MACENTA : Papa Koly au 5ème forum des FAKOLY-SI

El hadj Papa Koly Kourouma séjourne depuis quelques jours en région forestière. Le leader du parti GRUP prend part depuis ce lundi 11 mars 2019 à la 5èmeédition du forum des « FAKOLY-SI » qui se tient cette année à Macenta.

Les « FAKOLI-SY » est une communauté qui regroupe l’ensemble des descendants de Fakoly Kourouma. Pour cette 5ième  édition, les participants sont venus de plusieurs pays de la sous-région. L’objectif étant de créer une parfaite harmonie entre tous les fils de ce grand guerrier dont l’histoire retient encore le nom.
« Le FAKOLY SI est loin d’être une création, c’est un retour à la source. Une rencontre des descendants patri binaires de notre aïeulcommun Facely Kourouma, dont l’histoire reste encore mal connue par la plupart d’entre nous. Nous avons l’ambition de tout faire pour que le vrai visage de cette histoire soit connu de nous tous. C’est l’un des éléments clés de notre organisation. Le tout fondé sur l’union, la fraternité, le rassemblement de tous les fils qui descendent de notre aïeulcommun. L’objectif de la rencontre c’est de faire en sorte que nous nous connaissions nous-mêmes, que nous regardions dans la même direction pour bâtir une nouvelle Guinée prospère », a déclaré Modou Kourouma, membre de la commission d’organisation de cette rencontre.

Selon lui, ils sont nombreux à être des  descendants de Fakoly sans le savoir. C’est pourquoi dira-t-il, une telle rencontre est organisée.  « L’histoire nous enseigne que nous sommes nombreux à être des FAKOLY-SI sans le savoir. Les Kourouma, Sissoko, Doumbouya, Damba, Kamissoko, Bangoura, Millimono, Loua, Soropogui et les Zoumanigui sont des FAKOLY SI. Un peu partout en Guinée, au Mali, au Sénégal, dans le monde entier il y a des FAKOLY-SI. L’ambition de notre association est de rassembler tous ces gens », a précisé à nouveau Saran Modou Kourouma. En tant que parrain de cette grande cérémonie, El hadj Papa Koly Kourouma n’a pas manqué de rappeler que la Guinée est une famille.

Le préfet Cheick Tourama Diabaté a pour sa part ressorti un peu l’histoire du FAKOLY SI avant de déclarer ouverte la cérémonie. Il faut rappeler que Papa Koly avait à ses côtés son épouse Koly Eveline qui est également la marraine dudit forum. Cette 5èmeédition a mobilisé plusieurs communautés du pays. Il faut également signaler la présence de l’ex ministre du tourisme Lousseny Camara parrain de Macenta et des représentants venus de la république du Mali et du Libéria.

Kaporo-rails : le nouveau monde de ceux qui passent la nuit à la belle étoile

Plusieurs familles déguerpies à Kaporo-rails continuent de dormir à la belle-étoile dans les décombres de leurs maisons ravagées par les Bulldozers du département de la ville et de l’aménagement du territoire.

Le constat est amer sur les lieux : des femmes âgées, des enfants, des jeunes, passent la nuit dehors, exposés aux moustiques, aux reptiles et à d’autres dangers. Abandonnées par le gouvernement, ces familles qui n’ont nulle part où aller habiter demandent de l’aide aux personnes de bonne volonté afin de quitter dans ces décombres. Africaguinee.com les as rencontrées. Agée environ de 80 ans,  madame Adama Oury Bah passe la nuit sur les ruines de son ancienne habitation avec toute sa famille. L’octogénaire explique le calvaire de sa famille. « Depuis que notre maison a été détruite nous sommes là, nous n’avons nulle part où aller, nos enfants qui sont à l’école ont perdu cette année. Nous passons la journée ici et la nuit aussi nous dormons ici. Nous avons confié nos biens ailleurs mais nos enfants, nos petits-enfants et nous, nous sommes toujours là parce qu’on n’a pas eu où habiter. Nous gagnons difficilement la nourriture. C’est grâce à ceux qui viennent nous rendre visite avec le peu qu’ils nous donnent, que nous arrivons à acheter la nourriture», a expliqué la vielle dame.

KoumbaTenin Diallo aussi vit le même calvaire. Elle donne les raisons qui l’ont poussée à rester dans ces décombres. « On ne peut pas prendre tout ce monde pour aller chez quelqu’un parce que c’est gênant. C’est pour cette raison que nous dormons ici jusqu’à ce qu’on ait un endroit où aller même si on nous prête ou en location pourvu qu’on ne gêne ou fatigue personne chez lui », a aussi expliqué cette infirme. El hadj Abdoulrahmane Diallo passe également la nuit dans les ruines de son ancienne maison de Kaporo-rails. Il lance un appel aux personnes de bonne volonté pour l’aider à avoir une habitation. « Jusqu’à présent nous n’avons même pas l’espoir d’avoir un endroit où aller passer la nuit à plus forte raison penser à un endroit où habiter. Nous passons la nuit dans ces décombres-là, on mange ici, c’est ici qu’on se lave, nous faisons tout ici. Nous demandons à l’Etat de nous monter où aller parce qu’actuellement la location est excessivement chère. Nous demandons aussi aux bonnes volontés de nous venir en aide. Ici nous sommes à la merci des moustiques parce que même quand tu te couches dans une chambre, ils te piquent à plus forte raison quand tu passes la nuit dehors », fulmine cette victime expliquant les bagages de sa familles ont été volés.

Kindia : la résidence du préfet par en fumer

C’est aux environs de 20 heures hier dimanche que le drame s’est produit.

Quand le préfet de Kindia et ses deux enfants ont vu le feu sortir de leur maison et  la rapidité de propagation des flammes, ils ont fait appel aux sapeurs-pompiers qui sont venus mais n’ont malheureusement pas pu faire grand-chose pour empêcher le feu de se propager. Ce lundi, 11 mars, le fils du préfet N’fa Ousmane Touré, Sékou Abass a accepté de compter les faits. « C’était dans les environs  de 20 heures, on a vu le feu dans la chambre de ma petite sœur. Je venais de rentrer heures de Conakry avec mon papa. Il est rentré dans sa chambre et moi, je suis sorti. À mon retour, j’ai vu le feu dans la chambre des enfants, mon papa est sorti et il voulait éteindre le feu, ma petite sœur disait :  » laisse-tomber tu ne pourras pas éteindre, allons en bas ». Mon papa a dit : « non, attend je vais mettre le seau d’eau, ma petite sœur a dit tu ne pourras pas ». Entre temps, le feu a attaqué la chambre principale. En quittant la chambre de la sœur pour descendre, la flamme avec l’intensité du feu qui augmentait, l’a touché un peu au niveau des deux bras et il est tombé. C’est dans ce contexte que les deux militaires qui assuraient la garde sont venus rapidement pour le secourir ».

 

Poursuivant, Abass Touré a souligné la présence des sapeurs-pompiers à l’heure. « Les sapeurs-pompiers étaient venus à l’heure mais, ils n’ont pas pu intervenir. Quand on les appelle, ils sont venus rapidement mais ils n’ont pas pu éteindre le feu parce qu’ils ont fait plus de 15 à 20 minutes dans la cour sans mettre de l’eau. On peut dire qu’ils n’ont rien fait. » Parlant de l’état actuel de son papa qui a été immédiatement conduit à l’hôpital préfectoral, Sékou Abass rassure qu’il va bien. « Ce matin vers 7 heures, je suis allé à son chevet, on a parlé, il s’est levé, il n’a rien sauf deux petites égratignures sur ses bras, rien sauf ça. Il peut même manger très bien », a-t-il souligné.

 

Au titre des dégâts, aucune perte en vie humaine mais, dit-il, de nombreux dégâts matériels. Tout est parti en fumée, explique le fils du préfet.  « Il y a des dégâts matériels importants parce que tous les habits du préfet, de sa femme, des petites sœurs, des téléphones, ordinateurs, rien n’est sorti, tout est calciné. Ce qu’on a pu faire sortir de la maison, ce sont les fauteuils du salon d’en bas », souligne-t-il, avant de remercier les jeunes de Kindia pour la solidarité envers le préfet. « La famille remercie beaucoup les jeunes de Kindia. Ils ont su répondre massivement à notre inquiétude hier. Ce sont eux qui nous ont aidés à faire sortir ces fauteuils. N’eut été l’intervention de ces jeunes, on allait parler d’autres choses parce que les sapeurs-pompiers n’ont rien fait. »

Le geste d’Alpha Condé envers Cellou Dalein Diallo

Cellou Dalein Diallo, le Chef de file de l’opposition guinéenne a remercier le président Alpha Condé pour son geste envers sa famille.

Ce dimanche 10 mars 2019, le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée a vivement remercié le Président Alpha Condé qui a fait un geste à l’endroit de sa famille. C’était à l’occasion d’une visite du Chef de l’Etat dans la famille de feu Cellou Dalein Diallo décédé récemment à Conakry. « Je voudrais vous exprimer mes profonds sentiments de reconnaissance et de gratitude, d’abord pour votre présence ici, mais avant pour l’importante délégation que vous avez conduite ici, et venir également apporter une contribution financière pour les funérailles », a déclaré Cellou Dalein Diallo au nom de sa famille.

Le défunt était un cousin du chef de file de l’opposition guinéenne. Le geste d’Alpha Condé envers la famille « Diallo » n’a pas laissé marbre le numéro un de l’UFDG. « J’ai été chargé par la famille de vous exprimer notre gratitude pour ce geste accompli dans le cadre de l’expression de votre compassion, de votre solidarité à l’endroit de la famille. Nous sommes très fiers que vous puissiez joindre vos prières à celles de la famille, en tant que Président de la République ; Et nous vous remercions très sincèrement », a témoigné Cellou Dalein Diallo.

Le parti de Sidya Touré se désolidarise de Baidy Aribot

Le désormais ancien secrétaire exécutif de l’Union des Forces Républicaines et son parti politique, ce n’est plus « l’amour parfait ».

L’information donnée par Baidy Aribot à propos de la mise en circulation de nouvelles coupures de billets a été démentie la  semaine dernière par l’un des vice-présidents de l’UFR. « Paradoxalement, dès qu’on annonce une échéance électorale, il y a des coupures de nouveaux billets qui s’annoncent aussi. En 2015 c’étaient les billets de 20 mille FG qui sont sortis, et ces coupures de 20 mille, on a vu l’usage qu’on en a fait. Ça a servi pour la campagne », a rappelé Ibrahima Bangoura qui fait un parallèle entre la mise en circulation de ces nouveaux billets et la campagne pour un éventuel troisième mandat pour le Président Alpha Condé.

 

Baidy Aribot qui parlait d’une nécessité de renforcer la sécurité de la monnaie fiduciaire comme raison de l’émission de nouvelles coupures de billets, le député Ibrahima Bangoura y voit plutôt comme un moyen de financement d’une campagne électorale. « Cette année aussi, la campagne s’annonçant, surtout la campagne du troisième mandat, les gens ont fait sortir les billets de 20 mille et des billets de 10 mille. Et ce sont les mêmes billets qu’on voit circuler dans les concessions à Conakry et à l’intérieur du pays », regrette ce vice-président de l’UFR.

JIF : Mouctar Diallo, hôte de marque des femmes de Pita

Le ministre de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a répondu présent à l’invitation des femmes de Pita.

Mouctar DIALLO a effectué le déplacement pour parrainer la célébration de la journée internationale des droits des femmes. Fortement mobilisées, les femmes de Pita ont accordé un accueil chaleureux au ministre de la jeunesse avec lequel elles ont sillonné à pied une partie de la ville avant de se rassembler dans l’enceinte de la préfecture de Pita où se tenait l’événement. Les autorités locales notamment le préfet Kalilou Kéita et le maire de la commune urbaine Mamadou Youri Diallo étaient présentes aux côtés du parrain de la cérémonie. Le Khalife du Foutah, El hadj Mamadou Banoh BAH n’est pas resté en marge de la célébration de cette journée internationale des droits des femmes.

Dans son discours, le ministre de la jeunesse a  salué les femmes de Pita pour leur forte mobilisation. ‘’C’est un grand honneur pour moi d’être avec vous ce 8 mars pour la célébration de votre fête. La mobilisation que je vois aujourd’hui, démontre votre engagement pour l’épanouissement de la femme guinéenne.’’ Des instruments entre autres la MUFFA et la MC2 ont été créés par le Président de la République dans plusieurs localités de Pita pour lutter contre la pauvreté en appuyant les femmes dans leurs activités économiques a indiqué le ministre de la jeunesse.

La célébration de la journée internationale des droits des femmes s’est terminée en apothéose à la maison des jeunes de Pita avec des prestations de la troupe artistique de Pita. ‘’Mobilisez-vous autour du président Alpha Condé parce qu’il compte sur vous pour la consolidation de l’unité nationale. Soyez rassurées que vous êtes au cœur des priorités du chef de l’Etat… Il reste encore beaucoup à faire pour mettre fin à l’inégalité entre les femmes et les hommes mais sachez que depuis 2010, l’autonomisation de la femme guinéenne est sur le bon chemin’’, a indiqué le ministre Mouctar DIALLO.

Thierno Bailo Diallo ‘’Louis de Funès’’ meilleur reporter 2018

Thierno Bailo Diallo du site d’informations générales focusguinee.info, a été fait meilleur reporter de l’année 2018 par la structure événementielle « Agence Référence Communication ».

Cette distinction lui a été décernée pour son engagement et son amour pour le métier de journalisme ce samedi 09 mars 2019 à Conakry. L’administration générale du site focusguinee.info, l’organe pour lequel travaille le récipiendaire, a remercié les organisateurs pour cette marque de reconnaissance à l’endroit de son reporter. Interrogé à chaud, Thierno Bailo Diallo communément appelé Louis de Funès, a livré ses sentiments, en ces termes: « Je souhaiterais commencer par remercier la structure ÉVÉNEMENTIELLE « AGENCE RÉFÉRENCE COMMUNICATION » qui m’a accordé ce prix. C’est un immense honneur pour moi de recevoir cette gratification. Je remercie le tout puissant Allah », a déclaré Louis De Funès, ajoutant dédier ce sacre à l’ensemble de ses confrères.

Rappelons que cette structure est à sa toute première édition. « Je dédie ce prix à l’ensemble des confrères et surtout à l’administrateur général du site FOCUSGUINEE avec lequel je travaille au quotidien et de façon collégiale. Je pense qu’au-delà de ma personne, c’est notre média qui a eu ce trophée. Nous devons en être fiers », a laissé entendre l’heureux récipiendaire.

 

 

 

 

Aminata Touré : « mon parcours et mes ambitions… »

Unique femme maire de Guinée, Aminata Touré élue le 04 février à la tête de la stratégique commune de Kaloum, a un parcours atypique. De la fonction de juge à celle d’entrepreneure, la fille aînée du feu premier président guinéen Ahmed Sékou Touré a crée la surprise aux yeux des guinéens. Son parcours, les clefs de sa victoire, ses ambitions, la maire de Kaloum s’est confiée à notre rédaction.

Juriste de formation, Mme Camara Aminata Touré a été juge d’instruction. Ensuite elle a travaillé au Tribunal pour enfants et  dirigé  le tribunal domanial de Mafanco. Après 1984, elle a quitté la Guinée pour s’installer au Maroc en créant une entreprise privée de communication. Par la suite, la patronne de Kaloum Yigui, s’est  retrouvée dans le BTP en Guinée avant de se lancer dans la politique.

« Je suis revenue  en Guinée  étant une femme entrepreneure dans la construction. C’est de là que je me suis battue pour briguer le poste de maire de Kaloum. Quand je suis  rentrée dans cette campagne, j’avoue que je ne pensais pas  du tout politique. Je pensais développement, parce que je me suis dit ce n’est ni les législatives, ni les présidentielles c’est les communales, une élection de proximité. Dans ma campagne, je  n’ai parlé que de  développement,  parce qu’à ce niveau  nous devons penser au développement de nos communes respectives. C’est sur cela que nous avons mené notre combat tout au long de la campagne. Nos populations ont adhéré à cela. Elles se sont retrouvées à notre discours et aujourd’hui nous sommes à la tête de cette commune  et nous nous employons à respecter nos engagements vis-à-vis de notre peuple », raconte madame le maire de Kaloum.

Aminata Touré se souvient avoir bien élaboré a campagne. D’abord, raconte-t-elle, elle a commencé par créer  un bureau de communication au Maroc qu’elle a dirigé pendant 7 ans. « J’avais les prémisses de la communication. Le porte à porte nous a permis  de nous rapprocher des populations  à la base et de comprendre leur préoccupation », lance la figure de proue de Kaloum Yigui.

Il faut  aller vers les populations pour connaitre leurs préoccupations. « Pendant un mois nous avions sillonné toutes les quartiers de Kaloum, toutes les maisons et  concessions de Kaloum. Nous sortons à 17 heures et nous terminions de fois vers minuit. Je pense que cela a porté. Pendant la campagne nous n’avons pas  fait beaucoup de bruit c’est-à-dire de musiques et de danses. Nous avons consacrés notre campagne à l’assainissement et je pense que cela aussi a porté. C’était une façon pour nous d’exprimer aux populations  ce que nous souhaitons pour elles, leur bien-être avec un environnement sain et propre. Je dirais que j’avais une équipe forte autour de moi composée de jeunes et de femmes très dynamiques et très engagés. Nous avons travaillé ensemble dans la campagne. L’équipe a gagné », a révélé Mme Touré avec un visage serein.

A l’occasion de la fête internationale de la femme célébrée  le 8 mars, madame la maire de Kaloum interpelle toutes les femmes à la création d’un grand mouvement pour bâtir la solidarité féminine.

«  Je commencerai par dire aux femmes de Guinée qu’elles sont des pionnières en Afrique. Elles doivent le savoir et elles ont un lourd héritage qu’elles doivent perpétuer. Parce que nous avons eu des femmes de valeurs dans notre pays comme M’Balia Camara, Hadja Mafory Bangoura. Nous avons eu Jeanne Martin Cissé qui a été la première femme présidente de la panafricaine des femmes et  la première femme à diriger le conseil de sécurité des Nations Unies. Nous avons eu une dame Colonel Binta Diallo  qui a été la première femme pilote de l’Afrique de l’ouest. Donc nous avons des précédents très forts. La femme guinéenne n’est pas une femme complexée. Elle s’est toujours battue, elle a été à l’avant-garde de la lutte pour l’indépendance. La femme guinéenne occupait  des places de choix. Les femmes guinéennes sont battantes, dynamiques, engagées mais il y a quelque chose qui manque. C’est la solidarité. Le message que je lance  vers toutes les femmes de Guinée, c’est la solidarité. Nous ne pouvons pas gagner de  bataille si nous ne sommes pas solidaires entre nous. Nous devons nous consacrer à l’épanouissement de l’autre. Je pense avec l’entraide entre nous pourrons casser la baraque. Je pense  fortement à la création d’un grand mouvement de femmes qui regroupe toutes les femmes sans qu’elles perdent  leur identité partout où elles sont. Au moins qu’on aille à la bataille en parlant d’une même voix », a lancé Aminata Touré.

Kaporo-rails : Faya Millimouno fait un malaise

Ce vendredi 8 mars 2019 le Dr Faya Lansana Millimouno qui était en visite dans la zone  de Kaporo-Rails où se poursuivent les opérations de déguerpissement, a fait un malaise.

Tout est parti du discours d’un imam qui expliquait les conditions dans lesquelles certains habitants  ont été déguerpis et qui n’ont pas trouvé où se reloger. Le président du Bloc Libéral (BL), qui a constaté la nature et l’impact du bulldozer de l’État, n’a pas pu résister aux explications de l’imam et  est subitement tombé. Il a fallu l’intervention de conseiller juridique pour lui éviter des blessures. Il sera d’urgence transporté dans une clinique pour des soins intensifs. Faya Millimouno était venu accompagner les femmes de son parti qui ont fêté la journée internationale des droits des femmes ce 8 mars aux côtés de celles et ceux qui sont déguerpis à Kaporo-rails et qui dorment à la belle étoile. Ces femmes du BL ont profité de l’occasion pour faire des dons à ces femmes déguerpies. C dont est composé de savons, d’eaux minérales et de plusieurs autres denrées alimentaires.

 

Kindia : 200 kilogrammes de chanvre indien incinérés par les autorités

Une importante  quantité  de chanvre indien saisie par les forces de défense et de sécurité de Kindia a été incinérée mercredi dernier dans la forêt classée de Fötöngbe.

 

C’est dans la forêt classée de Fötönbgé que plusieurs autorités de Kindia se sont retrouvées pour procéder à l’incinération de près de 200 kilogrammes de chanvre indien. Mamadou Dian Bora Diallo, procureur de la république près le tribunal de première instance de Kindia revient sur les circonstances de saisie du chanvre indien : « Au mois de septembre, la gendarmerie de Kindia a lors d’une patrouille suite à l’indication d’un citoyen dans le district de Kaaly, saisi 155 kilogrammes de chanvre indien sous un arbre avec personne à côté. Un procès-verbal de saisie a été effectué, des enquêtes ont été déclenchées pour rechercher les auteurs. Parallèlement à cette quantité de 155 kilogrammes, la patrouille du camp militaire de première région militaire de Kindia a eu à saisir 84 kilogrammes de chanvre indien. Voyant donc les conditions de ce stockage, vu aussi les risques sanitaires et de dissipations, nous avons décidé de procéder à l’incinération »

 

Le directeur régional de l’environnement des eaux et forêts, Lanfia Diané qui a supervisé ce processus d’incinération, a apprécié le choix de la forêt classée de Fotöngbé. « C’est un produit polluant, un produit dangereux hautement toxique. Il dépasse les autres produits chimiques dans le domaine de pollution. C’est pourquoi, il faut chercher un lieu pour faire une incinération écologique, rationnelle.  Ce lieu choisi est approprié, loin des agglomérations, des cours d’eaux. Donc, c’est un lieu bien approprié et après l’incinération, nous allons enfoncer la cendre », souligne le directeur régional de l’environnement des Eaux et forêts.