Des employés du port de Conakry transférés à la société turque Albayrak

378 travailleurs titulaires et 88 contractuels ont été transférés à Alport Conakry S.A, une filiale d’Albayrak.

Récemment signé à Conakry, le contrat de concession du Port Conventionnel de Conakry à la société turque ‘’Albayrak’’ entre ainsi dans sa phase active. Dans la soirée du lundi 30 septembre, les travailleurs ont été officiellement transférés à la filiale de la société turque.

C’était à l’occasion d’une cérémonie officielle présidée par le ministre d’Etat en charge des Transports, Elhadj Aboubacar Sylla qui avait à ses côtés certains de ses cadres techniques, le diplomate turc en Guinée, les responsables de la société Albayrak et de nombreux responsables et travailleurs de la direction générale du Port Autonome de Conakry (PAC).

Dans son allocution de circonstance, la directrice générale du Port Autonome de Conakry n’a pas manqué de mots pour remercier l’ensemble des invités.

« A travers cet événement solennel que nous célébrons aujourd’hui dans le cadre du contrat de concession pour la modernisation du Port Autonome de Conakry, il va être procédé au transfert du personnel du Port se trouvant dans le périmètre concédé à la société Albayrak. Ce transfert qui porte sur 378 travailleurs titulaires de contrat à durée indéterminée et 88 personnes contractuelles qui seront finalement engagés par Alport Conakry S.A (filiale d’Albayrak) s’est déroulé sans perte d’emplois, dans la paix et la quiétude sociale sous les auspices de l’inspection générale du travail. Ce défi a été relevé par le Port Autonome de Conakry et son partenaire Albayrak, sous l’impulsion du Président de la République, Pr Alpha Condé qui a prescrit très tôt aux deux parties, le principe de zéro licenciement », dit Mme Aissata Aribot.

La société réalisera plusieurs travaux pour moderniser ce port, tels que la construction d’une pénétrante de 4 km qui relie le Port Autonome de Conakry à la corniche nord de Kaloum incluant un parking pour 600 camions, la réhabilitation et l’éclairage public dans l’enceinte portuaire qui permet le fonctionnement du port pendant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, la réhabilitation des quais, la délocalisation du portail d’entrée du port vers le Petit Bateau avec toutes les commodités de service, l’acquisition d’aire à la navigation maritime, l’acquisition de nouvelles unités flottantes, la construction d’un port de pêche moderne, ajoute encore la directrice.

Source : Afrique Panorama

Les Nations Unies dénoncent « l’impunité » dans l’affaire du massacre du 28 septembre à Conakry

Les Nations Unies par la voix de la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, ont dénoncé « l’impunité » dont bénéficie les responsables présumés du massacre commis le 28 septembre 2009 à Conakry.

Selon Michelle Bachelet, il est fort probable que des crimes contre l’humanité aient été commis, ce jour-là, par les forces de sécurité lors du meurtre ou de la disparition de plus de 150 sympathisants de l’opposition. Plus d’une centaine de femmes ont été victimes de violences sexuelles, y compris de mutilations.

Selon elle, il existe des preuves fiables de la responsabilité pénale de certaines personnes. Elle déplore qu’aucune personne n’ait été traduite en justice. « La paix et la réconciliation durables ne seront pas atteintes tant que justice et responsabilité ne seront pas maintenues« , a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Elle a appelé samedi les autorités guinéennes à « accélérer » l’organisation du procès des auteurs du massacre des opposants. « L’impunité règne depuis trop longtemps en Guinée et empêche les cicatrices des victimes de guérir« , a déclaré la Haut Commissaire.

Elle a demandé aux autorités guinéennes de poursuivre les responsables du massacre. Le 28 septembre 2009, les forces de défense et de sécurité et des militaires avaient battu, poignardé et tué par balles des opposants au régime militaire. Ces derniers s’étaient réunis dans le plus grand stade de Conakry pour réclamer que le président autoproclamé depuis décembre 2008, Moussa Dadis Camara, ne se présente pas à l’élection présidentielle.

L’instruction sur le massacre est clôturée depuis fin 2017, mais la date du procès n’a toujours pas été fixée.

Source : BBC Afrique

L’ONU dénonce « l’impunité » dans l’affaire du massacre du 28 septembre à Conakry

Les Nations Unies par la voix de la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, ont dénoncé « l’impunité » dont bénéficient les responsables présumés du massacre commis le 28 septembre 2009 à Conakry.

Selon Michelle Bachelet, il est fort probable que des crimes contre l’humanité aient été commis, ce jour-là, par les forces de sécurité lors du meurtre ou de la disparition de plus de 150 sympathisants de l’opposition. Plus d’une centaine de femmes ont été victimes de violences sexuelles, y compris de mutilations.

Selon elle, il existe des preuves fiables de la responsabilité pénale de certaines personnes. Elle déplore qu’aucune personne n’ait été traduite en justice. « La paix et la réconciliation durables ne seront pas atteintes tant que justice et responsabilité ne seront pas maintenues« , a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Elle a appelé samedi les autorités guinéennes à « accélérer » l’organisation du procès des auteurs du massacre des opposants. « L’impunité règne depuis trop longtemps en Guinée et empêche les cicatrices des victimes de guérir« , a déclaré la Haut Commissaire.

Elle a demandé aux autorités guinéennes de poursuivre les responsables du massacre. Le 28 septembre 2009, les forces de défense et de sécurité et des militaires avaient battu, poignardé et tué par balles des opposants au régime militaire. Ces derniers s’étaient réunis dans le plus grand stade de Conakry pour réclamer que le président autoproclamé depuis décembre 2008, Moussa Dadis Camara, ne se présente pas à l’élection présidentielle.

L’instruction sur le massacre est clôturée depuis fin 2017, mais la date du procès n’a toujours pas été fixée.

Source : BBC Afrique

Le FDNC-USA manifeste contre le projet de troisième mandat d’Alpha Condé

Plusieurs manifestants du FDNC-USA ont tenté de se faire entendre quant au projet de troisième mandat du Chef de l’Etat guinéen.

C’est un projet qui prend de plus en plus forme. En effet, lors de sa récente rencontre avec la communauté guinéenne vivant aux Etats-Unis, Alpha Condé a montré sa volonté de se représenter pour un troisième mandat. “Je vous demande de vous organiser et de vous préparer pour le référendum et les élections”, avait-il lancé. Pour rappel, le deuxième mandat du Chef d’État guinéen s’achèvera en octobre 2020, c’est pourquoi un référendum s’impose afin de décider d’un changement de constitution ( l’actuelle ne permettant d’effectuer plus de deux mandats).

Une décision qui n’est pas du goût de tout le monde, bien que le représentant de son auditoire à New York lui ait assuré le soutien des guinéens de la diaspora. C’est donc le siège de la Mission Permanente de la Guinée auprès des Nations Unies qui a été le point de ralliement des membres du FDNC-USA qui ont manifesté contre cet éventuel troisième mandat.

« C’est la Guinée dans sa diversité qui se mobiliseIci, vous retrouvez les compatriotes de tous les ages, sexes, de toutes professions et couches sociales. Nous sommes tous confondusunis et déterminés à donner la chance à notre cher pays de choisir librement et démocratiquement un nouveau dirigeant. Et cedès 2020 », a affirmé Abdoulaye Soumah, coordinateur du Model en Amérique du Nord, selon guineenews.

Législatives 2019 : La CENI se dit prête pour le traitement du fichier électoral

AGP Guinée_ La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) prépare activemment pour la tenue des élections législatives à la date annoncée, c’est-à-dire le 28 décembre 2019.

L’un des points stratégiques de ces préparatifs, c’est le site de traitement des données appelé « Site central de la CENI », où se font la remontée, le traitement et l’analyse de toutes les données liées au processus électoral notamment le fichier électoral. Ce site central est situé dans la commune de Kaloum à Conakry, précisément à la Cité des Nations, non loin de l’Etat-major Général de la Gendarmerie Nationale.

Le chef service de l’administration du site, M. Ousmane Keita, explique : « Le site central de la CENI est le centre de traitement de l’information électorale. C’est-à-dire les informations personnelles de tous les électeurs. Notamment les données alpha numériques et les données biométriques (les empreintes et le facial). Ici nous avons six salles : La salle des serveurs, la salle de déduplication ABIS, la salle d’impression des documents électoraux ; la salle de correction des données alpha numériques ; la salle des backups et la salle de tris et de conditionnement des documents électoraux ».

Il soutient que « les électeurs se font enrôler sur le terrain et les données sont remontées au site central. Nous faisons d’abord la consolidation qui permet de regrouper toutes les données des différentes localités en une seule donnée que nous appelons une base de données. Ensuite nous recrutons des opérateurs d’adjudication pour faire le jugement entre les citoyens qui sont dans les cas de doublons. Ainsi , les données qui sont plus récentes sont enregistrées et celles qui sont plus anciennes sont archivées. Avec le système ABIS, nous faisons le dé doublonnage que ça soit facial ou empreintes. Par la suite on retrouve une donnée unique qui est propre au citoyen avant de procéder à son affectation à un bureau de vote de sa localité. Et c’est sur cette base de données qu’on produit les cartes d’électeurs avec tous les renseignements nécessaires de l’électeur en toute sécurité».

M. Kéita ajoute par ailleurs que le logiciel de gestion des données acquises cette année par la CENI est un logiciel de dernière génération et il permet de prendre en compte non seulement les empruntes mais aussi le traitement facial ainsi que des données alpha numériques. Ça peut être les noms, les prénoms, les lieux de naissance, la filiation etc. Le même logiciel, ajoute-t-il, permet de faire les listes électorales provisoires, les listes définitives, les cartes d’électeurs, les listes d’émargement etc.

Le chef service de l’Administration du site central rassure qu’à date, la migration des données de l’ancienne base vers la nouvelle, est complètement terminée depuis le 16 Septembre 2019. Il précise que la remontée des données se fait pour être dans le délai fixé par la CENI. A ce jour, déclare M. Kéita, ‘’on peut dire sans nul que le site central de la CENI est fin prêt pour réaliser l’opération de traitement des données des électeurs guinéens.’’

Alpha Condé évoque la nouvelle constitution avec la communauté guinéenne à New York

Présent à New York depuis le 20 septembre 2019 pour la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, Alpha Condé a rencontré les ressortissants Guinéens de New York, Philadelphie, Connecticut, New Jersey, Rode Island et Boston, le dimanche dernier dans un hôtel de Manhattan.

Selon mediaguinée, c’est dans une salle archicomble et sous une ovation nourrie que le Chef de l’Etat guinéen accompagné du ministre Mamadi Touré et de Sidibé Fatoumata Kaba Ambassadeur de la Guinée auprès des Nations Unies, a été reçu par le bureau de la section du RPG-Arc-en-ciel de New-York. Des notabilités de New-York de Philadelphie et de Connecticut, plusieurs personnalités et représentants d’associations mandingues étaient présents, toujours selon le média.

Et dans son discours de bienvenue, le secrétaire général du RPG- Arc-en-ciel de la section de New-York a salué les différentes réalisations du Chef de l’Etat, notamment sur le plan macroéconomique avant de le rassurer sur la volonté de la diaspora de New-York et de ses environnants à accompagner Alpha Condé dans son projet de nouvelle constitution. « Votre politique économique place aujourd’hui la Guinée parmi les trois pays réformateurs du monde. Le maintien du taux d’inflation à un chiffre, le taux de  croissance économique à deux chiffres, la baisse du déficit budgétaire à 2%, le renforcement du pouvoir d’achat de la population, la création d’un environnement propice aux investissements et l’établissement de la confiance entre la Guinée et les institutions de Betton Wood ont fait aujourd’hui de notre pays la destination préférée des investisseurs », a-t-il déclaré.

Le président guinéen s’est à son tour adressé à la communauté présente en précisant les raisons de sa présence et ses chantiers actuels. Mais l’une de ses déclarations qui aura le plus retenu l’attention est sans doute : « Préparez vous pour le référendum et pour les élections« .

L’AVIPA compte sur l’implication d’Alpha Condé pour la tenue du procès du massacre du 28 septembre

Dix années se sont écoulées depuis le massacre du 28 septembre à Conakry, mais la douleur reste inchangée. Et pour cause, justice n’a pas encore été rendue.

C’est le cri de coeur de l’AVIPA (association des victimes parents et amis du 28 septembre). L’association soutient en effet, qu’il est impossible pour les victimes et les proches de tourner la page tant que les responsabilités ne sont pas situées. En prélude à la commémoration des 10 ans de ce tragique événement, Asmaou Diallo, présidente de l’association, a accordé une interview à nos confrères de Guineenews.

« C’est un message que j’ai toujours véhiculé à l’endroit du président de la République » déclare t-elle en soulignant le fait que les membres de l’AVIPA se sentent abandonnés par les acteurs politiques qui avaient organisé l’événement qui a tourné au drame.

Toujours à propos de la responsabilité des acteurs politiques, Asmoua Diallo rappelle : « C’est là que je tiens à ce que le gouvernement guinéen reconnaisse ces victimes. Il a fallu ce sacrifice, du sang qui est versé, des innocents tués pour qu’on ait un Etat démocratique. »

Comme pour démontrer le niveau de responsabilité particulier du président de la République, du moins en ce qui concerne la suite du dossier, Asmaou Diallo invoque le cas de l’ex-ministre de la justice, Cheick Sacko. Pour elle, « si le président de la République lui avait donné la chance de le faire (organiser le procès ndlr), il l’aurait fait avant de quitter. Malheureusement cela n’a pas eu lieu… », rapporte toujours Guineenews.

Cellou D Diallo: « Si je suis Président, je ne ferai que deux mandats et je m’en irai »

Alors que plane l’éventualité d’une nouvelle constitution qui donnerait le droit à Alpha Condé de briguer un troisième mandat, son principal opposant a pris un engagement fort.

En effet, le leader du part UFDG a déclaré que s’il est élu Président de la République, il repectera les conditions constitutionnelles, notamment le nombre de mandat limités à duex actuellement. ‘’ Nul n’a le droit d’exercer plus de deux mandats en Guinée. Si je suis Président demain, je respecterais cette disposition, je ne ferais que deux mandats et je m’en irais », s’est-il engagé.

« Je suis pour le maintien des dispositions intangibles dont la limitation des mandats », déclare l’ex premier ministre qui, rappellons-le, avait soutenu la volonté de Lansana Conté de modifier la constitution afin de lever la limitation des mandats (Et c’est Alpha Condé qui était cette fois-là, contre un changement de constitution). Un fait que ses détracteurs ne manqueront pas de brandir cet argument lorsque l’occasion se présentera…

Lansana Komara déclare qu’il n y a aucune anomalie sur le fichier électoral

Alors que la transparence et la régularité du fichier électoral a été mis en doute par l’opposition, le ministre Lansana Komara s’est chargé de démentir cette information.

En effet, selon des partis de l’opposition, dont l’UFR et l’UFDG, le fichier comporte près d’un million et demi d’électeurs fictifs et devrait donc être assaini avant d’aller à toute élection. Mais le RPG Arc-en-ciel, par la voix de Lansana Komara, a tenté d’apporter un démenti en déclarant qu’il n’existe aucune anomalie dans le fichier électoral pour le scrutin législatif prévu le 28 décembre, conformément à l’annonce faite par la CENI.

Le ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a profité de l’assemblée générale du parti qui a eu lieu le 21 septembre, pour dénoncer « une stratégie des adversaires du pouvoir visant à justifier leur éventuelle défaite » selon lui. Il a également invité les militants du RPG Arc-en-ciel à participer activement à la mise en place des commissions administratives de révision et d’établissement des listes électorales. « A partir du 25 septembre, les commissions administratives vont commencer à être installées sur toute l’étendue du territoire national de notre pays. Nous demandons de ne pas perdre une minute pour vous faire représenter dans ces commissions administratives de révision et d’établissement des listes électorales » a t-il déclaré.

Cellou Dalein Diallo : « Le chronogramme du président de la CENI n’est pas réaliste ni faisable »

(AGP Guinée)- Les consultations nationales relatives aux élections législatives et l’éventualité d’une nouvelle constitution animent les débats dans les QG des partis politiques.

Ces deux points ont été les plus dominants lors de l’assemblée générale ordinaire de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée(UFDG), organisée, samedi, 21 septembre 2019, au siège national du parti à Commandanya, sous la présidence d’El Hadj Cellou Dalein Diallo.
Après la présentation de nouveaux adhérents aux cadres et militants du parti, l’honneur est revenu au président de l’UFDG, El Hadj Cellou Dalein Diallo de s’exprimer devant ses militants fortement mobilisés.

« L’actualité est dominée par les élections législatives, vous vous interrogez, il y a les concertations avec le premier ministre et il y a le troisième mandat, tout ça ne vise qu’un seul objectif : octroyer une présidence à vie à Alpha Condé », révèle le président de l’UFDG avant d’ajouter que le chronogramme du président de la CENI n’est pas réaliste ni faisable,
« Qu’est- ce que Me Salif Kébé veut? Pourquoi la Guinée est comme ça ? On sait pertinemment qu’il est impossible de faire des élections dans ce délai, et quand même on dit on peut parce qu’Alpha Condé a dit qu’il le faut, l’indépendance de la CENI n’est plus là. C’est le même Kébé qui nous a dit qu’il fallait 235 jours », s’interroge Cellou Dalein.

Pour lui, le chronogramme que Me Kébé vise, n’a qu’un seul objectif, c’est de bâcler les élections pour donner au président Alpha Condé la majorité qualifiée et lui dispenser de l’organisation du référendum pour faire adopter la nouvelle constitution à l’Assemblée. Si non, dit-il, les commissaires se sont retrouvés, ils ont évalué toutes les actions à mener et ils ont estimé que le plutôt pour les élections, c’est le 02 mars 2020.

Abordant le chapitre des consultations, Cellou Dalein a indiqué que certains acteurs socio-politiques sont partis aux consultations, c’est leur droit, mais s’il s’agit de parler de nouvelle constitution, dit-il, notre position est connue, on ne discute pas de changement de constitution, il n’y a aucun motif pour changer la constitution.
« Il est dit que nul ne peut exercer plus de deux mandats, je suis pour ça, si je suis président demain, je respecterai cette disposition de la loi, je demande à Alpha Condé de respecter son serment et la constitution à partir de laquelle il a été disons élu. Nous lui garantissons tous les avantages et privilèges d’un ancien président », promet le chef de file de l’opposition guinéenne.