Koffi Olomide et le Quartier latin en concert à Conakry le 31 décembre 2017

Après 24 ans, la méga-star congolaise, Koffi Olomidé signe son retour avec son staff Quartier latin à Conakry, invité par la maison de production Tidjane World Musique

 

La structure de production Tidjane World Musique a animé une conférence de presse vendredi 29 décembre 2017 à l’hôtel Palm Camayenne pour présenter l’artiste et son équipe en présence de certains partenaires de l’événement.

Selon le responsable du projet, Aboubacar Sidiki Camara, c’est un  rêve qui se réalise, de savoir que Koffi va jouer avec tout son arsenal, le groupe Quartier latin au grand complet, à Conakry le 31 décembre à 20 heures.

« Vous allez avoir un spectacle, une nuit de rêve, parce qu’au de-là de la musique, il y aura le cirque, on va venir s’amuser et dire au-revoir à l’année 2017 dans la beauté et le 1er janvier nous allons nous retrouver au palais du peuple pour accueillir en beauté l’année 2018 »,

Il a poursuivi  son intervention en rappelant que l’aventure de Tidjane World Musique (TWM), a commencé avec N’fally Kouyaté, avant la suite avec Davido, Dadju, Kiff not beat, Booba et aujourd’hui c’est le tour de Koffi Olomidé.

« En janvier, on aura d’autres. On a beaucoup d’événements jusqu’au mois d’avril, au  total dix-sept concerts que nous sommes en train de réaliser », a ajouté  Aly Bongo Lèno, le responsable de communication de TWM.

De sont la méga-star congolaise n’a pas manqué de promettre d’offrir un événement de taille au public guinéen.

« Cela fait plus de vingt ans depuis que j’ai quitté la Guinée. Donc je suis excité à l’idée que je vais être en face d’eux. Je les invite à venir vivre un événement de taille que je vais les offrir le jour du 31 décembre 2017 au Palm Camayenne et le 1er janvier 2018 au palais du peuple », promet Koffi Olomidé.

Le concert du 1er janvier 2018 connaîtra la prestation de Tiranké Sidimé et Aly 100song du groupe espoir de Coronthie.

Neuf ans après, le massacre du stade de Conakry bientôt en procès

Le procureur guinéen en charge de ce dossier est formel : «Qu’on le veuille ou pas, cette affaire sera jugée en Guinée. Je ne sais pas quand, mais elle sera jugée»

 

L’année 2018 débute sur une note d’espoir pour les victimes du massacre du 28 septembre 2009 à Conakry. Ils ont appris avec soulagement que l’instruction judiciaire vient d’être close après neuf ans d’enquête. En attendant le procès qui s’annonce, retour sur ce crime de masse qui a traumatisé des milliers de familles.

Le procureur guinéen en charge de ce dossier est formel : «Qu’on le veuille ou pas, cette affaire sera jugée en Guinée. Je ne sais pas quand, mais elle sera jugée», a-t-il martelé devant la presse, en précisant que pour ces crimes de masse, il n’y a pas de délais, pas de prescription non plus.

Des dizaines de femmes violées, des opposants mitraillés, d’autres portés disparus. Une journée de triste mémoire qui hante la mémoire des Guinéens.

Ce 28 septembre 2009, le stade de Conakry est plein à craquer. Des milliers d’opposants se sont rassemblés pour dire non à la candidature du chef de la junte militaire guinéenne, le capitaine Moussa Dadis Camara, qui a pris le pouvoir par les armes en décembre 2008. Il veut se présenter à l’élection présidentielle.

La veille, il a interdit toute manifestation dans la capitale. La répression menée par ses hommes est brutale. Ils tirent à bout portant. Ils violent et massacrent tout sur leur passage. Les témoignages recueillis par Human Rights Watch font froid dans le dos.

«Ils tirent à bout portant et violent des dizaines de femmes»

Un homme rescapé du massacre raconte: ils «sont entrés par le grand portail du stade. Ils ont commencé à tirer directement sur la foule. J’ai entendu un soldat crier : « Nous sommes venus faire du nettoyage! » J’ai décidé de courir à la porte située à l’extrémité. J’ai vu de nombreux corps gisant sur la pelouse.»

Un dirigeant de l’opposition présent ce jour-là à la tribune du stade: «Les soldats ont mis les portes en métal sous tension en coupant les câbles électriques avant d’encercler le stade. Ils sont ensuite entrés dans le stade en tirant. Les gens tombaient. C’était incroyable. Il y avait des cadavres partout.»

Des viols collectifs et des violences sexuelles particulièrement cruelles ont été commis contre des dizaines de filles et de femmes présentes au stade, souvent avec une brutalité extrême. Certaines victimes sont mortes suite aux blessures infligées.

Une enseignante âgée de 35 ans à l’époque raconte à Human Rights Watch: «Lorsque les tirs ont commencé, j’ai essayé de courir, mais (les soldats) m’ont attrapée et traînée au sol. L’un d’eux m’a frappé deux fois sur la tête avec la crosse de son fusil. Et quand je suis tombée, les trois se sont jetés sur moi. Deux m’ont maintenue à terre tandis que l’autre me violait. Ensuite le second m’a violée, puis le troisième. Ils me battaient tout le temps.»

Puis elle décrit le calvaire d’une jeune femme violée à ses côtés. «A environ trois mètres, une autre femme avait été violée. Lorsqu’ ils ont fini, l’un d’entre eux a pris sa baïonnette et l’a enfoncée dans son vagin. J’ai vu cela, juste à côté de moi… J’ai été tellement effrayée qu’ils ne le fassent à moi aussi.»

Des unités de la garde présidentielle à l’œuvre

Selon une enquête menée par Human Rights Watch, le massacre était prémédité et a été perpétré par des unités d’élite de la garde présidentielle.

Depuis son exil doré du Burkina Faso, le capitaine Moussa Dadis Camara, au pouvoir à l’époque des massacres, a toujours nié être responsable de cette tragédie. Il avait accusé son aide de camp, le lieutenant Toumba Diakité d’avoir supervisé cette opération. Excédé, ce dernier lui avait tiré une balle dans la tête.

Laissé pour mort, Dadis Camara avait été évacué le 3 décembre 2009 pour des soins au Maroc avant de trouver refuge à Ouagadougou, au Burkina Faso. C’est là que des juges guinéens l’ont auditionné et inculpé le 8 juillet 2015. Les familles des victimes attendent maintenant qu’il soit extradé et traduit enfin en justice.

Le procureur guinéen en charge de ce dossier a d’ores et déjà pris un arrêté créant un comité de pilotage en vue de la préparation matérielle du procès qui devrait durer entre 8 et 10 mois.

Les Etats-Unis et l’Union européenne ont annoncé des contributions financières qui viendront s’ajouter au budget fourni par l’Etat guinéen.

Guinée: l’instruction judiciaire du massacre du 28 septembre est close

« Je suis heureux de vous annoncer que cette instruction a pris fin aujourd’hui », a annoncé le ministre guinéen de la Justice, Maître Cheick Sako, lors d’une conférence de presse le 29 décembre

L’instruction judiciaire dans le massacre des 150 opposants dans un stade de Conakry en Guinée le 28 septembre 2009 aura duré sept ans. Pendant ces longues années, plus de 500 personnes, témoins et victimes, ont été entendues par le juge d’instruction.

« Je suis heureux de vous annoncer que cette instruction a pris fin aujourd’hui, a annoncé le ministre guinéen de la Justice, Maître Cheick Sako, lors d’une conférence de presse ce 29 décembre. L’ordonnance de renvoi devant le tribunal criminel dans l’affaire du 28 septembre a été prise aujourd’hui ».

« Le ministère de la Justice, avec l’accord de l’autorité bien entendu, va prendre un arrêté créant un comité de pilotage où différentes personnalités seront représentées, dont le parquet général bien entendu. Et c’est ce comité qui va préparer matériellement ce procès à venir ».

Quid de Moussa Dadis Camara ?

Il reste désormais à savoir comment va se préparer ce procès et quand il aura lieu. « Un procès de cette envergure ne se décrète pas comme cela avec une baguette magique, poursuit le ministre. Il faut de l’argent, des conditions matérielles de préparation. Soyez patients. Nous, on a fait notre devoir. Les magistrats autour de moi ont fait leur devoir ».

Comment faire lorsque le principal suspect Moussa Dadis Camara, l’ex-président vit encore à l’étranger ? « Beaucoup de gens parlent au nom de monsieur Dadis, déclare encore Cheick Sako. Il a toujours dit qu’il va se présenter devant le tribunal. Le moment venu, on le fera venir pour le jugement ».

Pour la tenue de ce procès, le gouvernement guinéen compte sur les États-Unis, l’Union européenne et sur ses propres ressources.

Deuxième édition de « Conakry ville lumière »

 Depuis le 20 décembre, la capitale de la Guinée accueille la deuxième édition de «Conakry ville lumière» pour les fêtes de fin d’année

L’initiative est de Mathurin Bangoura, nommé à la tête du gouvernorat de Conakry en mars. « Cette inspiration m’est venue des différents voyages que j’ai effectués à l’étranger. J’ai remarqué que dans beaucoup de pays, du 1er au 10 décembre, on prépare la fête de fin d’année », indiquait le gouverneur en décembre 2016, lors du lancement de la première édition de «Conakry ville lumière».
Après une première édition réussie, la capitale vibre donc depuis le 20 décembre dernier. Comme l’année dernière, l’événement a été lancé par une soirée culturelle dans chacune des cinq communes de la capitale, où des vedettes de la musique guinéenne ont animé des spectacles de rue.

Et depuis ce 20 décembre, la ville est éclairée de guirlandes lumineuses. « C’est l’une des meilleures initiatives du gouverneur. Partout, on constate un air de fête dans la ville », apprécie Bangaly Camara, habitant de Matoto. « Cette année, nous avons décidé de célébrer cette fête de façon simultanée dans toutes les communes de la capitale et à Kassa (une des trois principales îles de l’archipel de Loos, aux environs de Conakry) », a expliqué Mathurin Bangoura.

« Conakry ville lumière » se poursuit jusqu’au 5 janvier, avec un concert gratuit  de l’artiste malien Sidiki Diabaté le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre.

Dans cette Conakry illuminée et scintillante, les terre-pleins des grandes voiries ont été peints par endroits. Seul bémol: l’insalubrité qui fait contraster Conakry de nuit et celle du jour. « La ville n’est jolie à voir que la nuit. Les autorités devraient concentrer leur énergie sur le nettoyage de la ville plutôt que de gaspiller de l’argent pour la lumière », estime Alpha Abdoulaye Bah.

L’autre préoccupation des autorités guinéennes est de protéger les fêtards contre l’insécurité, notamment routière. Les accidents de la circulation sont légion dans la capitale pendant les fêtes.

Cette année, le ministère de la Sécurité a décidé de déployer entre 900 et 1.000 policiers dans les rues de Conakry pour éviter les accidents. «Nous allons cibler toutes les boîtes de nuit et y déployer nos hommes. Nous allons également déployer des agents à l’entrée de Conakry afin que ceux qui s’y sont rendu pour passer les fêtes puissent rentrer paisiblement chez eux», a expliqué Hamidou Babacar Saar, directeur national de la sécurité routière.

Guinée: le taux de prévalence du paludisme est passé de 45% en 2012 à 15% en 2017

Malgré les efforts consentis par le gouvernement guinéen et ses partenaires sanitaires, le paludisme reste encore la première cause de mortalité dans le pays

 

A l’occasion de l’organisation jeudi d’une journée porte ouverte sur les acquis du projet « stop-palu », la directrice du projet Dr Aissatou Fofana a révélé que le taux du paludisme a chuté de 45% en 2012 à 15% en 2017 en Guinée.

Ce projet a été conçu pour une durée de cinq ans et est intervenu dans les cinq communes de la capitale Conakry et dans les 28 préfectures les plus touchées par le paludisme. Cette année, les Etats-Unis ont octroyé un montant total de 28 millions de dollars afin que le projet puisse continuer dans l’intérêt des populations.

Malgré les efforts consentis par le gouvernement guinéen et ces partenaires sanitaires, le paludisme reste encore la première cause de mortalité et de mobilité dans les structures sanitaires du pays et notamment dans les zones rurales, a affirmé Dr Fofana.

Le projet « stop-palu » a permis de distribuer plus de 16 millions de moustiquaires aux familles, plus de 900 milles cas ont été testés et traités, et plus de 1.500 agents ont été formés sur la prévention et la prise en charge du paludisme.

La campagne chimio prévention du paludisme saisonnier, organisée en 2015 et 2016 a permis de protéger plus 450 milles enfants de moins de 5 ans contre le paludisme.

Conakry: une parcelle de terrain vendue à plusieurs personnes à Nongo

Commerçant, Elhadj Souleymane Kourouma est poursuivi pour avoir vendu une parcelle qui ne lui appartient pas à 150 millions de francs guinéens à Souleymane Tafsir Camara. L’affaire a été présentée au Tribunal de Première Instance de Dixinn

Commerçant de son état, Elhadj Souleymane Kourouma est poursuivi pour avoir vendu une parcelle qui ne lui appartient pas à 150 millions de francs guinéens à Souleymane Tafsir Camara. Cette cession de domaine privé a eu lieu au quartier Nongo, dans la commune de Ratoma. Arrêté et placé sous mandat de dépôt depuis neuf jours (précisément le 20 décembre 2017), son dossier a été transféré ce vendredi, 29 décembre 2017, au Tribunal de Première Instance de Dixinn pour être jugé, rapporte un journaliste de Guineematin.com qui était sur place.

Après avoir décliné son identité à la barre, Elhadj Kourouma n’a pas nié les faits articulés contre lui. « Oui ! J’ai acheté cette parcelle avec Elhadj Doumbouya et je l’ai revendue à hauteur de 150 millions à Souleymane Tafsir Camara. Mais, je ne savais pas moi aussi que la parcelle n’appartenait pas à Elhadj Doumbouya. Sinon, je n’allais pas acheter à plus forte raison de la revendre à un autre. C’est Elhadj Doumbouya qui demeure à présent introuvable qui m’a mis dans ce problème », a expliqué le prévenu devant le tribunal.

Cependant, Elhadj Kourouma dit être prêt à rembourser les 150 millions à Souleymane Tafsir Camara. « J’ai pris l’engagement, avec la garantie de mon jeune frère Mamadou Kourouma, de rembourser l’intégralité de la somme prise dans les mains de monsieur Camara », a-t-il promis.

Ainsi, le procureur Mohamed Samoura a demandé au tribunal de faire bénéficier à Elhadj Kourouma l’article 544 du code pénal guinéen qui prévoit la ‘’relaxe’’, mais en remboursant la somme de 150 millions.

« Il est constant que le prévenu a reçu les 150 millions de la part de Souleymane Tafsir Camara. Mais, il se trouve que lui-même a acheté la parcelle avec un autre avant de la revendre. C’est lorsque Souleymane Tafsir Camara est venu effectuer les travaux sur les lieux qu’un prétendant propriétaire est venu lui dire d’arrêter les travaux ; car, le terrain lui appartient. Comme il n’était pas au courant de cette situation, je vous demande de le relaxer, en vertu de l’article 544 du code pénal guinéen ; mais, en remboursant intégralement les 150 millions de francs guinéens », a demandé le procureur dans ses réquisitions.

Finalement, l’affaire a été renvoyée au 4 janvier 2018 pour rendre la décision.

Les 23 de la Guinée pour le CHAN 2018 au Maroc

Quatrième au Rwanda il y a deux ans, la Guinée tentera de faire mieux en janvier dans le groupe A avec le pays hôte, la Mauritanie et le Soudan

 

La Guinée est visiblement prête pour le CHAN 2018. Après un dernier match amical jeudi contre un club de Conakry, Lappe Bangoura a son idée sur ses 23 pour aller au Maroc. C’est ce que révèle en exclusivité nos confrères de Foot224.

Le Horoya, plus grand club du pays, aligne 7 joueurs dans cette liste.

Quatrième au Rwanda il y a deux ans, la Guinée tentera de faire mieux en janvier dans le groupe A avec le pays hôte, la Mauritanie et le Soudan.

Gardiens 

  • Abdoulaye Sylla (Hafia FC)
  • Sékou Camara (Atlético de Coléah)
  • Abdoulaye Kanté (Horoya AC)

Défenseurs 

  • Abdoubacar  « Galle » Camara (Horoya AC)
  • Jean Claude Landel (Hafia FC)
  • Alseny Camara « Cantona » (Horoya AC)
  • Abdoulaye Naby Camara (CI Kamsar)
  • Alseny  Bangoura « Tomazi » (Horoya AC)
  • Mohamed Bangoura (Satellite FC)
  • Ismaël Sylla (Fello Star)
  • Désiré Yaovi (Wakrya AC)

Milieux

  • Daouda Bangoura  (AS Kaloum)
  • Mohamed Thiam « Garanti » (AS Kaloum)
  • Daouda Camara (Horoya AC)
  • Charles Fernandez (ASFAG)
  • Michel Guilavogui (Satellite FC)
  • Ibrahima Sory Sankhon (Horoya AC)
  • Amadou Oury Barry  (Eléphants de Coléah)
  • Mohamed N’Diaye  (Horoya AC)
  • Seydouba Bissiri Camara (AS Kaloum)

Attaquants 

  • Sékou Amadou Camara (Horoya AC)
  • Sékou Keita (Milo FC)
  • Aboubacar Camara (Hafia FC)

L’élection de George Weah au Liberia fait rêver des jeunes footballeurs guinéens

Dans le milieu sportif guinéen, cette nouvelle est bien accueillie par les footballeurs

 

L’ancienne gloire du football libérien, George Weah a été élu président de la République, à l’issue du second tour de la présidentielle du mardi dernier. Dans le milieu sportif guinéen, cette nouvelle est bien accueillie par les footballeurs. Plusieurs d’entre eux qu’un reporter de Guineematin.com a rencontrés ce vendredi saluent une élection inédite.

Ce vendredi 29 décembre 2017, c’était jour d’entrainement pour l’Etoile de Guinée, une équipe évoluant en ligue2, au stade du 28 septembre de Conakry. Mais, sur le terrain, contexte oblige, il n’a pas été question que de football. La politique s’est invitée dans les débats suite à l’élection de George Weah comme président de la République du Liberia, un pays frontalier de Guinée.

Pour Mohamed Nounké Dramé, « cette victoire est pour tout le monde sportif et un nouveau motif d’encouragement pour les jeunes générations de sportifs.  C’est un sentiment de satisfaction et un ouf de soulagement pour tout sportif. Si vous regardez la carrière de George Weah en tant que footballeur et puis, après il s’est lancé dans la politique et il est devenu président, c’est un sentiment qu’il veut donner à tout sportif que ce n’est pas seulement le sport qu’on peut faire. Après le sport, on peut faire autre chose, se lancer dans autre chose et réussir », a dit ce footballeur.

Et ce pari réussi par l’unique footballeur africain détenteur du Ballon d’or France football, inspire ce jeune joueur, qui compte imiter George Weah dans un autre domaine. « Après le terrain, je vais essayer de me lancer dans une autre activité pour montrer aux gens que ce n’est pas seulement le sport », promet Nounké Dramé.

Le sentiment est le même chez Richard Kingston Loua, le gardien de but de l’Etoile de Guinée : « C’est quelque chose de très bon pour les footballeurs africains ; surtout pour le football libérien qui était un peu dans le désordre. Je sais qu’avec George Weah comme président de la République, les choses vont changer positivement. Je lui souhaite bon travail et courage à lui, car ce qu’il a fait c’est du jamais vu. Les parents disent que le football n’empêche pas d’étudier et c’est ce que George Weah a prouvé. Après le football il est parti à l’école et c’est ce qui l’a fait président de la République. S’il n’avait pas étudié il n’allait pas être élu président de la République. Je demande donc à tous les footballeurs guinéens de prendre exemple sur George Weah ; car, le football ne gâte rien » , a-t-il déclaré.

Mais, en accédant à la magistrature suprême de son pays, George Weah devra faire face désormais à des réalités très différentes de celles du monde sportif dans lequel il a laissé des traces indélébiles. C’est donc un nouveau gros challenge qu’il se lance et l’entraîneur de l’Etoile de Guinée, Naby Laye Diawara, espère que le nouveau chef de l’Etat libérien va honorer une fois de plus les sportifs à travers son action à la tête du pays.

« Aujourd’hui, si George Weah est élu président de la République, tous les sportifs du monde sont très contents. C’est la première fois dans l’histoire qu’un sportif est élu président de la République ; donc, je suis très content. Il a un ami en Guinée qui s’appelle Abdoul Karim Bangoura (AKB) ; donc, je considère George Weah comme un guinéen. Il faut qu’il représente dignement les sportifs sur le plan politique » , a souhaité le coach, monsieur Naby Laye Diawara.

Massacre du 28 septembre: y a-t-il une volonté de juger Toumba Diakité ?

La pression est mise sur la justice et sur Cheick Sacko. Cette pression serait plus infernale si Toumba mourrait d’Ebola en prison et ce ne sera pas la faute au manque de financements

 

En janvier 2017, pendant les tractations sur le transfèrement de Toumba Diakité de Dakar à Conakry, celui-ci avait émis sa crainte d’être éliminé avant son procès. Ses avocats s’étaient faits l’écho de cette inquiétude, mais beaucoup pensaient à une stratégie. Même l’AVIPA, l’association des parents et victimes du massacre du 28 septembre, n’y croyait pas tellement pour faire confiance en la justice guinéenne pour que le procès se déroule à Conakry pour permettre de recueillir tous les témoignages qui ne pouvaient se faire si le procès se déroulait à la Haye.

Naturellement, avec les garanties données fermement par le ministre de la Justice que le procès aura lieu en 2017 si le financement était réuni et il sera réuni. Seul le président de l’Inidh avait émis son avis que le procès se déroule à la Haye. Force est de constater que 2017 tire à sa fin et rien ne s’est déroulé, même que les avocats de Toumba disent craindre pour sa vie, on dit même qu’il aurait été objet d’une tentative d’injection douteuse.

Dans ces conditions, les avocats ont fait une déclaration tonitruante à la Maison de la Presse pour faire connaître la situation ainsi que leur position dans cette affaire. Ils ont décidé de jeter l’éponge pour, disent-ils, ne pas cautionner ce qui adviendra à Toumba.

En tout cas, la pression est mise sur la justice et sur Cheick Sacko. Cette pression serait plus infernale si Toumba mourrait d’Ebola et ce ne sera pas la faute au manque de financement, puisque la source de ce financement n’est pas unique, comme on semble avoir entendu.

Dans ces atermoiements, on se demande si la volonté existe de tirer au clair ce qui s’est passé le 28 septembre 2009. Quant au financement de ce procès par l’extérieur, s’il ne vient pas, pourquoi ne pas se déclarer incompétent pour transférer le procès à la Haye là, où il est sûr d’avoir lieu un jour ou l’autre.

Là-bas, le prévenu bénéficierait d’un traitement pour l’empêcher de mourir de maladie bénigne, maligne ou orpheline. Tenir absolument au procès sans avoir les moyens ou la volonté est une publicité qui n’en vaudra pas la peine.

A la dernière minute, on apprend que Alpha Condé vient d’inaugurer le siège flambant neuf du ministère de la Justice, peut-être que cette réalisation, qui aurait coûté 40 milliards de FG va faire retrousser les manches à Cheick Sako pour tout mettre en branle pour qu’enfin la vérité sur le massacre du 28 septembre 2009 soit élucidée. Il y a 9 ans que cela dure.

Quant aux avocats qui ont provoqué l’électrochoc dans tous les milieux, on espère que cela a piqué au vif les bailleurs de fonds et les politiques, ils devront revenir à leurs premiers sentiments.

Suite à son implication en Guinée contre Ebola, le Russe Oleg Deripaska élevé comme Chevalier de l’ordre national du Mérite de Guinée

Le président de la République, Alpha Condé, a reconnu l’appui de Rusal en élevant son PDG, Oleg Deripaska, au titre de chevalier de l’ordre national du Mérite de la Guinée

 

La participation de la société Rusal au développement socioéconomique de la Guinée n’est plus à démontrer. Récemment, le président de la République, le Pr. Alpha Condé, a reconnu l’appui de Rusal en élevant son Président-Directeur Général, Oleg Deripaska, au titre de chevalier de l’ordre national de mérite de la Guinée.

« En reconnaissance des éminents services rendus à la Nation Guinéenne dans le cadre de la lute contre l’épidémie à virus Ebola », peut-on lire dans ce document récompensant les grandes personnalités ayant contribué activement dans le développement socio-économique de la Guinée.

L’on se rappelle que pendant l’épidémie d’Ebola en Guinée, la société Rusal a été la première à accompagner les sociétés sanitaires dans l’éradication de cette maladie. Non seulement elle est restée en Guinée, mais Rusal a aussi construit un hôpital moderne à Pastoria dans la préfecture de Kindia, située à 135 Km de Conakry, pour recevoir et traiter les malades d’Ebola.

C’est cette participation dans la lutte contre cette épidémie qui a été reconnue au plus haut niveau.