Pont de Linsan : La deuxième visite du ministre Naïté sur le site

Communiqué – Il était difficile de pratiquer la nationale Conakry-Mamou. Le pont de Linsan qui a cédé sous le poids de l’âge a obligé le Ministère des travaux publics à ouvrir un couloir d’urgence de passage (une déviation) en attendant la fin des travaux sur le pont dans les prochaines semaines.

Avec le manque de civisme de quelques usagers indélicats, les chauffeurs de camions en particulier, une longue file de véhicules s’est dressée depuis des jours sur les lieux. La circulation était impossible vu le désordre qui régnait dans cet endroit et le calvaire était immense.

En visite de chantier ce dimanche 01 Juillet 2018 sous une pluie battante, le Ministre des Travaux publics a mis l’occasion à profit pour faire une large sensibilisation auprès des usagers. C’était aussi l’occasion d’inspecter l’état de la déviation et de procéder à une séance de sensibilisation des usagers quant à la bonne conduite, la patience, le respect des consignes de déviation et la prudence. De 07h à 21h, le ministre et son équipe se sont transformé en véritable régulateur et ont ainsi mis fin à ce désordre. *

L’ordre a été donné aux petits engins roulants de traverser en premier et après les gros porteurs. Cela a permis de fluidifier la circulation et les uns n’ont pas manqué de le signifier au ministre de passage en ces termes : « Nous vous sommes reconnaissants Monsieur NAITE, depuis toujours, nous n’avons jamais vu un ministre vivre avec nous ces instants. Nous souhaitons que ce pont finisse très vite »

L’ETAT D’AVANCEMENT DES TRAVAUX SUR LE NOUVEAU PONT DE LINSAN

Engagés depuis plus de dix (10) jours, les travaux sur le pont de Linsan avancent en dépit des difficultés liées aux aléas climatiques et à l’urgence de la situation. L’espoir est immense quant au respect du délai d’exécution de l’ouvrage pour le bonheur des citoyens.

Le Ministre des travaux publics n’a pas manqué d’apporter son expertise. Il a prodigué d’ultimes conseils et a encouragé l’entreprise exécutante de respecter le délai.
Il s’est aussi montré très attaché à la qualité des travaux. Selon lui, il faut aller vite et bien.

RETOUR SUR QUELQUES OBSERVATIONS

Il est à souligner que, ce désordre enregistré sur les lieux est dû non seulement à l’incivisme, le manque de pardon et la vétusté de quelques camions à remorque souvent avec des pannes techniques ou par manque de batteries.

Le Ministre des travaux publics invite cependant, les usagers de la nationale Conakry-Mamou à être prudents, courtois, disciplinés et compréhensifs dans la circulation pour le bonheur de tous et de chacun avant la fin des travaux sur le pont de Linsan dans un bref délai.

 

Mariama Soguipah condamnée à 20 mois de prison à Bruxelles

Le patron du groupe belge Socfin a été déclaré coupable d’avoir été à la tête d’un « schéma de corruption » bénéficiant à une haute fonctionnaire guinéenne.

Le tribunal correctionnel de Bruxelles a condamné vendredi Hubert Fabri et quatre de ses hauts cadres à des peines de 12 mois de prison et 6.000 euros d’amende, le tout avec sursis. Tous ont été déclarés coupables de corruption active dans le dossier de la galaxie Socfin. L’actuelle ministre de l’Agriculture de Guinée, Mariama Camara, est, elle, condamnée à 20 mois de prison avec sursis et 12.000 euros d’amende, ainsi que plus de 300.000 euros de confiscation.

La juge Anne Carlier a estimé que les sociétés du groupe belge Socfin, géant mondial du caoutchouc et de l’huile de palme, avait, via ses dirigeants, organisé un système de corruption pour s’attirer les faveurs des autorités publiques guinéennes, dans les années 2000.

Socfin est détenu à 38,7% par l’industriel français Vincent Bolloré, ami proche d’Hubert Fabri et lui aussi inculpé pour corruption pour des faits présumés notamment commis en Guinée. Le tribunal a considéré que Mariama Camara, « en sa qualité de fonctionnaire publique, a sollicité auprès du groupe Socfin une rémunération » et que « Socfin a proposé un schéma de paiement »

Celui-ci, nommé « schéma de corruption » par la juge, prévoyait que Mme Camara, ancienne patronne de la Soguipah, société nationale guinéenne s’occupant du caoutchouc et de l’huile de palme, reçoive 6% du prix d’achat du caoutchouc, transférés sur son compte via la société-écran WAT (West African Trading), basée à Guernesey et détentrice des contrats de commercialisation entre les plantations de Socfin et la Soguipah. Pour le tribunal, les « actes de corruption ont été dissimulés par la convention qui est entièrement fausse ». Hubert Fabri, actionnaire majoritaire du groupe, a, selon le tribunal, « cautionné le schéma de paiement en faveur de Mariama Camara. Il disposait d’une procuration sur les comptes de WAT. »

Dans son jugement, le tribunal s’est aussi attardé sur les autres destinataires des paiements effectués par WAT. Il apparaît que celle-ci a versé de l’argent sur les comptes de toute une série de dignitaires guinéens, parmi lesquels l’ancien ministre et ambassadeur de Guinée à Bruxelles Kazaliou Baldé, décédé en 2012. Et surtout l’ancien ministre des Finances du pays, Ibrahima Fofana, aurait bénéficié d’un versement d’environ 50.000 euros. Cet homme a été nommé Premier ministre par le président Alpha Condé le 17 mai dernier. Et Mariama Camara fait donc partie de son gouvernement.

À-côtés « pour nos amis »

Dans les courriels saisis lors des perquisitions à l’origine de l’enquête, les correspondants évoquaient des « transactions pouvant sembler étranges pour les normes européennes mais il ne faut pas oublier que l’on est en Afrique. » Il était aussi fait mention « d’à-côtés pour nos amis ». Tous les prévenus ont été acquittés des faits de blanchiment et d’abus de biens sociaux. Par ailleurs, l’un d’entre eux a bénéficié de la prescription des faits.

Contrairement aux plaidoiries de la défense, le tribunal a considéré qu’il était territorialement compétent et que l’enquête n’avait été ni déloyale, ni illégale. Tous les prévenus disposent d’un mois pour faire appel. Le marathon judiciaire se poursuit pour Hubert Fabri, qui attend l’arrêt de la cour d’appel de Bruxelles le 25 septembre dans le volet fiscal de ce dossier, à l’origine de l’enquête qui a abouti, ce matin, à sa condamnation.

 

Kérouané: des animaux tués par l’épidémie de la fièvre aphteuse

Dans la localité de Kérouané, l’épidémie de la fièvre aphteuse bovine continue de faire des ravages.

Cette fièvre a déjà touché 77 animaux sur 958 dont 3 morts, rapporte l’agence guinéenne de presse (AGP).

Les éleveurs de Kérouané en Haute Guinée sont très préoccupés par cette situation.

Un échantillon est envoyé à Conakry pour une confirmation, a annoncé la Direction préfectorale de l’Elevage et des Productions animales(DPEPA), cité par l’AGP.

A en croire à ce dernier, une prise en charge est en cours afin d’éradiquer l’épidémie.

« En attendant la confirmation des échantillons envoyés au département de tutelle à Conakry, les symptômes font penser à un cas de fièvre aphteuse de séro-type moins virulent, mais très contagieuse pour les bovins », a expliqué M. Doré.

Selon lui, le bilan fait état de 958 animaux sensibles à la maladie, 77 déjà malades, dont six  têtes rabattues et trois 3 morts.

Augmentation du prix du carburant: Voici la réaction de la société civile

Dans un communiqué rendu public samedi dernier,  le gouvernement Guinéen a revu à la hausse le prix du carburant à la pompe. Le litre d’essence qui était à 8000 francs est passé à 10000 francs,  un rajout  de 2000 francs par litre soit une augmentation de 25%.

Depuis hier dimanche, la nouvelle ne cesse de faire du bruit dans la cité.

Contacté ce matin par une radio de la place,  Dansa Kourouma,  président du Conseil National des Organisations de la société civile, (CNOCS) parle d’une décision inopportune.

« L’information est tombée sur la tête dans la nuit du samedi au moment où tous les concepteurs de carburant se sont réveillés avec cette nouvelle  sans aucune concertation préalable. C’est une concertation tripartite qui a fixé le prix du carburant à 8000.  Si cette donne doit changer, la responsabilité républicaine voudrait que l’Etat concerte les mêmes partenaires et met sur la table des arguments pour que la décision s’impose sur la base d’un autre accord. C’est un accord qui peut annuler un autre accord », explique précise-t-il.

« Cette augmentation est inopportune et trop prématurée par rapport à la déclaration de politique générale du premier ministre », ajoute-t-il.

Plus loin,  Dansa Kourouma dénonce ce qu’il qualifie de mauvais foie du gouvernement vis à vis de la population. « Chaque fois que l’État se trouve dans des difficultés, c’est le pauvre citoyen qui paie la facture.  Cette décision en pleine saison des pluies, à l’approche du mois d’août qui, est un mois de conjoncture pour la population,  l’augmentation est intervenue de manière inopportune. En tout état de cause,  on  ne peut pas pensé que le prix du carburant reste indéfiniment  intact dans le pays.  Mais si le prix doit varier,  les approches qui ont présidé la fixation du prix du carburant doivent être utilisées pour qu’il y ait  des négociations transparentes et responsables… »

Poursuivant, cet activiste de la société civile lance un appel à l’Etat. « L’État doit appliquer les principes de la flexibilité du carburant.  À chaque fois  que le prix hausse sur le marché international,  il doit hausser au niveau de la pompe et à chaque fois que ça baisse, on n’a pas besoin de faire des grèves pour que ça baisse au niveau de la pompe. C’est cela la responsabilité et la bonne gouvernance », dit-il.

À en croire Dansa Kourouma,  une réunion des acteurs de la société civile aura lieu dans la journée de ce lundi  pour harmoniser les positions et donner une position commune et  officielle de la société civile par rapport à cette augmentation du prix du carburant à la pompe.

Il est à rappeler que lors des dernières négociations sur le prix du carburant, en 2016, le gouvernement s’était engagé à ne pas augmenter le prix du carburant à la pompe même si le prix du baril montait à la hausse à l’international.

Faut-il s’attendre désormais à un bras de fer entre le gouvernement et le syndicat et patronat et société civile ?  Les prochaines heures nous étudieront !

Guinée : à Matam, des gens manifestent contre l’augmentation du prix du carburant

Des manifestations sont en cours au carrefour Carrière Cité, situé dans la partie nord-est de la Commune de Matam.

Selon nos informations, des jeunes en colère ont érigé, tôt ce lundi matin, des barricades le long du carrefour.

« Des gens ont bloqué la route avec des pierres et pneus », a fait savoir, sous anonymat un habitant de la localité.

Cette manifestation vise à dénoncer la mesure prise par l’ gouvernement qui vise à augmenter le prix du litre de carburant.

Face à cette situation, les engins ont été obligés de rebrousser chemin pour rallier les autres routes du quartier.

Les usagers de cette localité sont encore dans la peur en attendant l’arrivée probable des forces de l’ordre.

Décret: Ibrahima Capi Camara nommé Directeur General de l’OGP

Ibrahima Capi Camara est le nouveau Directeur Général de l’office guinéen de la publicité (OGP). C’est le contenu d’un décret rendu public ce samedi 30 juin par les médias d’Etat

Ibrahima Capi Camara était  jusque là, Directeur Général du grand hôtel de l’indépendance. Ce transfuge de l’UFR dirige par  Sydia Touré était devenu l’un des hommes de l’ombre du président Alpha Condé.

Il succède desormais  à Paul Moussa Diawara débarqué récemment pour dit-on, malversations financières.

Kindia : une femme enceinte trouve la mort au pont Linsan

La victime dont on ignore encore l’identité était partie de Kérouané pour Conakry.

Une femme enceinte a trouvé la mort ce dimanche 1er juillet 2018, au niveau du pont de Linsan dans la préfecture de Kindia, a-t-on appris des sources concordantes.

La victime avait quitté Kérouané pour  se rendre à Conakry. Arrivée au niveau du pont où  le passage est quasiment bloqué depuis plusieurs jours, elle a été retardée sur les lieux. C’est alors qu’elle va rendre l’âme.

Le drame est survenu au moment où « elle voulait accoucher et  n’y avait une solution rapide pour la faire traverser».

Selon le sous-préfet de Linsan, Lansana Bangoura, « cette dame partait à Conakry. Et, je confirme qu’elle n’était pas en état de travail ; mais, elle était en état de famille, elle était malade aussi. Le corps a été mis dans un autre véhicule pour Conakry ».

Ce drame survient alors que le sous-préfet avait annoncé une disposition pour fluidifier le passage à ce niveau.

Mais le passage reste toujours extrêmement difficile et plusieurs dizaines de véhicules sont toujours bloqués sur les lieux.

Guinée : les femmes de l’opposition vont reprendre les marches

L’annonce a été faite par la responsable du comité national des femmes de l’Ufdf, Hadja Maimouna Diallo.

Les femmes de l’opposition républicaine menacent de descendre une nouvelle fois dans la rue la semaine prochaine, a-t-on appris samedi auprès de la  responsable du comité national des femmes de l’Ufdf, Hadja Maimouna Diallo.

La décision de retourner dans la rue a été prise samedi au  au cours de l’assemblée générale du parti. Ces femmes comptent retourner dans la rue après avoir observé une trêve de plus de cinq mois.

Elles disent vouloir protester à nouveau pour demander que justice soit faite pour les 94 victimes de l’opposition tuées au cours des différentes manifestations politiques.

«On a fait la réunion avec les femmes de l’opposition, on s’est entendu que nous reprenions les manifestations. Mais puisque c’était la période des examens, on a décidé d’attendre la fin des examens, pour que la lutte continue. Préparez-vous à partir dès la semaine prochaine, nous allons vous notifier le jour et l’itinéraire de la marche», a fait Hadja Maimouna Diallo.

Selon cette dernière, une réunion des femmes de l’opposition est prévue ce lundi 02 juillet. Elle permettra de déterminer la date et l’itinéraire de la marche que ces femmes de l’opposition projettent d’organiser.

Signature des accords de coopération entre Alpha Condé et Yoweri Museveni

Le président de la République et son homologue ougandais ont signé plusieurs accords de coopération.

Arrivé à Conakry pour une visite de travail et d’amitié de deux jours,  le président ougandais, Yoweri Museveni repartir ce samedi après avoir rencontré le chef de l’Etat, Alpha Condé.

Au terme de cette visite,  les deux chefs d’Etat ont signé plusieurs accords de coopération.

Selon un communiqué conjoint, Alpha Condé et Yoweri Museveni s’engagent à renforcer les relations de leurs pays.

Ils entendent surtout accentuer la coopération bilatérale dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie agroalimentaire, la santé, les mines, les hydrocarbures, la défense et la sécurité.

Pour ce qui est de l’élevage, les deux chefs d’Etat «ordonnent leur ministre respectif responsable de l’élevage, de finaliser le mémorandum d’entente et de développer un plan d’action bilatéral pour la coopération dans le domaine de la production, la recherche et la promotion de l’élevage et des produits laitiers.»

Les deux chefs d’Etat ont aussi témoigné la signature d’un protocole d’accord en vue des consultations politiques et diplomatiques sur les questions d’intérêt mutuel.

La Guinée et l’Ouganda, à travers ces deux chefs d’Etat, s’engagent aussi à travailler pour l’intégration économique de l’Afrique : « Les deux chefs d’Etat ont examiné les points de vue sur la mise en œuvre en cours de l’agenda 2063 de l’Union africaine en tant que cadre stratégique pour la transformation socioéconomique de l’Afrique. Ils ont insisté d’accélérer les projets tels que le Plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique et le Programme de développement des infrastructures en Afrique », indique le communiqué.

Toujours sur le plan continental, les deux chefs d’Etat ont échangé des points de vue sur les menaces causées par le terrorisme et le crime transnational. « Ils ont retenu l’importance de construire une action concertée au niveau national, régionale et internationale pour combattre ces menaces ».

Le président ougandais a quitté Conakry ce samedi 30 juin. Avant son départ, il a invité son homologue guinéen à effectuer une visite chez lui. Une invitation qui a été accepté avec plaisir par Alpha Condé. Il reste à fixer la date.

Combinaison des huitièmes de finales de la Coupe nationale de football

La Fédération Guinéenne de Football (FGF) a effectué​ le samedi  30 juin à son siège à Kaloum au tirage au sort des huitièmes de finales de la 59e édition de la coupe nationale.

Voici les différentes affiches

  • Hafia FC vs Flamme Olympique
  • Milo FC vs Simandou de Beyla
  • Olympique de Conakry vs AS Batè Nafadji
  • Eléphants de Filima vs Wakrya AC
  • Horoya AC vs Alu Star
  • AS Manding vs AS Kaloum
  • Bafila FC vs ASFAG
  • RCCK vs CO de Coyah