Guinée: les gros porteurs interdits de passage sur le tronçon Coyah-Mamou-Dabola 

Le ministre des Infrastructures et des Transports, Yaya Sow, a dans un communiqué publié le 09 février 2022,   interdit l’utilisation du tronçon Coyah-Mamou-Dabola par les gros porteurs transportant des produits miniers.

Selon un article publié sur Guinéenews.Com,  « Le Ministre des Infrastructures et des Transports constate avec regret, l’utilisation abusive du tronçon Coyah-Mamou-Dabola (RN1) par les gros porteurs appartenant à des sociétés minières », regrette-t-il avant d’interdire cet usage par ces gros porteurs: « En application de la ??? ???? ??????? ?????????? ?? ?????????? ??????? ????????,  il est strictement interdit d’emprunter la route RN1 entre Coyah et Dabola à compter de la diffusion du présent communiqué, pour le transport des produits miniers et ce, quelle que soit la distance à parcourir. »

Le ministre Yaya Sow motive sa décision par le fait les véhicules de plus de 13 tonnes à l’essieu contribuent à la dégradation rapide de la route: « Le ministre rappelle que la charge admissible à l’essieu est de ?????? ??????. Passé ce seuil,  des dégâts seront enregistrés et auront pour conséquence, la réduction de la durée de vie de la route ».

Cette décision risque d’avoir des conséquences sur les nombreuses sociétés minières qui sont basées en Haute Guinée, notamment à Dinguiraye et à Siguiri, car il n’y a pas de chemin de fer pouvant transport certains produits qui arrivent par le port de Conakry.

Source: Guinéenews.Com

Guinée : un père tue son fils pour 500 000 Gnf à Siguiri

Le nommé Keita a tiré à l’aide d’un fusil de chasse,  son fils qu’il a accusé d’avoir volé la somme de 500 000 Franc guinéen lundi 7 février 2022, à Lero dans la préfecture de Siguiri.

 

C’est aux environs de 22 heures que le drame a eu lieu. Agé de 18 ans, le jeune Ousmane Kéita a été privé de la vie par son père. En effet, selon des sources concordantes, Ousmane a été interrogé par son père sur la disparition de son argent mais,  son fils a déclaré n’avoir rien prit.  Furieux, le père a pris son fusil et n’a pas manqué de tirer sur lui.

Après avoir commis ce drame, M.Keita le père de l’enfant s’est rendu à la brigade de recherche de la gendarmerie de Léro afin d’avouer son crime. Pour l’heure il a été conduit à la maison d’arrêt de Siguiri. Le jeune garçon quant à lui a été inhumé mardi dans le district de Léro.

 

Guinée : les responsables du Fndc accusés de détournement de fonds

Certains membres du mouvement du  Front national pour la défense de la constitution (Fndc) se sont retrouvés hier mardi 08 février 2022,  pour mettre fin à leur collaboration avec les responsables de leur bureau national et exiger leur démission.

 

Selon un article publié sur le site Guinéematin.Com, le mouvement a décidé d’engager des poursuites judiciaires contre certains responsables du front qui a lutté contre le troisième mandat du président Alpha Condé, soupçonnés de détournement de fonds.

« Nous exigeons la démission avec effet immédiat du bureau national et avons choisi l’option de nous constituer en collectif, dénommé Collectif des coordinations du FNDC, en vue de pérenniser les avancées démocratiques chèrement acquises. En attendant la démission du bureau national, le collectif demande avec insistance de s’abstenir de toute communication au nom du FNDC.

Le collectif des coordinations du FNDC se constituera partie civile pour poursuivre en justice tous les auteurs associés de près ou de loin dans les crimes commis durant la période de lutte contre le troisième mandat de l’ex-président Alpha Condé. Des démarches seront menées pour favoriser la prise en charge de tous les blessés et la libération de nos camarades qui sont encore en détention dans les prisons du pays

Des actions seront aussi engagées contre certains responsables du FNDC, soupçonnés de détournement des fonds destinés aux soins des blessés du Front national pour la défense de la constitution », a annoncé Alhassane Diallo, responsable de la cellule de communication du Collectif des coordinateurs du FNDC.

Ces responsables à la base justifient ces décisions par « le refus du bureau national du FNDC » de répondre à leurs différentes revendications inscrites dans le mémorandum du Collectif des coordinations du FNDC en date du 14 décembre 2021, portant sur les points suivants :

Faire le compte-rendu de la situation des victimes du FNDC, le compte-rendu global de la gestion financière du FNDC, le compte-rendu des tournées de la délégation du FNDC dans la sous-région ouest-africaine et le compte-rendu des différentes rencontres entre le FNDC et le CNRD.

Ces coordinateurs dénoncent également la « volonté d’imposer Oumar Sylla (Foniké Menguè) comme coordinateur national du FNDC sans consultation ni information préalables des structures à la base.

Source: Guinéematin.Com

 

Guinée: un militaire tire sur deux personnes dans une boite de nuit à Faranah

C’est lors d’une soirée organisée par les chauffeurs suite à leurs élections au syndicat des transports, une dispute a éclaté entre un membre du groupement des forces spéciales et des portiers de la boite de nuit.

 

 

 

 

Selon le site d’information Guinéenews.Com, pour arroser leur victoire suite à l’élection du syndicat des transports, les chauffeurs ont organisé une soirée dansante, dans une boîte de nuit de la ville, dénommée Kamaldine. Une nuit récréative qui a été émaillée par une altercation entre un membre du groupement des forces spéciales et des portiers de ladite soirée dansante. Ce qui s’est soldé par le déclenchement d’un pistolet que détenait le militaire.
Le bilan fait état de deux blessés. Le militaire a été mis aux arrêts par les forces de l’ordre la même nuit. Au moment où nous mettions ce texte en ligne, le militaire était en audition à la brigade de recherche de Faranah.
Rencontrée à l’hôpital régional de Faranah, la première victime, Alseny Camara, alias Ivoirien, revient sur son calvaire : « hier, quand il voulait rentrer dans la boîte, nous lui avons demandé. Il s’est présenté et il a répondu qu’il était venu pour une simple visite, puis il est entré. Quand ça a un peu duré, les enfants se sont plaints, en disant qu’il a beaucoup duré, alors qu’on ne sait pas qui il est. Ils sont allés pour le sortir de la salle. Il s’est disputé avec les enfants et ils l’ont fait sortir dehors. Il a dit que les enfants l’ont insulté. Ils sont restés à se disputer, il y a un enfant qui a dit qu’il avait un pistolet dans la poche. Directement, il a engagé l’arme en disant que celui qui se fout de lui, il va lui tirer dessus. Moi je lui ai dit mon frère remets moi le fusil, il a refusé. Quand il voulait tirer, j’ai pris l’arme mais c’était déjà engagé et directement il a tiré, et la balle a atteint mon pied. Il a fui et on a ramassé le fusil et sa carte militaire des forces spéciales pour remettre au commandant de la gendarmerie qui était présent sur les lieux. Le commandant de la gendarmerie a appelé ses hommes pour le mettre aux arrêts et moi j’ai été évacué à l’hôpital régional pour le traitement. »

La deuxième victime dont la balle a frôlé le ventre, Mamadou Diallo a décrit les mêmes faits ayant conduit à cet incident.

De son côté, le Directeur général de la boîte de nuit, Sékou Savané, alias Pelé, revient sur les circonstances du drame : « l’arme s’est déclenchée mais il n’a pas tiré sur quelqu’un pendant l’altercation. J’étais dans ma voiture au niveau du portail et j’observais. C’est un militaire des forces spéciales qui est venu en congé, il n’est pas un militaire en service à Faranah. Quand ils l’ont sorti, un petit qui était à côté de moi m’a dit que ce type est un militaire de problème, qui nous a trouvés dans la boîte de nuit de Babylone, avant-hier nuit.
Je suis descendu de ma voiture pour le sensibiliser. Celui qui a reçu la balle est venu se jeter sur le militaire pour qu’il puisse lui remettre l’arme, et, il lui a remis mais l’arme était déjà engagée. Heureusement, l’arme était pointée au sol sinon ça serait très grave. Je ne sais pas entre les deux, qui a mis sa main sur le déclencheur.
Quand ça s’est déclenché la balle a atteint le pied de l’Ivoirien. La carte du militaire est tombée là où ils ont fait l’altercation et je l’ai ramassée avec l’arme pour remettre au commandant de la gendarmerie. J’ai amené la victime à l’hôpital régional.
À mon retour, une équipe de patrouille du bataillon autonome de Faranah était déjà sur les lieux. Je leur ai donné des explications en leur présentant sa carte militaire. Ils ont confirmé sur place que c’est un militaire du groupe des forces spéciales qui est venu en congé.
Quand je suis revenu pour revoir l’état de santé de l’Ivoirien, le commandant de la gendarmerie de l’escadron mobile m’a informé que le militaire était mis aux arrêts, et qu’il sera mis à la disposition de la justice ce lundi matin« , a-t-il précisé.
La réforme de l’armée est une nécessité qui doit continuer au bénéfice des populations, afin d’éviter de tels incidents.
Source: Guinéenews.Com

Guinée : deux personnes tuées lors d’un braquage à Mamou

Le drame s’est passé dans la nuit du dimanche 06 février 2022. Des braqueurs ont attaqué un véhicule de transport en commun à Gouba une localité située non loin de Mamou.

 

Le phénomène de vol, braquage et autres fléaux sont de plus en plus fréquents  dans les différentes villes de la Guinée. Dans la nuit du dimanche 06 février au lundi 7 février 2022, des personnes armées encore non identifiés ont réussi à attaquer un véhicule pour leurs extorquer leurs biens.

Le véhicule de transport en commun en provenance de Labé pour Conakry qui transportait plusieurs passagers n’a pas échappé aux ces  présumés voleurs qui ont réussi à tuer par balles deux passagers avant de s’enfuir.

Selon les informations recueillis sur le site de Guinéenews.Com, le chauffeur interrogé explique : « nous avons été attaqués entre les localités de Kendouma et Gouba vers 1 heure du matin. Les braqueurs étaient sur deux motos. Ils sont tirés sur les pneus de notre véhicule puis sur les vitres. Le temps pour nous descendre et se sauver, ils ont pointé les armes sur nous. Ils sont pris nos téléphones. Une femme assise à l’arrière a été touchée mortellement au cou. Parmi les deux autres blessés, l’un a succombé à l’hôpital »

Pour l’heure, les braqueurs sont encore introuvables. Une enquête a été ouverte pour plus d’informations.

 

Guinée : le Conseil National de la Transition préside son premier conseil

Installé il y’a quelques semaines, le président du CNT a présidé ce lundi 07 février 2022, une première réunion extraordinaire de son conseil, au palais du peuple de Conakry.

 

Les 80 sur 81 membres du conseil national de la transition à avoir répondu présent à cette première session extraordinaire ont échangé sur un sujet bien établi. En effet, l’ordre du jour a porté sur les prochaines  étapes de la mise du CNT, le rappel des missions et responsabilités des conseils nationaux, la préparation des voyages des conseillers nationaux à l’intérieur du pays d’une courte durée et l’examen et l’adoption du règlement intérieur du CNT.

Selon le site Guinéenews.Com,  le président du CNT, Dr Dansa Kourouma a précisé que la session  va durer selon les  interventions des conseillers communaux et aux contenus des sujets à débattre. «Nous pouvons aller dès fois jusqu’à zéro heure», a-t-il souligné.

pour ce qui est du règlement intérieur,   une commission a été créée afin de statuer en tenant compte du contexte du règlement intérieur du CNT de 2010 et celui de l’Assemblée nationale défunte. Notons que les membres du  Conseil National de la Transition ont été nommés le 22 janvier 2022. Par le président de la transition Mamadi Doumbouya, pour voter les lois pendant la période de la transition

Guinée: Mamadi Doumbouya fait un don de trois bus au CNT

La remise solennelle des trois bus offerts  par le colonel Mamadi Doumbouya, président de la transition,  s’est déroulée ce lundi 07 février 2022 par le ministre Secrétaire général de la présidence de la république colonel Amara Camara.

 

Lors de leur réunion extraordinaire, effectuée ce lundi 07 février 2022, le conseil national de la transition a reçu des mains du secrétaire général de la présidence les clés des trois autobus. En effet, ce  don d’autobus va permettre aux différents membres du conseil de se déplacer facilement .

En offrant ces engins, le président de la transition Mamadi Doumbouya souhaite mettre à la disposition des conseillers nationaux les moyens nécessaires  afin que ces derniers puissent mener à bien leurs missions.

Après avoir reçu les trois véhicules, le président du conseil national de la transition, le Dr Dansa Kourouma n’a pas manqué de remercier le président de la transition pour ce don.

 

Guinée: une femme donne naissance à un bébé dans la rue

la nommée Fatouma Barry âgée de 29 ans a accouché samedi 5 février 2022 derrière l’hôpital de Manéah dans la ville de Coyah pour faute de moyens.

 

 

 

Selon l’article publié sur Guinéenews.Com, En état de famille avancée, Fatoumata Barry s’est rendue ce samedi 5 février 2022, au centre de santé de Manéah. Âgée de 29 ans, cette jeune dame a accouché dans la rue, derrière ce centre de santé, a-t-on appris. Elle accuse les infirmières trouvées sur le lieu de ne l’avoir pas prise en charge par manque de moyens.

Au centre de santé de Manéah, on lui aurait demandé de se rendre au laboratoire de Coyah pour faire des examens préliminaires. Mais la jeune dame n’avait que dix mille francs guinéens sur elle.

Elle raconte son calvaire : “Je suis venue au centre de santé à Manéah. L‘infirmière qui était là m’a demandée d’aller à Coyah centre pour faire des examens. Elle ne s’est même pas occupée de moi pour comprendre bien mon état. Je suis sortie et je n’avais que 10mille sur moi. C‘est au moment de monter sur la moto que j’ai ressenti une vive douleur.  Les femmes ont enlevé leur pagne pour m’encercler. C’est là que j’ai accouché d’une fille”.

Cette situation a irrité les femmes qui ont manifesté leur colère contre ces infirmières qu’elles accusent de faire de cela leur habitude. “C’est leur habitude. S’ils comprennent que vous n’avez pas d’argent, ils ne s’occupent pas de vous comme il le faut”, nous a indiqué Mariame Soumah, l’une des témoins.

Hadja Daloba Mara, la cheffe du Centre de santé, dit n’avoir pas compris si la grossesse était à terme ou si elle avait uniquement des douleurs. C’est pourquoi, elle a demandé des examens.

Je n’avais pas compris si elle avait des douleurs ou si la grossesse était à terme. C’est pourquoi je lui ai demandé de partir au laboratoire pour faire des examens et revenir”, se défend-elle.

Ce dimanche matin, des manifestantes étaient aux alentours du centre pour huer son personnel.

Source: Guinéenews.Com

Can Cameroun 2021 : le Sénégal nouveau champion d’Afrique 

Le Sénégal remporte le trophée,  après une victoire contre l’Egypte dimanche 06 février 2022, au stade d’Olembé à Yaoundé lors  de la 33ème édition de la coupe d’Afrique des Nations organisée au Cameroun.

 

C’est au bout d’une séance de tirs au but (0-0, 2-4 tab) que le Sénégal a remporté la coupe d’Afrique des nations.  Après un match nul suivi des  prolongations. tout au long du match, les lions de la Teranga ont su dominer le match, malgré le penalty manqué de Sadio Mané à la 7è minute.

La chance est restée du coté de l’équipe  sénégalaise. Bien que, les Pharaons possèdent une bonne performance  sur la phase des tirs aux buts avec leur victoire face à la cote d’Ivoire et au Cameroun.

Notons que, l’Egypte perd une deuxième finale en trois éditions après celle de 2017.  Elle occupe a cet effet, la deuxième place au classement pour le compte de la 33é édition de la coupe d’Afrique des Nations et la troisième place revient au Cameroun pays organisateur de la CAN.

Le Sénégal de son côté, remporte le trophée et entre dans l’histoire avec leur première victoire, une première étoile dans le football africain.

Guinée: les leaders religieux luttent contre les mutilations génitales féminines

Ils ont décidé d’accompagner les femmes dans la lutte qu’elles livrent contre les mutilations génitales féminines (MGF). Une  séance de sensibilisation organisée au quartier Carrière Centre a mobilisé les communautés, avec une présence remarquée des leaders religieux et les femmes.

 

 

Selon l’article publié sur  le site d’information Guinéenews.Com, la santé prime sur les pratiques religieuses, c’est ce message que les religieux transmettent aux communautés, en prélude à la journée International Tolérance 0 à l’Égard des MGF, prévue le 6 février prochain. Elhadj Adama Sidibé et Mamadouba Cissé du secrétariat général des affaires religieuses se sont relayés au micro pour sensibiliser les femmes sur les méfaits du fléau. Alternant le français et les langues locales, les chroniqueurs ont insisté sur le fait d’écouter et d’obéir aux médecins qui sont tous d’accord sur le fait que les MGF sont à abandonnées. «Le prophète nous invite à privilégier notre santé et notre survie », indiquent les représentants du secrétariat général des affaires religieuses.

Prenant le relais, Madame Mariama Diallo, la soixantaine, abonde dans le même sens. Dans son argumentaire, elle relève la particularité qui fait que sur l’échelle continentale, «cette pratique n’a d’envergure désormais  qu’en Guinée ». Et d’insister que «même les pays voisins comme le Sénégal et la Sierra Leone ont abandonné l’excision, ainsi que les pays arabes». Et comme preuve que les pesanteurs socio-religieuses qui servent d’arguments aux adeptes des MGF en Guinée sont des fallacieux, «ces pays ne connaissent aucun problème », affirme-t-elle. Avant d’appeler les Guinéens à comprendre «parce que plein de maladies proviennent des mutilations, sans oublier les infections, la stérilité, les problèmes d’accouchement et même de conception pour les femmes ayant subi l’excision.

Après les chroniqueurs, la parole a été donnée à l’assistance. C’est ainsi que d’autres femmes, tous âges confondus, ont marqué leur accord pour l’abandon des MGS. Mais non sans émettre des préoccupations à propos de «celles qui ont subi l’excision». En réaction, elles sont encouragées à d’aller vers les services de santé pour une prise en charge médicale, avec l’accompagnement des structures d’appui relevant du ministère des affaires sociales.

Au terme des échanges, Lansana Keïta, de l’ONG CLEF apprécie l’initiative qui permet de lever l’équivoque à son niveau. Auparavant, « il y avait une confusion qui disait que la MGF est recommandée par la religion », rappelle-t-il.

Représentant le partenaire à cette rencontre, Abdoulaye Baldé, spécialiste protection de l’enfant au bureau de l’Unicef à Conakry, informe «qu’à cause de leur poids dans la société, les religieux sont impliqués dans la lutte contre les MGF depuis 2014, via le secrétariat général des affaires religieuses».  Avant de confier que les rencontres de sensibilisation en cours sont à mettre au compte de la préparation du 6 février, journée 0 tolérance à l’égard des MGF, adoptée par l’assemblée générale des nations unies depuis 2012.

A son tour, Elh. Aboubacar Sidiki Nabé, directeur général adjoint du bureau de stratégie et du développement au secrétariat général des affaires religieuses, point focal MGF, «salue cette initiative entre les communautés et les leaders religieux sur une problématique très cruciale, les mutualisations générales féminines ou les violences basées sur le genre ». Surtout que « notre pays a plus 94% de prévalence des mutualisations génitales, 15ème  sur le plan mondial », précise-t-il.

«C’est pourquoi, le secrétariat général des affaires religieuses a jugé nécessaire de rencontrer les gens pour leur expliquer les méfaits de cette pratique… », explique l’organisateur pour qui  «il n’y a aucune religion au monde qui encourage une pratique néfaste en l’occurrence les mutilations génitales féminines (MGF) ».

Insistant sur le bien fondé de l’initiative, «au regard des recommandations des spécialistes qui nous ont édifiés que cette pratique n’a que des méfaits, c’est pourquoi le secrétaire général des affaires religieuses a pris à bras le corps cette problématique pour sensibiliser pour qu’aucun religieux n’encourage cette pratique »,  ajoute-t-il.