Hadj 2018: les premiers pèlerins guinéens de retour  lundi soir

Dans un communiqué lu à télévision nationale, le secrétariat général des affaires religieuses a annoncé la fin du Hadj 2018. Ainsi, les pèlerins guinéens vont commencer à rallier Conakry ce lundi soir.

« Nous tenons à informer le président de la République, le gouvernement, la communauté musulmane de Guinée que le premier convoi retour des pèlerins partira du terminal Hadj de Djiddah le lundi 03 septembre 2018  à 10h40 heure locale par vol charter Ethiopian Air Lines ET8708 à destination de l’aéroport international Gbessia Conakry ou l’arrivée est estimée à 18h20 GMT », informe le secrétaire général des affaires religieuses El Sekou Jamal Bangoura.

« Le retour de tous les pèlerins de Makka pour Conakry se fera dans la période allant du 03 au 18 septembre 2018 inclus soit en 27 convois », précise le communiqué.

Les autorités religieuses, administratives, diplomatiques et consulaires en charge du pèlerinage ont remercié et félicite le président de la République pour son regard bienveillant et son implication de qualité en faveur d’une qualification toujours progressive du processus du Hadj.

Forces sociales de Guinée: Voici les mesures prises pour pérenniser et rendre plus efficace les actions de la structure 

La société civile guinéenne réunit au sein du mouvement dénomme les forces sociales de Guinée ont rendu public ce lundi 03 septembre 2018, une déclaration commune. Une déclaration  dans laquelle la structure a fait le bilan de ses activités et annoncé des nouvelles mesures prises pour l’aboutissement de ses objectifs.

Voici le contenu de la déclaration

« La dynamique citoyenne dénommée « Les Forces Sociales de Guinée », a vu le jour le 2 Juillet 2018 suite à l’augmentation subite du prix du carburant à la pompe par le Gouvernement. Cette décision est intervenue dans un contexte de mauvaise gouvernance caractérisée par une corruption généralisée et un bradage de ressources publiques avec pour conséquence l’appauvrissement des populations. Ce qui a été perçu comme une injustice de trop qui consiste à faire endosser aux pauvres citoyens la facture de la mauvaise gouvernance.

La vague d’indignation qui en a résulté a conduit à un rassemblement spontané des citoyens au sein des Forces Sociales de Guinée en vue de contraindre le Gouvernement à ramener le prix du carburant à 8 000 francs guinéens et de lutter contre la mauvaise gouvernance.

Pour ce faire, les Forces Sociales de Guinée ont engagé plusieurs actions d’envergure qui ont bénéficié d’une forte adhésion des populations guinéennes tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays et même auprès de la diaspora guinéenne. Au titre de ces actions entreprises par les Forces Sociales de Guinée, il y a eu des journées villes mortes et une série de marches pacifiques qui ont été largement suivies par les populations de Conakry et de certaines villes de l’intérieur du pays.

On garde encore en mémoire la gigantesque marche pacifique organisée par les Forces Sociales de Guinée le 10 juillet 2018. Cette marche pacifique qui a reçu l’aval des autorités a mobilisé des dizaines de milliers de personnes sur l’itinéraire allant du rond-point de la Tannerie jusqu’au stade du 28 septembre de Conakry. Ce fut une démonstration réussie par les Forces Sociales de Guinée qui, par cet acte, ont montré le niveau d’indignation des populations contre l’augmentation du prix du carburant à la pompe et dans une large mesure le rejet du mode de gouvernance dans le pays. Cette première marche a séduit tous les observateurs par le fait qu’elle n’ait enregistré aucun dérapage (zéro mort, zéro blessé et zéro dégât matériel). Cela est le résultat de la qualité de l’organisation et la franche collaboration des Forces de Sécurité  qui se sont conformées à la loi, malgré les infiltrations opérées par les autorités.

Cette mémorable marche des Forces Sociales de Guinée a été suivie par trois autres initiatives identiques qui malheureusement ont été empêchées par les autorités en violation de la loi dans l’unique but de provoquer de la violence. Pour déjouer ce piège, les Forces Sociales de Guinée ont préféré la voie judiciaire dans l’espoir que l’Etat de droit prévale tout en prenant l’opinion nationale à témoin du caractère républicain de leur engagement.

Depuis lors, les autorités ont eu recours à des pratiques illégales visant à déstabiliser les Forces Sociales de Guinée. Au nombre de ces pratiques figurent l’interdiction des marches de surcroit sur toute l’étendue du territoire national, l’utilisation disproportionnée  de la force publique contre les manifestants, des arrestations, des intimidations de tout genre et plus grave encore la corruption.

Par ailleurs, pendant que certains éléments infiltrés se substituaient aux Forces Sociales pour nouer des relations avec des entités tierces, d’autres ont prêté flanc à la corruption pour freiner l’élan de la dynamique.

Malgré l’interférence des autorités et certains dysfonctionnements intervenus dans l’évolution de la dynamique, les principaux leaders des Forces Sociales de Guinée entendent poursuivre la lutte afin de mériter la confiance placée en eux par les citoyens guinéens. Ils se sont ainsi fixés pour objectifs de réorganiser la dynamique afin de la rendre plus apte à répondre aux grands enjeux nationaux. Pour ce faire, un bilan des actions entreprises jusqu’à ce jour a été dressé et de nouvelles dispositions ont été prises pour pallier les insuffisances observées tout au long du parcours des Forces Sociales de Guinée.

Les nouvelles mesures prises pour pérenniser et rendre plus efficaces les actions des Forces Sociales de Guinée sont :

  1. La structuration des Forces Sociales de Guinée et l’affectation de personnes à des postes de responsabilité en tenant compte de leurs compétences et de leur fiabilité ;
  2. La prestation d’un serment de loyauté par toute personne désireuse d’appartenir aux Forces Sociales de Guinée ;
  3. L’adoption d’une charte et d’un code éthique qui régissent le fonctionnement des Forces Sociales de Guinée ;
  4. L’élaboration d’un plan d’actions de relance de la dynamique.

Les Forces Sociales de Guinée sont plus que jamais déterminées à poursuivre le combat pour la justice sociale et de la bonne gouvernance et appellent les citoyens à se mobiliser massivement pour faire face  aux  défis qui interpellent la nation.

Ensemble Unis et Solidaires, nous vaincrons !!!

Le collectif des journalistes grévistes de SGI médias rend public une déclaration

Comme annonce dans un de nos précédents articles, le collectif des journalistes grévistes du groupe de presse SGI médias ont organisé un sit-in ce lundi 03 septembre 2018, devant les locaux de l’entreprise sise au centre-ville de Kaloum.

C’était pour manifester leur colère face à ce qu’il qualifie de « mauvaise foi » de leur patron.

Dans une déclaration commune, le collectif est tout d’abord revenu sur l’origine de la crise qui mine l’entreprise depuis le mois de juin dernier.

« Tout est parti de la décision unilatérale de la PDG madame Chantal refusant de payer le salaire entier de ses employés sans aucun motif et sans tenir compte de la conjoncture économique que traverse le pays. Cette décision qu’elle a prise à la fin du mois de mai, elle l’a réitéré le mois suivant mettant en colère une nouvelle fois encore les employés. Le 15 juillet 2018, journalistes animateurs et techniciens se sont réunis pour se pencher sur la question. Il a été décidé de revendiquer le paiement des reliquats de ces deux mois. L’information a été remontée aux cadres de direction qui se sont engagés à transmettre à leur tour le message à la première responsable de SGI Médias. Ce qui n’a pas été fait », ont-ils déploré.

À la fin du mois de juillet, poursuit le collectif, madame Chantal Colle, décide cette fois de payer les 100℅ des salaires mais en défalquant ce qu’elle qualifie d’absence dans ces montants.

« Les employés décident eux aussi d’aller à l’affront. Une autre réunion est organisée le 20 août 2018 alors qu’ils n’étaient pas encore payés. L’information est cette fois ci remontée à la PDG », précise le collectif des grévistes.

Malheureusement Madame Colle n’accepte pas encore d’obtempérer. Au lieu de chercher à résoudre le problème la PDG de SGI Médias préfère plutôt réclamer son matériel de travail aux JRI.

Malgré tout, les travailleurs s’étaient engagés vendredi 31 août 2018, à reprendre les activités.

« Contre toute attente, les travailleurs ont été une nouvelle fois encore surpris de certaines décisions de Madame Chantal Colle qui aux dires des cadres, a ordonné l’arrêt de certaines émissions, et la fermeture de la télévision Africa Today TATV. Les employés ont dû constater également l’inaccessibilité au site  du groupe », énumère-t-il dans la déclaration

C’est ainsi donc que les travailleurs ont décidé de lancer une grève générale et illimitée depuis le vendredi 31 août 2018.

« Cette grève que nous avons lancé, est une façon d’attirer l’attention des autorités en charge de la communication sur les conditions que traversent les employés du groupe SGI médias.  Ce comportement de la PDG Chantal Colle face à ses travailleurs démontre clairement que nos emplois sont menacés. Malgré toute cette menace, nous restons mobilisés et déterminés à défendre vaille que vaille nos droits ».

Le collectif dit ne pas être oppose à la fermeture de son entreprise, mais pourvu que la patronne les indemnise conformément au code de travail en vigueur.

Venu apporter son soutien à nos confrères, le syndicat de la presse privée de Guinée par la voix de son secrétaire général a estimé que les revendications du collectif ne coûtent pas une montagne à déplacer. « Depuis que le syndicat a été saisi, nous avons essayé de contacter certains  responsables du groupe qui nous ont fait comprendre que le problème ne dépend pas d’eux-mêmes en tant que responsables parce qu’ils sont des patrons employés par les promoteurs des radios. Nous avons cherché à joindre la PDG mais très malheureusement depuis 24 heures nous tentons de rentrer en contact avec elle en vain. Les revendications qui demandent une amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes ne coûtent pas une montagne à déplacer. Pour toute personne qui connait Chantal Colle, elle n’est pas un petit Mamadou en Guinée. Nous disons que nous sommes solidaires aux confrères et que la négociation doit continuer même si les confrères sont en grève parce que les cris dans les médias ne nous arrangent pas », a affirmé Siddy Diall, secrétaire général du syndicat de la presse privée.

Dans les prochains jours, le collectif compte organiser une autre mobilisation devant la haute autorité de la communication pour se faire entendre d’avantage à travers un mémorandum.

Affaire à suivre

Des journalistes du groupe SGI médias en grève générale et illimitée

L’information sonne comme un coup de tonnerre. La grève annoncée puis suspendue a été finalement déclenchée le vendredi 31 août 2018 par le collectif des journalistes du groupe de presse  SGI médias (chérie Fm,  Tatv).

Selon nos confrères, une réunion a été tenue le jeudi 30 août au siège du groupe  autour de la crise que traverse l’entreprise depuis un certain temps. Au terme de cette réunion, les travailleurs se sont engagés à reprendre les activités le vendredi 31 août 2018.

« Malheureusement, malgré sa volonté d’honorer son engagement, le collectif des travailleurs du groupe SGI Médias a constaté ce vendredi avec amertume, le refus obstiné de la PDG à privilégier le dialogue », dit le collectif dans une déclaration  avant de revenir sur ce qu’il appelle « la mauvaise foi » de leur patronne.

« Cela se matérialise par: le refus de la PDG d’adresser directement aux signataires une réponse à la déclaration qui a sanctionné la réunion de ce jeudi 30 août 2018, pourtant aux dires des cadres de direction (Alhassane Diallo DG de la radio), Dr Chantal Colle a exigé aux signataires de lui envoyer directement la déclaration qui a sanctionné ladite réunion. Ce qui fut fait. Mais elle par contre a préféré s’adresser aux cadres de direction. Quelle contradiction! L’annonce par la direction de la fermeture de la télévision TATV, et l’arrêt de certaines émissions notamment Droit de Comprendre à la demande de Madame Chantal Colle »,  énumère le collectif.

Ces confrères grévistes disent aussi constater « que la priorité de  Madame Chantal Colle reste la restitution du matériel de travail (Motos, ordinateurs portables et caméras) ».

Vu tout ceci disent-ils, « le collectif des travailleurs de SGI Médias décide de déclencher à partir de ce vendredi 31 août 2018, une grève générale et illimitée au sein de l’entreprise » pour revendiquer les points suivants: « L’amélioration des conditions salariales, la réouverture de la télévision Africa Today TATV, la reprise des émissions aux arrêts, la prise en compte des congés annuels payés, le payement des salaires du mois d’août.

Aux dernières informations,   le collectif des journalistes grévistes décide d’organiser une manifestation le lundi 03 septembre prochain  devant les locaux du groupe de presse SGI médias (Chérie Fm, Tatv).

Affaire à suivre

La Guinée et la Chine signent un accord dans le domaine de l’électricité

La Guinée et la Chine ont signé un accord stratégique dans le domaine de l’électricité le vendredi 31 août 2018 en Chine. C’est le président guinéen Alpha Condé qui a présidé la cérémonie de  signature. L’idée consiste à améliorer la desserte énergétique en Guinée.  Le groupe « global énergie », spécialisé dans l’interconnexion énergétique va réaliser et superviser les travaux.

L’énergie est un secteur clé qui tient à cœur le président guinéen. C’est pourquoi, dans son discours de circonstance, Alpha Condé a tout d’abord salué les relations bilatérales entre la Guinée et la Chine.

« La Chine a toujours été un bon ami et partenaire de la Guinée. L’année prochaine nous fêterons les 60ans de cette coopération diplomatique entre la Guinée et la Chine. En effet, la Guinée a été le premier pays d’Afrique au sud du Sahara à entretenir des relations diplomatiques avec la Chine. La Guinée est très reconnaissante à la Chine pour son soutien de longue date et souhaite approfondir la coopération entre la Chine et l’Afrique, entre la Chine et la Guinée lors du forum de la coopération sino-africaine pour ouvrir  une nouvelle ère de développement gagnant-gagnant », a annoncé le président guinéen.

« Il faut affûter un travail gigantesque dans la conception de la coopération internationale, la planification, la recherche et la promotion des projets. Ces dernières années, Getco a renforcé les échanges et la coopération entre les pays tels que la Guinée, l’Égypte, l’Éthiopie et la RDC pour mener des études approfondis sur les conditions économiques, sociales, énergétiques et environnementales de l’Afrique. Tout cela afin d’apporter des solutions au développement durable en Afrique », a dit Alpha Condé avant de revenir sur les richesses de la Guinée.

« La Guinée est riche en ressources naturelles et dispose de réserves importantes de bauxite, de minerais de fer. La Guinée est également riche de produits halieutiques. Grâce à ces ressources énergétiques et minières abondantes, la Guinée a vigoureusement encouragé le processus d’industrialisation au cours des dernières années. Avec le soutien de la Chine la Guinée parviendra très prochainement à une autosuffisance en électricité. Dans un proche avenir la Guinée et les pays africains ouvriront une nouvelle ère de développement caractérisée par l’industrialisation, l’urbanisation l’intégration économique régionale ».

« La promotion de l’industrialisation de l’Afrique passe par un investissement abondant économique et durable en électricité.  À cette fin, nous avons engagé l’initiative africaine pour les énergies renouvelables après le cup21. Cette initiative vise à promouvoir la satisfaction des besoins en électricité. Plus de 600millions d’africains n’ont pas accès à l’énergie et sans énergie nous ne pourrons pas nous développer », rajoute-t-il.

Le président guinéen a regretté sur la migration des Africains vers l’extérieur. Une migration qui,  selon lui, est dû au fait que l’Afrique est un exportateur de matières premières.

« Aujourd’hui l’Afrique est en train de se vider de ses forces vives. Beaucoup de jeunes africains meurent dans la méditerranée. C’est une nouvelle forme d’esclavage. Aujourd’hui nous sommes face à la quatrième révolution industrielle. L’Afrique ne doit pas être en retard. Et nous ne pouvons pas maîtriser cette 4eme révolution sans l’énergie, c’est pourquoi l’industrialisation de l’Afrique est indispensable. L’Afrique regorge de ressources agricoles et minières mais elle a été condamnée  par la colonisation à être exportateur des matières premières et de recevoir des produits finis produits en occident. Si nous voulons que l’Afrique soit l’avenir du monde,  il faut renverser cela et que l’Afrique transforme ses matières premières agricoles ».

Sénégal: le président Macky Sall révoque le maire de Dakar, condamné pour escroquerie

Le président sénégalais Macky Sall a révoqué de ses fonctions le maire de Dakar, Khalifa Sall, au lendemain de sa condamnation en appel à cinq ans de prison pour escroquerie sur les deniers publics, selon un décret publié vendredi.

« Monsieur Khalifa Ababacar Sall est révoqué de ses fonctions de maire de la Ville de Dakar », d’après le texte de ce décret signé par Macky Sall et par le Premier ministre, Mahammed Boune Abdallah Dionne.

La Cour d’appel de Dakar a confirmé jeudi la peine de cinq ans décidée en première instance à l’encontre du maire de Dakar, l’un des principaux opposants au chef de l’Etat et candidat déclaré à la présidentielle de février 2019.

« La condamnation du maire de Dakar par la Cour d’appel le prive de la capacité juridique et de l’autorité morale nécessaires à l’exercice de ses fonctions », selon un rapport du ministre de la Gouvernance territoriale, qui a la tutelle sur les villes, et sur lequel se fonde notamment le décret.

La révocation du maire de Dakar a été dénoncée vendredi par plusieurs défenseurs des droits de l’homme.

« C’est catastrophique à ce stade de la procédure que le président Macky Sall prenne un décret pour révoquer Khalifa Sall. C’est admettre qu’il est (définitivement) fautif alors que les voies de recours ne sont pas encore terminées », a déclaré Babacar Ba, du Forum du justiciable, une organisation de défense des droits de l’homme.

« Khalifa Sall est toujours présumé être innocent. Où sont les conseillers et les juristes du président de la République », s’est demandé M. Ba. La défense du maire et son entourage avaient annoncé jeudi un recours devant la Cour suprême après sa condamnation en appel.

La cour d’appel a condamné Khalifa Sall à cinq ans de prison ferme et à verser « solidairement » avec trois de ses sept coaccusés la somme de 1,8 milliard de francs CFA (environ 2,75 millions d’euros) à l’Etat du Sénégal.

Khalifa Sall, en détention depuis mars 2017, avait été condamné en première instance pour « escroquerie portant sur des fonds publics » et « faux en écriture », pour le détournement d’environ 2,5 millions d’euros prélevés entre 2011 et 2015 sur les caisses de la Ville de Dakar.

Maire depuis 2009, ce dissident du Parti socialiste (PS) et de la majorité présidentielle affirme que les poursuites judiciaires à son encontre visent à l’empêcher de se présenter à la présidentielle, ce que démentent les responsables de la majorité.

Homme politique populaire de 62 ans, Khalifa Sall est considéré comme l’un des rares adversaires à pouvoir menacer dans les urnes le président sortant Macky Sall, qui devrait briguer un second mandat en février 2019.

Économie, politique, sociale, transport……. Abdourahmane Macky Bah fait le bilan des 100jours de Kassory (Analyse)

Ce vendredi 31 août 2018, l’heure est au bilan des 100 premiers jours de Dr Ibrahima Kassory Fofana à la primature guinéenne.

Pour ce faire, notre rédaction a rencontré Abdourahmane Macky Bah,  membre de la mouvance présidentielle.

Pour cet ancien membre de l’ex GPT de Kassory Fofana, le bilan des 100 premiers jours de Kassory est bon.

Dans cette interview,  notre interlocuteur a touché sur tous les plans de gestion.

C’est vrai que les 100 jours sont devenus un passage obligé pour tout gouvernement pour qu’on essaye de voir quelles sont les directives et les dispositions qui sont mises en place pour conduire son gouvernement.

À ce jour, je dirai que c’est un bon bilan, d’autant plus que dès son arrivée, malheureusement il y’a eu cette hausse du prix du carburant qui a failli entacher sa nomination. Mais il faudrait que les gens comprennent que cette augmentation n’est pas du fait de M.  Kassory Fofana, cela est dû au fait de l’augmentation du baril sur le plan mondial. Il est évident qu’il y avait eu un accord entre le syndicat et le gouvernement par le passé pour le maintien du carburant à 8000francs mais cela ne veut pas dire que ça reste statique. Quand Kassory est venu, compte tenu de la situation économique que traverse le pays, il fallait augmenter mais il ne l’a pas fait parce qu’il le voulait c’est parce que le marché mondial aussi a fait en sorte que le prix du baril augmente. Même si cette augmentation est douloureuse, il faut aussi comprendre que pour que le pays puisse atteindre un niveau de développement, il faut qu’il y ait des réformes. Quand on sait qu’aujourd’hui, les institutions financières  internationales ne donnent pas de l’argent comme ça, les mines ne valent plus grands choses, et que le pétrole est devenu un produit indispensable pour l’économie mondiale, donc malheureusement nous sommes devenus esclaves de ces fluctuations du pétrole au niveau mondial.

En matière de transport, il faut saluer la reprise de la circulation du train Conakry express, parce qu’on sait que les Conakrykas surtout les Banlieuez’arts avaient du mal à se déplacer pour rallier leur lieu de travail. Ensuite, il y a aussi  l’arrivée et la mise en circulation des  bus offerts par la Turquie. Ce sont des mesures d’accompagnement qui ont commencé à faire chemin. Ce n’est pas encore suffisant mais j’ai cru comprendre à travers la communication du ministre des Transports que les Turcs nous enverront beaucoup plus de bus. Je pense que des mesures d’accompagnement se verront à la fois à Conakry et à l’intérieur du pays.

La lutte contre la corruption,  il en a fait un cheval de bataille. Mais 100 jours c’est peu pour apprécier son résultat. Mais je pense qu’il a jeté des bases salutaires sur la lutte contre la corruption, l’employabilité des jeunes, l’autonomisation des femmes. Il a aussi fait de telle sorte que la Guinée devienne une destination touristique.

Sur le plan administratif et politique, pour moi c’est un homme qui nous fallait en ce moment. Ce qu’il faut mettre à l’actif de Kassory ce sont les négociations pendant les mouvements sociaux. Avec les crises sur le prix du carburant, il a réussi avec le médiateur de la République, à résoudre le problème pour que la Guinée puisse aller de l’avant parce qu’une journée de grève coûte des milliards au pays et c’est de l’argent qui aurait pu être investi dans d’autres secteurs de développement. Il faut noter aussi ces accords politiques qu’il y a eu par rapport aux communales. Là aussi c’est à son actif même s’il est sous couvert du président de la République et il ne peut rien faire sans l’accord de ce dernier. Je pense qu’en tant que chef du gouvernement, il a joué de sa dextérité pour faire en sorte que toutes les revendications soient levées à travers la rétrocession de certaines communes à l’opposition et à la mouvance. Ça prouve à suffisance que Kassory Fofana en plus d’être un grand économiste, il a revêtu son manteau d’homme politique. C’est vraiment quelqu’un de présidentiable et j’espère qu’un jour, ce monsieur jouera un rôle de premier plan dans ce pays parce que, ce que les gens ne savent pas, c’est que plusieurs de nos cadres doivent leurs carrières à Kassory. C’est quelqu’un qui pense guinéen pour le développement de la Guinée.

Sur ce qui est de la concession du port autonome de Conakry, l’annonce a été faite juste après sa nomination donc, je ne peux pas dire qu’il est étranger à ce dossier et je ne peux pas dire que c’est son dossier. Ce qui est sûr c’est que le dossier a été soutenu. Encore une fois il ne faut pas qu’on rentre dans l’amalgame. Il se trouve qu’il  n’y a pas mal de compagnies et de terminaux au port. Là il s’agit du terminal conventionnel dont les installations sont vieillissantes et vétustes. Il fallait des gros coups d’investissement que malheureusement notre pays n’avait pas les moyens de satisfaire, et donc le gouvernement a accueilli favorablement l’offre turc avec Albayrak qui est prêt à investir près de 500 millions de dollars sur 25 ans avec 330 millions de dollars qui reviennent à la partie guinéenne et un investissement immédiat de 200 millions. Contrairement à ce que nos détracteurs disent, Aboubacar Sylla, ministre des Transports a été clair, il a indiqué que cet accord n’affectera  pas le personnel portuaire, tout au plus il y aura même des créations d’emplois à la longue  par ce que ce port sera beaucoup plus opérationnel qu’il ne l’est actuellement.

Sur le plan de la salubrité publique, il a lancé l’opération « Conakry ville propre » qui consiste à assainir la ville chaque dernier samedi du mois.  Un homme politique c’est quelqu’un qui  pose des bases. Mais ce n’est pas à lui d’être tous les jours sur le terrain. Il suffit juste qu’il responsabilise des personnes au niveau local pour qu’il y ait un suivi. Mais les bases sont jetés et il a montré qu’on peut faire il suffit qu’il y ait une volonté. Mais tout ne peut pas être politique, il faut que les Guinéens changent de comportement et de mentalité à travers la collecte des ordures que nous-mêmes produisons. Connaissant l’homme, je sais qu’il arrivera mais 100jours c’est petit pour tout faire. Un résultat s’impose à lui et son équipe.

Listes des 23 joueurs convoqués pour la match contre la Centrafrique

Comme prévu, le sélectionneur Paul Put a dévoilé ce vendredi 31 août, la liste des 24 joueurs du Syli national, retenus pour affronter la république centrafricaine le 09 septembre prochain dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2019 au Cameroun.

 

Voici la liste des 24 joueurs :

Gardiens : Aly Keita (Östersund, Suède), Naby Yattara (Île de réunion, France), Koné Ibrahima (Pau, france)

Défenseurs : Ibrahima Sory Conté (chamois, France ), Ousmane Sidibé (Beziers, france), Pa Konaté ( FC Cincinnati, États-Unis), Baissama Sankon (Caen, France), Issiaga Sylla (Toulouse, france), Mohamed Aly Keita (Youngs Boys, Suisse), Sékou Condé (Châteauroux, France) Ernest Seka (Nancy, France).

Milieux : Naby Keita (Liverpool) Mady Camara (Olympiakos, Grèce), Alkhaly Bangoura (Al Fateh, Arabie Saoudite), Ibrahima Cissé (Fulham, Angleterre) Paye Camara (Horoya), Aboubacar Fofana (Gaz Metan, Bulgarie).

Attaquants : Seydouba Soumah (Partisan, Serbie), Lass Bangoura (Rayo Vallecano, Espagne), Idrissa Sylla (QPR, Angleterre), Sory Kaba (Elche, Espagne), Francois Kamano (Bordeaux, France). José Martinez Kanté (Legia Varsovie, Pologne).

Bilan des 100 premiers jours de Kassory à la primature: l’Honorable Kalemodou Yansane s’interroge

21 mai-31 août 2018, voilà 100 jours depuis que Dr Kassory Fofana a été nommé premier ministre chef du gouvernement guinéen.

Après donc 3 mois 10 jours de gestion, l’heure est au bilan de Kassory Fofana à la primature.

Contacté par notre rédaction ce vendredi 31 août 2018, l’honorable Kalemodou Yansane, député UFDG à l’assemblée nationale estime qu’il est trop tôt pour parler du bilan de Kassory Fofana.

« C’est très difficile d’apprécier cent jours de gestion. Je trouve que le délai est trop court pour pouvoir apprécier objectivement les acquis d’un premier ministre. Il y’a eu l’augmentation du prix des produits pétroliers, le litre à la pompe est passé de 8000 à 10000gnf. Est-ce que c’est lui ?  Est-ce qu’il a trouvé que la procédure était déjà en cours ? Ensuite sur  la lutte contre la corruption, on a vu le limogeage du directeur général de l’office guinéen de la publicité (OGP) et celui de l’office guinéen des chargeurs (OGC) tous deux pour détournements de fonds publics.  Est-ce que c’est lui,  est-ce que le document qui a soutenu ce limogeage était déjà en cours ? », s’est-il interrogé.

Sur le plan politique, ce député de l’opposition estime qu’il y a eu une avancée mais l’élu en doute là aussi de la contribution de Kassory Fofana.

« Il a demandé le rapport de l’opposition sur le dialogue qui était en cours, est ce que c’est lui qui a œuvré pour son aboutissement ?   Le port qui est en train d’être cédé à un groupe turc,  est ce que c’est lui qui est à la manœuvre, est-ce que c’est le président directement ? Là également on ne peut pas apprécié. Toutes ces questions sont posées. On ne peut pas en 100 jours apprécié le résultat », a-t-il affirmé.

Tout de même, l’Honorable Kalemodou Yansane pense qu’il faut donner du temps à l’actuel locataire du palais de la Colombe afin qu’il puisse poser des actes concrets qu’on pourra prochainement évaluer.

« La seule chose que je peux dire, c’est que je crois qu’il faut lui laisser encore quelques jours ou quelques mois pour pouvoir véritablement apprécier ce qu’il fait. Il faut être sûr que le tempérament de Kassory et celui du président Alpha Condé sont deux tempéraments à mon avis tout à fait différents, et le pouvoir véritable c’est au niveau du palais de la présidence de la République », a soutenu Honorable Kalemodou Yansane, député de l’UFDG à l’assemblée nationale.

Cellou Dalein Diallo : «pas question de remplacer Abdoulaye Bah à la tête de la mairie de Kindia»

Depuis la signature de l’accord politique du 08 août dernier permettant à l’UFDG de diriger la mairie de Kindia,  des voix, notamment celles des militants du RPG arc en ciel à Kindia, du député uninominal de Kindia, du 1er imam et le Kountigui de la basse côte, se lèvent pour récuser ce choix de l’Union des forces démocratiques de Guinée. Ces derniers disent ne pas vouloir être dirigé par Abdoulaye Bah candidat UFDG malgré son élection.

En marge d’une plénière ce mercredi soir,  le président de l’UFDG s’est prononcé sur ce cas. Pour lui,  il n’est pas question de remplacer Abdoulaye Bah à la tête de la mairie de Kindia.

« Abdoulaye bah a été élu. Le RPG et le gouvernement l’ont reconnu. Nous n’avons pas un autre que lui. La population de Kindia dans sa grande majorité a voté pour la liste conduite par Abdoulaye Bah qui a fait ses preuves dans la gestion de la cité des agrumes, puisque depuis 2015, il est président de la délégation spéciale de Kindia», a-t-il dit

« Il n’est pas question, et ce n’est pas négociable pour l’UFDG, de revenir sur ça étant donné que les citoyens de Kindia ont choisi Abdoulaye Bah. Sauf si on nous dit que ce sont les inspecteurs de la ligue islamique ou les députés uninominaux qui choisissent les maires », a dit Cellou Dalein Diallo président de l’UFDG dans un ton ferme.