Covid-19: un expert de la CEDEAO testé positif

L’un des experts de la mission d’appui technique de la CEDEAO a été testé positif au covid-19. L’information a été faite hier mercredi 23 septembre, par le Général Francis Béhanzin, commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de la CEDEAO.

Ce dernier a rendu publique l’information à l’occasion de la présentation du rapport d’audit sur le fichier électoral guinéen révisé.

En effet, dans le cadre des préparatifs de l’élection présidentielle du 18 octobre, trois experts sont arrivés en Guinée depuis le mois d’août dernier. pour une mission d’appui technique dans l’assainissement de la base de données et de consolidation des données en centrale.

Selon le Général Francis Béhanzin, le membre de la mission d’appui technique de la CEDEAO, testé positif à la covid-19, a été placé en quarantaine. Ainsi, il devra être pris en charge très prochainement.

Cependant, l’identité de l’expert n’a pas été dévoilée. Mais, le déclaré positif a été placé en isolement et suit son traitement. Sa vie ne serait pas en danger.

 

Présidentielle 2020: le CNOSC outille ses agents

Dans le cadre de la présidentielle du 18 octobre prochain, le Conseil National des Organisations de la société Civile (CNOSC) à travers sa sous-section Regard Du Peuple a lancé ce mercredi 23 septembre à Conakry, une session de formation à l’intention des formateurs et superviseurs, avant leur déploiement sur le terrain.
Durant deux jours de formation, ces superviseurs venus des quatre coins du pays seront outillés notamment, sur des thématiques les permettant de contrôler et alerter sur la conformité des élections.
 « L’observation va consister à déployer près de 10.000 observateurs domestiques. Ça veut dire que nous faisons de l’observation domestique. L’observateur est recruté sur place, formé et déployé sur place. Il observe les élections depuis l’ouverture du bureau de vote jusqu’à la connaissance des résultats. Ces superviseurs ici présents, ont pour mission de représenter le Regard Du Peuple dans leurs préfectures, d’identifier les points focaux dans les sous-préfectures, de recruter les observateurs, de les former conformément aux directives que nous allons donner au cours de cette formation et, également, d’assurer la mission d’observation sur le terrain avant, pendant et après le scrutin. (…). Nous observons en raison des enjeux de ces élections mais aussi des défis qui interpellent la société civile elle-même », a soutenu le président du CNOSC.
Pour cette année, la CENI attend des agents déployés par la société civile, de la proactivité dans leur travail d’observation notamment sur les anomalies constatés
« A écouter les agents ici présents, on se rend compte que ce sont des gens expérimentés. Nous ne pouvons que les encourager et souhaiter que la mission qui est la leur, se joue convenablement. Nous avons démontré la responsabilité qui incombe tous les observateurs. Nous avons lancé un autre appel pour qu’ils n’attendent pas leur rapport final pour nous dire là où ça a marché et là où ça n’a pas marché. Nous souhaitons qu’au fur et à mesure qu’ils travaillent sur le terrain, lorsqu’ils voient des anomalies, que directement par la voie de leur Direction générale, qu’ils nous informent. Nous avons nous-mêmes des représentants sur le terrain, mais vous avez les informations envoyées par les observateurs de la société civile sont plus importantes », estime vice-président de la CENI.

L’UNFPA lance le projet TAKEDA en faveur des femmes

Il y’a quelques jours, le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) en collaboration avec le Ministère de la santé a lancé au Centre Médical Communal de Ratoma à Conakry, le projet TAKEDA. Cet important projet est axé sur la «continuité des services de santé de la reproduction en période de COVID 19» dans 15 centres de santé répartis dans les cinq communes de la capitale, Conakry.

Financé à hauteur de 1,5 millions de dollars par l’UNFPA, le projet TAKEDA offre des kits de protections individuels, des prises en charge, des tables d’accouchements et de consultations aux 15 structures sanitaires bénéficiaires. Il vient en guise d’appui au Plan national de continuation des services de santé reproductive élaboré par le Ministère de la Santé validé au mois de juin dernier.

Ce projet constitue, avant tout, une des nombreuses réponses que les gouvernements de 3 pays de la Cedeao dont la Guinée et leurs partenaires ont apporté ou envisagé pour agir vite afin de protéger les services essentiels de bases surtout pour les femmes enceintes, très exposées à la Covid-19.

Dans son discours de lancement, la ministre des Droits et de l’autonomisation des femmes a interpellé les autorités sanitaires à promouvoir ce projet en faveur de toutes les femmes de Guinée.

«Nous sommes tenus d’accompagner ce projet axé sur les femmes et les enfants pour pouvoir favoriser la protection de la santé de la femme qui est un droit fondamental. Les femmes sont plus exposées aux problèmes de santé de la Covid-19.  Et, il y a cette peur de venir dans les structures de santé. Ce projet est un ouf de soulagement pour les femmes. J’interpelle le Ministère de la santé et ses partenaires techniques et financiers pour pouvoir dupliquer ce projet sur toute l’entendue du territoire national dans l’intérêt supérieur des femmes de Guinée», a lancé la ministre.

Le projet est rendu possible grâce à un don de 4 millions et demi de dollars Us au Fonds des Nations-Unies pour la Population par la société japonaise TAKEDA.

Takana Zion maintient sa décision de s’opposer au 3éme mandat d’Alpha Condé

Aprés sa sortie médiatique dans l’émission les grandes gueules, la semaine dernière. Le reggaeman, Takana Zion a été contraint de quitter la Guinée. Loin de son pays natal, le chanteur assure qu’il maintient sa décision de s’opposer au 3 éme mandat d’Alpha Condé .

Extrait de son passage dans les grandes gueules:

« Peut-être que j’ai parlé avec un ton fort, mais je ne crois pas avoir utilisé un mot déplacé. J’ai dit ‘avec tout le respect que j’ai pour le Pr Alpha Condé, je ne peux pas soutenir un 3ème mandat’. Parce qu’à mon avis, à 92 ans, il n’a pas du tout la capacité morale, intellectuelle et même physique de diriger encore la Guinée pendant 5 ans »

« Ce qui se passe en Guinée, c’est trop, ça dépasse tout ce que vous pouvez imaginer. J’ai commencé à aller en France dans les années 2007. Deux ans après, c’était la fin du régime de Lansana Conté. Alpha Condé est venu, on a dit la Guinée is back, il a nourri beaucoup d’espoirs chez les jeunes guinéens et des adultes qui se sont dit ‘c’est la première fois que nous allons avoir un président qui va faire deux mandats et organiser les élections et recevoir le prochain président et aller continuer une autre vie », indique le reggaeman guinéen dans Couleurs tropicales sur RFI

Avant de souligner que « ça allait être vraiment la plus grande chose que le Pr Alpha Condé allait offrir aux guinéens, c’est-à-dire l’alternance. Malheureusement, tout ce contre quoi il s’est battu, il y a des gens aujourd’hui qui sont en train de l’encourager à faire la même chose. Ce n’est pas du tout agréable. Toute la population est déçue. Même les gens qui travaillaient avec le Pr Alpha Condé sont déçus, beaucoup d’entre eux ne soutiennent pas le projet. Il n’y a que quelques individus en Guinée qui alimentent le projet du 3ème mandat parce qu’ils ont leurs intérêts ».

A-t-il été forcé de prendre la route de l’exil à cause de ses opinions?

 

Manifestation du 29 septembre: les avocats du FNDC saisis la CPI

Après les propos « controversés » du président guinéen Alpha Condé, dans son discours d’ouverture de la campagne présidentielle samedi dernier , la Cour Pénale Internationale (CPI) a été saisie ce mardi 22 septembre.

La saisine a été faite par les avocats internationaux du FNDC pour la cour pénale internationale. Les avocats du FNDC pour la Cour Pénale Internationale (CPI) William Bourdon et Vincent Brengarth ont alerté  la CPI sur la tenue de manifestations organisée par la coalition à compter du 29 septembre en lui demandant d’exercer la plus grande  vigilance quant au respect des fondamentaux des manifestants. Cette manifestation s’inscrit dans la lutte anti- troisième mandat du président Alpha Condé.

« Dans son premier discours de campagne adressé par Visio conférence aux populations de la Haute Guinée, fief traditionnel de son parti, Monsieur Alpha Condé a tenu des propos ethnocentristes d’une extrême gravité« , constatent les avocats du FNDC.

Selon eux, ces propos traduisent la volonté du président sortant Alpha Condé de déporter le débat sur le terrain ethnique avec le risque d’alimenter des clivages au sein même de la population là où l’ambition électorale devrait être celle de l’unité nationale.

« Ces éléments nous font sérieusement craindre de nouvelles violences électorales à relent ethnique et c’est la raison pour laquelle nous tenions à vous écrire et à vous alerter« , justifient maîtres Bourdon et Brengarth.

 

Covid-19: Allègement des mesures barrières

Dans un communiqué lu à la télévision nationale, ce mardi 22 septembre, le gouvernement a annoncé l’allègement de mesures  barrières sanitaires dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Cet allègement concerne les secteurs des Transports, du Tourisme, des Sports et de la Culture.

Une démarche motivée, par la revue de la situation épidémiologique dont les résultats ont été jugés encourageants.

Ainsi, les mesures barrières ont été allégées comme suit:

Dans le secteur du transport, le prix du transport par personne revient à l’ancien tarif qui était en vigueur avant l’apparition de la pandémie en Guinée au mois de mars dernier, port obligatoire des masques par tous les passagers.

Dans les restaurants, bars et motels, port obligatoire du masque pour le personnel de service et respect de distanciation physique.

Pour la reprise des activités culturelles, port obligatoire du masque par tous les spectateurs et les organisateurs, lavage systématique des mains à la rentrée et respect de la distanciation sociale par les spectateurs et les organisateurs.

Les mêmes dispositions sanitaires ont été également annoncées pour la reprise des activités sportives.

Enfin, le communiqué engage les ministères en charge de la Santé, de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, de la Sécurité et de la Protection civile, des Transports, de l’Hôtellerie et du Tourisme, de la Jeunesse, de la Culture et des Sports ainsi que les organisations patronales et syndicales et autres associations affiliées, chacun en ce qui le concerne, à veiller à l’application rigoureuse des présentes directives à compter de ce mardi 22 septembre.

Le communiqué précise que le couvre-feu reste maintenu de 00 heure à 4 heures du matin dans la zone de grand Conakry (Conakry, Coyah et Dubreka).

 

 

Covid-19: la décroissance

La Guinée s’achemine vers un plateau dans le cadre de la riposte contre la pandémie de covid-19.

Selon le directeur général de l’agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS) Dr Sakoba Keita, la décroissance de cette épidémie est du fait que la Guinée est en train d’amorcer la ligne droite vers le seuil de contrôle du virus.

 » À ce jour, je dois vous dire que notre taux de positivité qu’on avait commencé à près de 50% est au tour de 4 à 5%. Ce qui dénote une baisse de cette infection dans notre pays. Et même Donka qui avait 450 malades à moins de 100 malades aujourd’hui. La plupart de nos CT-épi qui sont ouverts à l’intérieur du pays ont très peu de malades à ce jour. Donc, la Guinée est en train d’amorcer la ligne droite vers le seuil de contrôle, que je vous rappelle encore c’est un taux de positivité de moins de 2%. Nous sommes encore au-dessus de ça. Mais, c’est grâce à vos efforts, tout le monde a contribué, les ONG, les différentes familles et beaucoup d’autres départements pour que nous ayons cette tendance », a-t-il expliqué ce lundi devant la presse.

notons que le cumul des cas confirmés est de 10 344, dont 9 757 guéris et 65 décès.

Marche du 29 septembre: le FNDC s’active

L’ itinéraire de la marche projetée par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) est connu. Ladite marche se déroulera sur l’autoroute Fidel Castro, du rond-point Tannerie à l’esplanade du Palais du peuple. L’information a été donnée ce lundi 21 septembre 2020 par le chargé des opérations du FNDC.

Ibrahima Diallo a fait également savoir que les lettres d’informations seront déposées dans les 48 heures dans les communes de Matoto, de Matam et de Kaloum. A part Conakry, pour cette première phase, il y aura une manifestation à Labé, Nzérékoré, Dubréka et à Coyah, a-t-il précisé.

En effet, Le mouvement anti-troisième mandat s’active sur le terrain pour préparer la manifestation du 29 septembre dont l’objectif est « d’exiger le départ » du président Alpha Condé. Les opposants mènent des sensibilisations un peu partout dans les différentes communes et quartiers de Conakry.

Cependant, Ibrahim Diallo met en garde contre toute éventuelle interdiction sous prétexte de l’état d’urgence sanitaire

« S’il arrivait que le gouvernement nous interdise de marcher, en pareille circonstance, nous allons opposer la résistance à cette décision parce que c’est un droit constitutionnel « , a-t-il prévenu.

« Dans le contexte actuel, il n’est pas possible pour le gouvernement de nous opposer l’état d’urgence sanitaire à l’organisation des manifestations. Vous constatez que le camp présidentiel mobilise en violation de l’état d’urgence.  M. Alpha Condé ne peut pas nous interdire l’exercice d’un droit constitutionnel. Comme la constitution nous a autorisés, nous allons résister face à cette décision et face à l’oppression des autorités«  a-t-il mis en garde.

Le chargé des opérations du FNDC a précisé que des dispositions sont déjà prises par le Front pour le respect des gestes barrières. Il est prévu dans les prochains jours une campagne de distribution des masques.

« Nous avons reçu un don de masques de la part de notre antenne FNDC Belgique. Nous en avons suffisamment et nous allons commencer la distribution dès ce weekend dans les quartiers de Conakry. Le jour de la marche également, il y aura une équipe sanitaire au point de départ et qui va distribuer au fur et à mesure aux citoyens qui viennent participer, mais qui n’ont pas de masque« .

Ibrahima Diallo a laissé entendre que les élections présidentielles ne constituent pas la ligne de combat du Fndc.

« Nous ignorons complétement ces élections. Nous nous focalisons sur le combat contre le 3e mandat d’Alpha Condé. Vouloir s’intéresser à ces élections c’est comme si notre combat se résume à cela« , a-t-il dit en ajoutant que le FNDC est en train de travailler sur le terrain pour mobiliser les citoyens à sortir le 29 septembre.

 

Présidentielle 2020: L’UDRP va accompagner un candidat en lice

Malgré le rejet de sa candidature à la présidentielle du 18 octobre prochain par la cour constitutionnelle. Le président de l Union Démocratique pour le Renouveau et le progrès (UDRP),  dirigé par Dr Édouard Zotomou Kpogomou, va accompagner un des candidats en lice et se battre pour qu’il y ait une alternance démocratique. C’est le chargé des questions électorales de la formation politique qui l’a annoncé au cours d’un meeting tenu à son siège national, à Conakry.

En effet, l’UDRP se dit déçue mais pas abattue par l’invalidation « pour des raisons politiques » de sa candidature à la présidentielle du 18 octobre 2020.

« Je vais vous dire que l’invalidation de notre candidature n’a nullement affecté notre parti. Le président de l’UDRP, Dr Édouard Zotomou Kpogomou, garde le moral très haut. Donc, nous n’allons pas nous asseoir et croiser les bras parce que notre candidature a été rejetée. Des concertations sont en cours au sein des structures du parti à l’intérieur et à l’extérieur du pays, en vue de faire une alliance avec l’un des candidats en lice pour continuer le combat qu’on a commencé », a-t-il annoncé.

En attendant la signature de cette alliance, l’UDRP appelle ses militants à aller retirer leurs cartes d’électeurs pour pouvoir « sanctionner » le président sortant lors du scrutin du 18 octobre.

« Il est important que chacun de nous accepte de sanctionner Alpha Condé. Ce qu’il a eu à faire, il faut qu’il soit sanctionné. Donc, mobilisez-vous et allez retirer les cartes d’électeurs. Si vous ne retirez vos cartes d’électeurs, j’avoue qu’il sera très facile pour vous de vous exprimer. Informez les parents au niveau des bases, au niveau des familles et tout le monde d’aller retirer les cartes d’électeurs pour qu’on puisse se débarrasser de cette dictature. Mais, il ne sert à rien d’aller retirer les cartes d’électeurs si vous ne votez pas. Il faut aller voter massivement pour ne pas ouvrir un boulevard à monsieur Alpha Condé pour se tailler 12 ans de dictature. Ceci dit, nous avons la possibilité d’aller voter si nous retirons les cartes d’électeurs », a souligné Norbert Kolita.

L’Union Démocratique pour le Renouveau et le Progrès (UDRP) compte se déployer dans les prochains jours sur le terrain pour aller sensibiliser les citoyens sur la nécessité d’une alternance démocratique, afin d’empêcher la réélection du président Alpha Condé pour un troisième mandat.

Fermeture des Frontières avec le Mali: le secteur de l’aviculture touché

Le marché guinéen connait actuellement une rupture d’approvisionnement en maïs. La rareté de cette denrée qui entre dans la fabrication des aliments de la volaille inquiète les acteurs du monde avicole guinéen puisque certains producteurs consomment jusqu’à 20 tonnes de maïs par jour. Désemparés, ces acteurs annoncent des pertes énormes et tirent la sonnette d’alarme.

En effet, malgré ses terres fertiles, la Guinée ne produit pas suffisamment de maïs pour répondre aux besoins de son marché intérieur. Et, pour satisfaire à la demande sans cesse croissante de son marché, notre pays a l’habitude de s’approvisionner à partir du Mali voisin. Mais, avec le coup d’Etat militaire qui a conduit la chute du président Ibrahim Boubacar Keïta, la Guinée a fermé ses frontières avec ce pays. Malheureusement, cette fermeture de la frontière Guinéo-malienne a entrainé une rupture de la chaine d’approvisionnement de la Guinée en maïs. Et, cette rupture s’est inévitablement répercutée sur le secteur de l’aviculture guinéen. Aujourd’hui, les producteurs d’aliments de la volaille et les propriétaires de fermes avicoles guinéens sont désemparés.

le président des fabricants d’aliments de volailles, demande l’aide du gouvernement:

« Le gouvernement doit revoir cette situation en nous aidant à avoir au moins un magasin de stock de maïs. Là, ils vont nous financer pour au moins 10.000 tonnes devant servir pendant la période de soudure »

« Aujourd’hui, nos pertes sont énormes. Chaque producteur perd énormément avec cette rareté qui entraîne une augmentation du prix du maïs sur le marché. Le kilogramme, qui se vendait à 2000 francs guinéens pendant les mois de décembre, janvier et février, se négocie aujourd’hui à 3200 GNF ; soit une différence de 1200 francs guinéens. Avec un million 200 mille francs par tonne, si vous utilisez 40 tonnes, cela vous fera 44 millions de francs guinéens. Il y a certains producteurs qui peuvent consommer jusqu’à 20 tonnes de maïs par jour. Même si vous calculez les 1 million 200 cent mille francs par jour, pendant les 4 mois de rupture, les pertes seront énormes. Depuis le début de la crise, beaucoup de fermes ont fermé. Près de 30% des fermes avaient été fermés l’année dernière par manque de nourriture pour les volailles. Avec cette crise, on ne sait pas combien fermeront cette année. Actuellement, les gens continuent à fermer et à revendre leurs poulets. Si l’Etat ne prend pas des dispositions, bientôt nos marchés seront en rupture de poulets et d’œufs  »

Notons que le prix du kilogramme de maïs a presque doublé sur le marché.