La marche FSG: Dansa Kourouma condamne les agissements des forces de l’ordre.

La marche des forces sociales de Guinée n’aura apparemment pas lieu sur l’itinéraire indiquée.

Pour causes,  l’interdiction de la marche et le déploiement d’un important dispositif sécuritaire qui disperse les manifestants à coup de gaz lacrymogènes par les autorités du gouvernorat de Conakry.

Contacté par notre rédaction,  le président du Conseil National des organisations de la société civile de Guinée (CNOCS) dit être déçu. Nous condamnons avec la dernière énergie le retour des anciennes pratiques que nous avons connues dans notre pays. Une manifestation dont la lettre d’information a été déposée dans les délais légaux, la réponse de l’autorité n’ait intervenue que dans moins de 24heures, en violation des dispositions du code pénal en la matière.

Encore une fois,  des manifestants qui n’avaient que des banderoles en main,  ont été gazés, arrêté et pourchassé jusque dans les concessions par les forces de l’ordre. Donc une fois encore j’ai le regret de constater que les libertés individuelles sont étouffées dans notre pays. »

Poursuivant, Dansa Kourouma dit prendre à témoin l’opinion nationale et internationale face à ses agissements qui, dit-il,  ne feront que radicaliser les positions.  À en croire le président du CNOCS les forces sociales de Guinée vont se retrouver dans les prochaines heures pour changer de stratégie de lutte car, dit-il, « le combat qu’on est en train de mener n’est pas contre quelqu’un ou contre un régime mais plutôt pour le panier de la ménagère et c’est la cause de notre existence sociale. »

Marche des FSG: situation très tendue à Cosa

Contre vents et marées, les forces sociales de Guinée, décident de braver la mesure d’interdiction de leur marche de ce lundi 23 juillet

Autorisée auparavant par les mairies de Dixinn, Matoto et Ratoma,  la marche pacifique des forces sociales de Guinée a été interdite par le gouverneur de la ville de Conakry dans un communiqué lu cette nuit  à la télévision guinéenne.

Ce matin,  comme il fallait s’y attendre,  les populations ont commencé à se mobiliser pour rallier le stade.

Au rond-point de la tannerie, point de départ de la marche,  un dispositif sécuritaire important est stationné et entoure toutes les issues.

Venus du rond-point de Cosa pour se rendre à la tannerie,  les premiers manifestants ont été dispersés par les forces de sécurité à coup de gaz lacrymogènes.

Les forces de l’ordre pour chassent les manifestants jusque dans les quartiers.

Au moment où nous mettons cet article en ligne, trois manifestants sont tombés sur les coups de gaz lacrymogènes et transportés à l’hôpital et  beaucoup de manifestants sont arrêtés et conduits dans les commissariats les plus proches.

Nous y reviendrons!

Justice: Ouverture du procès du Général Mathurin Bangoura

Le procès opposant les forces sociales de Guinée et le gouverneur de la ville de Conakry pour excès de pouvoir  s’est ouvert à Conakry le 20 Juillet

Il est reproché au Général Mathurin Bangoura d’avoir empêché la marche des forces sociales la semaine dernière.

Maitre Sekouba Kouyate, avocat du gouverneur donne des précisions sur l’article 623 du code pénal. « Les forces sociales de Guinée n’ont produit aucun acte juridique ».

Chose que les avocats de la défense ne digèrent pas.  Maître Salifou Beavogui dit détenir un papier juridique qui atteste l’existence des forces sociales.

« Les forces sociales sont les demanderesses.  Quand on dit que les forces sociales n’ont pas une existence,  j’ai le récépissé ici,  délivré par le directeur national adjoint du service national de réglementation de promotion des organisations non gouvernementale et mouvement associatif qui crée les forces sociales pour une durée d’une année. Donc les forces sociales ont le droit, la qualité, la capacité, l’intérêt conformément à l’article 9 du code de procédure civile d’agir en justice en urgence pour que soit levée l’interdiction injuste entreprise par le gouverneur de la ville de Conakry. »

Les forces sociales appellent la population à  sortir massivement ce lundi pour montrer à l’État que la décision qu’il a pris pour augmenter le prix du carburant est unilatérale et injuste, et qui ne s’adapte pas à la situation économique du guinéen. »

Le procès qui se tenait au tribunal de première instance de kaloum,  a été renvoyé au 25 juillet prochain pour la poursuite des débats.

Pour rappel les forces sociales de Guinée ont marché au début du mois de juillet au rond-point de la tannerie à l’esplanade du palais du peuple pour demander le retour du prix du carburant à la pompe à 8000francs. Chose qui, jusqu’à présent tarde à produire les effets escomptés.

 

 

 

Le gouverneur interdit la marche annoncée par les syndicats

Initialement prévue pour le 24 juillet,  la marche verte projetée par les centrales syndicales CNTG-USTG, n’aura pas finalement pas lieu. 

« On ne va pas marché, parce que le gouvernement n’a pas donné son accord. On a reçu la lettre de réponse où ils ont dit que si l’institution nous le confère à l’article 10, mais à l’article 23 aussi,  il est dit quelque part que les droits des citoyens doivent être préservés.  Le mobile qu’ils ont avancé c’est de dire tout simplement que les pèlerins vont partir aux lieux saints (chrétiens et musulmans), d’accepter de ne pas marcher pour ne pas empêcher les pèlerins d’être au centre islamique de Donka.  Donc pratiquement on n’a pas accepté qu’on marche », a précisé Amadou Diallo, secrétaire général de la confédération des travailleurs de Guinée (CNTG). Il ajoutera par la suite que tous ses camarades syndicalistes sont déjà au courant de cette décision.

« Nous avons appelé tous nos camarades syndicalistes à la bourse du travail, la lettre a été lue et nous avons apprécié. Si le gouvernement lui, n’a pas respecté le contenu de l’accord que nous avons signé en février, nous, on ne doit pas violer la loi. » « La grève générale reste maintenue. », a conclu avec fermeté Amadou Diallo, secrétaire général de la CNTG.

Cette marche verte était projetée par les centrales syndicales pour protester contre l’augmentation unilatérale du prix du carburant à la pompe

 

Lutte contre la migration : 30 journalistes Guinéens à l’école de l’OIM

Une trentaine de journalistes issus des médias privés et publics de la capitale sont en formation à Conakry avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).  

« Médias et Migrations » est le thème de cette formation qui durera deux jours.

Durant ces deux jours,  des titres comme: la Guinée plurielle, les migrations dans les objectifs du développement durable, médias et réseaux sociaux (le traitement de la migration), quelle couverture médiatique de la migration en Guinée et dans le monde?  Entre autres, seront développés par des formateurs nationaux et internationaux.

Pour madame NDiaye Fatou Diallo,  cheffe de mission OIM Guinée, cette formation est d’une importance capitale. « Pour  pouvoir expliquer le phénomène de la migration, il faut l’étudier, l’analyser, il faut le comprendre et le  contextualiser. Parce que la façon dont les médias Guinéens traitent le sujet peut ne pas être celle que les médias d’autres pays le traitent. Donc, permettre aux journalistes d’avoir accès à l’OIM et à tout ce que nous faisons peut leur  permettre de mieux connaître la situation migratoire en Guinée… » a-t-elle précisé avant de s’indigner contre ce qu’elle appelle la désinformation, le détournement de l’aspect positif de la migration au profit de celui négatif.

« On a tendance à mettre l’accent sur le côté négatif que sur le côté positif de la migration. On ne peut pas voir que le côté négatif de la migration et on ne peut pas l’arrêter mais par contre on peut la régulariser ».

Le chargé de communication OIM Guinée parle plutôt d’un rendez-vous de donner et de recevoir. « C’est un lieu de partage. Nous, on a besoin de savoir, de la part des journalistes quel est leur besoin par rapport à la migration et à l’OIM et voir comment on peut collaborer mieux à l’avenir pour mieux traiter les questions liées au flux migratoire. Donc l’objectif c’est d’apporter des clefs et des directives à la presse en général sur les questions migratoires: le travail de l’OIM dans l’humanitaire,  dans l’aide au retour volontaire des migrants mais également notre travail sur le terrain en matière de sensibilisation » a déclaré Lucas Chandeliers formateurs et chargé de communication à l’OIM Guinée.

Les attentes des participants sont diverses: la connaissance de l’OIM Guinée  et de  ses missions des données chiffrées sur la migration en Guinée,  la situation des femmes et enfants migrants… Cette formation a pris fin samedi 21 juillet 2018.

Port autonome de Conakry : Mercy Ships accostera le 11 Août prochain

Pour la quatrième fois consécutive, le navire Mercy Ships sera en Guinée pour apporter gratuitement des soins de santé aux populations.

Le bateau Mercy Ships revient au port autonome de Conakry le 11 Août prochain. Le 20 mars 2017 à Genève, le président Alpha Condé a signé un protocole d’accords avec les autorités de Mercy Ships. C’est dans ce cadre que ce navire accostera pour une quatrième fois consécutive dans la capitale guinéenne en vue d’apporter des soins de santé gratuits dans les spécialités chirurgicales spécifiques aux populations de ce pays. Le président de la République Alpha Condé, a placé ce programme d’assistance médicale sous la coordination de la primature. Une commission ministérielle a été mise en place et Mercy Ships a effectué 5 missions préparatoires en Guinée. Le travail préparatoire a conduit à la sélection des malades par localité.

D’après la programmation donnée par le premier ministre Kassory Fofana, la   sélection des malades débutera le 20 Août avec la grande Région Spéciale de Conakry au lieu-dit Palais du peuple. Le 18 octobre 2018, ce sera au tour de la région de la Moyenne Guinée au lieu-dit Mamou. La date choisie pour la sélection des malades de la Basse Guinée est le 20 octobre et le lieu où se déroulera la sélection est Boké. Le 20 Novembre 2018 se sera au tour des malades de la Guinée Forestière et le lieu choisi pour effectuer ce travail est N’Nzerékoré. Le 24 novembre se clôturera  la sélection des malades avec la région de la Haute Guinée et le lieu choisi est Kankan.

Cette sélection toujours selon le premier ministre, vise « à éviter aux malades des déplacements inutiles, en sachant qu’ils seront reçus, enregistrés et sélectionnés dans les localités plus proches, tel que défini dans le programme ».

Grève syndicale: l’inter-centrale menace de fermer tous les départements ministériels

Dans le but de manifester contre la hausse du litre de carburant, l’inter-centrale a menacé de fermer tous les départements ministériels dès lundi.

Les syndicalistes ont annoncé au sortir d’une rencontre le 17 juillet à la Bourse du travail la fermeture des départements ministériels la semaine prochaine.. «La décision de fermer tous les départements ministériels a été prise à partir du lundi. Nous avons demandé à nos représentants dans les différents départements ministériels et dans les différentes sociétés de venir pour que nous puissions mettre une stratégie en place pour déclencher une grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire national. Ils ont adhéré à cette proposition et eux-mêmes vont prendre des dispositions pour durcir la grève à partir du lundi», indiqué Abdoulaye Camara de la commission de négociation.

L’inter-centrale projette d’organiser une marche verte mardi 24 juillet prochain.

Face au refus du gouvernement de diminuer le prix du carburant à 8 000 Gnf, l’inter-centrale syndicale a décidé de déclencher, à partir du lundi prochain, une grève générale illimitée dans tout le pays.

L’inter-centrale Cntg-Ustg est en grève depuis 2 semaine contre l’augmentation du prix du carburant à 10 000 Gnf. Elle exige la diminution à 8 000 Gnf avant l’entame de toute négociation avec le gouvernement.

Paul Pogba annoncé en Guinée

Cette information a été donnée par sa mère le 19 juillet 2018 lors d’une conférence de presse animée par le Mouvement de Soutien à Paul Pogba.

Comme l’a annoncé dans son discours, le président français, Emanuel Macron  à l’Elysée lors de la réception de l’équipe de France qui a été sacrée championne du monde du football 2018, « n’oublier jamais d’où vous venez », le milieu du terrain de cette formation française, Paul Pogba d’origine guinéenne compte concrétiser cette annonce par un déplacement pour la Guinée pour fêter cette joie avec ses frères guinéens.

L’annonce de sa venue dans sa terre natale a été donnée le 19 juillet dernier par sa mère lors d’une conférence de presse animée par le Mouvement de Soutien à Paul Pogba.

La rencontre a connu la présence de son oncle maternelle, c’est-à-dire le grand frère de sa mère, cdt Zégbélémou Remy et certains membres de sa famille. Après que certains journalistes aient demandé si c’est possible que le champion du monde guinéen d’origine vient avec la coupe du monde en Guinée et profiter pour fêter cette joie avec le peuple de Guinée, M. Remy a indiqué que cela est à voir, mais ce qui reste claire, il n’en n’a pas parlé avec le joueur en question mais il a parlé de cela avec sa sœur qui est souvent avec son fils du côté de l’Europe.

Selon l’oncle de Paul Pogba, la mère du jeune joueur lors de leur entretien a promis qu’elle fera de son mieux afin que le tenant du titre de champion du monde se rende dans le pays de ses ancêtres pour saluer les guinéens.

Jointe au téléphone sur place, la mère de Paul Pogba, Yéo Moriba a remercié tout le peuple de Guinée pour le soutien qu’il a apporté à son fils à travers le monde.

« Je suis vraiment très contente ici pour tout le soutient que les guinéens ont apporté à mon fils lors de cette coupe du monde. Dieu a fait que la France a remporté cette coupe, c’est vraiment une très grande joie. La Guinée et la France c’est près qu’une même famille maintenant », a-t-elle indiqué.

Concernant l’arrivé de son fils pour célébrer le titre du champion du monde en Guinée. La maman n’a pas hésité de confirmer que cela est possible. Au moment opportun, Paul Pogba viendra saluer ses frères guinéens.

« Même si ce n’est pas maintenant là, j’ai déjà en parler avec lui, il sera en guinée pour saluer le peuple de Guinée parce qu’avant tout il est d’origine guinéenne. Vous allez juste nous excusez pour cette fois-ci, actuellement, il est trop pris et il doit reprendre l’entrainement le 11 août prochain du côté de Manchester United. Mais, je vous donne ma parole, dès qu’il y a l’occasion, il va aller pour fêter cette joie avec ses frères guinéens », a promis Mme Pogba, la mère de Paul Pogba.

Pour savoir si le champion du monde a des projets en guinée, son oncle cdt Remy a dit que son neveux n’investit pas mal du côté de la région forestière (N’zérékoré), sa ville natale dans l’humanisme.

Crise sociale : les transporteurs contre les nouveaux tarifs

L’augmentation du prix du litre de carburant à la pompe par le gouvernement a entrainé la hausse des tarifs du transport urbain et interurbain.

Une hausse des prix du carburant a conduit le gouvernement a arrêté il y’a quelque jours une nouvelle grille tarifaire de transport des personnes dans la ville de Conakry et dans les villes environnantes. Sur le terrain ces prix ont du mal à être acceptés par les transporteurs qui les jugent « irréalisables ». C’est le cas de Souleymane Bah, conducteur de taxi à Conakry. « Ils ont fixé le tarif à 1600 GNF par tronçon. Mais cela ne nous arrange pas puisqu’on a des problèmes de petites coupures avec nos passagers, on n’a pas 400 GNF à leur retourner. Et même si nous les trouvons, il y a d’autres qui nous diront qu’ils ne vont pas prendre ces billets de 100 GNF. Finalement, c’est nous les chauffeurs qui sommes obligés de prendre les 1500 GNF au lieu de 1600 GNF. Nous les chauffeurs de taxi à Conakry, nous nous plaignons vraiment puisque c’est une mesure qui n’est pas bonne pour nous. Si ça continue comme ça, moi je vais garer mon taxi parce qu’on n’aura rien dans ça », a dit le chauffeur.

Pour ce conducteur de taxi, pour que le métier de taximan puisse continuer à nourrir son homme, il faudra soit ramener le litre du carburant à 8000 GNF, soit fixer le prix par tronçon à 2000 francs. C’est aussi l’avis de Mamadou Korka Diallo, chauffeur qui roule sur la ligne Conakry-Mali. Il estime aussi que les nouveaux tarifs ne correspondent pas à la situation actuellement dans le pays : « Les tarifs qui sont donnés ne vont pas avec les réalités du terrain. Pour quitter Conakry et aller à Labé par exemple, on consomme 60 litres, ce qui fait 600 mille francs. Et on sait qu’un minibus ne prend pas plus de 18 passagers. Maintenant si ces 18 passagers ne peuvent même pas payer le prix du carburant, je ne sais pas comment le véhicule va aller. En plus de tout cela, le chauffeur qui a le minibus, c’est de l’argent qu’il cherche, il ne roule pas pour rien. Donc ce qui se passe actuellement en Guinée, ça fait peur, c’est la révolte de tout le monde qu’ils veulent. Sinon, ils ne peuvent pas augmenter le prix du carburant à la pompe et diminuer en même temps les frais de transport », a déclaré le chauffeur, très remonté contre les autorités.

Balla Oularé, conducteur d’un minibus à Conakry appuiera également l’avis de ses collègues. « Ils ont augmenté 200 francs sur le prix du tronçon, le tronçon est passé de 800 à 1000 francs. Mais cela ne nous arrange pas parce qu’ils ont augmenté 2000 francs sur le prix du litre de carburant. On est donc à l’écoute des syndicats, tout ce qu’ils nous diront nous le ferons », soutient-il.

Pour résoudre ce souci les Forces Sociales de Guinée, continuent de manifester contre cette hausse du prix du carburant à la pompe. Deux marches sont prévues les 23 et 26 Juillet prochain dans l’ensemble du territoire guinéen.

Crise sociale: le premier ministre rencontre le syndicat et le patronat

Les syndicalistes et le patronat guinéen  ont rencontré le 18 Juillet dernier, le premier ministre chef du gouvernement. 

La rencontre tripartite syndicat-patronat et gouvernement s’est déroulée à la primature autour de la question relative à l’augmentation du prix du litre de carburant à la pompe. Dans les débats,  le premier ministre a expliqué de long en large la situation qui a poussé son gouvernement à augmenter le prix du carburant.

« La contrainte majeure liée au prix, nous devons l’assumer » a entamé Kassory Fofana avant d’expliquer qu’au moment où les parties signaient un accord de ne pas augmenter le prix du carburant, il n’était pas aux affaires.

« Le prix était à 47 dollars,  et vous aviez prévu dans votre accord tripartite que quand le prix atteint 57 dollars,  vous le bougez. Au moment où nous fixions le prix du litre à 10000francs le baril était à 73 dollars et aujourd’hui on est à 80dollars le baril. À la situation actuelle, même les 10000francs sont insuffisants pour s’en convaincre, comparez par rapport à la Côte d’ivoire (producteur en partie de son pétrole) au Sénégal ou au Mali. Partout le prix est plus cher qu’en Guinée. La Sierra Leone a fait une augmentation de 33% pendant que nous avons augmenté de 25% … » s’est défendu Ibrahima Kassory Fofana.

« La plupart des pays subventionnent certains produits pétroliers.  Mais cette politique s’est révélée coûteuse. Le carburant nous ne le produisons pas.  Nous achetons et nous revendons, si ce sont les denrées essentielles,  on peut comprendre. C’est un mal commun  pour l’ensemble de la planète parce que tous les pays qui ne sont pas producteurs du pétrole confortent ce mal…. » a expliqué le chef du gouvernement.

« Nous sommes disposés pour les mesures d’accompagnement et ensemble on peut travailler la dessus » a lancé Ibrahima Kassory Fofana à ses interlocuteurs.

Les syndicalistes disent avoir entendu le message et promettent de retourner à la base pour rendre compte se avant toute réponse.

Présent à la rencontre,  le médiateur de la République s’est réjoui, dit-il, de cette première victoire.

Pour rappel,  le syndicat a lancé un mot d’ordre de grève générale et illimitée à partir du lundi 23 juillet.