Il s’agit de Roger Bamba membre du bureau national des jeunes l’Union des Forces Démocratiques de Guinée le parti de Cellou Dalein Diallo. Arrêté en septembre dernier, transféré à la prison civile de Coronthie, le politique Roger Bamba a été transféré d’urgence à l’hôpital hier où finalement il rendra l’âme. Le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo a dénoncé les conditions dans lesquelles il a perdu la vie.
Dans une intervention jeudi dans les Grandes gueules, l’ancien Premier ministre s’est efforcé d’expliquer à quel point il était proche du défunt. « Vous ne savez pas la proximité que j’avais avec Roger Bamba. C’est un garçon qui était très proche de moi. On était très liés« , indique Cellou Dalein Diallo.
Au micro de nos confères, il a loué les qualités du défunt qui, selon lui, était « attentionné et disponible. Il a résisté à beaucoup de tentatives d’intimidation et de violence. Tout le parti est en train de le pleurer. »
« Je suis profondément touché par sa mort. Roger est malade depuis deux semaines, mais il n’a bénéficié d’aucun soin. Ils ont attendu jusqu’à ce qu’il soit sur le point de rendre l’âme pour l’amener à l’hôpital« , martèle-t-il.
L’ancien Premier ministre raconte dans quelles circonstances Roger Bamba a été arrêté en septembre et placé en détention prévention à la Maison centrale de Conakry.
« Il avait été arrêté sans aucun motif, sauf sa proximité connue avec moi. Il travaille à l’assemblée nationale. La directrice des ressources humaines l’a appelé pour lui dire que le secrétaire général du parlement veut le rencontrer le lendemain à 9h. Il s’est présenté au rendez-vous, le secrétaire général sort, appelle la police qui vient le prendre« , dévoile Dalein.
A l’en croire, le défunt était incarcéré dans une « cellule avec 9 autres personnes. Il est malade depuis deux semaines. C’est à la dernière minute hier qu’ils l’ont évacué à l’hôpital. C’était trop tard. Il y est allé pour mourir« .
« Je suis profondément attristé par sa mort« , réaffirme-t-il, assurant que « je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer à chaudes larmes« .
En l’espace d’un mois, trois détenus ont perdu la vie suite à un séjour carcéral à la Maison centrale de Conakry.