Guinée: un mort dans un accident à Bomboli

Un grave accident s’est produit dans la nuit de  vendredi à samedi sur la route Le prince plus précisément à Bomboli.
Un mort et plusieurs blessés c’est le bilan de cet accident.
Selon un témoin , c’est le conducteur d’un véhicule de marque Mercedes qui est entré en collision avec un camion remorque.
Le corps de la victime a été transporté à l’hôpital le plus proche en attendant l’arrivée de sa famille.

Guinée : l’opposition annonce la reprise des manifestations dès jeudi prochain

L’opposition guinéenne menace de reprendre les manifestations de rue dans une semaine. Elle appelle à une marche pacifique le jeudi 19 juillet prochain.

La décision a été prise lors d’une plénière tenue ce vendredi au QG de l’Unio des Forces Démocratiques de Guinée.

Après la marche verte projetée par les forces sociales de Guinée le lundi,  l’opposition battra le pavé jeudi sur l’autoroute Fidel Castro.

Apparemment, c’est une nouvelle semaine de manifestations politiques et sociales que la Guinée s’apprête à vivre à partir de ce lundi 16 juillet 2018.

« Nous avons décidé d’organiser une manifestation le jeudi prochain, sur l’itinéraire Tannerie-Aéroport-Kenien-Esplanade du stade du 28 septembre, si d’ici là il n’y a aucun progrès dans le règlement du contentieux électoral et dans la libération de nos prisonniers, ainsi que dans la mise en place de l’assistance financière prévue pour les victimes des violences politique », a menacé Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG et chef de file de l’opposition guinéenne.

Guinée – Transport: Conakry express de nouveau sur les rails

Le train Conakry express a redémarré ces activités.  Ce seul moyen de transport ferroviaire  de Conakry  a été remis en circulation dans la soirée du jeudi 12 juillet 2018. Ce train était aux arrêts depuis plus de 4 mois à cause des violences post électorales née des élections communales du 04 février dernier.

La cérémonie de remise en circulation du train Conakry express s’est tenue  à Kaloum en présence du ministre d’Etat, ministre des Transports Aboubacar SYLLA et les cadres de la société des chemins de fer de Guinee.

Selon Aboubacar Sylla,  ministre d’état aux Transports,  la remise en circulation de ce train fait partir des mesures d’accompagnement de la population suite à l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

À en croire toujours le patron du ministère des Transports,  «  toutes les mesures sont prises pour maintenir les frais de transport au prix habituel malgré l’augmentation du prix du carburant », a-t-il rassuré avant d’annoncer  que « des démarches sont en cours pour la mise en place d’un deuxième train sur la voie Rusal Fria qui va relier Conakry à Dubréka. »

L’ancien porte-parole de l’opposition républicaine  a également  profité pour demande aux riverains du chemin de fer de ne pas transformer les rails en dépotoir d’ordures

Cette remise en circulation de ce moyen de transport  en commun  réconforte à plus d’un titre les usagers mais aussi les employés du train qui ont passé plus de 5 mois  en chômage technique sans salaire.

La question qui faut se poser désormais c’est de de savoir si  l’État a pensé aux populations de l’intérieur du pays qui n’ont pas la chance d’emprunter un train pour se rendre à destination ?

Guinée : Les forces sociales et les syndicats s’unissent pour la lutte contre la hausse du prix du carburant

L’inter-centrale syndicale CNTG-USTG a décidé de s’unir avec les forces sociales de Guinée pour mieux défendre l’intérêt des citoyens Guinéens et les travailleurs.

C’est dans ce cadre que des représentants des forces sociales ont été reçus à la bourse du travail ce jeudi. Les deux parties se sont convenues  d’unir leurs efforts pour mener à bien cette lutte.

Pour Mamadou Mansare porte-parole du mouvement, le gouvernement doit entendre raison.

« Nous avons reçu une très forte délégation des organisations de la société civile, la nouvelle dynamique des forces sociales. Cette rencontre nous a permis de mettre en place un cadre concerté de mouvement en vue de fédérer les mouvements pour faire fléchir ce gouvernement. Ce n’est pas seulement le prix du carburant que nous exigeons, nous demandons plus de justice sociale, la lutte contre l’impunité pour faire passer le message du peuple de Guinée et il faut que ce gouvernement Kassory entende le cri de cœur du peuple ».

Inspiré par l’unité d’action syndicale et sociale des événements de 2006 et 2007, l’inter central syndical et les forces sociales réfléchissent aux moyennes d’action pour se faire entendre.

Alghassimou Diallo des forces sociales salue l’idée de se mettre ensemble. « Des propositions nous ont été faites dans le cadre de l’unité d’action : il s’agit entre autres de la marche verte mais aussi de la nécessité d’organiser un point de presse ensemble. Nous retournons à la base pour en discuter. Au nom de l’ensemble des forces sociales, c’est une dynamique que nous saluons ».

« Nous ne sommes plus prêts à faire de sorte que ce peuple de Guinée continue à serrer la ceinture. Il n’y a plus de cote sur lequel serré la ceinture. Les côtes sont brisées. Il faudrait que le gouvernement accepte de souffrir aussi pour le bien du peuple », a déclaré un des activistes.

Guinée : quatre syndicalistes arrêtés à Conakry

L’inter-centrale projette une marche pacifique le mardi 17 juillet 2018. Cette marche vise à exiger, en plus la diminution du prix du carburant, la libération des syndicalistes arrêtés à Conakry suite à des manifestations ayant émaillé la grève syndicale contre la hausse du prix du carburant.

Selon les autorités, ces syndicalistes ont été arrêtés pour avoir empêché la libre circulation des citoyens dans certains quartiers de Conakry, lors des manifestations.

Selon le secrétaire général de l’Ustg, Louis Bemba Soumah, «le bilan est nettement positif. On peut même dire super positif», malgré l’arrestation des syndicalistes.

L’Ustg qualifie ces arrestations d’« illégales ».

L’inter-centrale Cntg-Ustg compte également manifester pour appeler au départ du Premier ministre Kassory Fofana.

«L’Ustg et la Cntg forment un tout. Les décisions qui sortent concernent les deux centrales syndicales. Nous avons notre conscience tranquille et nous n’avons peur de personne».

Guinée : Conakry accueille un séminaire  sur la lutte contre la fraude.

Un séminaire de formation dans la lutte contre la fraude a débuté, hier, jeudi, 12 juillet 2018 à Conakry. Il entre dans le cadre de l’élaboration et adoption d’une politique de la lutte contre la fraude.

Financer par la Banque Mondiale à hauteur de 75 millions, cette rencontre vise à contribuer au redressement du secteur de l’énergie en Guinée.

Selon  l’administrateur général  de l’EDG, Abdendi Attou  la lutte contre la fraude est donc une condition sino quoi none au redressement commercial de l’EDG. « Nous avions récemment mené une enquête pour estimer le nombre d’abonnés qui souhaitent un recensement sur les zones pilotes.

Pour estimer le nombre d’abonnés effectifs dans une zone comme celle de Lambangny, s’est avéré que sur un échantillon à peu près de 50 milles consommateurs, a peu près un tiers seulement était effectivement abonné à l’EDG et paie leur facture ont expliqué les responsables.

« En conséquence, 50% étaient des sous abonnés alimentés par des abonnés qui ont eu des contrats d’abonnement. Et 17% étaient des clandestins des branchements directs sur le réseau. Avec ces chiffres tous ces efforts qui nous reste à  réaliser pour ramener toutes ces consommateurs d’abonnés  clandestins, dans la basse de données Clientèles d’EDG en fin qu’elle puisse facturer  régulièrement et contribuer à l’augmentation des revenus de l’EDG. La perte technique de l’EDG globalement est de 35% », a-t-il expliqué l’administrateur de l’EDG.

Concernant les dispositions prises, Sékou Sanfina Diakité précise.  « Nous voulons tenir une politique claire de lutte contre la fraude. Ce n’est pas contre le consommateur, c’est tous ceux  qui font la fraude y compris les travailleurs de l’EDG qui vont faire la collision, le monteur de ligne, le consulteur de ligne,  l’installateur de bâtiment tout ça là sont des fraudeurs. On a fait une étude que nous allons soumettre et on est en train de faire la  loi sur l’électricité.  Nous avons préparé les dossiers  sur le model physico-chimiques financiers pour ne pas faire une facture tous les éléments qui rentrent dans les factures. La loi est préparée et nous allons débattre avec les journalistes avant de présenter la loi devant les députés.

Guinée: La CANEG contre l’augmentation du prix du carburant

La convention des acteurs non étatiques de Guinée n’est pas d’accord avec l’augmentation du prix du litre d’essence à la pompe qui est passé de 8000 à 10 000 Francs.  C’est ce qu’a laissé entendre son président lors d’une conférence de presse organisée ce jeudi à son siège.

À cette occasion, Dr Sekou Koureissy Condé  a invité les protagonistes à se réunir de nouveau autour de la table pour le bonheur de la population. « Nous appelons les syndicats à aller immédiatement à la table de dialogue. Nous souhaitons que ce tour de table soit élargi à d’autres acteurs. J’ai souhaité et j’ai accompagné une rencontre avec les institutions et les acteurs de la société civile toute tendance confondue. Le gouvernement sous l’égide du médiateur de la République et la présidente du conseil économique et social (CES) se retrouvent pour que nous puissions appeler les acteurs concernés (le gouvernement et le syndicat) à faire des efforts de part et d’autres », a-t-il préconisé.

Selon Dr Sekou koureissy Condé,  le compromis n’est pas la compromission.

« Renoncer à une position donnée n’est pas une démission. Le gouvernement ne perd rien en voyant exactement dans la discussion  avec le syndicat qu’est-ce qu’on peut faire pour soulager les populations. »

À en croire cet ancien ministre,  cette crise qui secoue le pays à des origines lointaines.

« Si ça ne s’arrêtait à une crise concernant le prix du carburant, on aurait pu trouver une solution mais on est dans une totale crise  de gouvernance. On est dans un malaise généralisé  et c’est en ce moment que les populations et les gouvernants montrent leur maturité. »

Dr Sekou Koureissy Condé  encourage et soutient les forces sociales de Guinée dans leurs démarches, appelle les syndicalistes à redoubler d’efforts et invite le gouvernement à revoir sa décision dans le sens du soulagement et que toutes les bonnes volontés soient prises en considération sans qu’on dise que les uns ont perdu et les autres ont gagné.

Car, dit-il,  c’est la Guinée qui gagne.

Maroc : des boursiers guinéens annoncent une manifestation devant l’ambassade de Guinée le 16 juillet

Les étudiants guinéens boursiers de l’Etat au Maroc, projettent de manifester devant leur ambassade  au Maroc.

« Nous, étudiants boursiers de l’Etat guinéen au Maroc venons par la présente déclaration qu’à la date du 16 juillet 2018 l’embrassade de la République de guinée au Maroc sera prise d’assaut avec l’arrêt immédiat de toutes activités dans son enceinte et nous ne quitterons sur les lieux qu’au moment où nos points de revendications seront satisfaits », a écrit un collectif d’étudiant dans un post sur facebook.

« Par ailleurs, nous mettons en garde toute personne qui serait tentée de mettre les bâtons dans nos roues que nous userons de tous les moyens pour la neutraliser », ajoute la déclaration.

Les étudiants guinéens boursiers de l’Etat au Maroc manifestent pour revendiquer une revalorisation de leur bourse à 300%. Ils réclament également  le paiement de leur dû.

Pour ces futurs manifestants, le combats que « nous menons par ce combat pour nous seulement mais aussi pour les générations futures afin que l’étudiant boursier de l’Etat guinéen vive dans des meilleures conditions », conclue la déclaration.

Guinée : une usine de fabrication d’explosifs en construction à Boké

La Guinée a lancé les travaux de construction d’une usine de fabrication d’explosifs.

Le ministre de la Défense nationale, chargé des Affaires présidentielles, s’est rendu le 9 juillet 2018 sur le site du chantier à Boké.

Cette infrastructure est d’une superficie de 9,5 ha. A la fin des travaux, elle pourra produire 20 mille tonnes d’explosifs par an.

L’objectif de cette visite du Dr Mohamed Diané était de s’enquérir du nouveau de l’évolution des travaux de construction de l’usine.

Guinée : un homme accusé de viol condamné à 5 ans de réclusion criminelle

Un homme a été condamné, mercredi, à 5 ans de réclusion criminelle par le Tribunal  de Première Instance (TPI) de Mamou, a-t-on appris des sources judiciaires.

Mohamed Soumah a été condamné pour viol, pédophilie, assassinat et coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort. D’autres accusés, à savoir  Ousmane Bah et Abdourahamane Diallo ont été acquittés pour des faits non établis.

Mohamed Soumah mit sous mandat de dépôt le 10/05/2018 pour viol et pédophilie des faits punit par les articles 267,268.2 du code pénal et 355 du code de l’enfant dont Madame Camara Noumou Baïlo Sylla, commerçante domiciliée au quartier Loppet, Commune Urbaine de Mamou est la partie civile.

Ousmane Bah mit sous mandat de dépôt le 28/12/2005 et Abdourahamane Diallo mit sous mandat de dépôt le 31/01/2008, tous deux pour assassinat dans la préfecture de Pita. Un fait punit par l’article 208 du code pénale ont été acquitté pour des faits non établies alors que Ousmane Bah a fait 12 ans de prison ferme et Abdourahamane Diallo, 10 ans.

Ils étaient tous poursuivit par le ministère public.