublé, passant, selon la Banque mondiale, de 1 120 dollars en 2011 à 2 290 dollars en 2019 ».

« Sur la même période, le taux de pauvreté a reculé, passant de 57% en 2011 à 35% en 2020 », a-t-il poursuivi, faisant remarquer « le signe de l’attractivité retrouvée de l’économie nationale avec une contribution des investissements au PIB qui est passée de 8,9% en 2016 à 20,5% en 2019 ».

Le CEPICI, le Guichet unique de l’investissement, porte d’entrée de l’investisseur en Côte d’Ivoire a agréé de « 2013 à 2019, plus de 7, 3 milliards d’euros d’investissements, soit 20% des investissements des sociétés privées en Côte d’Ivoire ».  

Pour l’année 2020, et malgré le ralentissement de l’économie mondiale du fait de la pandémie à Covid-19, le Fonds monétaire international situe le taux de croissance du PIB du pays à environ 1,8%. Pour l’année 2021, ce taux est projeté par la Banque Mondiale à 6,5%.

La Côte d’Ivoire accélère la dématérialisation de 300 procédures administratives

Le gouvernement ivoirien a décidé de donner un coup d’accélérateur au projet « e.démarche» qui vise à dématérialiser 300 procédures administratives.

Ce projet a été au centre d’une réunion interministérielle, jeudi à Abidjan, entre Dr Brice Kouassi, Secrétaire d’État auprès du ministre de la Fonction publique et de la modernisation, chargé de la modernisation de l’administration avec le ministre Roger Adom en charge de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’Innovation.

Dr Brice Kouassi, a salué cette rencontre qui est une aubaine selon lui, pour faire avancer le projet « e.démarche» afin de faciliter les démarches administratives dont il connaît les enjeux pour les usagers, rapporte une note d’information reçue à APA, vendredi.

A la suite du Secrétaire d’Etat, le Ministre Roger Adom  s’est dit disposé à l’accompagner dans tous les projets de modernisation de l’administration ivoirienne.

En Côte d’Ivoire, soixante-six procédures administratives concernant la santé, l’éducation, le tourisme, l’agriculture, la justice et les eaux et forêts sont entièrement dématérialisées.

« Trente-six  procédures seront bientôt opérationnelles et les trente autres suivront, avec pour objectifs de faciliter et d’assainir la relation entre l’administration ivoirienne et ses usagers », explique la note.

L’Agence nationale du service universel des télécommunications (ANSUT) et la Société nationale de développement informatique (SNDI), sont les structures d’opérationnalisation de ce projet « e.démarche administrative ».

Côte d’Ivoire: 1 384 899 candidats en lice pour les examens scolaires

Pour la session 2021 des examens scolaires en Côte d’Ivoire, 1 384 899 candidats retenus, affronteront bientôt les différentes épreuves, notamment dans le primaire et le secondaire.

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a lancé vendredi officiellement les examens scolaires session 2021, en présence des acteurs du système éducatif, de chefs coutumiers, de guides religieux, de représentants de parents d’élèves et des forces de l’ordre.  

« Cette année, c’est un total de 1 384 899 candidats qui vont se soumettre à cette tradition scolaire. Il s’agit pour le CEPE de 562 519 de candidats, 509 609 candidats pour le BEPC et 312 771 pour le BAC », a précisé Mme Mariatou Koné.  

Elle a fait savoir que ces examens à grand tirage sont une bonne occasion pour jauger, au-delà des apprenants, l’ensemble des mécanismes de formation et d’évaluation. Et ce, à l’effet d’engager les réformes adéquates.

C’est pourquoi, lancera-t-elle aux enseignants, « nous n’avons aucun intérêt à biaiser les termes de cette session qui devrait servir, à travers des compositions et des délibérations transparentes et équitables, à nous faire prendre conscience de nos éventuelles insuffisances ».  

Elle a appelé les encadreurs et les gestionnaires de l’école à « veiller à l’intégrité de cet outil d’auto-évaluation que représentent les examens », en adoptant « une attitude responsable » afin de permettre aux candidats de composer « dans un climat assaini et exempt de tout dysfonctionnement ».

« L’école de qualité que nous appelons de tous nos vœux ne saurait éclore si nos examens de fins d’année ne sont pas marqués de ce sceau impérieux de la sincérité », a-t-elle dit, déplorant un « taux élevé de cas de fraude et de tricherie enregistré pendant les sections précédentes ».

« En plus de saper les fondements d’une évaluation rigoureuse, la propension à la fraude et aux méthodes déloyales fait une mauvaise publicité à notre système scolaire, pourtant nos diplômes doivent attester à l’internationale de leur fiabilité et de leur prestige », a poursuivi Mariatou Koné.

« Cette année, le mot d’ordre en vigueur sera la tolérance zéro. Tous ceux qui se rendront coupables d’actes indélicats subiront non seulement la rigueur de la loi mais s’exposent à des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’au bannissement du système éducatif », a prévenu la ministre.

La ministre de l’Education nationale a exhorté les surveillants, les correcteurs, les membres de jury à « aider » les enfants à donner le meilleur d’eux-mêmes dans un cadre adéquat où ils feront l’apprentissage de la saine compétition dont les seules valeurs sont le mérite et l’excellence.

RDC : six mille déplacés fuient les attaques rebelles (HCR)

Les attaques meurtrières menées par le groupe armé Forces démocratiques alliées (FDA) ont forcé quelque 5800 personnes déplacées à fuir leur site d’accueil.Ces dernières étaient installés dans la province d’Ituri, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), rapporte le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

 « Le 31 mai, les FDA ont attaqué simultanément des sites de déplacés et des villages près des villes de Boga et Tchabi, tuant 57 civils dont sept enfants qui ont été abattus et attaqués à la machette. Plusieurs autres ont été blessés, 25 personnes ont été enlevées et plus de 70 abris et magasins ont été incendiés », déplore le porte-parole du HCR, Babar Baloch.

S’exprimant ce vendredi à Genève (Suisse) lors d’une conférence de presse, M. Baloch a souligné que dans la seule ville de Boga, 31 femmes, enfants et hommes ont été tués. Les membres des familles endeuillées ont déclaré aux partenaires du HCR que plusieurs de leurs proches ont été brûlés vifs dans leurs maisons.

« Nous appelons à améliorer d’urgence la situation de sécurité dans la région afin de protéger la vie des civils, dont beaucoup ont été attaqués et contraints de fuir à plusieurs reprises, et nous réitérons notre appel à toutes les parties pour qu’elles respectent le caractère humanitaire des sites de déplacés », dit le porte-parole du HCR.

Selon lui, craignant de nouvelles attaques, des milliers de personnes ont fui Boga en quête de sécurité vers plusieurs localités situées à proximité, avec peu ou pas d’effets personnels à part les vêtements portés ce jour-là.

« Alors que des personnes devaient encore dormir dans la brousse en plein air, la plupart des déplacés ont été accueillis par des familles d’accueil démunies, qui sont déjà aux prises avec des ressources limitées. D’autres ont trouvé refuge dans des églises surpeuplées », ajoute-t-il.

L’insécurité dans la région affecte également le travail humanitaire. Les centres de santé ont été contraints de suspendre temporairement leurs activités et d’évacuer leur personnel vers Bunia, la capitale de l’Ituri. Le bureau de l’une des organisations humanitaires partenaires du HCR a été pillé, laissant des milliers de personnes sans aide vitale.

Le HCR révèle que plus de cinq millions de personnes ont été déracinées par l’insécurité et les violences en République démocratique du Congo. Dans la seule province d’Ituri, 1,7 million de personnes sont déplacées.

Parallèlement, l’appel de fonds lancé par le HCR d’un montant de 204,8 millions de dollars pour la RDC en 2021 n’est financé qu’à hauteur de 18%.

RDC : l’OMS au chevet des sinistrés du Nyiragongo

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et ses partenaires assistent les populations impactées par l’éruption du volcan Nyiragongo localisé à Goma, à l’Est de la République démocratique du Congo.Il y a trois jours, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué que « quelque 350.000 personnes ont un besoin urgent d’aide humanitaire ».

Répondant à cet appel au secours, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a offert « des fournitures médicales et des médicaments » aux personnes déplacées à Rutshuru et Minova, deux territoires de la province du Nord et du Sud Kivu.

Les coulées de lave du volcan Nyiragongo auraient provoqué le déplacement de près de 450.000 individus. Depuis une semaine, le HCR s’emploie à installer « des abris collectifs pour décongestionner les écoles et les églises » et à distribuer « des articles de première nécessité tels que des bâches, des couvertures et des kits d’hygiène ». Le Programme alimentaire mondial (Pam) y partage également des rations alimentaires.

Récemment, Félix Tshisekedi, le président congolais, a reconnu, sur la base des informations fournies par la mission gouvernementale de retour de Goma, que la situation humanitaire est grave mais sous contrôle.

La dernière éruption du Nyiragongo, classé parmi les volcans les plus dangereux en Afrique, remonte à 2002. Des centaines de personnes y avaient perdu la vie. Cet impressionnant cratère volcanique est entré en éruption le 22 mai dernier en faisant officiellement au moins une trentaine de morts. Suivant les conseils de volcanologues, les autorités congolaises avaient, auparavant, ordonné l’évacuation au plus vite d’une bonne partie de la ville de Goma.

Le Mali suspendu des instances de l’OIF

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) exige en plus la levée immédiate de toutes les restrictions imposées sur l’ex président de la transition Bah N’daw et son Premier ministre, Moctar Ouane.Le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) réuni en session extraordinaire jeudi 3 juin 2021 à Paris, sous la présidence de la Secrétaire générale Louise Mushikiwabo, a pris cette décision après le nouveau  « coup d’Etat » perpétré le 24 mai dernier contre les autorités légitimes de la transition par la junte dirigée par le Colonel Assimi Goïta, nouveau président de la transition et chef de l’Etat.

L’Organisation de la Francophonie exige par ailleurs la nomination d’un Premier ministre civil et d’un gouvernement inclusif reflétant « la diversité sociopolitique du Mali » et respectant la législation malienne en matière de représentation des femmes au sein des organes politiques.

Conformément à la charte de la transition, le CPF exige le respect du calendrier électoral. Celui-ci prévoit la tenue des élections au plus tard en mars 2022.

Enfin, l’OIF réitère son soutien aux efforts continus des partenaires internationaux et régionaux, en particulier la Cédéao, et sa disponibilité à œuvrer à leurs côtés en faveur d’une transition inclusive et apaisée.

L’Organisation internationale de la Francophonie créée en 1970 compte 88 États et gouvernements : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs. Elle a pour mission de promouvoir la langue française, la diversité culturelle et linguistique, la promotion de la paix de la démocratie et des droits de l’homme. L’OIF soutient aussi l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche.

Libye: l’Espagne rouvre son ambassade à Tripoli

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a annoncé jeudi la reprise des activités de l’ambassade de son pays à Tripoli, après une fermeture de sept ans en raison de la guerre en Libye.L’Espagne a repris son plein engagement diplomatique en Libye avec la réouverture jeudi de son ambassade dans ce pays d’Afrique du Nord en proie à d’énormes difficultés.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a officiellement présidé la réouverture de la mission diplomatique, sept ans après que le conflit en Libye l’a obligée à fermer. Sanchez a eu des entretiens avec le Premier ministre libyen Abdul Hamid Dbeibah à Tripoli au cours desquels, les deux responsables ont convenu d’approfondir leurs relations, à un moment où la Libye sort d’un conflit civil qui a duré dix ans.

L’Espagne, a déclaré Sanchez, reste attachée à la normalisation des liens avec la Libye, où les services consulaires pour délivrer des visas Schengen aux Libyens ont repris. Il a indiqué que cela contribuerait à approfondir la coopération Espagne-Libye dans divers domaines du développement.

Le Premier ministre espagnol était accompagné d’une forte délégation en Libye comprenant des hommes d’affaires cherchant à s’engager avec les entreprises libyennes dans les secteurs des infrastructures, de l’agriculture, des énergies renouvelables et du tourisme.

« Nous pensons que cette étape est une indication de la volonté de l’Espagne d’améliorer ses relations bilatérales », a déclaré le Premier ministre libyen Dbeibah. « Nous attendons avec impatience des mesures plus positives et la reprise du trafic aérien entre les deux pays, ainsi que l’assouplissement de la délivrance de visas pour les Libyens », a-t-il ajouté.

Dans le cadre d’un effort soutenu par la communauté internationale pour promouvoir le retour de la paix en Libye, le pays organisera des élections le 24 décembre 2021. Il y a eu de l’espoir pour une paix durable en Libye, un pays déchiré par des conflits depuis un accord décisif entre les deux autorités rivales en février dernier pour former un gouvernement d’union avant les élections historiques de décembre prochain.

La Libye a connu une instabilité politique depuis un soulèvement armé qui a conduit au renversement et à la mort de Mouammar Kadhafi en 2011.

Politique et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’activité gouvernementale en cette période pré-électorale, la crise maroco-espagnole et le taux de scolarisation.+Le Matin+ rapporte que le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, a indiqué, jeudi, que le Roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions pour que les ministres poursuivent leurs missions jusqu’au dernier jour du mandat gouvernemental, mais sans la couverture par les médias publics des activités des membres du gouvernement.

Il a noté que la participation à ces activités sera limitée aux cadres, responsables et aux parties directement concernées, a indiqué le porte-parole du gouvernement dans un communiqué lu à l’issue du Conseil.

Cette orientation vise à permettre au gouvernement de poursuivre son action tout en prenant en considération le principe d’équité à l’égard des autres partis non représentés au gouvernement à l’approche des élections, a relevé M. El Otmani.

+L’Opinion+ écrit qu’après l’exfiltration du chef du polisario, Brahim Ghali en Algérie, le gouvernement de Pedro Sanchez a choisi le pourrissement, si on se réfère aux déclarations du ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita à Europe 1.

Chose faite, le futur des relations entre le Maroc et l’Espagne semble plongé dans l’inconnu. Cependant, des signes venant du voisin ibérique laissent croire une volonté de Madrid de baisser la tension et trouver ainsi une issue favorable à la crise actuelle.

Après les échanges de tirs entre Pedro Sanchez et la diplomatie marocaine, des voix au sein du gouvernement espagnol appellent au calme. Le ministre de l’Intérieur Fernando Grande-Marlaska a ardemment plaidé pour la préservation de la coopération bilatérale, en dépit des récents évènements (Affaire Brahim Ghali, crise migratoire de Sebta) qui ont failli provoquer une rupture entre Rabat et Madrid, croit-savoir la publication.

Dans une déclaration à la presse, citée par le quotidien, le ministre espagnol a parié sur les vertus de la diplomatie pour éteindre le feu entre les deux pays voisins.  « Laissez la diplomatie faire son travail, ce qui est en train de se faire », a-t-il déclaré, tout en faisant part de son inquiétude quant à la rupture de la coopération sécuritaire et judiciaire.  « Il s’agit d’une coopération « importante, pertinente » et elle est « tout aussi efficace », a précisé le ministre, ajoutant « Nous sommes tous conscients que la coopération, la collaboration et l’échange d’informations sont des gages de sécurité pour nos sociétés respectives ».

Rappelons que Jusqu’à présent, le Maroc n’a pas encore réagi officiellement à l’exfiltration de Brahim Ghali.

+L’Economiste+ fait savoir que le taux de scolarisation dans l’enseignement primaire au Maroc a atteint environ 100% durant la saison scolaire 2019-2020.

Dans le rapport annuel sur les indicateurs du secteur pour la saison écoulée, le département de l’éducation nationale souligne que ce taux s’établit à 94,2% (92,2% chez les filles) durant la même période au niveau du cycle collégial, contre 91,8% au titre de la saison 2018-2019.

Dans le secondaire, le taux de scolarisation est quasiment resté le même à 69,6%, contre 66,9% une année auparavant. Et concernant le préscolaire, le taux a connu une forte progression, passant de 57,8% à 71,9% en 2019-2020.

Une bonne hausse due aux « efforts déployés pour la construction et l’aménagement de nouvelles salles dans les établissements publics, ainsi que la mobilisation, autour de ce chantier, de tous les partenaires et la société civile », note le ministère.

Le film marocain « Haut et Fort » de Nabil Ayouch en compétition officielle du Festival de Cannes

Le long métrage marocain « Haut et Fort » de Nabil Ayouch va participer en compétition officielle de la 74 ème édition du Festival de Cannes, prévu du 6 au 17 juillet prochain, annonce jeudi un communiqué du Centre Cinématographiques Marocain (CCM), parvenu à APA.Cette sélection est une première dans l’histoire du cinéma marocain au niveau du prestigieux Festival de Cannes, dont la 74ème édition de 2021 s’impose comme l’événement cinéma le plus attendu cette année après la crise sanitaire mondiale, relève la même source.

Le cinéma marocain a déjà participé auparavant à des sections parallèles du Festival de Cannes comme « La semaine de la critique », « Un certain regard » ou « la quinzaine des réalisateurs ».

Toutefois, cette présence en compétition officielle de 2021 témoigne de la notoriété internationale croissante du cinéma marocain et offre une chance de décrocher un prix dans la section officielle.

Le long métrage « Haut et Fort » a été produit en 2020 et a bénéficié du fonds de soutien à la production des œuvres cinématographiques, fait savoir le communiqué.

Île Maurice : décès de l’ancien président Sir Aneerood Jugnauth

Sir Aneerood Jugnauth est mort, jeudi soir, à l’âge de 91 ans dans une clinique où il avait été hospitalisé dans l’après-midi.L’Île Maurice perd un illustre homme politique en la personne de Sir Aneerood Jugnauth. Ce dernier fut Premier ministre pendant dix-huit ans et président de la République neuf ans durant.

Sur Twitter, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine (UA), a salué la mémoire de cet acteur majeur de la vie politique de l’Île Maurice située dans l’océan Indien, à l’est de Madagascar.

« L’Afrique a perdu un homme d’État vétéran et pionnier qui était à l’avant-garde de l’édification de la nation, du développement social et de la bonne gouvernance », a déclaré le Tchadien.

Les funérailles de Sir Aneerood Jugnauth sont prévues ce vendredi 4 juin.

La fin de cavale d’un célèbre prisonnier tient en haleine la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement de la énième arrestation de Baye Modou Fall plus connu sous le sobriquet de Boy Djiné.« Quatre jours après son évasion du Camp pénal (Liberté 6, Dakar) », indique Le Soleil, le fugitif a été (alpagué), hier jeudi, à Tambacounda, une région située à plus de 400 kilomètres au Sud-Est de la capitale.

Le quotidien national fait savoir que Boy Djiné a aussitôt été placé « sous haute surveillance » dans les locaux de la Gendarmerie de Tambacounda.

Dans Sud Quotidien, le Colonel Davy Koguilla Mané, Commandant de la Légion Est, a expliqué qu’ « un dispositif de surveillance et de contrôle a été mis en place depuis le 30 mai dernier (suite à la réception) d’un avis de recherche » pour retrouver Baye Modou Fall.   

L’AS, de son côté, précise que ce dernier était « à bord d’un véhicule particulier précédé d’une moto ». Et Libération renseigne que la fouille de la voiture a permis de trouver « quatre valises et un sachet contenant des effets vestimentaires, deux sacs à dos, une sacoche, du matériel d’effraction (pieds de biche et tournevis), un ordinateur portable, un hoofer et un antivol ».

WalfQuotidien fait remarquer que Boy Djiné a décidé « de prendre les choses en main » en s’évadant une fois encore de prison car, dit-il, on lui a « toujours refusé la liberté provisoire » sous prétexte qu’il pouvait fuir.

L’Observateur affirme, de son côté, que le fugitif « cherchait à semer » les forces de défense et de sécurité quand il a déclaré, dans une interview exclusive accordée à ITV (télévision privée), « être prêt à se présenter au tribunal ». En effet, souligne ce journal, Baye Modou Fall, aidé de plusieurs complices, voulait se rendre en Côte d’Ivoire en transitant par le Mali.

Dans les colonnes de L’Observateur, le psychologue Khalifa Ababacar Diagne essaye d’entrer dans la tête de l’insaisissable Boy Djiné : « (Il) laisse apparaître un profil de personnalité histrionique caractérisé par un besoin d’impressionner et des stratégies surdéveloppées pour la dramatisation et l’exhibition ».

Celui que l’on surnomme désormais le Michael Scofield sénégalais, en référence au personnage passé maître dans l’art de planifier des évasions dans la série américaine culte Prison Break, a en tout cas soutenu, dans Le Quotidien, qu’il allait « continuer son combat » contre les longues détentions qui sont légion au Sénégal.

En sport, Stades signale qu’ « avec Sadio Mané, Boulaye Dia et Ismaïla Sarr, le Sénégal peut s’appuyer sur un secteur offensif extrêmement dense et talentueux pour exploser la Zambie » qu’il affronte en amical ce samedi 5 juin au stade Lat Dior de Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar).

Record, l’autre quotidien d’informations sportives, fait un focus sur Edouard Mendy, le portier de Chelsea FC (Angleterre), qui a récemment remporté la Ligue européenne des champions. A en croire ce journal, l’international sénégalais « est bien parti pour défier les joueurs de champ traditionnellement privilégiés » dans les votes pour l’attribution du trophée de Joueur africain de l’année.

Procès pro-Soro: Simon Soro se dit « otage » et membre d’aucun parti

Simon Soro, petit frère de l’ex-chef de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a déclaré jeudi être « otage » dans l’affaire de complot contre l’autorité de l’Etat impliquant son frère, clamant ne pas appartenir à un parti.

« Aujourd’hui, je me retrouve en prison parce qu’on suppose que Soro Guillaume veut faire un coup et son petit frère doit étre informé, je considère que je suis otage, je ne peux pas renier mon frère », a dit Simon Soro. 

Il a affirmé avoir « été arrêté en tant que citoyen américain », ajoutant « je ne suis pas dans un mouvement politique ».

« J’ai mal pour mon pays, je ne sais pas pourquoi les hommes politiques sont traqués pour ceux qu’ils n’ont pas fait », a-t-il lâché, indiquant avoir « changé de prison trois fois » sans savoir pourquoi il est là jusqu’à aujourd’hui. 

Le petit frère de Guillaume Soro a dit au juge que c’est Méïté Sindou, un proche collaborateur de son frère qui l’a appelé pour venir au siège du GPS pour lui dire qu’il souhaitait que tous ses petits frères viennent à l’aéroport.

Quant à Souleymane Kamaraté dit « Soul to Soul », le chef du protocole de Guillaume Soro, il a rapporté qu’ il « n’était pas au courant » que M. Soro avait des armes au siège du GPS. Ensuite, le commandant Jean-Baptiste ne lui en avait « jamais parlé ».

Poursuivant, Soul to Soul a déclaré « j’étais convaincu que M. Soro allait atterrir à Abidjan, c’est sur les réseaux sociaux que j’ai appris que l’avion n’a plus atterri », mais a été dérouté vers le Ghana.

Le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau qui juge cette affaire a renvoyé le procès pour le mercredi prochain.  

Près de 48 milliards FCFA de l’Allemagne à la Côte d’Ivoire en 2021

La République fédérale d’Allemagne annonce 72 910 000 d’euros, soit environ 48 milliards FCFA à la Côte d’Ivoire en 2021, rapporte un communiqué transmis à APA, jeudi.

Cette annonce, a été faite pendant les négociations intergouvernementales sur la coopération au développement entre le gouvernement de la Côte d’Ivoire et celui de la République fédérale d’Allemagne qui se sont déroulées les 1er et 2 juin 2021 à Abidjan, Berlin et Bonn en format semi-virtuel.

Elle vient renforcer le partenariat pour encourager les réformes avec la Côte d’Ivoire et la coopération bilatérale de l’Allemagne dans le cadre de l’initiative du G20 « Compact with Africa ».

Selon le communiqué transmis à APA, avec ce montant, l’Allemagne contribue au Plan national du développement (PND) 2021-2025 pour une «Côte d’Ivoire solidaire». Ces fonds sont attribués en fonction des thèmes qui sous-tendront la Coopération allemande à partir de 2021.

Il s’agit notamment la  «formation et croissance durable pour des emplois de qualité », de la «responsabilité pour notre planète : climat et énergie» et de la «protection de nos bases existentielles : environnement et ressources naturelles ».

 De façon transversale, les questions de la «bonne gouvernance » ainsi que l’«évolution démographique et le planning familial » seront également abordées dans cette coopération.

Selon le communiqué, trois nouveaux projets sont concernés. Il s’agit de «énergie pour le développement durable de l’Est de la Côte d’Ivoire » à hauteur de 50 910 000,00 d’euros.

Ce projet prend en compte la construction de la centrale solaire de Sérébou, la modernisation de la téléconduite du réseau HTA, de l’extension et du renforcement des réseaux dans 15 villes des régions du Iffou (Daoukro), du Moronou (Bongouanou), de la Mé (Adzopé) et de l’Indénié-Djuablin (Abengourou).

Le deuxième projet est relatif à la formation professionnelle pour les secteurs des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique  (ProFERE) avec un apport supplémentaire de 2.000.000,00 euros. Il mettra un focus sur l’apprentissage en ligne concernant la formation professionnelle et l’enseignement supérieur, et le conseil en matière de politique climatique dans le secteur de l’énergie.

Enfin, le Programme de renforcement des structures centrales de gouvernance sera financé à hauteur de 20.000.000,00 d’euros.

La délégation de la Côte d’Ivoire était conduite par l’Ambassadeur Daouda Diabaté, Secrétaire général du ministère d’État, ministère des affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, tandis que celle de l’Allemagne était conduite par M. Lars Wilke, Directeur Afrique de l’Ouest du Ministère fédéral de la Coopération économique et du développement (BMZ), l’interlocuteur politique du gouvernement allemand pour tous les projets de Coopération financière et technique.