Violences post-électorales : Ousmane Gaoual Diallo accuse la CENI d’être responsable des cas de morts

Au cours d’une conférence de presse animée par l’Alliance nationale pour une alternance démocratique (ANAD), le responsable de la communication de l’UFDG  a accusé la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d’être responsables des cas de morts enregistrés dans les violences post-électorales. 

A qui veut l’entendre, Ousmane Gaoual Diallo dit que « les magistrats qui ont présidé les Commissions administratives de centralisation des votes (CACV) sont les premiers responsables des assassinats des enfants à l’occasion des manifestations. Parce que ce sont eux qui falsifient la vérité ».

Le deuxième responsable, selon lui, « c’est la CENI. Il faudrait que les magistrats guinéens, déployés dans les 38 circonscriptions du pays, et le président de la CENI considèrent qu’ils sont à l’origine des assassinats des jeunes guinéens qui sortent exprimer leur mécontentement par rapport aux résultats qu’ils donnent. C’est sont eux les exécutants. Ce sont eux qui tuent les enfants dans les quartiers ».

L’ancien député uninominal de Gaoual indique que « la situation de notre pays exige de la Cour constitutionnelle et de chaque guinéen d’aller rechercher la vérité parce que la Guinée est au bord du précipice. Personne n’acceptera une vérité différente de celle exprimée par les guinéens dans les urnes ».

« S’il y a des drames demain dans ce pays, quelle que soit la situation dramatique qui touchera notre pays, M. Cissé de la CENI et les magistrats dont les noms et prénoms sont connus porteront l’entière responsabilité des dérives dans notre pays », prévient-il d’un ton ferme.

Violences post-électorales : la première dame lance un message

La Première dame de la République Hadja Djénè Kaba Condé a adressé un message à l’endroit des responsables politiques alors que la Guinée fait face à l’incertitude, dans l’attente des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020.

« En ma qualité de 1ère dame, mère de famille, je mets chacune des composantes de notre société devant sa responsabilité pour éviter le pire pendant qu’il est encore temps. Je demande aux leaders politiques de mettre en avant l’intérêt supérieur de la nation« , a-t-elle lancé.

La première dame livre aussi un message aux jeunes auxquels, elle demande de « renoncer à la violence ».

En Guinée, les violences postélectorales ont fait 21 morts selon le Gouvernement, bien beaucoup plus selon l’opposition. Alors que les craintes d’une nouvelle escalade de violences sont présentes, la première appelle la société civile à focaliser et à intensifier ses activités sur le « vivre-ensemble » et aux religieux à prêcher la « paix et l’unité nationale ».

« Ne sommes-nous pas une famille en Guinée ? Lequel d’entre nous n’est pas le fruit d’un métissage proche ou lointain de plusieurs de nos ethnies. La diversité linguistique qui nous caractérise devrait être notre plus grande richesse au lieu d’être source de nos problèmes« , a averti Hadja Djénè Kaba

Violences post-électorales : les avocats du FNDC ont adressé une correspondance au président français

Les avocats du FNDC William Bourdon et Vincent Brengarth, après avoir saisi la Cour pénale internationale (CPI), ont adressé une correspondance au président français Emmanuel Macron pour dénoncer des cas de violations des droits de l’Homme et coup d’Etat constitutionnel en Guinée.

Dans un document de 5 pages, ces deux avocats ont signalé des cas de violations des droits de l’homme par le pouvoir d’Alpha Condé.

« Les craintes de nouvelles violences post-électorales sont redoublées devant la volonté du pouvoir en place de se maintenir devant la contestation populaire contre le troisième mandat et les accusations de graves irrégularités dans le processus électoral au bénéfice de Monsieur Alpha Condé », indiquent-ils dans la correspondance adressée à Macron dont VisionGuinee s’est procuré d’une copie.

« Si nous vous écrivons, c’est pour dénoncer au nom du FNDC les exactions qui ont été commises par le pouvoir en place et pour vous faire part des très profondes inquiétudes de la société civile et de l’opposition devant la possible survenance de nouvelles violences dans un climat qui est proche de la guerre civile », précisent les deux avocats.

Ils appellent au président Macron qu’il a montré sa volonté par le passé « conformément à la tradition de la France de condamner ou en tous les cas de dire votre désapprobation quand des principes fondamentaux et droits humains étaient violés de façon systématique »

C’est pourquoi, soulignent-ils, « nous vous demandons solennellement, au nom du FNDC, de condamner publiquement les crimes commis contre les populations civiles désarmées et surtout l’impunité qui encourage la récurrence de ces crimes et d’œuvrer pour que des enquêtes soient diligentées pour identifier leurs auteurs et les traduire devant les tribunaux ».

Il demande également au président français de « bien vouloir inviter la CEDEAO, l’Union Africaine et les Nations Unies et les partenaires européens de la France à prendre toutes les initiatives requises pour une alternance démocratique réclamée par le peuple de Guinée afin d’éviter le bain de sang qui menace ».

Scrutin du 18 octobre : le RPG refuse un recomptage des voix

En conférence de presse mardi, le député Alhousseine Makanera du directoire de campagne du RPG Arc-en-ciel conteste les résultats publiés par le parti de Cellou Dalein Diallo et ses alliés sur le scrutin du 18 octobre.

A la question de savoir si le RPG Arc-en-ciel est prêt à accepter un recomptage des voix pour mettre fin à la crise post-électorale que traverse la Guinée.

A cette interrogation, Alhousseine Makanera a répondu que dans un pays, « il y a des institutions, il y a des lois. Tout ce qui ne va pas à l’encontre des dispositions légales, le RPG est disposé à accepter ».

« Nous avons des institutions qui vont choisir telle ou telle autre variante. Dans une élection, s’il y a des erreurs qui n’entravent pas la sincérité du vote et qui ne changent pas celui qui est élu, on ne reprendra pas », indique-t-il.

« La Cour constitutionnelle est compétente pour faire en sorte que chacun soit rétabli dans ses droits. Nous, on ne trouvera pas à redire », a-t-il martelé.

Assemblée Nationale : les députés ont adopté l’amendement de deux articles du règlement intérieur

Lors d’une plénière tenue le 2 novembre 2020, les députés ont adopté à leur majorité l’amendement de deux articles du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il s’agit de la nomination par le président de la République sur proposition du président de l’Assemblée nationale du Secrétaire général du Parlement et de son adjoint évoqué dans l’article 21; puis le respect de la parité des genres dans les institutions mentionnées dans l’article 14.

« Le secrétaire général et son adjoint sont nommés par décret du président de la République sur proposition du président de l’Assemblée nationale. Le Secrétaire général assiste aux réunions du Bureau, à la Conférence des Présidents ainsi qu’à toutes les Commissions ad ’hoc où sa présence est nécessaire », a indiqué le rapporteur de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, avant de préciser que le Secrétaire général et son adjoint  sont des hauts fonctionnaires de l’Etat choisis parmi les cadres de la hiérarchie A.

Dans l’article 14 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il est dit que cette institution « ainsi que ses organes ne peuvent être composés à plus des deux tiers (2/3) d’un même genre. »

Mamady Kandé Soumaoro, président de la Commission des Lois, revient sur les changements opérés dans le Règlement intérieur : « Il n’y a rien de très différent. C’est une question de formulation. Pour le premier mandat, il fallait consacrer une disposition constitutionnelle qui mérite d’être co-signée dans toutes les lois en l’occurrence les lois organiques qui sont des lois d’interprétation directe de la Constitution. C’est pourquoi on est revenu sur la disposition relative au quota de désignation des femmes dans les institutions ainsi que dans les organisations comme à l’Assemblée nationale. »

Armée guinéenne : le camp Samory Touré a son musée

Dimanche 1er  novembre, à la faveur de la célébration des 62 ans de l’armée guinéenne, le ministre d’État chargé des Affaires présidentielles et de la Défense nationale Dr Mohamed Diané a procédé à l’inauguration du Musée des armées, au camp Almamy Samory Touré.  Dr Mohamed Diané avait à ses côtés, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Damantang Albert Camara. L’évènement a réuni tous les hauts responsables de l’armée, mais aussi de la police et de la gendarmerie. Ce musée qui retrace l’histoire de la Guinée et de ses  forces armées depuis la période précoloniale . Il regroupe déjà 250 photos historiques, 15 armes déclassées, 40 objets d’art, 20 vitrines de présentation des œuvres, 1319 ouvrages divers et d’autres équipements.

« Trois périodes de notre histoire sont ici présentées sous forme de photos, armes déclassées et autres effets qui rappellent la période précoloniale, la période coloniale et celle qui va de l’indépendance à nos jours. C’est avec votre soutien personnel que ce travail a été fait comme d’ailleurs le Musée du camp Soundjata à Kankan. C’est un travail de recherche qui ne fait que commencer et ce Musée du camp Samory a besoin encore de votre soutien pour se développer et étoffer ses collections », a dit le général.

Le général de Brigade Mohamed Diané, chef d’Etat-major de l’armée de terre, a présenté ce musée comme un outil de réflexion mais aussi un espace de souvenir des hauts faits de l’histoire de la Guinée et de l’Armée guinéenne.

«Le Musée que nous inaugurons ce 1er novembre retrace justement le parcours élogieux de notre armée et à travers elle celui de notre pays, intimement liés. C’est un travail de mémoire qui nous permet de comprendre, au-delà de son aspect culturel, les grandes étapes de l’évolution de nos Forces armées afin de corriger les imperfections, atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés en matière de défense nationale et restaurer notre patrimoine historique», a indiqué le ministre tout en remerciant l’état-major général des Armées particulièrement l’armée de terre pour la conception  de ce projet.

Dans son discours de circonstance, le ministre de la défense Dr Mohamed Diané a d’abord  rendu un hommage appuyé aux pères fondateurs de l’armée guinéenne. « Soyez rassurés, notre soutien ne fera pas défaut pour non seulement pérenniser ces acquis mais aussi et surtout pour obtenir d’autres résultats à travers notamment la mise à disposition d’infrastructures mieux adaptées à la conservation des œuvres muséales », a-t-il poursuivi. Pour terminer, il a lancé un appel à tous les chercheurs et conservateurs d’ici et d’ailleurs pour apporter leur contribution au succès de ce Musée.

L’occasion était pour Pépé Sévérin Théa, Directeur Général du patrimoine historique, archives et musée des armées, d’annoncer d’autres projets en vue. « Nous ambitionnons, entre autres, la réalisation de l’inventaire des sites et espaces historiques militaires ; l’ouverture d’un réseau de bibliothèques de lecture dans les régions militaires avec l’appui de la francophonie ; la réalisation d’un documentaire sur l’histoire de l’armée en collaboration avec la DIRPA », a-t-il cité. Il estime que la mise en œuvre de ces projets donnera à coup sûr une nouvelle visibilité aux exploits de l’armée guinéenne, renforcera les liens entre les armées et différents publics spécialisés, mais aussi, elle sera un des piliers du programme « Armée-Nation », élément important de la réforme des services de défense et de sécurité.

 

contentieux électoral :voici ce que l’UFDG demande à la Cour constitutionnelle

Le parti de Cellou Dalein Diallo a déposé devant la Cour Constitutionnelle une requête aux fins de contestation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 18 octobre, publiés par la CENI (commission électoral nationale indépendante),donnant Alpha Condé vainqueur de la présidentielle du 18 octobre.

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), dans sa requête, indique à la Cour constitutionnelle qu’en dehors des localités où la violence, les arrestations arbitraires, les intimidations et menaces ont empêché les militants de l’opposition de se rendre aux urnes, les guinéens se sont fortement mobilisés pour aller voter.

Il note que les opérations de vote proprement dites se sont globalement bien déroulées. Selon l’UFDG, c’est après la fermeture des bureaux de vote que la « machine de la fraude a été mise en mouvement par l’administration électorale en complicité avec des fonctionnaires civils et militaires dans le but de travestir les suffrages des électeurs par la modification des résultats issus des bureaux de vote en faveur du candidat du RP, Alpha Condé,  au détriment de Cellou Dalein Diallo ».

Dans sa requête de 37 pages, le parti évoque des bourrages d’urnes en « faveur du candidat du RPG dans certaines préfectures du pays, surtout en Haute Guinée et en Guinée forestière, comme en témoignent les photos, les vidéos  qui circulent sur le net ainsi que les procès-verbaux de constat d’huissier sans aucune réaction de la CENI ».

Il fait cas de la « délocalisation du dépouillement des urnes hors de plusieurs bureaux de vote. Lorsque les tendances du vote étaient jugées favorables au candidat de l’UFDG, le dépouillement n’a pas été effectué sur place comme le prévoit le Code électoral, mais dans des endroits auxquels les représentants du candidat ont été empêchés, par divers moyens, d’accéder (préfecture, garnisons militaires, communes etc.). Il en été ainsi dans plusieurs localités du pays (Nzérékoré, Dubréka, Yomou, Manéah, etc ».

Se basant sur un système de centralisation informatisé qu’il a mis en place pour collecter et comptabiliser les résultats issus des urnes suite aux opérations de dépouillement effectuées par bureaux de vote, l’UFDG assure que la « totalisation des résultats sur la base de 84,49% des procès-verbaux collectés donne une victoire au 1er tour du candidat de Cellou Dalein à 53,84%’’.

« Il est important de noter qu’en considérant que les 15,51% de suffrage issus des BV non collectés en Haute Guinée, Basse Guinée et en région Forestière avec le taux de participation moyen de 65,66% sont intégrés, le candidat de l’UFDG est toujours vainqueur dès le 1er tour avec 52,88% tandis que celui du RPG a un score de 46,72% », indique le parti aux juges constitutionnels.

Il demande à la Cour constitutionnelle d’annuler « les PV de centralisation des résultats des circonscriptions électorales de Kankan, Siguiri, Mandiana, Kérouané, Kouroussa et Faranah ; d’ordonner la réintégration des PV des résultats des bureaux de votes illégalement annulés ou écartés au niveau des CACV des circonscriptions électorales de Nzérékoré, Matoto, Matam, Kaloum, Dixinn, Fria, Kindia, Koundara, Dubréka et Boké et déclarer Monsieur Mamadou Cellou Dalein Diallo élu président de la République avec un minimum de 53,84% des suffrages valablement exprimés ».

Manifestations pour la reconnaissance de la victoire de Dalein : la justice menace de poursuivre les protestataires

L’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) qui a soutenu la candidature de Cellou Dalein Diallo à la présidentielle du 18 octobre, a appelé à la reprise des manifestations ce mardi 3 novembre pour exiger le respect de la vérité des urnes. le parquet Général menace de « sévir ».

Le parquet général rappelle que le cadre légal et règlementaire des réunions, manifestations et cortèges est prévu au chapitre 1 du code pénal notamment en ces articles 621, 622, 623, 624, 625.

Citant notamment l’article 625, Mamady Diawara rappelle que « tout défilé, cortège et manifestation sur la voie publique doit avoir un comité d’organisation composé d’au moins de 5 personnes. Ce comité est chargé de passer des consignes de sécurité en vue de maintenir l’ordre public et d’empêcher toute infraction aux lois et règlements en vigueur en collaboration avec les forces de l’ordre. Les membres du comité d’organisation sont civilement responsables des infractions résultant de l’inobservation de l’aliéna précédant ».

Le parquet général dit avoir constaté la violation de dispositions légales par des acteurs politiques qui appellent fréquemment à des manifestations sporadiques. « De tels agissement constituent des infractions punies à des peines allant d’un à cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 500.000 à 5 millions GNF. En conséquence, force reste à la loi. C’est pourquoi, le parquet instruit tous les procureurs du ressort de la Cour d’appel de Conakry de procéder à la poursuite et à la répression des infractions conformément aux dispositions légales », ordonne Mamady Diawara.

Il indique que « la loi applicable à ces manifestations sous la deuxième République était la loi anti-casse. Jusqu’à l’avènement de la troisième République, cette loi a été appliquée pour encadrer toutes les manifestations politiques de l’opposition dirigée à l’époque par l’actuel président, Bah Mamadou, Siradio Diallo et Jean Marie Doré. A date, les dispositions de cette loi ont été revues dans un esprit démocratique avec néanmoins le maintien de la responsabilité des membres du comité de l’organisation dans la réparation des dommages ».

Présidentielle en Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara réélu pour un 3e mandat avec 94,27%

Les résultats provisoires des élections présidentielles en Côte d’Ivoire proclamé par la CEI, annonce la victoire du président sortant Alassane Ouattara avec 94,27 %. 

Cette information a été donnée par le président de la Commission électorale, Ibrahim Kuibiert dans la nuit du lundi 02 au mardi 03 novembre 2020. Selon Kuibiert, le suffrage exprimé est de 3 215 909 avec un taux de participation de 53,90 %.

Par ailleurs, Alassane Ouattara a obtenu  3 031 483 voix, soit  94,27 %. Il est suivi par Kouadio Konan Bertin qui a obtenu 64 011 voix, soit  1,99%. Quant au candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Bédié Konan Aimé Henri arrive à la 3e place avec 53 330 voix, soit 1,66%. Le candidat du Front populaire ivoirien (FPI)  Affi N’Guessan Pascal s’en sort avec  31 986 voix, soit 0,99%.

Cependant, soulignons que ces résultats communiqués par la CEI devront être validés par  le Conseil Constitutionnel. En outre, le conseil proclamera le résultat définitif.

Lutte contre le coronavirus : Le personnel soignant réclame « les primes exceptionnelles »

Le personnel soignant impliqué dans la lutte contre le coronavirus a manifesté ce lundi 02 novembre 2020 devant l’hôpital national de Donka. Le personnel réclame le paiement des primes promises par le gouvernement guinéen. Sur les pancartes des manifestants, on pouvait lire: « Nous voulons nos primes exceptionnelles » ; « Nous avons risqué nos vies en sauvant d’autres » ; « Si vous ne nous aviez pas promis, nous n’aurions jamais le courage de revendiquer. Alors, s’il vous plaît, honorez vos engagements » ; « Je réclame mes droits ».

« Nous réclamons ; c’est une réclamation légitime. Nous sommes là ce matin pour donner un signal fort à l’État guinéen, l’ANSS, au personnel soignant tout entier de la République de Guinée. Nous voulons leur dire tout simplement que nous voulons nos primes exceptionnelles promises par ce gouvernement à la date du 23 juin. Une promesse qui n’a pas été tenue », a déclaré Kaba Keita, leur porte-parole.

Poursuivant, il soutient que le collectif ne compte pas baisser les bras. Si rien n’est fait, sous peu de temps, ils vont utiliser d’autres moyens pour se faire entendre.

« Nous voulons ces primes exceptionnelles ; c’est pourquoi nous avons envoyé un préavis de grève à l’ANSS, au ministère de la Santé et à la Primature. À partir du 13 novembre prochain, nous irons en grève illimitée », a-t-il prévenu, tout en précisant que son groupe reste ouvert au dialogue.