CHAN 2020 : la Guinée fait une belle entrée en battant la Namibie (3-0)

Le Syli National Local a réalisé le meilleur score de la première journée du CHAN, 3-0 contre les Brave Warriors de la Namibie au Stade Omnisports de Limbé.

La Guinée s’est imposée face à la Namibie, mardi 19 janvier, lors de leur premier match du CHAN 2020 au Cameroun en écrasant la Namibie sur un score de 3-0.

Une parfaite réussite occasionnée par non seulement l’esprit d’équipe des joueurs du syli local, mais aussi la lucidité de Yakhouba Gnagna Barry, auteur d’un doublé et Morlaye Sylla l’artisan du deuxième but, qui a d’ailleurs été l’homme du match.

Les poulains du sélectionneur Lappé Bangoura  ont répondu favorablement à la requête du Président Mamadou Antonio Souaré, qui avait demandé aux joueurs guinéens, quelques heures seulement avant le coup d’envoi de la rencontre, d’inscrire trois buts lors de ce premier match contre la Namibie.

Alpha Condé procède à la composition partielle du nouveau gouvernement

Après avoir présenté lundi 19 janvier la structure du premier gouvernement de la 4éme République, le président de la république, Alpha Condé a procédé mardi 19 janvier 2021 à la composition partielle du gouvernement. Dirigée par le Premier ministre Kassory Fofana, les occupants de 16 départements ministériels sont désormais connus.

1-    Ministre d’État chargé des Affaires présidentielles, ministre e la Défense nationale : Dr Mohamed Diané ;

2-    Ministre d’État conseiller spécial du président de la République, ministre de l’Industrie et des PME : Tibou Kamara

3- Ministre de la Jeunesse et de l’Emploi Jeunes : M. Mouctar Diallo  ;

4- Ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation : général Bouréma Condé ;

5- Ministre de la Sécurité et de la Protection civile : M. Albert Damantang Camara ;

6- Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : Me Mory Doumbouya ;

7- Ministre des Affaires étrangères et des Guinéens de l’étranger : M. Ibrahima Kalil Kaba, précédemment ministre directeur de Cabinet à la Présidence de la République ;

8- Ministre du Plan et du Développement économique : Mme Mama Kanny Diallo ;

9- Ministre de l’Économie et des Finances : M. Mamadi Camara ;

10- Ministre du Budget : M. Ismaël Dioubaté ;

11- Ministre délégué à la Présidence chargé de l’Agriculture et de l’Élevage : M. Roger Patrick Millimouno, précédemment ministre de l’Élevage ;

12- Ministre des Travaux publics : Mme Kadiatou Émilie Diaby, haut-fonctionnaire à la Banque africaine de développement ;

13- Ministre de l’Énergie : Mme Bountouraby Yattara ;

14- Ministre de la Santé : général Rémy Lamah ;

15- Ministre des Droits et de l’Autonomisation des femmes : Mme Hawa Béavogui ;

16- Ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’emploi : Mme Zénab Nabaya Dramé.

Décès en détention de Mamadou Oury Barry : le ministère de la justice parle d’une mort naturelle

Mamadou Oury Barry a trouvé la mort, le samedi 16 janvier 2021 alors qu’il était en détention à la maison centrale de Conakry. Selon un communiqué publié lundi, le ministère de la Justice a annoncé que Mamadou Oury Barry, détenu en prison depuis le 5 aout dernier, est décédé d’une mort naturelle.

Ci-dessous le communiqué :

Mort d’un opposant en détention : Cellou Dalein invite « les guinéens à se lever pour mettre fin à la violation des droits de l’homme par le pouvoir en place »

Mamadou Oury Barry, arrêté au mois d’aout dernier à Cosa, vient allonger la liste des détenus morts en détention à la Maison centrale de Conakry. Cellou Dalein Diallo invite les guinéens à se mobiliser pour mettre fin à ce qu’il qualifie de violations récurrentes des droits humains.

Après plus de cinq mois en prison sans procès, Mamadou Oury Barry est décédé, samedi dernier avant d’être situé sur son sort par un juge. Une mort que regrette Cellou Dalein Diallo.

« Je déplore la mort par manque de soins de Mamadou Oury Barry à la Maison centrale où il était arbitrairement détenu depuis le 5 août », réagit le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée.

Selon Cellou Dalein Diallo, « il vient ainsi allonger la liste des victimes de la répression aveugle du régime liberticide d’Alpha Condé ».

Priant pour le repos de l’âme du défunt, l’ancien Premier ministre invite les guinéens à se lever pour mettre fin à la violation des droits de l’homme par le pouvoir en place.

« J’adresse mes sincères condoléances à sa famille et invite le peuple de Guinée à rester mobilisé pour mettre un terme à ces violations récurrentes des droits humains », souhaite Dalein.

Le Bloc Libéral invite le premier ministre Kassory Fofana à reconstituer le tissu social en Guinée

A l’occasion de son Assemblée générale tenue le samedi 16 janvier,  le vice-président du Bloc Libéral (BL) a d’abord félicité Dr Ibrahima Kassory Fofana pour sa reconduction à la tête du Gouvernement avant de l’inviter à privilégier le dialogue mais surtout à œuvrer pour la libération des détenus politiques.

« Concernant la nomination hier du Premier ministre, évidemment il a été reconduit. Le BL prend acte du renouvellement de la confiance du Président en la personne de Mr Kassory Fofana. Le BL l’en félicite et lui souhaite bonne chance dans sa lourde tâche et l’invite surtout à prendre ses responsabilités par rapport à la décrispation de la crise politique qui assaille le pays et par la même occasion fait un plaidoyer à son endroit afin d’appuyer les demandes que le BL, à travers son président, a entrepris pour la libération de tous les prisonniers politiques. Car n’oubliez pas, on a beaucoup de nos amis qui sont emprisonnés après les élections. Donc il y a crise postélectorale qui est là qui ne dit pas son nom », a dit Mamadou Adama Diallo, vice-président du BL.

Puis d’ajouter : « le Premier ministre, on le sait, a un rôle capital sur l’instauration d’un dialogue franc et sincère entre les fils de notre pays quand les lois de la République lui confèrent. On sait que dans les différentes constitutions qu’on a eu il y a une place réservée pour le Premier ministre concernant le dialogue entre les fils de notre nation »

Le Bloc libéral déplore également la condamnation des journalistes Sidy Diallo, Thierno Maadjou et Ibrahima Lincoln Soumah. Le parti invite l’autorité et en particulier le ministre de la Justice à faire en sorte que  ces journalistes bénéficient de la loi L002 qui leur est consacrée.

Le ministre des sports, Bantama Sow reçoit « le prix du soldat du changement »

Pour sa constance et son engagement pour le développement de la Guinée, le ministre des sports, Bantama Sow a été gratifié du prix « du soldat du changement ». C’était lors d’une cérémonie organisée vendredi au Musée national de Sandervalia. L’initiative est de la structure MOSAD Communication.

Selon les membres de cette structure, le prix décerné au ministre d’Etat, en charge des Sports, de la Culture et du Patrimoine historique n’est pas fortuit. Il découle selon eux, de l’engagement de Bantama Sow auprès du président Alpha Condé durant des années de combat pour le changement dans une constance remarquable.

« Nous avons institué le prix du soldat du changement. Depuis 2010, nous décernons ce prix. Nous le décernons aux cadres, qui, par leurs actes ont inspiré, qui, par leurs actes ont fait bouger les choses, qui, par leurs actes ont donné des exemples à être imités », a déclaré le Directeur de la Communication de cette structure.

Satisfait, le ministre Bantama Sow, a laissé entendre que ce prix est la reconnaissance du travail bien fait. Il souhaite que son parcours puisse inspirer la nouvelle génération.

En Guinée, dit-il, « il n’y a plus de conviction. Les gens se positionnent en fonction de leurs intérêts. Je n’aime pas parler de moi, je préfère que les gens le fassent. Je devais être un exemple pour la jeunesse guinéenne en matière de conviction ».

Avant de poursuivre : « Je suis membre fondateur du RPG. J’ai été militant clandestin quand j’étais au lycée. J’ai reparti des tracts pour Alpha Condé. Quand j’étais en première année, j’étais le président du Conseil supérieur des sports et de la culture de l’université de Kankan avant d’être président du Mouvement étudiant ».

A ceux qui pourraient avoir des doutes sur l’exactitude de ses propos, Bantama Sow leur charge de demander à « tous les étudiants qui sont passés à Kankan à mon temps, ils vous diront que je suis une fierté de l’université guinéenne. Parce que je me suis battu corps et âme pour l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants ».

Evoquant son parcours, le ministre des sports et de la culture affirme avoir fait ses études au Washtenaw Community College dans le Michigan avant de rentrer au bercail en 2010. Il a également fréquenté, selon ses dires, l’université de Harvard qui fait partie des universités les plus prestigieuses des Etats-Unis.

Le GOHA initie une campagne de solidarité en vue d’aider les commerçants bloqués aux frontières

Apres plusieurs menaces de manifestations sans succès et de cris de cœurs sans solution, le GOHA décide de changer de stratégie. Elle vise maintenant à mettre en place un fonds pour venir en aide aux commerçants bloqués aux frontières avec leurs marchandises.

Ci-dessous l’intégralité du communiqué :

Suite à la fermeture prolongée des frontières guinéo sénégalaises, le GOHA constate avec amertume l’entêtement du pouvoir guinéen à maintenir ce statu quo, malgré la souffrance aussi bien des commerçants que des transporteurs bloqués aux frontières et, à ce jour, sont en manque des moyens de subsistance. C’est pourquoi, le groupe organisé des hommes d’affaires (GOHA) initie une campagne de solidarité en leur faveur et en appelle à l’ensemble des commerçants et transporteurs pour exprimer leur solidarité à l’égard de leurs homologues bloqués aux frontières guinéennes avec le Sénégal, la Sierra Leone, la Guinée Bissau, et cela  depuis près de quatre mois.

En rappel, le président du GOHA a effectué ces derniers jours un déplacement à la frontière guineo-senegalaise pour toucher la réalité du doigt. Le constat sur place révèle que les conducteurs qui s’y trouvent avec les véhicules sont en manque de nourriture et de produits pharmaceutiques, pour ceux qui sont tombés malade.

En tout état de cause, le GOHA rend l’État Guinéen non seulement responsable de tout ce qui arrive physiquement et mentalement  à ces compatriotes, mais également des pertes qu’ils subissent en termes des biens perdus par suite d’une fermeture prolongée et injustifiée des frontières.

Le GOHA s’engage à introduire une action en justice auprès des  instances régionales et sous  régionales afin que ces victimes des décisions impopulaires d’Alpha Condé soient rétablies dans leurs droits. Pour cela, il est demandé aux commerçants, transporteurs et chauffeurs de bien remplir les fiches mises à leur disposition destinées à leur identification et à l’évaluation des dommages par eux subis.

Le GOHA profite de l’occasion pour remercier et féliciter les autorités sénégalaises à tous les niveaux pour les marques de solidarité et d’assistance à l’endroit de ces sinistres transporteurs et commerçants. Le GOHA invite les membres des forces de défense et de sécurité guinéens intervenant au niveau des frontières,  de cesser leurs actes de tracasseries qui ne font qu’aggraver la situation de nos compatriotes qui n’ont jamais souhaité vivre un tel calvaire. Si réellement la Guinée est une famille, c’est le lieu et le moment pour ces agents et officiers de  traduire cela en actes concrets.

Le 14 janvier 2020

Chérif Mohamed Abdallah Haïdara

Président du groupe organisé des hommes d’affaires (GOHA)

Report du délibéré de Foniké Mengué, Maître Salifou Béavogui inquiet

Initialement prévue jeudi 14 janvier, la décision du tribunal de Première Instance de Mafanco dans l’affaire Oumar Sylla alias Foniké Mengué, a été reportée au jeudi, 28 janvier. Ainsi en a décidé la présidente du tribunal, Dame Djenab Donghol Diallo Une décision qui inquiète Maître Salifou Béavogui, l’avocat du responsable de la mobilisation du FNDC.

« J’ai une réaction de déception et d’angoisse. Pour un dossier aussi simple, vide, banal et facile à traiter qui aurait dû être réglé par la citation directe, parce que notre client a été arrêté sur une moto alors qu’il était dans la circulation, on a voulu compliquer la situation pour continuer à le maintenir en prison », a-t-il dénoncé.

Ajoutant devant la presse que « le dossier a été orienté vers un jugement d’instruction qui a passé quatre mois banalement là-dessus. Difficile, un procès a pu avoir lieu. Il s’est avéré que c’est un dossier simple et vide. On pouvait s’attendre à tout sauf à un prolongé du délibéré. La décision devait être rendue aujourd’hui. Ça ne pouvait être que sa remise en liberté. Parce que les faits ne sont pas établis ».

Après le renvoi du dossier au 28 janvier, Maitre Béa se montre inquiet et assure que « le doute s’installe ». Il se demande si « le tribunal sera libre dans cette affaire. Qui faut-il attendre pour rendre son verdict  dans ce dossier aussi simple et banal ? ».

En attendant le verdict du tribunal, Foniké Mengué retourne en prison pour deux semaines. « C’est inquiétant pour nous. Notre client est victime d’injustice, il va prendre son mal en patience », a souligné l’avocat qui dit à qui veut l’entendre qu’il « n’y avait pas de raison que ce dossier soit renvoyé au 28 janvier. Notre souhait, c’est que la justice ait les mains libres dans cette affaire. Tout peut bien se passer, tant qu’il n’y a pas une certaine instrumentation ».

Le délibéré dans l’affaire Foniké Mengué reporté

Initialement prévue ce jeudi, 14 janvier, la décision du tribunal de Première Instance de Mafanco dans l’affaire Oumar Sylla alias Foniké Mengué, a été reportée au jeudi, 28 janvier.

Ainsi en a décidé ce matin la présidente du tribunal, Dame Djenab Donghol Diallo.

Arrêté en septembre dernier alors qu’il attendait son procès en appel pour « diffusion de fausses nouvelles », Oumar Sylla responsable de la mobilisation du FNDC (front national pour la défense de la Constitution), est poursuivi pour « participation délictueuse à un attroupement sur la voie publique ». Le procureur  demande sa condamnation à un an d’emprisonnement.

« Nous sommes très surpris par cette décision qui ne vise qu’à faire souffrir notre client », a déploré maître Salifou Béavogui, avocat de la défense.

Le collectif des avocats d’oumar Sylla dit Foniké Menguè  espère tout de même que le droit sera dit dans cette affaire.

Condamnation de trois journalistes : le SPPG mécontent de cette décision

Le verdict vient de tomber dans l’affaire opposant les journalistes de l’émission Africa 2015 sur Nostalgie Fm à une directrice d’établissement privé. Ils ont été  condamnés à deux mois de prison avec sursis  et au paiement d’une amende de 500.000gnf chacun. Le syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée (SPPG) mécontent de cette décision du juge a fait une déclaration qu’il a rendue public ce 14 janvier 2021.

Ci-dessous l’intégralité du communiqué :

C’est avec indignation que le syndicat des professionnels de la Presse Privée de Guinée a appris ce mercredi 13 janvier 2021,  la décision condamnant des journalistes de la radio Nostalgie Guinée à 2 mois de prison avec sursis et au paiement d’une amende de 500.000 GNF chacun.

En effet, depuis deux ans, les journalistes Ibrahima Lincoln Soumah, Sidi Diallo et Thierno Madjou Bah étaient poursuivis pour diffamation par sœur Marie Louise Barry, Directrice de l’école des jeunes filles Saint Joseph de Cluny sis à Kaloum. Cette assignation est intervenue après que ces journalistes ont reçu dans leur émission ”Africa 2015”, un enseignant de ladite école qui a dénoncé des décisions de licenciement abusif prise  par la direction et des prétendus cas de viol répétés au sein de cet établissement d’enseignement scolaire.

Vu le  contexte dans lequel nos confrères ont été mis en cause, l’on se rend compte aisément qu’ils étaient dans l’exercice de leur métier. En pareille circonstance, si la personne qui se sent diffamée décide de porter plainte, le juge saisi du dossier doit avoir pour référence, la loi 002 qui dépénalise les délits de presse en République de Guinée. Mais très malheureusement, nous avons été surpris de constater que le juge Abdoul Gadiry DIALLO a plutôt condamné les journalistes cités ci-haut sous l’empire de la loi pénale. Fidèle à l’une de ses principales missions qui consiste à défendre la liberté de la presse, le Syndicat des Professionnels de la Presse Privée de Guinée demande à ce que cette décision à la fois liberticide et juridiquement infondée soit purement et simplement rangée dans les tiroirs des couloirs judiciaires. Le SPPG demande à tous les hommes de médias de se mobiliser contre cet acte qui, en réalité, n’est qu’un coup d’essai pour ceux qui veulent museler la presse dans notre pays. Si cette condamnation à la prison avec sursis passe aujourd’hui, ils prononceront demain une peine à la prison ferme. La menace est d’autant plus réelle que 3 autres journalistes ont leur dossier pendant devant le même tribunal de Kaloum. Il s’agit de Youssouf Boundou SYLLA de Guinée news, Moussa Moïse SYLLA d’inquisiteur et Ibrahima Sory TRAORE de Guinée 7, tous poursuivis dans l’affaire dite “Nabaya gate”, également pour diffamation. Pour marquer notre désapprobation totale à cette décision illégale, nous allons mener une série d’actions qui commencera par un sit-in devant le tribunal de première instance de Kaloum.  Et, si rien n’est fait pour annuler cette faute judiciaire qui devrait pousser celui qui l’a prise à la démission pour sauver l’honneur de la noble profession de magistrat, nous annonceront d’autres actions encore plus énergiques.

Pour terminer, le SPPG réaffirme son soutien aux journalistes mis en cause dans cette affaire qui sent de la manipulation et tous les autres confrères inquiétés pour avoir mené un travail de journaliste.

Vive la liberté de la presse pour que vive la démocratie.

Conakry, le 14 janvier 2021.

Le SPPG