BGFIBank Europe notée AA+ et A1 par Bloomfield Investment Corporation (Communiqué)

Notation financière : BGFIBank Europe notée AA+ et A1 par Bloomfield Investment Corporation

Au terme d’un audit indépendant de sa gouvernance et de sa solidité financière, BGFIBank Europe, hub du Groupe BGFIBank à l’international, a reçu de l’agence de notation Bloomfield Investment Corporation, la
note AA+.

Cette note à Long Terme correspond, sur l’échelle de notation en devises de l’agence, à la note BBB- (note d’investissement), avec une perspective stable.
L’agence de notation financière Bloomfield Investment Corporation a rendu son rapport à
BGFIBank Europe lors d’un meeting par visioconférence à laquelle participaient notamment Henri-Claude Oyima, Président-Directeur Général du Groupe BGFIBank et Francesco De Musso, Directeur Général de BGFIBank Europe.

Basée sur une évaluation rigoureuse portant sur la période de 2015 à 2019, les notes obtenues AA+ à long terme et A1 à court terme se sont avérées très satisfaisantes dans la définition et l’interprétation de l’échelle de la notation financière internationale.

BGFIBank Europe, seule filiale du groupe BGFIBank hors d’Afrique représente le hub à l’international pour le Groupe BGFIBank. Le Comité note que le modèle économique de BGFIBank Europe a progressivement évolué, depuis sa création jusqu’en 2019. En effet, d’un modèle marqué par la prédominance du Groupe (autant en termes de ressources que d’affaires apportées), avec une activité centrée sur l’escompte de traites avalisées, la banque a progressivement évolué vers un modèle basé sur le financement transactionnel, avec une baisse de la dépendance aux ressources du Groupe.

Cette transformation s’est notamment faite à la faveur des changements exogènes, dont la baisse des cours du pétrole et des matières premières (entraînant la réduction des ressources en provenance des filiales sœurs) et le durcissement de la réglementation des changes dans la zone CEMAC notamment. La mise en application de sa stratégie, adossée sur le développement de la signature ainsi que des financements, a permis de générer un PNB en hausse significative, passant de 5 millions d’euros en 2015 à 13 millions d’euros en 2019.

Après un résultat déficitaire en 2015, la banque enregistre un résultat net en amélioration progressive, qui s’établit à 3,3 millions d’euros en 2019.
Le Comité observe que ces performances sont entretenues par une vitalité de son action commerciale, une exploitation optimale de son réseau clientèle obtenu grâce aux synergies avec ses filiales sœurs en Afrique et la constitution d’un réseau de correspondants.

Ces actions commerciales sont par ailleurs soutenues par le renforcement du cadre de gestion des risques, à travers l’élaboration et l’actualisation régulière d’une politique d’appétence aux risques et d’une cartographie des risques, qui ont permis la réduction du coût du risque de 5,5 millions d’euros en 2015 à 0,87 millions d’euros en 2019, soit 1,1% du portefeuille clientèle.
Le Comité remarque par ailleurs que, pour lever la contrainte liée au recul des liquidités en provenance du Groupe, BGFIBank Europe a orienté ainsi sa stratégie de refinancement vers les ressources de la clientèle, grâce à l’extension de son agrément obtenu en 2015. La part de ressources du Groupe s’est ainsi affaissée de 61% des ressources collectées en 2015 à 30% en 2019.

Le soutien de la holding BGFI Holding Corporation, actionnaire unique, est acquis à BGFIBank Europe, en raison de son importance dans la stratégie du Groupe. La poursuite du développement des activités de la banque devrait se poursuivre sur le moyen et long terme, au regard du potentiel existant en termes de commerce international entre l’Afrique et l’Europe, et de l’expertise acquise par BGFIBank Europe.

Les résultats de la banque à fin juin 2020 indiquent une bonne résilience de l’établissement dans un contexte marqué par la crise sanitaire du Covid-19 et une récession globale des économies.

Alpha Condé à Accra, pour le sommet sur la crise malienne

Le président Alpha Condé a quitté Conakry,hier pour Accra où se tient ce mardi 15 septembre une session extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO portant sur la crise malienne.

Ce sommet revêt une double particularité. Primo, il consacre le baptême de feu pour Nana Akufo-Addo comme président de la conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO. Ensuite, ce serait la première fois qu’une délégation de la junte prenne part à un sommet de l’institution sous-régionale depuis qu’elle a renversé le président IBK le 18 août dernier.

Les dirigeants de l’organisation sous régionale vont plancher avec la junte sur les plans de la conduite de la transition au Mali.La CEDEAO veut une transition d’un an. Les pourparlers tourneront également autour du profil du futur président de la transition. La CEDEAO voudrait un président civil. La junte cédera-t-elle à cette exigence de la Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest ?

Le dirigeant guinéen qui est arrivé lundi soir dans la capitale ghanéenne a eu un tête à tête ce matin avec le chef de la junte Assimi Goita.

« J’ai reçu ce matin le colonel Assimi Goïta, président du CNSP. La stabilité du Mali, (où nos soldats sous mandat onusien combattent les djihadistes), est une nécessité pour la sécurité de la sous-région », a mentionné Alpha Condé.

Rappelons que la CEDEAO  avait donné jusqu’au 15 septembre pour répondre favorablement à ses exigences faute de quoi, elle pourrait durcir les sanctions à l’endroit des putschistes.

 

Conakry: Souleymane Condé, un partisan du FNDC arrêté

L’ancien coordinateur du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) aux Etats-Unis, Souleymane Condé, a été arrêté samedi peu après le lancement de son mouvement « Diversité républicaine de Guinée » à la Maison de la Presse à Kipé, dans la commune de Ratoma. L’arrestation de Souleymane Condé n’a donc pas de lien avec le lancement de ce mouvement.

« Il a été arrêté pour ses publications sur son compte Facebook. On l’a interpellé pour ça.Tout ce qui viole la loi constitue une infraction. C’est donc par rapport à ça qu’on l’a interpelé », a expliqué le commissaire Fabou Aboubacar Camara, patron de la direction centrale de la police judiciaire.

A la question de savoir si une convocation a été envoyée à Souleymane Condé, il affirme qu’il n’en avait pas besoin :

« On ne convoque pas quelqu’un qui en flagrant délit. Il n’y a pas de convocation. On le localise, on le trouve, on l’interpelle.C’est ça la règle»Très critique à l’égard du pouvoir, les proches de Souleymane disent  ne pas savoir les causes de son arrestation. 

«Nous n’en savons rien, pour l’instant »,

« cette arrestation arbitraire du leader du mouvement politique DRG, Souleymane Condé, sans motif est une fois de plus la preuve que notre pays a encore du chemin à faire en termes de Démocratie et de liberté d’expression. De tels agissements sont à bannir dans un Etat de droit. C’est vraiment regrettable », a-ajouté Aminata Touré, sa cheffe de cabinet.

Un peu plus tard, le FNDC a déclaré que  « le régime dictatorial d’Alpha Condé a kidnappé notre camarade Souleymane Condé. Ancien coordinateur du FNDC aux États-Unis d’Amérique, Souleymane Condé est sans doute victime de règlement de compte pour son engagement inconditionnel contre le projet de troisième mandat au sein de la diaspora Guinéenne ».

voici un extrait d’une vidéo qu’il a postée sur Facebook quand il était aux Etats-Unis:

« On connait tous vos enfants ailleurs. Faites la lutte politique, faites ce que vous pouvez faire, mais si jamais ces jeunes-là sont atteints physiquement, ils meurent ou quelque chose arrivait, sachez que nous allons faire des représailles sur vos familles. Je le dis, hein. Donc tout ce qui arrivera à ces jeunes, il faut menacer la famille de tous les proches d’Alpha Condé, commencer par celui qui s’assoit avec Alpha Condé jusqu’au dernier. J’assume mes propos et je répondrai devant tout».

Koubia: zéro admis au BEPC

La préfecture de Koubia située à l’est de la région administrative de Labé vient d’enregistrer un échec historique au brevet d’études du premier cycle (BEPC). D’après les résultats de cet examen national publiés le samedi 12 septembre 2020, Koubia n’a obtenu aucun admis.

« Effectivement, il y a zéro admis au centre unique de Koubia. En effet, on avait présenté 194 candidats. Et c’est 181 dont 68 filles qui avaient pris part à l’examen. Il y a eu 3 absents dont une fille« , précise le directeur préfectoral de l’éducation (DPE) de Koubia.

Après cette catastrophe, toutes et tous semblent mobilisés du côté de Koubia pour éviter un tel scénario dans l’avenir:

 » nous sommes désolés et comptons en tirer les conséquences et faire l’analyse des résultats en rapport avec les partenaires, l’APAE (association des parents d’élèves ) principalement et tirer les leçons de l’échec. On le fera au niveau des parents d’élèves, au niveau des enseignants, au niveau des encadreurs; en un mot chercher les vrais motifs de l’échec et prévenir pour que cela ne se répète plus jamais « , a promis le DPE de Koubia.

Notons que le taux de réussite du brevet d’études du premier cycle (BEPC), se situe autour de 35% pour tout le pays.

 

 

 

Election présidentielle 2020: Edouard Zotomou s’exprime après l’invalidation de sa candidature

Il y a quelques jours, la cour constitutionnelle a rendu publique la liste des candidatures retenues pour la présidentielle du 18 octobre prochain. Sur 13 candidatures, 12 candidatures ont été validées.

Dr Edouard Zotomou Kpogomou de l’UDRP ( Union Démocratique pour le Renouveau et le Progrès), seul candidat écarté de la présidentielle compte briser le rêve du président Alpha Condé de briguer un troisième mandat.Pour le candidat de l’UDRP, Alpha Condé est le seul responsable du rejet de sa candidature.

 » Notre idéal  aujourd’hui c’est de faire en sorte qu’Alpha Condé ne soit pas le Président de la république après le 18 octobre. Même si nous ne sommes pas dans la course, cela ne veut pas dire que nous allons nous asseoir et nous taire « , a-t-il promis au cours d’une conférence de presse qu’il a animée ce jeudi à son domicile, à Koloma, dans la commune de Ratoma.

Pour lui, être le seul disqualifié à cette prochaine échéance électorale admet que  » le Président Alpha Condé  veut coûte que coûte gagner l’électorat de la  Forêt qui reste son seul espoir ».

« C’est un tort qui nous a été fait. Ce tort, nous allons le dénoncer. Et nous sommes dans la logique de ne pas laisser monsieur Alpha Condé être le prochain Président de la république », a-t-il dit. Edouard Zotomou Kpogomou estime que sa candidature fait peur à Alpha Condé. 

« Je ne me reproche de rien puisque rien  dans ce document ne dit que je suis malade ou je ne suis pas de la nationalité guinéenne ». 

rappelons que la candidature de Dr Edouard Zotomou Kpogomou  n’a pas été validée parce-que La Cour a estimé qu’elle ne répond pas aux conditions prévues à l’article 42 de la Constitution.

Guinée: Alpha Condé procède à des nominations

Dans un décret lu ce jeudi 10 septembre à la Télévision nationale, le président Alpha Condé a procédé à la nomination de hauts cadres au ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts. Ci-dessous la liste de ces nominations :

-M. Bangaly Djoumessy, précédemment Directeur national adjoint de l’Environnement, est nommé Directeur national des pollutions, nuisances et changement climatique ;

-Mme. Oumou Doumbouya, jusque-là cheffe section du département des pollutions et technologie propre à la Direction nationale de l’Environnement, est nommée Directrice nationale adjointe des pollutions, nuisances et changement climatique.

Quant à monsieur Saïd Doumbouya, précédemment Directeur général adjoint du centre d’observation, de surveillance et d’observation environnementale, il est nommé au poste de Directeur national du centre de surveillance et d’observation environnementale ;

En ce qui concerne Mohamed Alass Sylla, précédemment en service au centre d’observation surveillance et d’information environnementale, il est nommé Directeur national adjoint du centre d’observation environnementale ;

Dans le même décret, Yokoï Goïpogui, précédemment Directeur général adjoint du service national de gestion des catastrophes et urgences environnementales, est nommé Directeur général du service national de gestion des catastrophes et urgences environnementales ;

Alhassane Barry, jusque-là chef de département prévention et opération d’urgence du service national des gestions de catastrophe et des urgences environnementales, est nommé Directeur général adjoint du service national de gestion des catastrophes et urgences environnementales.

Notons que ces nominations interviennent à quelques jours de l’élection présidentielle qui aura lieu le 18 octobre 2020.

FNDC: Cellou Dalein Diallo mis à l’écart

Le mouvement FNDC a tenu ce mercredi une plénière pour faire le point. Une plénière, ou un arrêt pour évaluer le combat mené d’octobre 2019 à nos jours et d’envisager de nouvelles actions.

Le FNDC a mis  à l’écart  Cellou Dalein Diallo qui a choisi de participer au scrutin plutôt que de boycotter.

 » de cette décision, découle naturellement leur retrait volontaire du mouvement ». a-déclaré  Abdourahmane Sano, coordinateur national

Le Front national de défense de la Constitution, collectif de partis, syndicats et d’organisations de la société civile, minimise la cassure. Il parle de retrait volontaire de Cellou Dalein Diallo, et des autres responsables de partis qui ont décidé de participer au scrutin du 18 octobre 2020, présenté par le Front comme dénué de légitimité.

 » Si demain on a une manifestation au cours de laquelle ces Guinéens membres de ces partis politiques prennent part, bien entendu c’est leur droit de se battre pour leur pays et nous ne leur enlèverons pas ce droit. C’est juste que les responsables de ces partis ne peuvent plus siéger dans les instances du FNDC « . a-déclaré Aliou Bah, président du Model, un parti qui a choisi le boycott.

Notons que l’UFDG, le parti du chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo n’a pas pris pas à cette plénière.

 

 

Election présidentielle: sur 13 candidatures la cour constitutionnelle en valide 12

Ce mercredi 09 septembre, la cour constitutionnelle a dévoilé la liste définitive des candidats voulant briguer la magistrature suprême du pays. Sur 13 candidatures déposées à la Cour constitutionnelle pour l’élection présidentielle du 18 octobre 2020, la Cour en a validé 12.

Edouard Zotomou Kpogomou du parti UDRP, Seul candidat dont la candidature n’a pas été validée. La Cour a estimé qu’elle ne répond pas aux conditions prévues à l’article 42 de la Constitution. Cet article stipule que

« tout candidat à la Présidence de la République doit  être de nationalité guinéenne, jouir de ses droits civiles et politiques, justifier le parrainage des électeurs déterminé par le code électoral, être d’un état de bonne santé certifié par un collège de médecins assermentés par la Cour constitutionnelle.»

Edouard Zotomou Kpogomou sur le rejet de sa candidature:

«  Nous n’avons pas encore reçu la notification du rejet de notre candidature ».

 Cependant, l’arrêt de la Cour n’a pas été explicite sur la condition qui n’a pas été remplie par Edouard Zotomou Kpogomou.

Affaire DSK: Nafissatou Diallo sort de son silence 9 ans aprés

Le 14 mai 2011, le nom de Nafissatou Diallo, femme de chambre du Sofitel de New York et d’origine guinéenne, faisait la une des médias. Elle affirmait avoir été agressée sexuellement par l’ancien directeur du Fond monétaire international (FMI) Dominique Straus Kahn. Depuis l’affaire, qui s’est soldée par une transaction entre les deux parties.La femme de chambre est retombée totalement dans l’anonymat.

Neuf ans après Nafissatou Diallo sort de son silence. Avec l’argent empoché suite au procès, Nafissatou Diallo a tenté de se reconstruire. Elle a fait l’acquisition d’un restaurant dans le Bronx, mais a fini par le céder suite à un incendie. Désormais, elle entend faire connaître sa vérité, se libérer de ses démons et gagner en tranquillité. Car en se retrouvant au cœur du scandale du Sofitel, elle dit n’avoir plus aucun répit et être harcelée par des inconnus. Elle aurait même un temps songé à se suicider.

« J’ai dit la vérité. J’ai été piégée et trahie. Je ne me remettrai jamais de la façon dont les procureurs de New York m’ont traitée. À cause de ce qu’ils m’ont fait subir, j’ai eu envie de me suicider. J’ai été traitée de prostituée ». a-t-elle martelé.

A la question de savoir ce qu’elle comptait faire de sa vie, Nafissatou Diallo répond:

« Je veux créer une fondation dont j’ai déjà le nom en tête pour aider les femmes qui, comme moi, sont arrivées en Amérique sans éducation, sans même parler la langue, et qui ont vécu des situations horribles. […] Je ne m’étais jamais considérée comme une militante féministe, mais je veux que ce qui m’est arrivé serve aux autres« .

Rappelons que cette affaire a entraîné la chute politique de Dominique Straus Kahn qui était le grand favori de la présidentielle 2012 en France.

Guinée: les 13 candidatures enregistrées pour l’élection présidentielle 2020

Le mardi 8 septembre 2020, la cour constitutionnelle a bouclé le dépôt des candidatures pour la présidentielle du 18 octobre 2020.

A cet effet, 13 candidatures ont été enregistrées dont celle du président sortant Alpha Condé et son principal opposant Cellou Dalein Diallo. Le président Alpha Condé est candidat à sa propre succession pour un troisième mandant tandis que son principal opposant Cellou Dalein Diallo tente pour la troisième fois de conquérir la magistrature suprême.

Les 13 candidats déclarés à la présidentielle sont:

1)- Alpha Condé, président de la République sortant, qui brigue un 3ème mandat, président du RPG arc-en-ciel

2) -Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG et principal opposant au régime Alpha Condé

3)- Ibrahima Abé Sylla, candidat du parti Nouvelle Génération pour la République (NGR)

4)- Dr. Ousmane Kaba, président du parti PADES

5)- Dr Ousmane Doré, président du parti Mouvement National pour le Développement (MND)

6- Me Abdoul Kabêlê Camara, candidat du parti Rassemblement Guinéen pour le Développement (RGD)

7- Dr Makalé Traoré, présidente Parti de l’Action Citoyenne pour le Travail (PACT)

8-Moro Mandjouf Sidibé, médecin et président de l’AFC

9-Dr Makalé Camara, candidate du parti Front pour l’Alliance Nationale (FAN)

10-Bouya Konaté, président l’UDIR

11)- Edouard Zoutomou Kpoghomou, membre du FNDC et candidat de l’UDRP

12)- Laye Souleymane Diallo, président du Parti liberté et du Progrès (PLP)

13- Abdoulaye Kourouma, président du RRD

Notons que la liste définitive des candidats retenus sera publiée ce mercredi 9 septembre par la Cour constitutionnelle.