Abé Sylla demande à Alpha Condé de libérer les détenus politiques

l’occasion du Nouvel an, le président de la Nouvelle génération pour la République (NGR) a plaidé pour la libération des opposants au troisième mandat qui croupissent depuis des mois en prison afin de favoriser un climat de paix dans notre pays.

Ibrahima Abé Sylla souhaite que 2021 soit une année de paix et de prospérité pour  l’ensemble du peuple de Guinée. « A l’occasion du Nouvel an, j’ai le plaisir de m’adresser à tous les guinéens pour vous présenter mes sincères vœux de bonheur, santé, prospérité pour l’année 2021 et toutes les années qui vont suivre », déclare-t-il.

Ce candidat malheureux à la présidentielle du 18 octobre souhaite que le pouvoir manifeste sa volonté de maintenir la paix et favoriser l’unité en libérant tous les opposants au 3e mandat d’Alpha Condé

« Je profite de cette occasion pour m’adresser au gouvernement guinéen pour lui demander de prendre en considération cette période pour libérer tous les prisonniers politiques afin de les permettre de se réunir avec leurs familles et leurs proches », lance-t-il, assurant que « cela serait un grand pas palpable vers  la paix et la réconciliation nationale ».

Abé Sylla présente son projet de société en cas d’élection à la présidence

Le président de la Nouvelle génération pour la République (NGR) est en séjour à Conakry en prélude aux élections communales prévues le 4 février. Invité des Grandes gueules ce mardi, Abé Sylla a été interpellé sur son projet de société.

Cet allié d’Alpha Condé, candidat malheureux à la présidentielle de 2010, croit encore en ses chances d’accéder à la magistrature suprême du pays.

S’il est élu président de la République, il déjà quelles seront ses priorités. “Je vais commencer par réduire la production destructive des mines telle que ça se présente aujourd’hui, essayer de construire une usine de transformation sur place et renforcer le développement de l’énergie”, dévoile M. Sylla.

Il promet d’unir les guinéens autour de programmes de développement et les faire bénéficier des retombées des projets.

“Si les 20% de Souapiti étaient payés par les guinéens, on aurait eu des milliers de guinéens qui allaient être de futurs hommes riches de ce pays et dépenser cet argent dans ce pays. C’est comme ça qu’un pays se développe”, estime-t-il.