Conakry- Des morts mystérieuses inquiètent les populations

Depuis ce lundi 4 octobre 2021, les corps sans vie de deux personnes ont été retrouvés dans différents lieux de la ville de Conakry.

C’est la psychose au sein des populations de la ville de Conakry, qui depuis ce matin suivent des nouvelles concernant des découvertes des corps sans vie des personnes.

D’abord, au marché de Yimbaya, une femme après avoir acheté des condiments, s’est écroulée devant les commerçantes. La nommé Fatoumata Camara, née en 1970 à Dubreka, domiciliée à Ratoma Centre,  a été identifiée à partir de sa carte d’Identité Nationale.

Ensuite, au quartier Sofonia dans la commune de Ratoma, non loin du rond- point de la T7, le corps identifié d’Alhassane Barry a également été retrouvé. Selon le site actualité de la guinée, l’adjudant-chef Diallo Mamoudou a relevé que, « il serait mort naturellement. Mais seuls les médecins peuvent confirmer ».
Notons que dimanche 3 octobre dernier, le corps sans vie non identifié,  d’un homme d’une cinquantaine d’année a également été retrouvé dans un motel. Jusqu’ici personne ne connait encore les circonstances de son décès. une enquête est ouverte pour plus d’informations.

Le présumé assassin de Alhassane Diallo interpellé

La police vient d’interpeller un présumé coupable de l’assassinat du commerçant, Alhassane Diallo, tué le 11 juillet 2020 dans sa boutique située à la gare routière Général Lansana Conté de Bambéto, commune de Ratoma.

L’auteur présumé Amadou Lirwane Diallo, a été interpellé pendant une opération de synergie des services de police, de la brigade anticriminalité (BAC N1), de la CMIS 2, de la Brigade de répression du grand banditisme (BRB) et du commissariat central de Kaporo rails.
Sur les lieux du crime, il a été retrouvé une paire de ciseaux posée sur le dos de la victime a indiqué Adama Condé, commissaire central adjoint de KAPORO rails.

Lirwane reconnait avoir participé à cette opération ayant mis fin à la vie de son ami Alhassane, qui aurait été tué selon lui par son neveu Thierno Boubacar Diallo en cavale.

Il a précisé que la victime était un élève (taliby) de son père.
La police s’est lancée à la recherche de l’homme en fuite, Boubacar, qui serait l’auteur principal du crime.

Covid-19/Conakry : fermeture de la gare routière de Bambéto

Située dans la commune de Ratoma, la gare routière Général Lansana Conté de Bambeto a effectivement fermée ses portes.

Cet arrêt de travail vient en application du décret pris par Alpha Condé. Arrêté portant « interdiction des voyages de Conakry vers l’intérieur du pays ».

Une décision prise par le gouvernement, dans le but de freiner la propagation du covid-19 qui fait des ravages dans le pays.

Législatives 2020: Un député denonce « des irrégularités » dans la conduite de l’enrolement.

Ce samedi 7 décembre, le Secrétaire exécutif de l’Union des forces républicaines a fait part de nombreuses « irrégularités » dans le processus de recensement des électeurs.

En effet, Prenant part  à l’assemblée générale semainière de sa formation politique, l’honorable Saikou Yaya a révélé  Des « dysfonctionnements » qu’il impute au président Alpha Condé et à l’organe de gestion des élections et référendums.

« Nous avons vu comment la CENI, en relation avec le pouvoir, fait tout sur le terrain. Les machines ne fonctionnent pas par endroits. Il n’y a pas de récépissés dans les zones favorables à l’opposition, alors que dans les zones favorables au pouvoir, il y a des récépissés à flot. Les fiches d’identification manquent. Les primes des agents recenseurs sont bloquées », énumère t’il entre autres.

Il poursuit en  indiquant que les Commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (Caerle) de Matoto et de Ratoma sont fermées alors que l’enrôlement est prévu pour 25 jours en dépit du retard accusé au début des opérations.

« En Haute Guinée, on recense des enfants de 12 à 16 ans. (…). Tout cela démontre que le processus en cours n’est pas bon », a-t-il fait remarquer.

Enfin, Saikou Yaya Barry indique que la décision de son parti de retourner autour de la table des négociations vise à prouver à la communauté internationale que le pouvoir en place n’a pas aucune volonté de parachever le processus des élections communales, encore moins organiser des législatives transparentes.

Les femmes du marché de Sonfonia ont barricadé la route pour protester contre une décision de la mairie

Les femmes du marché de Sonfonia, dans la commune de Ratoma, se sont mobilisées le matin de ce 27 août pour barricader la route Le Prince, empêchant toute circulation de véhicules sur le tronçon Sonfonia-T6.

Ces femmes protestent contre le remaniement opéré au sein du bureau du marché par les autorités de la commune de Ratoma. N’ayant pas vu le nom de leur administratrice sur la nouvelle liste, elles ont décidé de se faire entendre en descendant dans la rue.

Ibrahima Sory Bangoura, un des responsables de ce marché s’est exprimé sur la cause de la manifestation des femmes. « Depuis hier soir, il y a eu un remaniement du bureau à partir de la commune (Ratoma). Et les femmes de notre marché n’ont pas retrouvé le nom de leur administratrice générale. A partir de là, elles se sont levées pour exiger le retour de celle-ci », a-t-il expliqué.  « La commune a délégué l’un des vice-maires qui est venu rencontrer l’ancienne administratrice et les manifestantes. Après plusieurs minutes d’échanges, les femmes ont fini par libérer la circulation, avant de rejoindre leurs boutiques et magasins », a-t-il ajouté.

Les autorités communales de Ratoma promettent de revoir la situation d’ici à mercredi, pour trouver une solution définitive à cette situation.

Ratoma : des présumés bandits pour avoir dérobé près 30 millions

Ratoma (journaldeconakry.com) – Des présumés bandits ont été interpellés lundi matin pour avoir dérobé une somme estimée à plus de 30 millions de francs guinéens  dans une boutique à Cosa.

Selon les témoins, les bandits sont arrivés dans la boutique et ont attaché le gérant avant d’emporter de l’argent.

« Il est venu me demander un transfert de 3.000 de francs guinéens. Quelques secondes après, les autres sont venus me trouver derrière le comptoir, ils m’ont attaché et mis par terre. Ainsi, ils ont pris tout l’argent qu’il y avait. L’argent est estimé à 30.000.000 de francs guinéens », explique Mamadou Alia Dieng, la victime, encore sous le choc.

Après avoir commis leur forfait les bandits sont entrés dans la nature. Mais ils ne sont pas allé bien loin puisqu’ils ont été poursuivis par des taxi-motos qui sont parvenus à immobiliser leur véhicule.

Deux présumés bandits dont l’un est dans un état critique parce que sérieusement  bastonné, sont à la disposition du commissariat de police situé en face du stade de l’amitié de Nongo.

Une fille ligotée et tabassée par son tuteur à Ratoma dispensaire

Une fille a été ligotée et tabassée par son tuteur. La scène s’est déroulée à Ratoma dispensaire dans la commune de Ratoma dans la nuit  du mardi au mercredi 06 septembre 2018.

La victime Odette Kamano est élève en 9e année au collège de Ratoma. Elle a été sauvagement battue par son tuteur Aboubacar Soumah. Le crime que ce dernier reproche a Odette est d’avoir promis le mariage à un jeune homme du quartier.

Le corps ensanglanté, le visage crispé, la victime raconte sa mésaventure.

« Le lundi matin, ma mère m’avait vu avec un garçon, elle m’a frappée que parce que j’ai promis le mariage au jeune sans l’informer », raconte Odette Kamano, les larmes aux yeux.

Les mains attachées à l’aide d’un fil, à moitié nue, Aboubacar Soumah a battu sa protégée et a laissé les traces de ses mains sur le corps de Kamano qui a eu la vie sauve grâce à l’intervention des voisins qui n’ont pas tardé à attirer l’attention des ONG de défense des droits de la femme et des jeunes filles.

« Nous allons nous assurer à ce que ce cas soit résolu d’une manière à ce que la loi soit strictement appliquée », a rassuré Hadja Idrissa Diallo présidente des jeunes filles leaders de Guinée.

Après son audition au commissariat central de Ratoma l’accusé a reconnu les faits qui lui sont reprochés et demandé pardon à sa victime.

« Ce que j’ai fait c’est dépassé. Je dois la corriger mais j’ai dépassé la limite donc maintenant je demande pardon ».

Aux dernières nouvelles, Aboubacar Soumah sera déféré au tribunal de première instance de Dixinn.

Il est a rappelé que ces derniers temps, l’on enregistre beaucoup de cas de violences faites aux femmes et aux jeunes filles malgré le combat que mène les ONG de défense des droits des femmes et des jeunes filles.

Un corps sans vie découvert à Yattaya Fossidere

Le corps sans vie d’un homme a été découvert le 06 août 2018 à Yattaya Fossidere dans la commune de Ratoma.

Il était logé dans un caniveau faisant face à une briqueterie. Il a été découvert par des ouvriers d’une entreprise de construction, qui étaient dans une opération de curage de caniveau, qui empêchait la circulation normale des eaux de pluie.

« C’est pendant le curage des caniveaux que nous avons découvert ce corps. Aussitôt nous avons alerté les autorités. » a témoigné un ouvrier.

Après avoir reçu l’information,  les autorités du quartier se sont rendues sur les lieux afin de procéder à une éventuelle identification du corps. Ce qui fut impossible car le corps était déjà en décomposition très poussée. Une unité régionale de police scientifique et technique de la gendarmerie nationale a procédé à un constat afin d’ouvrir des enquêtes.

Pour le chef de quartier, ce corps ne peut être identifié que sur papier d’adresse.

« Le corps est en état de décomposition très poussée, on ne peut pas connaître maintenant l’identité. On attend les autorités s’ils peuvent fouiller dans sa poche, pour voir si on peut trouver un papier d’adresse, mais physiquement on ne peut pas l’identifier » se confie-t-il.

Au moment où nous quittions les lieux, le corps était encore sur place en attente de la croix rouge.

Aux dernières nouvelles, le corps a été enterré au cimetière de Yattaya sous la responsabilité des autorités du quartier sur ordre du procureur de la République près le tribunal de Ratoma.

 

Crise sociale: Les FSG annoncent des nouvelles manifestations à Conakry

Depuis l’annonce de l’augmentation du prix du carburant à la pompe par le gouvernement, les forces sociales de Guinée se sont inscrites dans une logique de protestation. 

En effet depuis le 1er juillet dernier, les forces sociales de Guinée ont mené plusieurs démarches pour tenter de faire fléchir le gouvernement afin qu’il ramène le prix du carburant à 8000francs.

Des marches pacifiques et des  journées villes mortes ont caractérisé le mois de juillet. Sauf que jusque-là, le gouvernement n’a pas fléchit. Le carburant est vendu à 10000gnf le litre à la pompe.

Apparemment, les membres des forces sociales ne désarment pas.  Elles viennent rendre public une lettre dans laquelle, elles annoncent l’organisation d’une marche le mardi 07 août prochain. « Cette marche pacifique se tiendra dans les cinq (5) communes de Conakry de 8h à 18h… » Indique la lettre.

Cette fois, on constate un changement de stratégie organisationnelle. Les marcheurs de chaque commune ont un point de rendez-vous.

« Commune de Matoto: rond-point tannerie, Ratoma rond-point Hamdallaye, Dixinn: rond-point belle vue, Matam: carrefour constantin, Kaloum: rond-point Port autonome et tous ont rendez-vous à l’esplanade du palais du peuple » explique-t-on dans la lettre d’information adressée au gouverneur de la ville de Conakry avant de préciser que plus d’un million de personnes sont attendues ce jour dans les rues de Conakry.

À l’allure où vont les choses, il faut dire que l’espoir de voir le prix du carburant à la baisse en Guinée est minime. Car, pour maintenir cette augmentation de 25%, le gouvernement Kassory a mis en circulation, 25 des 100bus offerts à la Guinée par la Turquie en 2016. Ce pour, dit-on, servir de mesures d’accompagnement à la population.

Une femme tente d’assassiner sa future coépouse

Les faits se sont déroulés à Nongo dans la commune de Ratoma. 

Tout est parti du projet d’un mariage entre Mabinty Balde de nationalité guinéenne et Issam Award, un jeune libanais vivant en Guinée depuis quelques années. Selon les témoignages recueillis à la gendarmerie de Nongo où se trouve l’affaire, le libanais était en séparation de corps avec sa première femme avec qui il aurait vécu trois ans. Voulant alors se remarier, Issam choisit Mabinty Barry.  Le mariage entre les deux prétendants était prévu pour le 22 juillet 2018. Une date qui sera finalement renvoyé au 16 septembre 2018 à cause des troubles que connaît le pays depuis l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

Pour mettre fin à ce projet de mariage,  la première femme décide de mettre fin à la vie de la future. Ce jeudi,  accompagné de deux jeunes garçons et de ses jeunes sœurs,  elle se rend au domicile privée de Mabinty pour accomplir sa mission. Dieu aidant,  Mabinty s’en est sorti grâce à l’aide des voisins alertés par sa jeune sœur.  Ils sont venus au nombre de cinq, nous surprendre à la maison. Je revenais de la douche avec une serviette sur moi et ils se sont jetés sur moi avec  des lames et des petits couteaux. Ils s’en sont pris à mon corps. Ils l’ont déchiré un peu partout. C’est ainsi que ma jeune sœur a appelé au secours et les gens sont venus nous séparer. « Je suis blessée et tout le corps me fait mal. » Raconte la victime dans la souffrance.

Ainsi,  Mabinty est blessée sur tout le corps. Ensuite, la première femme qui se fait appelée Mimi a été déposée à la gendarmerie de Nongo et Mabinty est transportée à l’hôpital pour les premiers soins.

Actuellement, Mimi et Mabinty sont transférées  à la gendarmerie de Kaporo déclarée compétente pour transférer l’affaire à la justice. Toutes nos tentatives pour avoir la version de l’incriminée dans cette affaire sont restées vaines car protégée par les gendarmes.

« Je n’ai pas accompli ma mission, je voulais en finir avec elle ». C’est tout ce qu’on a pu tirer de sa bouche  Pire, le commandant de la gendarmerie nous a intimé de sortir du salon tout en nous proférant des menaces d’arrestation.

Sur les lieux, les citoyens sont mobilisés à grand nombre. Ils veulent en finir avec la mise en cause.

Selon certaines informations recueillies sur place, le libanais n’aurait pas marié la fille. Cette dernière aurait plutôt fait un enfant pour l’homme.

Selon des informations recueillies sur place,  le commandant de la gendarmerie aurait reçu 2000$ des mains du libanais pour étouffer l’affaire. Affaire à suivre

Une femme tente d’assassiner la future épouse de son ex-mari

Les faits se sont déroulés à Nongo dans la commune de Ratoma.

Tout est parti du projet de mariage entre Mabinty  de nationalité guinéenne et Issam Award, un jeune libanais vivant en Guinée depuis quelques années.

Selon les témoignages recueillis à la gendarmerie de Nongo où se trouve l’affaire, le libanais serait  en séparation de corps avec sa première femme avec qui il aurait vécu trois ans.

Voulant alors se remarier, Issam choisit Mabinty.  Le mariage entre les deux prétendants était prévu pour le 22 juillet 2018. Une date qui sera finalement repoussée au 16 septembre 2018 à cause des troubles sociaux  que connaît le pays depuis l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

Pour mettre fin à ce projet de mariage,  la première femme qui se fait appelée Mimi décide de mettre fin à la vie de la future mariée.  Ce jeudi 26 juillet 2018,  accompagné de deux jeunes garçons et de ses jeunes sœurs,  elle se rend au domicile privée de Mabinty pour accomplir sa mission.

Dieu aidant,  Mabinty s’en est sorti grâce à l’aide des voisins alertés par sa jeune sœur.

« Ils sont venus au nombre de 5, nous surprendre à la maison. Je revenais de la douche avec une serviette sur moi et ils se sont jetés sur moi avec  des lames et des petits couteaux. Ils s’en sont pris à mon corps. Ils l’ont déchiré un peu partout. C’est ainsi que ma jeune sœur a appelé au secours et les gens sont venus nous séparer. Je suis blessé et tout le corps me fait mal », raconte la victime.

Ainsi,  Mabinty est blessé sur tout le corps

Ensuite, Mimi, la présumée coupable  a été déposée à la gendarmerie de Nongo et Mabinty est transportée à l’hôpital pour les premiers soins.

Actuellement, Mimi et Mabinty sont transferées  à la gendarmerie de Kaporo déclarée compétente pour transférer l’affaire à la justice.

Toutes nos tentatives pour avoir la version de la présumée coupable dans cette affaire sont restées vaines car protégée par les gendarmes.

« Je n’ai pas accompli ma mission, je voulais en finir avec elle ». C’est tout ce qu’on a pu tirer de sa bouche. Pire, le commandant de la gendarmerie nous a intimé de sortir du salon tout en nous proférant des menaces d’arrestation.

Sur les lieux, les citoyens étaient mobilisés à grand nombre. Ils veulent en finir avec la mise en cause.

Selon certaines informations recueillies sur place, le libanais n’aurait pas marié Mimi. Cette dernière aurait plutôt fait un enfant pour l’homme.

Selon des informations recueillies sur place,  le commandant de la gendarmerie aurait reçu 2000$ des mains du libanais pour étouffer l’affaire.

Affaire à suivre

Insécurité : Un commerçant tué dans sa boutique à Kaporo

Un commerçant âgé d’une trentaine d’années a été tué dans sa boutique par des inconnus dans la nuit de mercredi à jeudi au quartier Kaporo dans la commune de Ratoma.

 

C’est à 23 heures que le corps d’Ibrahima Sory Kindy Barry a été découvert dans sa boutique de transfert d’argent par des jeunes qui veillaient dans le quartier.

« Ma chambre n’est pas trop loin de sa boutique. Quand j’ai aperçu la porte grandement ouverte, mon ami et moi nous sommes approchés pour voir, puis nous avons toqué à la porte, il n’a pas répondu. Nous avons compris qu’il y a eu un cas de vol là-bas. On a appelé le chef du quartier. Il est venu constater qu’il y a un corps sans vie », raconte un témoin sous l’anonymat.

Depuis ce temps, le chef du quartier a mené toutes les démarches administratives. Ainsi Alseiny Zawiya a réussi à avoir le procureur de la République. « Quand j’ai informé le procureur, il m’a intimé d’envoyer le corps à la morgue d’Ignace Deen et les parents de la victime s’y sont rendus ce matin. C’est au procureur d’ordonner la remise du corps à la famille », a-t-il précisé.

Selon les informations, le jeune a été poignardé plusieurs fois avant de succomber à ses blessures.

Cet autre cas d’assassinat relance le débat sur la sécurité des biens et des personnes dans la capitale guinéenne surtout en cette période des grandes pluies.

Ratoma : deux hommes arrêtés pour trafic présumé de perroquets

Deux hommes ont été arrêtés le mardi 29 mai dernier au carrefour concasseur à Hamdallaye dans la commune de Ratoma, pour trafic présumé d’oiseaux. Ils ont été interpellés par les éléments du Corps des Conservateurs de la Nature avec l’appui de GALF (Guinée Application de la Loi Faunique).

Les nommés Ibrahima Barry et Amara Sylla ont été appréhendés alors qu’ils détenaient deux perroquets. Ils sont donc accusés  de détention, circulation et commercialisation de perroquets, espèce d’oiseau protégée par le code de faune guinéen mais aussi par la Convention de Washington.

Ils ont été conduits dans les locaux de la Direction Nationale des Eaux et Forêts.

Selon le Fonds International pour la protection des Animaux(IFAW)  2, 1 à 6,2 millions de perroquets gris d’Afrique ont été capturés de 1975 à 2013 pour dit-on, alimenter le trafic international en bravant toutes les lois nationales.

En Guinée, c’est le code de faune et règlementation de la chasse qui protège cette espèce qui selon des spécialistes relève des perroquets timneh désormais classée comme une espèce en voie de disparition en guinée. Au niveau international c’est la Cites (convention internationale sur le commerce des espèces de faune et de flore menacées d’extinction).

C’est  un accord international destiné à protéger la faune et la flore menacée par la surexploitation commerciale. Ce traité, signé par 182 pays plus l’Union européenne, est entré en vigueur en 1975. Il protège, à des degrés divers, 5600 espèces animales et 30 000 plantes.

Protection civile : le centre de secours et incendie de Ratoma manque de tout

Le centre de secours et incendie de la commune de Ratoma (Conakry) est situé au quartier Nongo  plus précisément  derrière le grand stade du même  nom. Contrairement aux années précédentes  ou l’équipe était basée au quartier  Kaporo rail dans un immeuble r+1 (actuellement occupé  par l’Autorité de régulation des postes et télécommunication (ARPT), l’équipe de sapeurs-pompiers de Ratoma  est logé dans des magasins de fortune des particuliers à côté d’un petit.

A en croire le commandant du centre, Mohamed Camara que nous avons rencontré ce mercredi matin, son équipe est en attente de la fin de réalisation d’une caserne offerte par l’Union Européenne : «…Si vous nous voyez ici, c’est l’union européenne qui a demandé à l’Etat de trouver un terrain pour construire un siège pour nous. C’est pourquoi nous sommes venus ici, à coté de notre terrain pour ne pas rester ailleurs  car Ratoma est  au centre de Conakry et  ne peut pas rester sans sapeur pompiers. C’est ce qui nous a poussé à venir ici prendre les magasins des particuliers mais qui sont payés par notre département en attendant la construction de notre caserne, sinon, cet emplacement n’est pas du tout  adéquat…Les travaux ont déjà débuté et dans 7 à 8 moi,  nous aurons la clef de notre caserne. En attendant  cela, nous sommes là en alerte et en  attente de la population… »

En terme d’équipements, les  sapeurs-pompiers de la commune de Ratoma manquent presque de tout. Pour un nombre de 196 agents, il n’y a que  deux  camions  de secours et une ambulance.

Le commandant Mohamed Camara / (c) journaldeconakry.com

Parlant de difficultés, le Commandant Mohamed Camara évoque la mauvaise compréhension de la population faisant allusion au retard qu’accusent les sapeurs-pompiers lorsqu’il y a incendies. « La population se fâche parce qu’elle ne maitrise pas notre domaine. Les pompiers ne viennent pas en retard,  c’est l’information que nous n’avons pas  à temps en plus de l’embouteillage. Sinon, nous ne venons pas en retard et nous venons toujours avec un camion plein d’eau et nous faisons notre mieux… ».

Au niveau des besoins, le commandant du centre de secours et incendie de Ratoma est clair : «Nos besoins sont énormes. Nous avons besoin des camions à échelle  surtout qu’il y a maintenant des immeubles  de grande hauteur qui poussent un peu  partout dans la capitale, des ambulances et des matériaux de protection.  Heureusement que nous travaillons en synergie d’action avec les autres centres de la capitale en cas de trois (3) incendies à la fois, nous faisons appel aux autres communes pour venir au secours… ».

Par ailleurs, le Commandant Mohamed Camara invite la population  à la passivité et la compréhension. Car, selon lui sa structure est au service des populations.