Le ministre Bouréma Condé a exécuté une décision plutôt étrange de la part d’Alpha Condé.
Le Général Bouréma Condé s’est rendu à Kaléyiré dans la préfecture de Forécariah pour offrir des vivres à des réfugiés sierra-léonais! Sur instruction du Président Alpha Condé et du premier ministre Kassory Fofana, Bouréma Condé a apporté un « soutien moral » aux 983 réfugiés léonais auxquels il a remis 20 tonnes de riz et 30 millions de francs guinéens. Le ministre Condé a échangé avec des autorités léonaises pour organiser le retour de ces réfugiés dans leur pays. Si cet acte humanitaire envers les réfugiés léonais est salué par certains, il intervient dans un climat de désolation quand on sait que plusieurs familles guinéennes sont abandonnées et livrées à elles-mêmes dans le quartier Kaporo-rails à Conakry.
Malgré l’appel à l’aide des habitants déguerpis, le président Alpha Condé a promis de poursuivre l’opération de récupération de cette zone réservée de l’Etat « sans état d’âme ». A noter que plusieurs citoyens ont récemment offert des parcelles dans la préfecture de coyah pour venir en aide aux habitants de Kaporo-rails.
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement s’est rendu ce mercredi 6 mars sur le chantier de cet établissement sanitaire pour s’enquérir du niveau d’avancement des travaux de rénovation et d’extension du CHU de Donka.
Après avoir visité le chantier pour s’enquérir de l’évolution des travaux, le Premier ministre, Chef du Gouvernement dira que c’est une fierté selon lui, car la Guinée va pouvoir disposer du plus grand centre hospitalier de la sous-région. Pour Ibrahima Kassory Fofana, le CHU Donka sans aucun doute est le plus grand centre hospitalier quand les travaux seront achevés. L’hôpital national de Donka présentera dans les prochains mois un nouveau visage aux populations guinéennes. Près de 4 ans après le lancement des travaux de rénovation et d’extension par le Président de la République Alpha Condé, les entreprises PICCINI et SACCOF en charge de l’exécution des travaux ont multiplié les efforts pour doter la Guinée d’un hôpital moderne avec des équipements de dernière génération qui permettront de réduire de façon considérable le nombre d’évacuation des patients vers l’étranger. Cofinancer par le Fonds saoudien à hauteur de 32 millions de dollars et par la Banque Islamique de Développement ‘’BID’’, à hauteur de 28,8 millions d’euros le projet de réhabilitation du CHU Donka est une promesse du Chef de l’État, lors d’une de ces visites au sein de cet établissement sanitaire.
Ce projet de rénovation et d’extension du CHU Donka repose sur trois composantes, tournées vers le génie civil, la formation et l’équipement. La synergie d’action de ses trois composantes a permis d’atteindre 98% du taux d’avancement physique et 85% d’avancement financier. Avec les travaux réalisés le CHU Donka passe de 500 à 684 lits d’hospitalisation, et le service de radiologie qui était jusque-là incorporé a été décentralisé pour devenir un centre d’imagerie moderne. Pour finir, le Premier ministre, Chef du Gouvernement a fait savoir toute sa fierté d’être venu sur le chantier du CHU Donka, mais aussi fier de voir que le Président Alpha Condé a tenu le pari d’offrir à la Guinée et aux Guinéens un hôpital de standing.
Le président de la commission chargée de l’assainissement du fichier du personnel enseignant a expliqué que tout le dispositif est prêt pour lancer cette opération.
Alpha Amadou Bano Barry a précisé que cette opération démarrera la semaine du 11 mars 2019 par la formation des agents recenseurs. « Aujourd’hui tout le dispositif, par rapport à la collecte de l’information, est prêt. Le temps, on peut l’étendre comme on veut mais le principe voudrait qu’on réduise le temps et qu’on augmente la cadence du travail parce que si on augmente le temps, on augmente le budget et si le budget est élevé, c’est toute la Guinée qui va crier. Donc notre budget est très réduit. Nous allons nous réunir la semaine prochaine, ce sera probablement à l’Université de Sonfonia, on aura une période de formation de trois jours. »
Il précise tout de même que cette opération permettra au gouvernement de se doter d’outils de contrôle fiable. « Cette fois-ci, nous allons collecter les données à partir des téléphones Samsung Galaxy qui permettront en réalité de prendre aussi le point GPS du lieu d’enquête parce que contrairement à ce que les gens pensent, nous ne faisons pas ce travail pour permettre une augmentation de salaire. Nous voulons doter le gouvernement d’outils fiables qui vont lui permettre de prendre des décisions éclairées. La formation c’est pour mercredi, jeudi et vendredi de la semaine prochaine. Nous allons tester les outils le samedi et nous allons commencer par Conakry. Nous allons rester à Conakry pendant 7 jours pour tester le dispositif parce que les données qui vont être saisies seront transmises dans un serveur et sont définitives. »
Cette sortie du Dr Bano Barry intervient alors que le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) menace de déclencher une grève pour dénoncer ce qu’il appelle le manque de volonté du gouvernement. Avec cette sortie de Bano Barry, le Syndicat des enseignants pourrait calmer ses ardeurs.
Après une formation par les experts de la première brigade d’infanterie parachutiste des forces armées royales du Maroc, des militaires guinéens ont reçu ce mercredi 6 mars leurs brevets parachutistes au Mess des officiers du camp Alpha Yaya Diallo.
La cérémonie de remise de distinction a été présidée par le directeur de cabinet du Ministère de la défense nationale et a connu la présence de l’ambassadeur du Maroc en Guinée et de plusieurs officiers supérieurs de l’armée guinéenne. Cette cérémonie a été mise à profit par le Ministère de la défense nationale pour adresser ses satisfécits à plusieurs officiers marocains pour leur contribution dans la deuxième campagne de saut parachutiste exercice 2019. Pour le général de brigade Sidy Yaya Camara, directeur de cabinet du ministère de la défense, cette campagne est représentative des relations d’amitié qu’entretiennent la Guinée et le Maroc.
« Cette modeste cérémonie a deux significations, elle marque d’abord une étape décisive dans la qualification et le renforcement des capacités de nos forces de défense dans la dynamique de la réforme du secteur de défense. Ensuite, elle pose un jalon important dans la coopération maroco-guinéenne à travers la décoration des deux officiers des forces armées royales marocaines en fin de mission dans notre pays. Le Maroc et la Guinée ont une veille histoire de coopération et d’amitié qui remonte au premières heures de l’indépendance de notre pays», a-t-il dit devant les récipiendaires de brevets parachutistes.
Maaty Moukane, chef de mission qui a conduit cette deuxième campagne de saut parachutiste a félicité les participants pour le bon déroulement de la formation. «La deuxième campagne de saut parachutiste 2019, a été menée avec professionnalisme par les différents intervenants sur tous les plans. Si l’instructeur marocain est parvenu à faire son travail correctement, nous savons que c’est grâce à la formation de base solide de l’armée guinéenne, connue pour sa bravoure, sa force de caractère, sa grande résistance à la patrie que nous sommes parvenus à cette situation. » Par ailleurs, le commandant du bataillon autonome des troupes aéroportées (BATA) s’est réjoui que ce soit ses hommes qui sont les bénéficiaires de cette campagne. «Le bataillon autonome des troupes aéroportées dont j’ai l’insigne honneur de commander se réjouit de piloter la deuxième campagne de saut parachutiste, exercice 2019 qui doit rester une tradition pour l’armée guinéenne en général, celle de l’armée de terre en particulier et singulièrement pour le bataillon autonome des troupes aéroportées. Sous l’impulsion de l’Etat-major général des armées et sous le commandement de l’Etat-major de l’armée de terre, le bataillon autonome des troupes aéroportées redynamise, entretient et assure la continuité de la campagne de saut parachutiste », a dit le colonel Abdoulaye Keïta.
La jeune dame a trouvé l’idée originale de transformer les déchets plastiques en pavés et en briques.
Cette solution a un double avantage : elle lutte contre l’insalubrité et génère de l’argent et de l’emploi. L’histoire de Mariam Mohamed Keita devenue cheffe d’entreprise est un cas d’école. Elle a réussi à créer une entreprise de recyclage des déchets plastiques en pavés et briques. Rencontrée dans son atelier au KM 36 dans la préfecture de Coyah, la patronne d’entreprise BGS (binedou global service), nous a révélé comment lui est venue l’idée de transformer les déchets plastiques.
Comment vous est venue cette idée de faire dans le recyclage des déchets plastiques ?
Après mes études en gestion informatique et comptable, la recherche de mon premier emploi m’a amenée à visiter bon nombre de rues de Conakry. Ma formation en esprit d’entreprise m’a permis de savoir qu’une frustration peut être une opportunité d’affaire. J’ai aussitôt commencé à penser à ces plastiques. Le problème des déchets plastiques était ma plus grande frustration. Je me suis dit qu’il faudrait que je trouve une solution pour résoudre ce problème. Après analyse, j’ai constaté que le recyclage de ces déchets plastiques peut répondre à plusieurs besoins dont entre autres : la protection de l’environnement, la fourniture des pavés et briques aux entreprises de construction et aux particuliers. J’avais l’idée et j’ai débuté les activités en 2018 à travers un concours « Osez Innover » qui a été financé par le PNUD (Programme des Nations-Unies pour le Développement, Ndlr). Quand j’ai remporté le troisième prix du concours, j’ai eu le financement pour commencer mon travail. Après je me suis auto-formée dans le recyclage des déchets plastiques.
C’est d’abord les femmes qui sont à la tête. Les hommes viennent derrière pour encourager les femmes. Pour le moment nous sommes cinq, vu qu’on n’a pas assez de moyens. Parmi eux, il y a deux hommes. Sinon nous avons actuellement besoin de plus de 50 jeunes. Si j’ai fait cela, ce n’est pas pour me moquer des hommes, Ils ont naturellement beaucoup de force. Nous les femmes même si on a la force, on n’arrive pas à employer cette force. On se tient faible et on dit chaque fois que c’est le travail des hommes. Moi je ne peux pas faire ça. C’est pour montrer aux femmes qu’on peut faire tout. Seulement, il faut se donner la volonté et le courage.
Quelles sont les difficultés aux qu’elles vous faites face dans ce secteur d’activités ?
Nous rencontrons beaucoup de difficultés. Surtout les fumées qui nous fatiguent pendant le travail qui se fait manuellement. Il faut beaucoup de courage pour arriver là où on veut aller.
Prenez-vous des mesures de sécurité pendant le ramassage des ordures ?
Nous partons dans la rue, dans les caniveaux, on ramasse pour débarrasser Conakry de ces ordures. Mais on se protège en portant des bottes, des gangs et des bavettes. Après, nous faisons la collecte. Si on arrive à ramasser beaucoup, on déplace des tricycles si ce n’est pas beaucoup on met sur la tête. Après, on fait le tri, la fonte, ensuite on fait le moulage. Ça trouvera que le plastique est déjà fondu, on prend la patte pour mettre dans la moule et le séchage prend 15 à 20 minutes. Par jour, on peut faire jusqu’à 45 pavés, mais nous n’avons pas assez de clients parce que le produit est méconnu du guinéen.
Quel regard certains hommes portent-ils sur vous ?
Depuis que je me suis lancée dans ce métier, vraiment je bénéficie du respect et de l’admiration. Les hommes pensent qu’il n’y a pas de femmes qui osent les imiter dans leurs travaux durs. Quand les hommes me voient faire ce travail, vraiment ils éprouvent du respect pour moi et m’encouragent. C’est le courage-là qui m’amène là où je veux aller.
Qu’elles sont vos projets en perspective pour les années à venir ?
Nous avons plein de projets. D’abord, nous devons faire la sensibilisation. C’est un projet qui vise à sensibiliser les femmes et les jeunes sur la méthode à employer pour tirer profits des ordures que nous avons. Nous avons aussi des projets pour étendre nos activités à l’intérieur du pays pour qu’on arrive à récupérer les plastiques qui sont jetés dans les rues par les guinéens.
Qu’elle est votre message à l’égard des autres femmes?
C’est de dire aux femmes que le développement de la Guinée ne peut pas se faire sans les femmes. Je dirais aussi aux jeunes, il faut qu’on cherche à être créateur d’emploi non chercheur d’emploi. Un autre message à lancer, c’est de dire au gouvernement d’aider les jeunes pour que la Guinée puisse se développer. Il y a des jeunes qui ont de belles initiatives. Même si on a les idées, si tu n’as pas les moyens, ce n’est facile d’y arriver. Il faut qu’on arrive à nous aider puisque le travail que nous sommes en train de faire actuellement nous avons des difficultés. Nous avons besoin de nous protéger. Si on continue à travailler manuellement on ne pourrait pas vivre longtemps. Il faut qu’on ait des machines.
Le conseiller du chef de file de l’opposition guinéenne chargé des relations publiques a fait ce mercredi 06 mars une mise au point sur les dix millions de francs guinéens donné en soutien aux déguerpis par Cellou Dalein Diallo.
Alpha Boubacar Bah s’exprimant au sujet des déguerpis de Kaporo-Rails a précisé que la somme de dix millions offerte par Cellou Dalein Diallo est sa part de contribution à la campagne de collecte de fonds lancée par l’UFDG. « Le samedi, on a déposé une caisse et on a dit que l’argent qu’on va récupérer sera donné à la commune, ça veut dire que Cellou Dalein n’est pas allé repartir de l’argent à Kaporo-rails. Lorsque vous lancez un appel à contribution ou à mobilisation de ressources, il serait bien que vous-même vous donniez l’exemple. Donc, le président Cellou a donné un exemple en donnant les dix millions. S’il n’avait pas donné l’exemple, les militants pouvaient dire qu’il nous demande de payer et lui il ne paie pas », confie-t-il.
Il rappelle aussi que son président leur a interdit de parler de politique dans cette affaire : «Tous les membres du bureau ont payé alors qu’ils avaient déjà payé. J’annonce que tous les députés ont déjà payé chacun un million et certains sont venus avec des sacs de riz et des bidons d’huile et il y a des militants qui ont payé beaucoup plus. Tout ce qui va être payé, mais c’est Cellou Dalein parce que c’est lui qui est en train de mobiliser et c’est lui qui a demandé de payer. C’est Cellou Dalein qui a demandé explicitement à ne pas politiser la situation, il a demandé d’en faire une affaire humanitaire, pas une affaire politique. Il nous a tous interdit, nous qui communiquons, de parler de politique dans cette affaire. Donc il faut aller aider les gens, c’est le plus urgent, la politique viendra après », a ajouté le conseiller de Cellou Dalein Diallo.
Depuis quelques jours, l’opinion publique est divisée sur les dix millions que Cellou Dalein Diallo a offerts aux déguerpis de Kaporo-rails. Certains saluent un geste humanitaire du chef de file de l’opposition alors que d’autres qualifient la somme de dérisoire face aux attentes des déguerpis de Kaporo-rails.
L’union célébrée le 28 février dernier entre Mamadou Samba Barry ‘’Gims’’ (23ans) et Fatoumata Binta Diallo (13 ans) à Mali de suscité des émois.
Ce mercredi, dans l’émission ‘’Les Grandes Gueules’’ de la radio Espace Fm, Elhadj Harouna Souaré, préfet de Mali, une ville de la Moyenne Guinée située au nord de Labé a déclaré que le jeune marié, les parents des conjoints et les imams qui ont célébré cette union sont tous dans les mains de la police ‘’ de la préfecture. « Je précise que ce mariage n’a pas été fait au niveau de la commune, c’était certainement sur le plan religieux que le mariage a eu lieu dans le village. Donc nous avons mis en œuvre les services de sécurité qui ont interpellé le garçon, qui est présentement dans les locaux de la police de Mali. Et la jeune fille aussi a été localisée. Nous avons demandé aux autorités de Gaya de la mettre à la disposition des services compétents, elle est actuellement à Mali-centre entre les mains de la directrice préfectorale de l’action sociale, qui l’a conduite ce matin au niveau des structures sanitaires pour des visites médicales » , a annoncé le préfet de Mali, Harouna Souaré, ajoutant que les parents des deux parties et les imams qui ont célébré le mariage sont tous dans les locaux de la police de Mali et sont soumis aux enquêtes pour constituer le dossier qui va être transmis à la justice.
Débarrasser le centre-ville de Faranah des ordures et tas d’immondices, tel est l’un des objectifs que la nouvelle équipe dirigeante de la commune urbaine de Faranah se fixe.
Le maire de Faranah et son équipe ont relancé les travaux d’assainissement du centre-ville. Le marché et ses alentours ont été les premiers a bénéficié des premiers coups de ballets. Plusieurs femmes, jeunes et responsables de quartiers ont marqué de leur présence la séance. Les autorités administratives ne sont pas restées en marge. Au nom des femmes présentes sur les lieux, Fatoumata Traoré s’est exprimé : « Nous sommes très contentes de cette initiative du maire. Cette action prouve à suffisance l’amour et l’expression de patriotisme qu’incarne le maire, Oumar Camara pour sa commune et pour sa population. Il aime le développement de Faranah et c’est pourquoi il s’engage pour assainir la ville afin d’éviter les maladies. Nous invitons toute la population de venir participer à ces travaux d’assainissement. Il n‘est pas un problème de parti politique ni un problème ethnique. C’est l’intérêt de Faranah. Nous demandons au maire et ses collaborateurs de multiplier ces genres d’activités ».
Pour sa part, le premier vice maire de Faranah représentant le Maire a félicité et remercié la population pour avoir donné un caractère patriotique à cette activité. « Au nom du maire, les travailleurs de la mairie et la population, je remercie tous ceux qui se sont mobilisés pour venir participer à ces travaux d’assainissement. La propriété a une importance capitale. Elle n’a pas de prix. Nos mamans qui viennent trouvé leurs quotidiens au marché ne peuvent pas rester dans la saleté. Si la foule se mobilise aujourd’hui pour assainir le marché et la gare routière, nous ne pouvons que leur remercier. Ces remerciements vont à l’endroit des chefs de quartiers, les présidents de jeunesse, ainsi qu’aux présidents de districts. Les ordures provoquent les maladies. Si la population a eu l’idée d’accompagner la commune pour nous débarrasser de ces ordures pour nous épargner des maladies, nous ne pourrons que la remercier », a souligné le premier vice-maire, Ibrahima Traoré dit « Okala ».
Parlant au nom de l’autorité administrative, le préfet de Faranah, Elhadj Ibrahima Kalil Keita a remercié et félicité la commune pour cette initiative, avant d’inviter la population à la paix et à l’unité. « Le pouvoir économique appartient à la commune, car c’est la commune qui développe, le préfet ne développe pas, le préfet encadre. Le budget, c’est pour la commune, les moyens c’est pour la commune, le travail revient à la commune. Nous félicitons la commune de cette initiative et nous invitons tout le monde, les chefs de quartiers, les chefs de secteurs à entretenir ce climat de propriété et je voudrais lancer un dernier appel, celui de la paix, celui de l’unité. Nous ne pouvons pas nous développer si nous nous ne donnons pas la main. Faranah est un grand terroir à cause d’un certain nombre de faits de la nature et de la société(…) » A signaler que cette opération d’assainissement s’est déroulée dans un climat de joie et de fraternité.
Le président guinéen Alpha Condé a félicité ce mardi 05 mars son homologue sénégalais Macky Sall pour sa « brillante réélection » à la tête du Sénégal.
En course le 24 février dernier avec quatre autres candidats dont le jeune Ousmane Sonko, Macky Sall a remporté la présidentielle avec 58, 26%. Une victoire confirmée par la Cour constitutionnelle. « En portant son choix à nouveau sur votre personne, le peuple sénégalais a décidé de demeurer résolument sur la voie de la poursuite de votre programme de développement socio-économique. Je saisis cette occasion pour vous réaffirmer mon entière disponibilité à œuvrer avec votre excellence pour la consolidation et l’élargissement des relations d’amitié, de fraternité et de coopération existant si heureusement entre la république du Sénégal et la république de Guinée », écrit Alpha Condé dans son message. « En vous souhaitant mes vœux de bonheur et de succès dans vos hautes et exaltantes fonctions, je vous prie d’agréer Excellence monsieur le président et cher frère l’assurance de ma très haute considération », poursuit le président guinéen qui a accueilli récemment à Conakry l’ancien président Me Abdoulaye Wade à qui il a demandé de calmer le climat politique dans son pays en vue d’un scrutin apaisé. Le Sénégal a eu des relations souvent très agitées avec la Guinée.
Le Ministre des travaux publics, Moustapha Naité a présidé ce mardi 5 mars 2019, l’ouverture d’un atelier marquant le démarrage du projet de réhabilitation de la route Guékédou-Kondembadou longue de 35 kilomètres.
L’objectif dudit atelier était de présenter à l’ensemble des acteurs impliqués les procédures des bailleurs intervenants dans le financement dudit projet afin de faciliter son exécution dans le délai, et la revue des opérations en cours d’exécution financées par la BADEA et l’OFID. Ce projet comprend la réhabilitation de la route existante sur 35 km de longueur et 7,4 m de largeur avec des accotements d’un mètre et demi en compagne et 2,4 m au niveau des traversées des localités. Il s’agira également de la réalisation de 10 km de voies intérieures dans les villes de Guékédou et de Kondembadou ainsi que l’ouverture de 20 km de pistes rurales et une fourniture d’une station mobile de pesage.
Le ministre des travaux publics a réaffirmé sa confiance à l’ensemble des acteurs intervenant dans ces travaux. « Je remercie au nom du Président de la République cette délégation du fonds koweïtien et la BADEA pour l’appui constant pour le développement de la Guinée. Ce projet permettra la mobilité interurbaine quand on sait combien de fois aujourd’hui nos populations soufrent sur ce tronçon. Nous sommes confiants que cet appui de nos partenaires va davantage améliorer le déplacement de nos populations, mais aussi fructifier davantage notre développement », a déclaré Moustapha Naité avant d’insister sur le respect du délai d’exécution des travaux. « Le démarrage du projet est effectif, nous osons croire qu’avant la saison des pluies il y aura des travaux confortatifs à ce que ce réseau ne soit pas du tout coupé. Notre souhait est que le plus rapidement possible que nous rendions ce chantier-là. L’entreprise en charge d’exécuter ces travaux a un délai contractuel et nous serons très ferme là-dessus pour que le projet aille non seulement à son terme, mais aussi avec les conditions requises. »
Le représentant de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA), Oussama Ben Abdelaziz a quant à lui donné les raisons du financement de ce projet par son institution. « Ce projet répond parfaitement aux objectifs communs de la BADEA et de la République de Guinée visant la réhabilitation, la modernisation des routes et le renforcement des réseaux routiers. C’est dans ce cadre que la BADEA contribue conformément à l’accord de prêt signé le 14 octobre 2017 au financement concessionnel du projet de réhabilitation de la route Kissidougou-Guékédou-Kondembadou à hauteur de 16 millions de dollars américain soit 36% du coût du projet. Ce projet vise principalement à contribuer au réseau routier bitumé, à réduire les coûts du transport et à promouvoir les échanges commerciaux qui soient internes ou externes avec les pays voisins. »
Les travaux de ce projet ont démarré en décembre 2018 soit sept (7) mois après l’entrée en vigueur de l’accord de prêt de la BADEA, mais aussi un mois avant la date prévisionnelle du démarrage des travaux estimés par la BADEA lors de l’évaluation du projet. C’est pourquoi, Oussama Ben Abdelaziz souhaite encore la réduction de trois mois du délai imparti sur l’exécution des travaux pour le bien-être des populations de Guékédou. Antoine Faya Kamano est un citoyen de Guékédou. Il dit être content de voir le début des travaux de constructions de ces voiries dans sa localité. « Nous sommes vraiment très content de voir qu’enfin nos rêves vont se réaliser. Parce que l’année dernière, la population avait tant souffert sur la route Guékédou-Kondembadou, les gens dormaient à la belle étoile », s’est-il réjouit.