Décès de l’opposant Roger Bamba : l’UFDG dévoile le programme des obsèques

Le corps de l’opposant Roger Bamba, mort en détention à la maison centrale a été restitué lundi à sa famille. Sa formation politique, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, à travers un communiqué rendu public mardi, a dévoilé le programme de ses obsèques.

Ci-dessous le communiqué :

HAC : les correspondants des médias étrangers invités à fournir des pièces pour leur accréditation

La Haute Autorité de la Communication (HAC), à travers un communiqué publié mardi 05 janvier, rappelle aux correspondants des médias étrangers les dossiers à fournir pour leur accréditation. Par la même occasion, l’institution de contrôle et de régulation des médias piloté par Boubacar Yacine Diallo a dévoilé la période du dépôt des dossiers.

Ci-dessous le communiqué :

 

La coalition tournons la page exige la libération de l’activiste Foniké Mengué

Depuis le 19 septembre 2020, Oumar Sylla, alias Foniké Menguė, vice-coordinateur de Tournons la Page Guinée (TLP-Guinée) et responsable à la mobilisation du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) est incarcéré sans aucun forme de jugement.

Oumar Sylla, qui a été présenté à un juge d’instruction début octobre, était d’abord poursuivi pour «participation délictueuse à un attroupement sur la voie publique, dégradation et destruction de biens publics, manœuvres et actes tendant à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves à l’ordre public ». Mais après plusieurs interrogations en instruction, le juge n’a retenu qu’une seule infraction contre lui, celle « d’attroupement illégal sur la voie publique».

Depuis le vendredi 25 décembre 2020, Oumar Sylla a entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention prolongée à la Maison Centrale de Conakry et afin d’exiger la tenue d’un procès sans délai.

En ce douzième jour de cette épreuve éprouvante qu’est la grève de la faim, TLP-Guinée s’inquiète de l’état de santé physique et mentale de M. Oumar Sylla. TLP-Guinée exige sa libération sans condition et considère cette détention prolongée de notre coordinateur adjoint comme une punition pour son opposition au troisième mandat de M. Alpha Condé.

Aujourd’hui, Foniké Menguè ne demande que le respect d’un droit aussi élémentaire, celui d’être juste jugé. TLP-Guinée regrette cette obstination du pouvoir de M. Alpha Condé a retenir son coordinateur adjoint simplement pour des raisons inavouées.

La coalition Tournons La Page Guinée.

CHAN 2021 : Lappé Bangoura dévoile la liste des 30 joueurs

Le sélectionneur guinéen Lappé Bangoura a présenté  lundi une liste de 30 joueurs en vue des phases finales de la 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), qui se tiendra au Cameroun du 16 janvier au 07 février 2021. Le sélectionneur guinéen qui se présente pour la troisième fois à cette compétition espère aller loin avec cette liste.
Ci-dessous la liste des 30 joueurs :

Présidentielle américaine: Trump cherche à faire pression sur Raffensperger pour modifier le résultat des élections en Géorgie

Le Washington Post, a obtenu un enregistrement téléphonique du Président Trump qui tentait d’obtenir une modification des résultats en Géorgie.

Lors d’un appel téléphonique datant du 2 janvier 2021, le président Trump a insisté sur le fait qu’il avait gagné l’État de Géorgie et menaçait le secrétaire d’Etat géorgien Brad Raffensperger de vagues conséquences juridiques.

En effet, Trump a pressé le membre de son parti à lui trouver « suffisamment de voix » et à « recalculer » le résultat.  « Je veux juste ceci. Je veux juste trouver 11.780 votes, ce qui est une de plus que ce dont nous avons besoin, parce que nous avons remporté l’Etat. (…) Il n’y a aucune chance que j’aie perdu la Géorgie. Nous avons gagné avec plusieurs centaines de milliers de voix », a-t-il répété.

Or, les résultats des élections ont déjà été recomptés deux fois en Géorgie. Et aucune preuve de fraude n’a été rapportée. Alors, pendant la conversation, Raffensperger a tenté de dire au président qu’il s’appuyait sur des théories du complot et de fausses informations, et que l’élection de Joe Biden était avérée. « Nous pensons que les résultats sont corrects ».

De plus, cet échange qui semble peut équivoque, soulève des interrogations légales selon des experts. Une enquête a été ouverte sur des éventuelles violations civiles et pénales commises par le Président Trump au cour de cet appel.

En outre, David J. Worley, un avocat d’Atlanta, a déclaré lors d’une interview avec le Washington Post  » C’est un crime de solliciter la fraude électorale, et demander au secrétaire de changer les votes est une définition classique de la fraude électorale »

Abé Sylla demande à Alpha Condé de libérer les détenus politiques

l’occasion du Nouvel an, le président de la Nouvelle génération pour la République (NGR) a plaidé pour la libération des opposants au troisième mandat qui croupissent depuis des mois en prison afin de favoriser un climat de paix dans notre pays.

Ibrahima Abé Sylla souhaite que 2021 soit une année de paix et de prospérité pour  l’ensemble du peuple de Guinée. « A l’occasion du Nouvel an, j’ai le plaisir de m’adresser à tous les guinéens pour vous présenter mes sincères vœux de bonheur, santé, prospérité pour l’année 2021 et toutes les années qui vont suivre », déclare-t-il.

Ce candidat malheureux à la présidentielle du 18 octobre souhaite que le pouvoir manifeste sa volonté de maintenir la paix et favoriser l’unité en libérant tous les opposants au 3e mandat d’Alpha Condé

« Je profite de cette occasion pour m’adresser au gouvernement guinéen pour lui demander de prendre en considération cette période pour libérer tous les prisonniers politiques afin de les permettre de se réunir avec leurs familles et leurs proches », lance-t-il, assurant que « cela serait un grand pas palpable vers  la paix et la réconciliation nationale ».

Le président de la république, Alpha Condé adresse ses vœux de nouvel an à la nation

A l’occasion du nouvel an 2021, le Président de la République a adressé ses meilleurs vœux à la nation.

Ci-dessous le discours complet :

Mes chers compatriotes de la Guinée et de la diaspora

Au seuil de l’année 2021, je voudrais remercier chacun d’entre vous, pour l’effort collectif que nous avons entrepris ensemble, au cours de cette année 2020 qui a éprouvé le monde et bouleversé nos vies et qui nous a permis de franchir le cap de l’année 2020.

A l’instar de tous les pays, la Guinée a été durant cette année 2020,  confrontée à une pandémie qui a causé des pertes en vies humaines, ralenti certaines de nos activités économiques et réduit notre espace de mobilité sociale.  Face à cette situation, je voudrais saluer la résilience guinéenne, devant le fléau du coronavirus.  Il faut se réjouir que le taux de mortalité en Guinée soit parmi les plus faibles au monde.  Nous avons aussi achevé l’année 2020 par la mobilisation de moyens considérables et de nombreux sacrifices acceptés pour briser la chaîne de contamination pour que le taux de guérison soit en hausse constante.

Dès le 13 mars 2020, la Guinée a pris des mesures urgentes pour contenir la propagation du coronavirus, en instaurant des règles basées sur : le suivi automatique de voyageurs provenant de pays à risque, l’interdiction dans la capitale de rassemblement de masse, la fermeture des frontières terrestres et maritimes, le port obligatoire du masque et l’instauration du couvre-feu, ainsi que la limitation du nombre de passagers dans les taxis et voitures individuelles.

Notre pays a installé des infrastructures sanitaires appropriées, pour faire face à la pandémie avec la création de 38 centres de traitement épidémiologiques, 8 équipes régionales, 33 équipes préfectorales d’alertes et de réponses et de 33 centres d’opérations d’urgence.  Avec aussi, la construction, la réhabilitation, l’extension, l’équipement des infrastructures sanitaires à l’intérieur du pays et à Conakry. En plus de  l’hôpital  Donka, il y a  celui  de Matam équipé de 500 lits. Un autre hôpital à Gbéssia qui peut accueillir jusqu’à  300 personnes. Ainsi que sur des lieux spécialement aménagés qui peuvent contenir jusqu’à 300 à 400 personnes.

Guinéennes et Guinéens, mes chers compatriotes

Pour riposter aux conséquences de la pandémie, le gouvernement a prévu un budget de 563 milliards de francs guinéens qui s’est traduit entre avril et juin 2020 par : la prise en charge intégrale par l’État des factures, pour les abonnés au tarif social de l’électricité et de l’eau.  Et pour les autres consommateurs,  par : un report des échéances de paiement des factures d’eau et d’électricité, pour la même période, avec la mise en place de facilités de paiement. Le gel des prix des produits de santé et de première nécessité et le blocage des loyers sur les bâtiments publics pour la période d’avril à décembre 2020 ont également été décidés.

Pour les entreprises, dans le même espace de temps, par un report temporaire de l’ensemble des charges fiscales et sociales des entreprises du secteur du tourisme et de l’hôtellerie, y compris les contributions de sécurité sociale. Ainsi qu’un report des factures d’eau et d’électricité pour les avances des entreprises du tourisme et de l’hôtellerie, la renonciation à la Tva sur les factures d’eau et d’électricité. Une exonération de droits et taxes sur les équipements de santé et produits assimilés, le report du paiement des impôts, taxes et versements assimilés à l’État, la réduction des délais de remboursement des crédits de Tva. La suspension de la facturation de la surestarie portuaire, le règlement progressif de la dette intérieure de l’État, la mise en place d’un fonds spécifique pour les groupements d’intérêt économique, pour les aider à mieux absorber le choc économique et accompagner leur formalisation. La Guinée a adopté un plan de riposte de 350 milliards de francs guinéens.  Car, selon les prévisions du ministère du Budget, les conséquences de la Covid-19 pourraient se traduire par une baisse atteignant 0,7% du PIB en 2020. Et enfin, la Guinée s’engage dans la création d’un Fonds de riposte Covid-19, pour un montant de plus de 2.500 milliards de francs guinéens. Plus que jamais nous devons continuer à respecter les gestes barrières et toutes les règles sanitaires prescrites, en attendant l’accès de tous les pays du monde à un vaccin qui pourrait définitivement vaincre la maladie.

En dépit de tout cela, nous avons pu organiser trois élections, sans le moindre concours financier extérieur. Ce qui est une expression éloquente de notre souveraineté et de notre indépendance nationales. Plus que jamais, notre destin est entre nos mains.

Nous avons pu conclure, la cinquième et sixième revue de notre programme avec le Fonds monétaire international. Je suis heureux de constater avec vous, qu’aucune des prévisions catastrophistes véhiculées contre notre pays par les esprits mal intentionnés, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur pour nous déstabiliser ne se sont réalisées, grâce au sens de l’intérêt national, du patriotisme qui caractérise notre nation.

Guinéennes, Guinéens, mes chers compatriotes

Dans cette nouvelle année 2021 qui s’ouvre, l’accent sera mis sur la création de richesses nationales par la concrétisation des projets mis en route sur le partage des ressources pour une Guinée encore meilleure pour ses filles et fils. L’amélioration de la vie quotidienne va concerner l’accroissement de la fourniture d’eau et d’électricité. Après le barrage de Kaleta (240 mgw), cette année verra le démarrage du barrage de Souapiti (450 mgw) et dans la foulée, celui d’Amaria (300 mgw), Foomi et Kogbedou en Haute Guinée, Keno, Zegbela et Lokua en Guinée forestière et Koukoutamba au Foutah.

Sans compter les barrages régionaux prévus dans notre plan énergétique.  Pour aider le développement de l’intérieur du pays, 15% des recettes minières ont été affectés aux collectivités locales, par l’Agence nationale de financement des collectivités (Anafic) dont les moyens de fonctionnement devraient atteindre la somme de 700 milliards de francs guinéens les cinq prochaines années. Le pays s’engage à décentraliser le partage des richesses avec un fonds  qui va offrir plus de 125 milliards de francs guinéens par an aux régions minières. Nous devons continuer d’œuvrer pour réduire la pauvreté, avec le projet d’inclusion économique financière et sociale nécessaire pour lutter contre la pauvreté, financé à 70 millions de dollars par la Banque mondiale. Pour l’autonomisation des femmes, un budget de 25 milliards de francs guinéens a déjà été réuni pour le renforcement des capacités dans la création et le développement des activités génératrices d’emplois. Un autre fonds de 150 milliards de francs guinéens sera investi pour le renforcement de la parité. Tandis que 300 milliards supplémentaires iront au financement des activités de la jeunesse, la formation, l’accès au numérique et à la technologie.

Nos priorités seront la construction des routes, l’amélioration de la fourniture d’eau. Nous allons accélérer la construction des routes dans les quatre régions ainsi que les pistes rurales. Nous allons renforcer notre agrobusiness à travers les chaînes de valeurs. Cela, non seulement pour assurer l’autosuffisance alimentaire, mais aussi la transformation sur place, de la plupart de nos produits. La création d’entreprises par les  jeunes et les femmes  sera aussi au cœur de notre politique afin d’améliorer le panier de la ménagère, c’est-à-dire le social. Enfin et surtout gouverner autrement en luttant contre la corruption, le clientélisme, le copinage. Instaurer le respect de l’Etat et des institutions. Nous allons récupérer tous les terrains illégalement vendus ou occupés, ainsi que les bâtiments du contentieux franco-guinéen abusivement  et illégalement occupés.

J’envisage très bientôt d’organiser une conférence de presse pour expliquer et faire comprendre à tous, le «gouverner autrement ». Les spéculations dans la cité et les manœuvres de toutes sortes de prétendus faiseurs de roi et influenceurs du microcosme n’inspirent pas mes décisions et me laissent indifférents.

Je n’ai pas été élu pour servir la cause d’une élite, mais pour répondre aux aspirations légitime du peuple de Guinée qui se résument à une gouvernance plus équitable, judicieuse et vertueuse à savoir : la justice sociale, l’égalité des chances, la culture du mérite et de l’excellence. Pour la réalisation de cette ambition que nous partageons, je suis prêt à travailler avec tous les Guinéens de bonne volonté et animés de bonnes intentions pour la Guinée et les Guinéens.

Guinéennes, Guinéens, mes chers compatriotes

En ce début d’année 2021, nos pensées se tournent vers nos forces de défense et de sécurité. Les Guinéens peuvent aujourd’hui être fiers de leurs Forces de défense et de sécurité, notre armée nationale réformée sur une base de modernité et d’esprit républicain. Une armée qui défend aujourd’hui nos valeurs sur les champs de bataille pour la paix sur le continent, comme en témoigne encore la présence de nos 650 soldats engagés dans le maintien de la paix au Mali, notre pays frère.

Nos pensées se tournent vers l’Afrique et notre région touchée par la pandémie du coronavirus qui s’ajoute aux menaces contre la paix et la sécurité. Notre devoir aujourd’hui est de circonscrire les périls dus à la guerre,  au terrorisme et au fondamentalisme religieux. Car nous avons besoin de paix pour asseoir notre développement et offrir un meilleur espoir à la jeunesse pour qu’elle ait confiance en l’Afrique.

En cette fin d’année, la tradition impose de rendre hommage à nos anciens, aux populations les plus démunies, à toutes les couches sociales atteintes par le coronavirus et à ceux qui le combattent. Notamment le personnel soignant. Nos pensées vont vers nos compatriotes vivant à l’étranger qui doivent être des acteurs impliqués dans notre processus de développement.

Nos pensées vont aussi à nos frères africains présents sur notre territoire national, dans une Guinée qui honore le panafricanisme et l’intégration africaine.

Au nom de notre idéal commun, je souhaite une bonne fête de fin d’année à chacun d’entre vous et à vos familles. J’adresse mes vœux de bonne santé, de paix et de prospérité à tous. Plus que jamais, la Guinée, notre maison commune, a besoin de l’engagement de chacune et chacun d’entre vous. Pour bâtir ensemble, un avenir de paix, d’unité et de prospérité. Vive la République de Guinée, libre, prospère et fraternelle!

Que Dieu bénisse notre pays

L’UFR change de camp et appelle à un dialogue national

La Cour Constitutionnelle s’est prononcée sur les résultats de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 sur la base de la nouvelle constitution en prenant un arrêt qui permet au Président Alpha Condé de rester à la tête du pays.

Cette élection a focalisé l’attention des citoyens que nous sommes sur les nombreux antagonismes sociopolitiques qui rongent la Nation.

Si les guinéens n’y prennent garde, ces antagonismes dont ils peuvent se passer, risquent de marquer durablement l’avenir du pays.

Il est important de rappeler que l’Union des Forces Républicaines (UFR), dans le cadre du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), s’était opposée dès avril 2019 au projet d’une nouvelle constitution dont le seul but était d’octroyer un troisième mandat au Président Alpha CONDE.

Notre parti a joué les premiers rôles dans cette lutte en s’inscrivant du côté de ceux qui prônent l’Alternance démocratique à la tête du pays.

Pour l’UFR, la même logique a prévalu en 2001 lorsque nous nous étions opposés au troisième mandat que voulait s’octroyer feu Président Général Lansana Conté dans quasiment le même contexte. C’est ainsi que l’UFR et d’autres partis de l’opposition dont le RPG avaient successivement boycotté le référendum constitutionnel de 2001, les élections législatives de 2002 et l’élection présidentielle de 2003.

Aujourd’hui, la décision de la Cour Constitutionnelle est un fait acté.

À partir de ce moment, que faut-il faire ? La réponse à cette question ne peut en aucun cas consister :

  • À mettre à l’écart de la gestion du pays une bonne partie des guinéens proches de l’opposition. Que ces citoyens soient dans le pays ou ailleurs dans le monde ;
  • À faire des promesses dont la réalisation sera déconnectée des réalités administratives et socio-économiques du pays ;
  • À occulter les conséquences du scrutin du 18 octobre, ignorer les retombées difficiles pour l’indispensable cohésion nationale dont la Guinée ne peut se passer ;

Tenant compte du fonctionnement actuel de nos institutions, il revient au Président de la République de prendre l’initiative d’une large consultation en vue d’une meilleure gestion du pays.

La réponse de sagesse et de responsabilité, ici, comme ailleurs, impose de recourir aux vertus du dialogue national.

L’UFR, de par sa vocation de parti transversal, s’inscrit fondamentalement dans le cadre d’une entente cordiale entre les filles et les fils du pays.

L’UFR a toujours œuvré à ce que chaque parti reconnaisse l’autre, en tant qu’entité avec laquelle il faut vivre et travailler pour le seul objectif qui n’est autre que le bien-être de nos compatriotes.

Notre parti est convaincu que la Guinée unie autour de l’essentiel est capable de trouver des solutions qui lui permettront de vivre en paix et se développer de façon harmonieuse et durable.

L’UFR se veut être le catalyseur des actions favorisant ce vivre-ensemble qui permettra la prospérité pour chacun et pour tous.

Autrement, personne ne trouvera son compte dans le chaos qui résultera des antagonismes actuels : ni opposition, ni partisan du pouvoir, ni partenaires du pays.

Notre chère Guinée, ne peut produire des résultats que dans la paix et la justice, en ayant une vision éclairée de son avenir et en se dotant d’institutions fortes et démocratiques dont, entre autres, un Exécutif qui agit au quotidien et simultanément dans tous les secteurs névralgiques de la vie du pays.

Pour cela, il faut :

  • Un État réformé comme le dit avec insistance l’UFR depuis deux (2) décennies ;
  • Un État qui aura la lourde obligation de garantir les libertés des citoyens, de les protéger contre les injustices et les agressions de toute nature ;
  • Un État capable d’assurer la prospérité de la société tout en veillant en toute responsabilité sur la gestion des ressources collectives.

Travailler pour la Guinée, c’est travailler pour les quatre Régions Naturelles dans leur diversité. Toutes les filles et tous les fils du pays doivent se sentir concernés, au début comme à la fin.

L’UFR a la ferme conviction que la Guinée est une et indivisible et que sa diversité linguistique et géographique, doit être considérée comme un avantage et non un handicap.

Vive l’Union des forces républicaines (UFR) !
Vive la République
Vive la Guinée
Le Bureau exécutif national
Conakry, le 30 décembre 2020

L’opposant Cellou Dalein Diallo empêché de sortir du pays

Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a été empêché mercredi 30 décembre de quitter Conakry. Il se rendait à Bamako aux obsèques de Soumaila Cissé, chef de file de l’opposition  malienne,  décédé la semaine dernière du covid-19 à Paris. 

Si son passeport n’a pas été saisi par la police de l’air et des frontières, son voyage quant à lui n’aura lieu ce mercredi. « On n’a même pas accepté qu’on fasse les formalités », a-t-il déploré.

« Je suis peiné de voir mes droits violés. Je n’ai reçu aucune notification légale disant que je suis interdit de quitter le territoire », a protesté le principal challenger d’Alpha Condé.

« Ils ont reçu des instructions du commissaire [spécial de l’aéroport de Conakry] pour ne pas que je fasse mes formalités », a expliqué Cellou Dalein à la presse, précisant qu’il « fallait voir le commissaire ».

« Depuis 17h, on cherche le commissaire, on dit qu’il n’est pas là (…). Je cherche le commissaire, je n’arrive pas à le voir. Je devais prendre part aux obsèques de Soumaila Cissé qui est un ami personnel », a-t-il avancé pour justifier le motif de son voyage, ajoutant que la dépouille mortelle du chef de file de l’opposition malienne arrivera ce jeudi à Bamako et son inhumation aura lieu vendredi.

Notons qu’avant lui, son épouse Hadja Halimatou Dalein Diallo, qui se rendait à Dakar, a été interdite de quitter le pays.

Le ministre Mohamed Diané se fait vacciner contre la covid-19

Les premières doses du vaccin russe Sputnik V contre le Covid-19, développé par le centre de recherches Gamaleïa de Moscou, sont arrivées en Guinée.  Le pays de Vladimir Poutine a expédié à Conakry un lot de vaccins anti-coronavirus.

Ce mercredi au Palais Sékhoutouréyah, le ministre d’Etat chargé des Affaires présidentielle s’est fait vacciner. Le docteur Mohamed Diané devient le premier guinéen à avoir officiellement reçu une dose du vaccin russe.

« #STOPCOVID19_GN La Guinée procède à ses premières vaccinations. L’exemple par le haut. #Sputnik_V.  En tant que généticien, je fais entièrement confiance au progrès de la recherche et de la science. Nous vaincrons la pandémie, tous ensemble! », a posté sur le réseau social Twitter, Dr Mohamed Diané.

Selon les autorités russes, le vaccin Spoutnik V présente un taux d’efficacité de 95%.