Conakry-accident de Kolaboui : ouverture d’une enquête

A travers un communiqué qu’il a publié à cet effet, le Procureur général près la Cour d’appel de Conakry a tenu à informer l’opinion publique qu’il a été porté à sa connaissance par le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Boké de la survenance d’un accident de la circulation sur la route de Boké plus précisément à l’entrée de Kolaboui.

L’accident, dont les circonstances ne sont pas encore élucidées, fait un bilan provisoire de onze morts dont quatre femmes, trois petites filles et quatre hommes, selon le communiqué signé du Procureur Charles Wright. En outre, le document fait état de quatre blessés en soins d’urgence à l’hôpital ANAIM de Kamsar. Toutes choses ayant entraîné quelques troubles sur la voie publique »

Tout en compatissant à la douleur des familles éplorées suite à ce malheureux accident de la circulation, le Parquet général a instruit le Procureur de la République d’ouvrir une enquête pour faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles les faits se sont produits et de se rendre sans délai sur les lieux pour diriger ladite enquête dans l’intérêt de la loi et de la procédure », lit-on entre autres lignes.

« Le Parquet général présente ses condoléances les plus attristées aux parents des victimes ainsi qu’à tout le peuple de Guinée, en promettant de communiquer ultérieurement sur la suite de l’enquête », promet le communiqué en concluant.

Au bout de 72 heures, c’est un total de près de personnes qui ont péri dans des accidents de la circulation à travers le pays. Notamment sur la route Télimélé – Dubréka, Mandiana – Kankan, Kolaboui – Kamsar ainsi que Boffa – Boké.

Guinée : les pêcheurs sénégalais vont pouvoir repartir

Le Sénégal met la main au porte-monnaie pour régler l’affaire des pirogues arraisonnées dans les eaux guinéennes. 

 

Le ministre sénégalais des pêches, Alioune Ndoye, a fait le déplacement à Conakry hier jeudi pour trouver une solution avec les autorités de la Guinée.

Un petit jour et puis s’en va, le ministre sénégalais des Pêches, arrivé en début d’après-midi, est reparti dans la soirée. Le temps de rencontrer les officiels guinéens, de leur annoncer que les amendes et le montant des licences seraient réglés par Dakar. Un peu plus de 78 000 euros qui ont été versés au Trésor guinéen, assurait ce vendredi matin une source au sein de la délégation sénégalaise.

Après deux semaines, bloqués au port, dans des conditions de vie difficiles, les pêcheurs sont donc autorisés à quitter Conakry avec leur pirogue. Encore faut-il pouvoir trouver de l’essence et de l’argent pour en acheter. Un pêcheur sur place assurait qu’aucune embarcation n’avait encore pu prendre la route du retour.

Le ministre des Pêches a pu rencontrer hier les équipages. Une entrevue qui devait être ouverte aux journalistes. La partie guinéenne s’y est opposée finalement. Conakry visiblement très gêné par cette affaire et qui a réduit sa communication au minimum.

Les trente pirogues sénégalaises s’étaient aventurées dans les eaux guinéennes à la fin du mois de mai à la recherche de poulpe, avant d’être arraisonnées par la marine du pays. Il n’y a plus de poisson dans notre mer, c’est ça qui nous oblige à prendre des risques, expliquait un pêcheur croisé près du port hier.

Éliminatoire CAN 2023 : victoire de la Guinée face au Malawi

L’équipe de Kaba Diawara qui avait l’objectif de prendre les trois points contre les Malawites, s’est imposée 1-0 grâce au but de Naby Keita.

 

La Guinée a fait sa deuxième sortie au compte des éliminatoires de la CAN 2023 ce jeudi contre le Malawi. L’équipe de Kaba Diawara qui avait l’objectif de prendre les trois points contre les Malawites, s’est imposée 1-0 grâce à Naby Keita.

Gnagna Barry dans la surface de réparation ne trouve pas l’équilibre en première période. Les occasions s’en suivent mais la défense de Malawi parvient chaque fois à s’en sortir.

Le Malawi dominé dans le jeu a profité des corners pour mettre à l’épreuve Ibrahima Koné, le portier du Syli. À la 26ème minute Naby Keita fait un bon appel et reçoit le ballon a quelques mètres du gardien, mais son ballon dévié ne trouve pas le cadre. Juste avant la pause, sur une faute de main de Koné, l’équipe de Malawi a manqué de peu l’ouverture du score (0-0), score à la pause.

En deuxième période le Syli tente de s’ouvrir très vite le score. Sur une contre-attaque, Guirassy servit au point de penalty voit son tir au-dessus de la barre transversale.

Malgré l’envie des guinéens de signer leur première victoire dans ses éliminatoires, le score ne va pas bouger jusque dans le temps additionnel. Naby Keita va offrir la victoire au Syli dans leq arrêts de jeu.

La Guinée compte 3 points tout comme l’Éthiopie, le Malawi et l’Égypte 3 points chacun. Lors de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2023, le Syli va recevoir l’Éthiopie le 19 septembre à Conakry.

Guinée-mort d’un jeune après les manifestations : vers l’ouverture d’une enquête

Thierno Mamadou Diallo, 19 ans, a été tué lors de heurts entre forces de sécurité et manifestants protestant contre la hausse des prix du carburant.

 

Le procureur général de Conakry a promis qu’une enquête pour faire la lumière sur les circonstances de la mort par balle d’un jeune Guinéen. Il a aussi mis en garde contre toute « récupération » politique lors des funérailles initialement prévues ce lundi, mais finalement reportées sine die. Thierno Mamadou Diallo, 19 ans, a été tué mercredi dernier lors de heurts entre forces de sécurité et manifestants protestant contre la hausse des prix du carburant. Selon ses proches il n’a pas participé aux manifestations.

En conférence de presse, ce lundi matin, le procureur général de Conakry a rendu public les résultats de l’autopsie de Thierno Mamadou Diallo : « Le parquet général, sur la base du rapport médico-légal, en date du 3 juin 2022, du service médecine légal de l’hôpital Ignace Deen, porte à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale que la cause de la mort de Thierno Mamadou Diallo est due à un traumatisme d’origine balistique tiré dans une position génuflexion probable de la victime. »

Charles Alphonse Wright a par ailleurs aussi indiqué que des « témoins des faits ont été identifiés avec la garantie de leur protection pour l’identification sans délai de l’auteur ». Le procureur de Conakry s’était par ailleurs déjà engagé à la mise ne place d’une enquête sur la mort du jeune guinéen.

J’ai reçu la famille de la victime, ils ont été clairs par rapport à leur position, ils veulent que justice soit rendue pour le repos de l’âme de leur enfant. La famille nous a dit qu’elle n’est associée ni de près ni de loin au communiqué passé par le FNDC, mais aussi d’autres groupes politiques. Les personnes qui sont en train de lancer des appels à une marche funèbre, je voudrais peut-être leur rappeler une seule chose : on ne peut pas, en lieu et place de la famille, procéder à une récupération politique ou sociale de quoi que ce soit. C’est une procédure judiciaire qui est ouverte, cette procédure judiciaire n’a pas besoin de tumultes, elle n’a besoin que de la sérénité.

Conakry : un mort après une manifestation contre la hausse du prix du carburant

Un jeune homme a été tué par balles mercredi à Conakry lors de heurts entre forces de sécurité et manifestants protestant contre la hausse des prix du carburant, ont rapporté des membres de sa famille jeudi.

 

« Thierno Mamadou Diallo a été tué d’une balle dans la tête », a déclaré à l’AFP Halimatou Diallo, soeur de la victime. La justice et la police ont confirmé la mort d’un jeune de 19 ans et assuré qu’une enquête serait ouverte.

Il s’agit d’un des premiers morts dans un contexte de confrontation entre manifestants et forces de sécurité depuis la prise du pouvoir par le colonel Mamady Doumbouya le 5 septembre 2021.

Les deux dernières années avant le renversement du président Alpha Condé avaient été marquées par les manifestations politiques contre un troisième mandat de M. Condé et par la répression de la contestation. Des dizaines de civils avaient été tués, selon les organisations de défense des droits humains qui ont à plusieurs reprises dénoncé l’usage excessif de la force et l’impunité de la police et de la gendarmerie.

La Guinée n’a quasiment plus connu d’agitation depuis septembre 2021. Mais l’annonce cette semaine d’une hausse du prix de l’essence a provoqué des mouvements de protestation localisés.

Selon ses proches, Thierno Mamadou Diallo a été touché alors qu’il circulait dans le quartier de Hamdallaye, dans la banlieue de Conakry, où des jeunes manifestaient contre la hausse du prix du carburant.

Au passage d’un convoi de policiers et de gendarmes, des jeunes « ont commencé à jeter des cailloux sur les agents de l’ordre; dans la confusion mon frère a pris une balle dans la tête », a dit sa soeur Halimatou.

Une soeur adoptive, Tahirou Diallo, a également déclaré que son frère était étranger à la manifestation. Il était selon elle sorti pour faire une course et « c’est sur le chemin de retour qu’il a pris une balle ».

« J’ai appris avec amertume le décès d’un jeune du nom de Theirno, âgé de 19 ans, mort dans des circonstances non encore élucidées », a dit à la presse le procureur général, Alphonse Charles Wright. Il a dit avoir donné des instructions pour déterminer la cause du décès.

« On ne connaît pas encore les circonstances dans lesquelles cela est arrivé, nous allons ouvrir une enquête », a dit à l’AFP le porte-parole de la police, le lieutenant Mory Kaba.

Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), coalition qui a combattu l’ex-président Condé, a estimé dans un communiqué que « la répression sanglante » des manifestations de mercredi tranchait avec le discours initial du colonel Doumbouya, qui « s’était engagé à ne pas commettre les mêmes (tueries) que ses prédécesseurs ».

Le colonel s’est fait proclamer chef de l’Etat. La junte a annoncé le 13 mai l’interdiction de toute manifestation sur la voie publique pendant les trois ans censés précéder un retour des civils au pouvoir.

Guinée: poursuites judiciaires engagées contre Alpha Condé et 26 responsables pour crimes de sang

En Guinée, le procureur général a annoncé ce mercredi 4 mai des poursuites contre l’ex-président Alpha Condé et 26 anciens hauts responsables sous sa présidence. Ils sont notamment accusés d’assassinats, actes de torture et enlèvements.

 

Ces poursuites judiciaires visent essentiellement l’ex-président Alpha condé, 13 anciens membres de son gouvernement et de hauts responsables administratifs et sécuritaires à des degrés divers, rapporte notre correspondant à Conakry, Mouctar Bah.

Parmi eux, l’ancien Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, les anciens ministres Dr Mohamed Diané, Alpha Ibrahima Kéira, Albert Damantang Camara, Ibrahima Kalil Kaba, Tibou Kamara et Kiridi Bangoura pour ne citer que les plus influents. Certains d’entre eux sont en prison pour des faits présumés de corruption, de détournement de deniers publics et blanchiment.

D’autres hauts responsables de l’appareil judiciaire et sécuritaire sont aussi visés par cette procédure, dont entre autres l’ancien président de la Cour constitutionnelle, Mohamed Lamine Bangoura, les anciens présidents du Parlement, Claude Kaury Kondiano et Amadou Damaro Camara, et le général Ansoumane Camara qui était directeur général de la police à l’époque.

Ces poursuites ont été lancées suite aux violences qui ont entouré en 2019 le projet d’un 3e mandat d’Alpha Condé, et notamment la répression, souvent brutale, des manifestations contre le référendum permettant de modifier la Constitution pour qu’Alpha Condé reste au pouvoir.

La crise avait entraîné des dizaines de morts, pour la plupart des civils. Le collectif FNDC, le Front national de défense de la Constitution, avait mené pendant des mois ce mouvement de colère. C’est lui qui a porté plainte contre Alpha Condé et 26 anciens hauts responsables, civils et militaires, de son régime. Des responsables aujourd’hui visés par le procureur.

Dans ce groupe de 27, certains sont déjà visés par des poursuites judiciaires, mais pour des faits présumés de détournements de fonds. Cette fois-ci, il s’agit de pénal, avec des accusations de meurtre, disparition forcée, torture, agression sexuelle, pillage, enlèvement ou encore séquestration.

Le procureur Alphonse Charles Wright lance donc une enquête avec déjà des éléments de preuves, images, vidéos, qui lui ont été fournis par le FNDC. Il se base aussi sur des rapports d’ONG internationales comme Amnesty et Human Rights Watch.

Le magistrat revient sur le projet de 3e mandat d’Alpha Condé, en violation de la Constitution. Il évoque les propos belliqueux d’Alpha Condé et son entourage lors de meetings politiques, appelant explicitement ses populations à l’affrontement.

Il cite aussi l’impunité totale dont ont bénéficié les forces de sécurité pour mater dans le sang les manifestations.

Conakry : Deux anciens dirigeants sous Alpha Condé placés sous mandat de dépôt

L’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, et l’ancien ministre, Lounseny Camara, ont été placés sous mandat de dépôt dans la nuit de mercredi à jeudi et transférés à la prison centrale de Conakry, ont annoncé les médias locaux.

 

« Amadou Damaro Camara (président de la dernière Assemblée nationale sous Alpha Condé) et Loucény Camara (ancien président de la CENI, ancien ministre de l’Hôtellerie et du Tourisme et député de la dernière législature) ont été mis sous mandat de dépôt, conduits à la Maison Centrale de Coronthie pour leur détention provisoire », a rapporté, jeudi, le site Guinée Matin.com.

D’après le journal Guinée News, « c’est ce jeudi 28 avril, aux environs 0heure 45 minutes qu’ils ont quitté, sous bonne escorte des gendarmes, la Crief (Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières) pour aller passer leur première nuit dans ce grand établissement pénitencier civil de Conakry ».

Selon la même source, c’est « après plus de quatorze heures d’audition ce mercredi » qu’Amadou Damaro Camara et Lounceny Camara, « les derniers baobabs du régime Condé sont tombés ».

Ils avaient été déférés en fin de matinée du mercredi 27 avril à la chambre d’instruction de la Crief après plusieurs jours d’audition à la direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale.

Hormis ces deux personnalités (Damaro Camara et Loucény Camara), de nombreux autres anciens hauts cadres du régime Condé continuent de défiler devant les enquêteurs pour des faits de prévarication des deniers publics.

C’est le cas par exemple de Tibou Kamara (ancien ministre conseiller personnel du Chef de l’État, cumulativement ministre de l’Industrie et des PME et porte-parole du dernier gouvernement d’Alpha Condé), Sanoussy Bantama Sow (dernier ministre des Sports du régime déchu), Médecin-Colonel Rémy Lama (Aancien ministre de la Santé), qui étaient encore face aux enquêteurs de la Crief mercredi et qui n’ont apparemment pas été situés pour le moment comme bien d’autres d’ailleurs.

Guinée: les congés de Pâques reportés au 15 avril 2022

Le Ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation a publié le 24 mars 2022, un communiqué dans lequel il informe les élèves d’un report des congés de Pâques en Guinée.

 

les dates prévues pour les congés scolaires de Pâques ont été reportées pour le 15 avril 2022, sur toute l’étendue du territoire de Guinée.

en effet, le communiqué du ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation à  travers ses services de l’inspection générale, relevé sur le site Guinéenews.Com ne donne aucune raison sur ce report des congés en Guinée.

Les congés en Guinée se tiendront du 15 au 23 avril 2022 sur toute l’étendue du territoire guinéen.

Guinée-crise de gasoil : le procureur fait des descentes dans les stations de Kankan

Il a effectué une visite dans les différentes stations de la ville de Kankan afin de,  s’assurer que les différents prix du gasoil sont conformes aux prix indiqués  par le gouvernement.

Le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Kankan Daouda Diomandé accompagné d’une délégation a effectué une visite dans les stations-service de la ville,  les mardi 29 mars 2022.  A cet effet, il a fait un arrêt à la station de Kankan Koura où il a saisi plus d’une quinzaine de bidons vides dans lesquels les pompistes « s’apprêtaient à mettre du gasoil pour vendre au marché noir »,  selon les autorités.

Il a par la suite mit les pompistes en garde s’il tentait de faire une augmentation de prix ou d’insinuer une pénurie de gasoil dans la ville. Il tient à  prévenir toute personne qui viendra dans les stations-service avec des bidons, qu’ils seront tout simplement mis aux arrêts.

Cette visite inopinée du procureur de Kankan dans les stations-services intervient au lendemain d’une réunion restreinte, tenue lundi dernier dans les locaux du gouverneur de cette région.

Guinée : calvaire des habitants de Dinguiraye pour avoir accès à l’eau

Depuis des semaines, les habitants de la ville de Dinguiraye rencontrent d’énormes difficultés pour pouvoir se procurer de l’eau potable.

 

Les robinets d’eaux ont tari au Centre-ville de Dinguiraye, les habitants sont contraints de se réveiller tôt pour trouver de l’eau dans les forages chaque jours.

Chaque jour, les femmes et les enfants munis de plusieurs récipients  font une file d’attente devant un forage pour recueillir de l’eau potable. Les habitants puisent l’eau à tour de rôle, le premier arrivé, puise en premier.

Selon ces habitants, cela fait plus de deux semaines qu’ils n’ont pas accès à l’eau des robinets. A en croire les sources, la direction préfectorale de la Société des Eaux de Guinée à Dinguiraye, explique que, c’est un phénomène climatique qui pose ce problème de manque d’eau dans cette commune.

Le barrage d’eau installé dans le secteur de Balandougou, district de Kebaly,  qui fournit l’eau potable aux ménages de Dinguiraye, a totalement tari à cause des déboisements et est envahi par des débris et autres feuilles mortes.

Pour trouver des solutions à cette difficulté, les Hommes en tenue ont effectué mardi 29 mars dernier, un curage des bassins du barrage de Balandougou pour pouvoir recueillir de l’eau potable.