Kankan : un lycéen blessé par balle par des inconnus

Les citoyens de Kankan sont confrontés à une insécurité de plus en plus grandissante. Amara Kéita a été blessé par balle par des inconnus qui ont emporté la moto de son ami au quartier Missira, dans la banlieue de Kankan.

Malgré les nombreuses mesures prises par les autorités de Kankan, l’insécurité atteint des proportions pour le moins inquiétantes. Dans la nuit d’hier mercredi, des hommes armés ont ouvert le feu sur Amara Kéita, élève en classe de Terminale Sciences Sociales au lycée Marien N’Gouaby, le blessant au niveau du mollet. La victime a été transportée au service des urgences de l’hôpital régional.

Selon Mamady Camara, compagnon d’infortune de la victime et propriétaire de la moto emportée, ils étaient partis rendre visite à une amie quand l’attaque a eu lieu. « Quand nous sommes arrivés chez notre amie, j’ai demandé à Amara Kéita de m’attendre à côté de la moto jusqu’à ce que j’aille saluer. Mais, trente (30) minutes après, j’ai entendu des coups de feu. Quand je suis venu, j’ai trouvé que la moto a disparu et mon ami était à terre. Il avait reçu une balle au mollet. Sa vie n’est toutefois pas en danger », a-t-il expliqué.

Moussa Keïta, président de la jeunesse de Missira, a expliqué que les présumés malfrats auraient été arrêtés même si l’information n’est pas confirmée par la police. « C’est vers 21h qu’on m’a appelé pour me dire qu’on a tiré sur quelqu’un. Mais, comme il y avait trop de versions, j’ai appelé la police. L’ambulance a transporté la victime à l’hôpital. Selon ce que j’ai appris, les présumés malfrats auraient été arrêtés, mais la police n’a pas confirmé l’information », a-t-il laissé entendre.

 

Vol d’armes au Camp Alpha Yaya Diallo à Conakry: l’état d’avancement des procédures judiciaires

Le média en ligne actuguinee.org a fait le point sur la mise ne accusation des présumés bandits interpellés dans le cadre de ce vol.

 Suite au vol d’armes perpétré au mois de juillet 2019 par un groupe de militaires qui se sont nuitamment introduits au magasin d’armement du bataillon des blindés du Camp Alfa Yaya Diallo, le procureur militaire, saisi du dossier, s’est rendu sur les lieux et a confié l’enquête à la brigade de recherches de Matam.

Les enquêteurs ont déféré les présumés auteurs arrêtés (une vingtaine au total) au parquet militaire du Tribunal militaire de Conakry. Lequel a saisi un juge d’instruction dudit Tribunal.

Les enquêtes se poursuivent pour boucler le dossier en vue de la tenue très prochaine du procès.

Aucun groupe et aucune entité particulière ne sont ni visés, ni ciblés par le Tribunal militaire. Tous les mis en cause sont (et seront) assistés de leurs avocats tout au long de la procédure.

Madina: deux marchands condamnés pour vol de six paquets de chaussures

Deux individus ont été condamnés à un an de prison hier, lundi, 27 août par le Tribunal de Mafanco pour avoir été reconnu coupable de vol de six paquets de chaussures au marché de Madina.

Mamadou Noumou Diallo et Mamadou Bachir Diallo, marchands de profession, avaient été pris en fragrant délit en train de subtiliser ces six paquets à deux de leurs collaborateurs qui n’ont pas hésité à les trimballer en justice.

Les deux victimes, en l’occurrence Mamadou Bhoye Diallo et Mamadou Dian Diallo, sont propriétaires d’un magasin au marché de Madina.

Le nommé Mamadou Noumou est leur magasinier depuis plus de deux ans, chargé de livrer les marchandises vendues aux différents clients. Mais, au courant du mois d’août, un des clients, Mamadou Bachir est surpris avec six paquets de chaussures non déclarés. Il finit par reconnaitre que c’est le magasinier qui lui a remis le colis. Ce dernier prend aussitôt la fuite, avant de se faire interpellé plus tard.

Les deux compagnons d’infortune sont mis sous mandat de dépôt le 13 août 2018 à la maison centrale de Coronthie. Leur procès a pris fin ce lundi à Mafanco où ils ont été retenus dans les liens de la culpabilité des faits de vol et recel, prévus et punis par 373 et 582 du Code Pénal. Le tribunal les a condamnés à un an de prison de ferme et au payement d’une amende de 500 mille francs guinéens.

Ils sont également condamnés au payement à la partie civile du montant de 15 millions de francs guinéens solidairement. Le tribunal a également dit constater la restitution des six paquets de chaussures.