Guinée: un homme blessé par balles lors d’une manifestation d’élèves à Coyah (Sources)

L’école guinéenne est paralysée depuis le 03 octobre dernier, date officielle de l’ouverture officielle des classes. En effet, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée a déclenché une grève générale et illimitée depuis le 03 octobre 2018.

Depuis, syndicat et gouvernement sont à couteau tirés. Apparemment, les enseignas ne comptent pas cédés. Ils réclament une amélioration de salaire. Ils demandent huit millions comme salaire de base.

Les élèves quant à eux réclament sans cesse le retour de leurs professeurs titulaires dans les salles de classe.

Ce mercredi 21 novembre 2018, des élèves sont sortis dans la rue à Coyah, pour réclamer la reprise des cours.

Ils ont barré la route,  coupé la circulation des véhicules, avant d’être dispersés les forces de sécurité.

Selon nos informations, un couturier qui partait chercher son jeune frère à l’école a été blessé par balles dans les heurts entre élèves et agents de sécurité.

Il a été admis à l’hôpital de la préfecture en premier temps, avant d’être embarqué dans une ambulance pour Conakry.

Au moment où nous mettions cet article en ligne, la circulation avait timidement repris sur la nationale Conakry-Coyah.

Déclaration de la coordination nationale des Foulbhes et Haali poular de Guinée suite aux exactions perpétrées contre les peulhs en Guinée

Depuis 2010, la Coordination Nationale des Foubhès et Haali Poular de Guinée, inlassablement soucieuse de l’instauration de la paix, de la quiétude sociale dans un esprit citoyen pour l’ensemble des guinéens, n’a cessé de dénoncer sans réserve les dérives ethniques, ségrégationnistes, régionalistes, sectaires et haineuses, orchestrées et entretenues par le régime guinéen actuel.

1-Les actes d’exclusion, de répression contre la Communauté Haali Poular, n’ont cessé de croître sans fondement. Il faut rappeler que la Communauté Haali Poular a toujours été et restera en parfaite harmonie avec toutes les autres composantes socioculturelles de la Guinée. C’est le système actuel exclusivement mis en place par Mr Alpha CONDE dans sa politique ethno stratégique qui est en train de détruire la cohésion nationale.
Il échouera lamentablement et la GUINEE restera une et indivisible.

2-A travers plusieurs déclarations, la coordination a dénoncé ces faits et a éveillé le regard de la communauté nationale et internationale. Elle a toujours attiré l’attention des ambassadeurs de France, des États Unis, de l’Union Africaine de l’Union Européenne, de la CEDEAO et tant d’autres. Les faits sont têtus. Malheureusement rien n’a été entrepris pour inverser cette regrettable tendance.

3-Depuis 2011, tous les partisans de Monsieur Alpha CONDE qui obéissent à son diktat, ont persévéré à agir, sans déguisement contre les Peuhls. A l’exception de quelques-uns des Ministres guinéens bien avertis et non adeptes de l’injustice, les autres ont toujours soutenu et encouragé à visage découvert ceux qui vandalisent et pillent nos biens, blessent et tuent nos femmes et nos enfants.

4-La commune de Ratoma est majoritairement habitée par des Peulhs, cibles privilégiées des troupes à visages découverts. Ces troupes sont celles de la mort. Celles-ci blessent, saccagent, sèment la terreur et la désolation au nom du régime. En plein jour, des hommes en tenues militaires ou de police, tenant des fusils de guerre n’hésitent pas à rentrer dans les concessions, renverser des marmites, violer des femmes et des filles. On nous dit toujours que ces troupes ne sont pas de l’armée guinéenne ou que les forces officielles de l’ordre et de sécurité ne sont pas armées. Où sont alors ceux qui ont le devoir de défendre les citoyens sans discrimination ?
Chers compatriotes n’avons-nous pas le droit d’être protégés comme tout autre guinéen conformément aux dispositions pertinentes de la Constitution ? Nous n’avons pas peur en posant ces questions car nous n’avons peur que de Dieu. Nuitamment, on jette même à travers les fenêtres de nos maisons des grenades lacrymogènes où dorment des nourrissons, des personnes âgées malades. On ne pourrait tout citer mais le tout puissant voit tout, entend tout, soyez en rassuré!

5-Aujourd’hui la communauté peuhle a enregistré seulement dans la commune de Ratoma à Conakry plus de cent morts, des milliers de blessés dont certains handicapés à vie. Toutes ces proies du régime ont reçu des balles de fusils de guerre. Ceux qui tirent, le font expressément pour tuer. Ces martyrs ont reçu les balles en pleine figure, sur le front, sur la tête, sur la poitrine avec la confirmation des Médecins légistes. Une véritable scène de guerre. On dirait qu’ils sont en mission parce qu’aucun d’entre eux n’a été une seule fois interpellé par la justice. Hélas !
Avec toutes ces exactions le Ministre de la sécurité affirme sur des antennes de radios et de télévisions que les policiers et les gendarmes ne sont pas armés et travaillent de façon professionnelle. Quelle insulte ! Alors qui sont les assassins ? Monsieur Alpha CONDE aussi enfonce le clou en disant n’avoir massacré aucun Peulh et qu’on lui aurait dit que la Guinée est devenue comme le Rwanda. Dans quel sens dirons-nous ? Il ajoute qu’il veut savoir quels sont les Peulhs qu’il est entrain de massacrer ? Nous l’informons que la liste, bien que longue, est disponible. On la lui fera parvenir.

6-Malheureusement, encore, c’est toujours ceux qui ont échappé aux canons qui sont envoyés en prison. Ils sont choisis de par leurs faciès ou leur langue. Quand certaines consciences se réveillent et constatent que ces derniers sont innocents, on rançonne leurs parents pour les libérer. Quel calvaire !

7-On se souvient toujours que ce régime est né à travers des perfidies grotesques, burlesques, erronés.
En 2010 entre les deux tours de l’élection présidentielle on a planifié des exactions contre les peulhs et leurs biens sous le scénario d’une eau empoisonnée. A l’occasion, des peulhs ont été chassés de Siguiri, Kouroussa et ailleurs, leurs biens pillés, incendiés, des familles endeuillées. On se souviendra toujours de cette femme nourrisse de deux mois, violée dans sa maison qui a été secourue alors qu’elle baignait dans une mare de sang… C’était la bande annonce de ce qui allait désormais se passer sur nos familles dans tout le Pays. On ne pourrait citer le tout. Eh bon Dieu !

8-Toutes les élections sont mises hautement à profit pour s’attaquer aux peulhs. Aux élections présidentielles de 2010 et 2015, aux élections législatives de 2013 et maintenant aux élections communales et communautaires de 2018 le régime reste droit dans son système.

9-Tout se passe au mépris des droits de l’homme pour ne pas parler de nos droits en tant que citoyen tout court. Dans les villes et villages, le régime cherche à toutes les occasions comment brimer notre communauté. Tenez. Comme au temps de la pénétration coloniale, même les déportations sont mises à profit. Une vingtaine de jeunes peulhs avaient été arrêtée à Koundara après des affrontements entre militants des partis, RPG et UFDG. A l’issue de ces malheureuses rivalités seulement les jeunes peulhs sont arrêtés pour être déportés à la prison « Pont de Fer » de Boké, très loin de leur famille. Citons encore dans ce cadre, les arrestations des jeunes peulhs à Ratoma qui ont été déportés à Soronkoni en 2010. Ils furent torturés tout le long du trajet, de Conakry à Kankan la destination finale. Qu’elle honte !

9-Les deux poids deux mesures font légion.
Pour la réclamation du courant, en Novembre 2017, des manifestations eurent lieu à Boké, kamsar et Kolaboui où des mairies et des gendarmeries ont été incendiées. Il y eu même mort d’homme. Aucune arrestation de manifestants n’en a suivi. Les raisons, allez y comprendre ! Alors que pour une seule journée de manifestations à Sangarédi, il y a eu 59 arrestations dont dix femmes, certaines enceintes, des nourrices et 17 mineurs. Certains parmi eux venaient d’un point d’eau, les seaux sur leur tête. Malgré tout, ils ont été déportés de Sangarédi à la prison de Coronthie à Conakry. Alors qu’on ne déplore aucune destruction d’édifice, aucun mort. Parmi les 59 déportés, 58 étaient des peulhs. Quelle justice ! La justice guinéenne ne trouve aucun procureur pour défendre les droits de nos victimes. La célèbre phrase « des enquêtes sont ouvertes  » pour clore les débats. Et par la suite, rien !

10-Nous sommes au mois de Novembre 2018.
Revenons à la commune de Ratoma particulièrement au quartier Wanindara. Après les récents assassinats encore regrettés de Mamadou Béla Baldé, Mamadou Alimou BAH et du policier Bakary Camara, les exactions contre les habitants de ce quartier ont dépassé l’entendement humain. Des hommes en uniformes de police et de gendarmerie à bord de véhicules aux couleurs de la police et de la gendarmerie ont investi ce quartier. Lançant des menaces et des injures xénophobes inqualifiables et armés jusqu’aux dents, de fusils mitrailleurs, de coupe-coupe, de haches, de grenades lacrymogènes, ces hommes en uniforme ont détruit tout sur leur passage. Les témoins présents sur les lieux et les victimes ont vu ces hommes en uniforme fusiller les serrures des battants des portes, détruire et brûler des véhicules stationnés, incendier des magasins et des kiosques, casser des bibliothèques, renverser des matelas, détruire des récepteurs de télévisions et des installations de courant électrique. Ces hommes en uniforme, fouillent et prennent, habits, bijoux, téléphones, argent, chaises en plastique et motos. Ces hommes en uniforme détruisent et incendient tout ce qu’ils n’ont pas pu emporter avec eux. Sur les mêmes lieux, effrayé et excédé, un père de famille, a été contraint de faire sauter tous ses enfants et ses épouses vers la cour voisine à travers le mur mitoyen. D’autres enfants ont été sortis la nuit sous le lit de leur maman puis molestés. Bon Dieu, on peut arrêter des présumés coupables sans faire écrouler le tout.

11-Nous connaissons bien l’histoire de la Guinée. Monsieur Alpha Condé devrait comprendre que, depuis des siècles, à l’image des autres ethnies, nous sommes guinéens à part entière de par nos ancêtres. Désormais, Monsieur Alpha Condé a mis les peulhs en état de légitime défense. Nous en prenons acte et nous saisirons les compétences de la CEDEAO, de l’Union Africaine et des Nations Unies pour solliciter des enquêtes crédibles et de la protection. Par conséquent, nous ne resterons plus les bras croisés pour continuer à subir les agressions injustes et les exactions insupportables. Nous nous défendrons, vaille que vaille, face aux bandits armés, drogués, hors la loi, qui rentrent dans nos concessions.

12-C’est l’occasion de vous dire solennellement, haut et fort que tous les peulhs ne sont pas militants d’un même parti. En témoigne le nombre important de valeureux leaders peulhs qui, à l’instar de frères guinéens, dirigent vaillamment des partis politiques. Soulignons que les peulhs militent dans toutes les formations politiques du pays. La Coordination Haali Poular, ne confondant pas la famille, l’ethnie ou la race à un parti politique quelconque, encourage tout guinéen à adhérer au parti de son choix en fonction de son intime conviction. Nous avons la certitude profonde que beaucoup de guinéens partagent cette justesse.

13-De 1958 à nos jours, la Guinée, que Monsieur Alpha Condé a bien dit ne pas connaître, est toujours restée soudée et stable. Malgré les vicissitudes de l’histoire de tout pays et la farouche volonté de Monsieur Alpha Condé de stigmatiser les Peulhs, la Guinée restera unie dans ses villes et villages et dans toutes ses composantes sociales et culturelles. Comme toujours, les peulhs et
leurs frères des autres familles guinéennes, vivront ensemble pour l’éternité, dans la fraternité et la paix.
Nous resterons toujours des démocrates loyaux et sincères au service de notre cher pays qui reste notre dénominateur commun.

A bas l’injustice.
Vive l’unité Nationale.

DÉCISIONS

La Coordination nationale des foulbés et Haali Poular de Guinée,
– considérant que le mensonge d’État, l’impunité, la gabegie, la corruption, l’ethnocentrisme, l’injustice et le non-respect de la loi constituent le cancer de la démocratie et du développement ;
– Considérant que tous les guinéens sont égaux, sans exclusive en droit et devoir.

Décide :

1 – De se constituer partie civile en faveur de toutes les victimes des exactions auprès de tous les cours et tribunaux Nationaux et Internationaux.
2 – Exige du gouvernement guinéen, la recherche et la poursuite judiciaire des auteurs et commanditaires de toutes les exactions commises contre les paisibles citoyens.
3 – Exige la libération immédiate de toutes les personnes injustement arrêtées.
4 – Condamne avec la dernière énergie les assassinats ciblés contre les peulhs et la destruction systématique de leurs biens par des hommes portant des uniformes de Police et de Gendarmerie.
5 – Demande la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire.
6 – De formuler une requête auprès des Forces de Défense et de Sécurité de notre pays, pour que dans l’accomplissement de leur noble devoir républicain, qu’elles se mettent entièrement et loyalement au service de l’ensemble des guinéens et aussi en défendant leur non complicité, qu’elles dénichent ceux qui agissent malhonnêtement en leur nom.

La Coordination nationale des foulbés et Haali Poular de Guinée adresse ses sincères condoléances à toutes les familles éplorées et souhaite prompt rétablissement aux blessés.

Conakry le 18 Novembre 2018
Le Président de la Coordination Nationale des Foulbhès et Haali Poular de Guinée; Compagnon de l’Indépendance et Doyen des sages.

El Hadj Saïkou Yaya BARRY

Copies pour:

Ambassade de France
Ambassade d’Allemagne
Ambassade des Etats Unis d’Amérique
A l’Union Africaine
A l’Union Européenne
A la CEDEAO
Au Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme
A la cour de la justice de la CEDEAO
A la Cour Pénal International
A Amnesty International
A l’organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’Homme (OGDH)
A la Rencontre Africaine des droits de l’Homme (RADHO)
Aux Institutions Républicaines
A Humann Right Watch
A l’ONG-MEME DROIT POUR TOUS
A l ’International Crisis Group
A la PECUD
Au CNOSC
A PJDD
A l’INDH
A la CANEG
Au CNOSC-CDD
Au Professeur Salifou Sylla
Au Professeur Zogbélémou Togba
Ministère de la Justice Garde des sceaux
Ministère de la Défense
Ministère de la Sécurité
Ministère de l’Administration du Territoire
Ministère des Affaires Étrangères

CAN U23: la Guinée passe au prochain tour et affrontera le Sénégal

L’équipe nationale de Guinée de football des U23 s’est imposée mardi face à son homologue de Mauritanie lors du match retour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie, Egypte 2019.

Déjà vainqueur au match aller quelques jours plus tôt à Nouakchott, le Syli national des moins de 23 ans, a grandement réédité son exploit en étrillant son adversaire sur le score de (4-1).

Jules Keita, Daouda camara, et Yamoussa Camara qui a signé un doublé, sont les buteurs du Syli.

Après cette large victoire, la sélection des U23, se qualifie pour le deuxième tour de ces éliminatoires, et affrontera le Sénégal. Cette rencontre aura lieu en mars 2019, l’aller à Conakry et le retour à Dakar.

Guinée: le sit-in du SLEECG reporté à Conakry, mais maintenu à l’intérieur du pays

Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) a reporté son sit-in initialement prévu le lundi 19 novembre 2018 devant les locaux du ministère de l’éducation nationales et de l’alphabétisation à Kaloum pour le jeudi 22 novembre prochain.

La raison est simple.

Selon Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLEECG, cette date coïncide au sixième congrès de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée dont sa structure est d’ailleurs affiliée.

Cependant, il a indiqué que le sit-in devant les Directions Préfectorales de l’éducation (DPE) reste maintenu.

Pendant ce temps, le sit-in des enseignants de Labé, lui, s’est transformé en une marche et s’est heurté à un dispositif sécuritaire important. Selon nos informations, deux enseignants ont été mis aux arrêts et plusieurs autres blessés.
Affaire à suivre.

Des Guinéens de Washington manifestent devant la Maison blanche

Des Guinéens  vivant à Washington, district de Columbia, ont manifester ce mardi 20 novembre 2018 devant la Maison blanche pour dénoncer et condamner les tueries perpétrées au pays depuis huit ans de gouvernance d’Alpha Condé.

Plusieurs personnes sont mortes lors des  manifestation de l’opposition républicaine.

Ces compatriotes, ont battu le pavé, de la devanture de la Maison blanche aux bureaux administratifs de cette même maison blanche.

En organisant cette marche, les Guinéens du pays de l’Oncle Sam veulent attirer l’attention des USA et de la communauté internationale, sur cette situation dramatique à laquelle leur pays est confronté depuis huit ans de gouvernance Alpha Condé.

Il faut dire par ailleurs, que tout en demandant stop à ces tueries, plus de 100 enregistrés à date, ces manifestants, réclamaient des enquêtes pour que lumière soit faite sur les cas de morts, en marge des manifestations de l’opposition républicaine.

D’autres manifestatons de ce type, se prépareraient, à travers d’autres endroits des USA.

AG-UFDG: Fodé Oussou Fofana annonce des nouvelles manifestations prévues mercredi et jeudi prochains.

À l’absence de Cellou Dalein Diallo, c’est Fodé Oussou Fofana premier vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée qui a présidé l’assemblée générale du parti ce samedi 17 novembre 2018 au siège national du parti.

Dès sa prise de parole, Dr Fodé Oussou, le président du groupe parlementaire libéral démocrate, a remercié Samba Diallo maire élu de la commune de Dixinn. Une victoire qu’il qualifie « d’écrasement »sur d’Aboubacar Soumah qui était en compétition avec Samba Diallo pour la tête de la mairie.

« Je le dis ici, si j’étais à la place de ce candidat, simplement puisque j’étais élu député pour la commune de Dixinn et on me ramène simple conseiller et puisque je voulais être député et maire, s’il lui reste un honneur s’était purement et simplement démissionné de son poste de député. Moi, à sa place j’aurais fait ça », a lancé le président du groupe parlementaire des libéraux démocrates à l’Assemblée Nationale à l’endroit du député uninominal de Dixinn.

Poursuivant,  honorable Fodé Oussou Fofana s’est félicité du résultat obtenu par son parti à l’occasion des communales du 04 février dernier avant de dire leur détermination à continuer à manifester dans la rue.

« Les manifestations vont continuer et je vais dire à monsieur Alpha Condé et son gouvernement, il n’y a aucun moins pour nous intimider. Personne ne peut nous intimider ! Personne ne peut intimider nos militants, aujourd’hui nous avons la majorité à Conakry. A Ratoma, à Matam, à Matoto, à Dixinn, à Kaloum nous avons des militants. Nous sommes la première force politique au niveau de la Guinée. C’est le seul pays au monde où on ne peut pas organiser des élections à date. C’est le seul pays où on est obligé de faire des manifestations pour qu’on organise les élections. C’est gênant », a t-il déplore.

Pour finir, le premier vice président du parti du chef de file de l’opposition guinéenne a annoncé
l’agenda des prochaines manifestations politiques. « Nous vous informons que le mercredi 21 novembre c’est la ville morte et le  jeudi 22 novembre 2018 c’est la marche. C’est un droit constitutionnel donc, nous allons marcher. »

Grève des enseignants: le SLEECG annonce une série de sit-in à Conakry

Le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah a  invité les enseignants, enseignantes et chercheurs de Guinée à un sit-in devant le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ce lundi le 19 novembre 2018.

C’était à l’occasion d’une assemblée générale tenue au siège de syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée à Donka ce samedi 17 novembre 2018 devant un parterre d’enseignants déterminés à poursuivre le mot d’ordre de grève déclenchée depuis le 03 octobre dernier.

Ceci dit Aboubacar Soumah, parce que le gouvernement ne compte pas satisfaire notre réclamation. « Si nous ne nous levons pas, nous n’aurons rien. Le gouvernement n’est pas prêt à céder. C’est pour cela que nous allons organiser un sit-in le lundi et le jeudi prochains. Le sit-in ce tiendra à Kaloum ».

Toutefois le secrétaire général du SLEEG  n’a précisé aucun point de ralliement pour aboutir devant le ministère de l’éducation nationales et de l’alphabétisation. Il a invité par ailleurs, les femmes à une grandiose mobilisation.

« Nous allons tous nous retrouver à Kaloum. Nous invitons les enseignants de toute la capitale et environnantes à se mobiliser. Nous devons venir en blanc. Quand la femme se lève, la solution sera trouvée. Nous demandons aux femmes de toutes les communes d’aller vers les parents d’élèves les sensibilisés pour qu’ils acceptent de nous accompagner » a t-il indiqué.

Aux forces de défense et de sécurité, Aboubacar Soumah leur adresse ce message.

S’ils veulent ils n’ont qu’à nous gazés , nous, nous n’allons pas à Kaloum pour la violence. Nous irons pour manifester notre ras-le-bol contre les intimidations, le gel de nos salaires » a t-il précisé.

Il faut préciser que d’autres sit in sont prévus par les démembrements du SLEECG à l’intérieur du pays.

Directions communales de l’éducation de Matam et de Ratoma que retenir 6 semaines après la rentrée des classes.

Le fonctionnement normal des écoles est un souci majeur du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. C’est pourquoi depuis le début de l’année scolaire, des efforts ont été fournis par le gouvernement pour l’amélioration des conditions de travail des enseignants et élèves à travers la rénovation des écoles mais aussi et surtout leur fonctionnement normal malgré les multiples tentatives de déstabilisation.

A Matam par exemple, le résultat obtenu est la reprise effective des cours dans les 35 établissements publics de la commune à ce jours . A cela s’ajoute le retour progressif des enseignants titulaires en classe.

Les lycée et collège Bonfi ou encore le lycée Matam ( 1er mars) qui ont connu les plus grandes perturbations sont des exemples. Une satisfaction pour le directeur communal de l’éducation .

Alpha Oumar 2 Barry remercie les partenaires sociaux, les imams et prêtres pour tous les efforts fournis dans la sensibilisation des parents d’élèves sur la nécessité de laisser les enfants venir à l’école.

Quand à la commune de Ratoma , il faut dire qu’elle fut la première à avoir ses salles de classe pleines depuis le 03 octobre . Actuellement, l’heure n’est plus à la mobilisation des apprenants selon le DCE car toutes les écoles fonctionnent à merveille malgré les manifestions politiques qui paralysent quelques fois une partie de cette commune . Du côté des enseignants titulaires, le taux de présence est estimé à 70 pour cent selon le DCE sans oublier les contractuels déployés dans les écoles.

Selon Bakary Camara , la préoccupation majeure maintenant est l’achèvement du programme . Un programme qui , après 6 semaines de cours est estimé à 18 pour cent d’exécution de façon générale . Ce rythme normal permettra d’achever les programmes à la période indiquée.

Les responsables communaux de l’éducation de Matam et de Ratoma appellent tous les acteurs de l’éducation surtout les enseignants à ce mobiliser autour de la chose commune qui est : « l’école guinéenne. »

CAN 2019 : la Guinée va rendre hommage à Abdoul Razzagui Camara

A seulement 28 ans, l’international guinéen Abdoul Razzagui Camara a été contraint de mettre un terme à sa carrière en août dernier en raison de problèmes cardiaques.

Jeudi, la Fédération guinéenne (Feguifoot) a indiqué que l’attaquant sera présent à Conakry dimanche pour le choc qui opposera le Syli National à la Côte d’Ivoire dans les éliminatoires de la CAN 2019 et qu’un hommage lui sera rendu par le public guinéen à cette occasion.

Un geste qui devrait toucher le joueur passé notamment par Rennes, Sochaux, Angers et Guingamp.

Le communiqué de la Feguifoot :

« En prélude au Match Guinée-Côte d’Ivoire, comptant pour la 5ème journée des éliminatoires de la CAN 2019 au Cameroun, l’ancien sociétaire du Syli National Abdoul Razzagui Camara arrive à Conakry le vendredi 16 novembre 2018 à 17h-30 par le vol régulier d’Air France pour suivre cette belle affiche. A l’occasion, un vibrant hommage lui sera dignement rendu au stade 28 septembre. »

Aboubacar Soumah à propos de sa défaite à Dixinn: »La Démocratie a gagné… »

Pressenti comme futur maire de Dixinn, Aboubacar Soumah, tête de liste du RPG arc en ciel, parti au pouvoir à Dixinn a été finalement battu par le candidat de l’UFDG sur le score de 23 voix contre 17.

Après l’élection, le candidat malheureux à la mairie de Dixinn a adressé ses chaleureuses félicitations au maire Samba Diallo de l’UFDG et à l’ensemble du conseil communal mis en place ce vendredi à l’issue d’élections.

Selon le député Aboubacar Soumah, « la démocratie a gagné. Je félicite les heureux élus. En tant que conseiller communal, je mettrai tout en œuvre pour que les populations de Dixinn n’oublient pas notre conseil composé de 37 élus ».

Ce dissident de l’UFDG, a promis d’apporter sa modeste contribution au développement de la commune de Dixinn. « Je félicite M. Mamadou Samba Diallo pour son élection. Je mets à sa disposition ma petite expérience de 11 ans au sein de la commune de Dixinn. Je l’apporterai tout ce dont il aura besoin pour que notre équipe triomphe », s’est-il engagé.

Interrogé sur ce qui lui a manqué pour être élu maire de Dixinn, Aboubacar Soumah a sèchement répondu : « La paix coûte  cher. Si c’est à cause d’Aboubacar Soumah que le pays  peut prendre feu, il est prêt à céder. Vous le comprendrez politiquement après moi ».