Une femme perd la vie dans un éboulement à Coyah

Une jeune femme âgée d’une trentaine d’années a trouvé la mort dans un éboulement d’une mine d’or à Friguiadi plateau 43.  

La victime exploitait le granite dans une carrière abandonnée par des sociétés de construction de route.  Depuis deux ans, la zone est interdite d’accès aux populations. Malgré cette interdiction, certains riverains continuent à exploiter de façon anarchique la carrière. « Le jour de l’incident, une femme qui était mariée à Labe et qui a divorcé a rejoint sa tante qui est à 150m du site.

Leurs activités quotidienne s’est rassembler les blocs de pierre et les revendre à ceux qui construisent les bâtiments à côté. Ce jour comme d’habitude, elle a rejoint la carrière dans le but de rassembler les pierres et c’est ainsi que l’éboulement lui a trouvé sur place. Sa tante qui était à sa recherche a crié après avoir vu la position des pierres d’en haut pour que sa fille se sauve mais cette dernière ne s’est rendu compte que trop tard » explique le préfet de Coyah Barboza Soumah.

Cette ancienne carrière est occupée malgré les risques que courent ses habitants. La ceinture de sécurité de 500 mètres est franchie. Pire,  des bâtiments poussent sur la montagne. Des spécialistes craignent d’autres effondrements pendant la saison des pluies.

Le directeur préfectoral de l’habitat dit ignorer l’arrivée de ces constructeurs.

Le ministère de la ville et de l’aménagement du territoire ne compte pas rester bras croisés sur ce dossier. Des mesures draconiennes qui consistent entre autre à démolir les constructions sur les terrains dangereux sont annoncées.

Selon le ministère, cette mesure sera aussi appliquée à la décharge de Dar Es Salam, car selon le ministre de la ville et de  l’Habitat  « Les populations vivent dans des situations très graves sur le plan sanitaire. Et la meilleure façon de protéger ces personnes, c’est le déguerpissement, car ils se sont installés irrégulièrement. Il faut qu’ils comprennent qu’on ne peut pas les garder sur ces lieux. » a affirmé Dr Ibrahima Kourouma, ministre de la ville et de l’habitat.

 

Labé : Un bébé meurt noyé dans un seau d’eau

La victime âgée d’un an trois mois a trouvé la mort dans des circonstances tragiques, dans la soirée du dimanche 10 Juin 2018 au quartier Doghol Salliya, commune urbaine de Labé.

Le nourrisson a trouvé la mort dans un sceau d’eau aux environs de 19 heures alors que sa mère s’occupait des travaux ménagers.

Sous le choc,  Adama Dioulde Diallo la mère du bébé, âgée d’une quarantaine d’années explique  les circonstances dans lesquelles son bébé a trouvé la mort : « A quelques minutes de la prière de 19 heures de ce dimanche, je m’occupais des travaux ménagers dans la cour. Le bébé traînait à la véranda seul, il y avait des récipients remplis d’eau. Quand j’ai constaté son absence, je suis rentrée dans la maison pour voir s’il se trouve là-bas, c’est en ce moment que j’ai trouvé mon bébé dans un sceau d’eau inerte », raconte-t-elle les larmes aux yeux.

« Puis, je l’ai soulevé, mais il était déjà mort », a-t-elle expliqué sous une forte émotion

Le bébé a été inhumé ce lundi matin au quartier Doghol Salliya dans la commune urbaine de Labé.

Labé : trois enfants meurent, tués par le gaz d’un groupe électrogène

Trois enfants été tués par asphyxie, le lundi 28 mai 2018 dans la sous-préfecture de Dalein, préfecture de Labé, a-t-on appris des sources concordantes.

Selon des témoins, c’est un groupe électrogène allumé pour alimenter la concession en électricité qui a tué ces trois enfants.

Le moteur était allumé dans une chambre proche à celle des enfants. Le gaz sortant de l’échappement de ce moteur a atteint la leur chambre.  Asphyxiés, tous les trois enfants été retrouvés sans vie à l’aube de ce mardi 29 mai 2018.

Il s’agit d’Amadou Tidiane Diallo 15 ans, Mamadou Dian Diallo 12 ans et Hassatou Diallo 8 ans, a indiqué le sous-préfet de Dalein.

Labé: un homme arrêté pour le viol présumé d’une fille de 14 ans

Un homme a été arrêté à Labé pour le viol présumé d’une fille de 14 ans, rapport radio Espace Foutah.

Mamadou Oury, puisqu’il s’agit de lui, était activement recherché par les services de sécurité suite à une plainte de la famille de la fille.

La famille avait décidé de porter plainte  après avoir constaté une grossesse. La fille a indiqué que le violeur n’est autre que l’un de ses cousins.

Selon cette dernière, c’est en pleine brousse que son coussin à abuser d’elle alors qu’elle se rendait chez sa grand-mère à Tougué.

Son arrestation est intervenue  après le passage d’une mission du service de protection du genre, de l’enfance et des mœurs du commissariat central de Labé à Tougué.

Interrogée par nos confrères de radio Espace Foutah, l’inspectrice en charge de ce service a confirmé l’arrestation de Mamadou Oury, tout en s’abstenant de tout commentaire sur le dossier.

Labé: Un homme arrêté pour trafic d’espèces protégées

Un homme a été arrêté le weekend dernier à Labé pour trafic d’espèces protégées, l’homme est accusé de possession et de vente de peau de panthère qui est une espèce protégée.

C’est ce samedi 22 avril 2018 que Mamadou Ciré Barry en provenance de Tougué est venu à Labé pour vendre une peau de panthère, des agents qui guettaient là, ont cherché à savoir ce que trafiquait le monsieur, il a voulu cacher mais les agents l’ont obligé d’ouvrir son sac dans lequel ils trouvèrent cette peau de panthère.

Le chef section préfectorale des Eaux et forêts de Labé explique comment le trafiquant a été arrêté : « C’est ce samedi 22 avril 2018 que ce monsieur a été arrêté pour possession de peau de panthère, alors que la loi interdit la possession, et la vente…, il était avec un acheteur à la gare routière de Tougué où il a été arrêté », explique Diao Diallo.

Hausse du prix des denrées sur le marché de la préfecture Labé

Les citoyennes de Labé ont remarqué, ces dernières semaines, une légère augmentation du prix de plusieurs denrées de premières consommations sur le marché de la préfecture, rapporte le correspondant de l’AGP sur place.

Les avis divergent sur cette nouvelle donne au sein de l’opinion. Certains citoyens pensent que cette augmentation est liée à l’Accord entre le gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG). Tandis qu’au marché, les revendeuses parlent de la rareté dans l’approvisionnement.

«Ces derniers jours nous avons augmenté le prix du kilo de la pomme de terre et de l’oignon. Avant, l’oignon était à 6000GNF le kilo, et maintenant il est remonté à 7000GNF», a expliqué Dame Souadou, une vendeuse à Yènguèmè (marché des légumes, feuilles et fruits…), tout en précisant que cela arrive souvent.

«Il y a eu une petite augmentation comme d’habitude. Et cette augmentation est due à une rupture, provoquée du fait de la rareté et du fait qu’une bonne quantité d’oignons aient pourri ces derniers temps à Conakry. Et donc, certains commerçants se sont réservés pour l’instant», a soutenu un autre vendeur d’oignons.

A coté de l’oignon d’autres denrées ont aussi connu une légère augmentation à Labé.

«Vendue auparavant à 275.000GNF le carton, la mayonnaise Bama est vendue, aujourd’hui, à 300.000GNF, même si d’autres diminuent 5.000 sur le prix. Le savon Diama aussi, à notre surprise, a grimpé un peu. Avant ont l’achetait à 106, mais maintenant nous l’obtenons entre 110 et 111.000 GNF. Même les jus Vimto ont augmenté depuis Conakry», a fait savoir Sétigui Sissoko.

Labé : un vendeur de bétails agressé par un policier

Un commerçant a été interné l’hôpital régional de Labé après avoir été roué de coups par des policiers. La scène s’est déroulée dimanche au poste de contrôle de Tountouroun.

La victime affirme avoir été grièvement blessée par des gendarmes. Elle a été admise à l’hôpital régional de Labé pour des soins alors qu’elle était blessée à la tête, aux  pieds et a perdu aussi des dents.

Selon le vendeur de bétails, ces gendarmes ont agi ainsi parce qu’ils voulaient lui substituer les 50 millions qu’il avait dans son sac.

« J’étais de passage à moto avec mon sac. Ils sont venus par derrière me cogner fort je suis tombé. Aussitôt, ils ont commencé à me rouer des coups. Heureusement d’autres véhicules sont venus nous trouver. Les femmes sont descendues crier, c’est en ce moment qu’ils m’ont laissé. Ils voulaient me retirer mon argent », explique la victime.

Le responsable régional de la gendarmerie est venu à l’hôpital pour constater l’état du jeune bastionné. Aux dernières nouvelles les gendarmes en poste au moment des faits ont été convoqués par leur  hiérarchie.

Au moment où nous quittions les lieux, des jeunes en colère menaçaient d’aller s’attaquer au poste où le vendeur de bétail a été attaqué.

Une femme violée par des inconnus à Labé

Une femme a été violée par des inconnus dans le secteur Pelél, quartier Poreko, dans la commune urbaine de Labé dans la nuit du lundi 26 au mardi 27 mars 2018.

Des inconnus sont entrés par infraction chez la victime, forçant sa porte. Elle sera alors surprise dans sa chambre où elle était couchée toute nue. Face à sa nudité,  les brigands vont la violer, avant d’emporter sa moto avec une somme de 800 mille GNF.

«C’est Lundi que des malfrats m’ont rendu visite, en l’absence de ma mère qui était partie au village. J’etais seule dans la maison. Ils ont commencé par emporter ma moto, deux téléphones Android et une somme de 800 mille FG. J’étais dans mon lit, toute nue. Même les valises, ils les avaient emmenées dans la cour pour les mettre sens dessus dessous, pour voir si j’avais d’autres sommes. Comme je ne me suis pas réveillée, ils se sont retournés pour me violer. C’est le matin que j’ai constaté du liquide sur mes parties génitales. C’est comme si j’etais maraboutée.  Quand je suis sortie de la maison, j’ai vu les valises dehors. Ma moto avait disparu, même les papiers de la moto », a raconté la victime à nos confrère de media Guinée.

Après ce vol couplé d’un viol,  la  victime affirme qu’elle a porté plainte au niveau des différents services de sécurité, notamment à la gendarmerie et à la police.

Elle ajoute que ce n’est pas la première fois que des malfrats lui rendent visite.

« Il y a quelques mois, des inconnus m’avaient rendu visite. Ils m’avaient également volé les premières clés de la même moto, une somme d’un million 330 mille FG, et deux téléphones portables », conclut-elle.

Labé: deux mort dans un accident de la circulation sur l’axe Labé-Koundara

Deux mort et une dizaine de blessés ont été enregistrés dans un accident de la circulation  survenu sur la nationale Labé-Koundara, dans la nuit de jeudi à vendredi.

Les blessés ont été conduits  à l’hôpital régional de Labé et placés sous soins, a-t-on appris de sources médicales et syndicales.

Le drame est survenu à Kouramangui dans la préfecture de Labé.

« C’est à 19h45 que j’ai été appelé par le syndicat de Kountoubhel  m’annonçant un accident mortel. C’est un camion remorque qui a été doublé par une moto, et la 505 est sortie en sens inverse. La 505 avait un seul phare. Elle est rentrée en collision avec la moto« , explique Mamadouba Camara Bang’s, chargé des conflits et négociations de la CNTG de Labé.

Une personne a rendu l’âme sur place et l’autre a succombé à ses blessures à l’hôpital.

 

Labé : elle frappe sa coépouse à coups de pilon

Une femme a été hospitalisée  à l’hôpital de Labé pour avoir été  rappée à l’aide d’un pilon par sa coépouse, a-t-on appris des sources sanitaires.

Selon les témoignages, les faits se sont déroulés le lundi 7 mars 2018 au quartier Fafabhé dans la commune urbaine de Labé. Les deux femmes se sont bagarrées pour une histoire de clé.

La victime, Diariou Bah raconte que sa coépouse l’accusait d’avoir dérobé la clé de sa chambre. Accusation qu’elle a niée en bloc. Ce qui a déclenché une grosse bagarre.

« Ma coépouse m’a interpellée à propos de sa clé. Je lui ai dit que je ne l’ai pas. Elle a répondu que je n’entrerai pas en possession de mes clés tant que je ne lui rendrai pas la sienne. Elle était en train de piler dans un mortier des boulettes qu’elle devait vendre. J’ai pris le pilon, elle l’a récupéré très vite et m’a assénée un coup au niveau du cou« , raconte la vistime à nos confrère de vision Guinée.

« J’ai essayé de me défendre, mais elle m’a mordue. C’est à que j’ai perdu connaissance. C’est à l’hôpital que je me suis reveillée« , ‘a-t-elle ajouté.

La victime était inconsciente au moment de son admission.  Placée sous soins intensifs, elle a retrouvé ses esprits et s’alimente d’elle-même.

Selon une infirmière, son pronostic vital n’est pas engagé.

Un camion rempli d’enfants intercepté par la police à Labé

Un camion rempli de mineurs en direction de Mamou vient d’être intercepté par la gendarmerie régionale de Labé au niveau du camp Elhadj Oumar Tall. A son bord, 72 enfants dont l’âge varie entre 5 et 10 ans, 35 femmes et 22 hommes.

Mouminy Baldé, le directeur régional de l’action sociale de la promotion féminine et de l’enfance, indique que les autorités ont besoin de connaitre la destination exacte du camion. ‘’Il y avait au total 129 personnes dans le camion’’, précise-t-il, assurant que ses services cherchent à savoir où partaient ces enfants en grand nombre.

Le colonel  Sény Camara affirme que le nombre élevé d’enfants dans le camion a attiré l’attention de la gendarmerie. ‘’Le sort des 72 enfants de 5 à 10 ans qui m’a beaucoup intéressé. On ne pouvait pas laisser le camion passer sans connaitre d’où ils viennent et où ils vont’’, confie-t-il à VisionGuinee.

Abdoul Ghadiri Simpétin, qui transportait ces enfants, assure qu’ils partaient rendre une visite de courtoise à l’érudit de Koula Mawndè.

‘’Ce sont des talibés de notre maitre venu de Mamou pour poursuivre les études coraniques à Simpétin. Depuis plus de 15 ans, chaque année après  la dernière fête musulmane, ils viennent pour chercher des bénédictions auprès du grand maitre à tous les mercredis. Le lendemain, il continue chez le Cheick de Koula Mawndè pour non seulement y passer la nuit, mais aussi effectuer la prière du vendredi avant de rentrer’’, indique-t-il aux limiers.

Aux dernières nouvelles, le maitre coranique de Simpétin a saisi le syndicat des transporteurs qui est intervenu pour la libération du camion et ses passagers.

Elections communales: des milliers de cartes d’électeurs distribuées à Labé

Les Commissions Administratives de Distribution des Cartes d’Electeurs (CADCE) de Labé ont, à date, distribué des milliers de cartes sur toute l’étendue de la préfecture, après huit (08) jours d’opération, rapporte le correspondant préfectoral de l’AGP dans la localité.

«Au jour d’aujourd’hui, les Commissions Administratives de Distribution des Cartes d’Electeurs (CADCE) ont distribué des milliers de cartes dans toute la préfecture de Labé», a confirmé le superviseur adjoint de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Cherif Haïdara, au micro de l’AGP.

A rappeler, que les électeurs sont convoqués devant les urnes dimanche, 04 février prochain, en République de Guinée, pour élire les responsables de leurs communes et collectivités locales respectives.

Selon Cherif Haïdara, dans chaque Commission Electorale Sous-préfectorale Indépendante (CESPI) de la préfecture de Labé, plus de mille (1000) cartes ont été distribuées après huit (08) jours d’activités.

«Dans la Commune Urbaine (CU), sur 87.077 cartes, 33.413 sont distribuées. A Popodra sur 12.981 cartes, 5.261 sont reparties. A Diary, sur 7.661 cartes, 3.750 sont dispatchées par les Commissions.

Dans la CESPI de Hafia, sur 8.487 cartes d’électeurs, 4.920 ont été distribuées. A Dara-Labé, 3.670 ont été distribuées.  A Noussy, sur 7.704 cartes, 2.800 ont été reparties, alors qu’à Djonfo sur 7.001 cartes, 4.681 sont distribuées. A Sannoun 5.823 cartes sont distribuées. A Dalein, sur 10.392 cartes, 8.408 ont été distribuées», a précisé le superviseur adjoint de la CENI à Labé.

Par ailleurs, il a rassuré que les statistiques de la CESPI de Kalan, Kouramangui, et Garambé, sont attendues à la Commission Electorale Préfectorale

Indépendante (CEPI).

Dans ces opérations, des difficultés sont aussi signalées d’une localité à une autre, mais sans incidents majeurs sur les activités.

«Entre autres difficultés rencontrées, insuffisance du nombre de Commissions de distribution. Si non, des grands quartiers comme Pounthioun, Daka 1 et 2, Tata 1et 2, devraient avoir au moins deux (02) Commissions, mais ils n’ont qu’une (01) seule par quartiers.

Autres difficultés, c’est le manque d’engouement de la part des candidats pour sensibiliser les électeurs à venir retirer leurs cartes», a énuméré le superviseur de la CENI, Cherif Haïdara.

A noter, que ces opérations continueront jus qu’à la fermeture des Bureaux de Vote (BV) le 04 février 2018.

Justice-Labé : querelles de procédure devant le Tribunal Militaire à Formation Spéciale

La première journée du procès du lieutenant-colonel Issa Camara et ses compagnons devant le Tribunal Militaire à Formation Spéciale (TMFS) de Labé a été essentiellement consacrée aux querelles de procédure entre la défense, la partie civile et le Ministère public, rapporte le correspondant régional de l’AGP.

Immédiatement après l’ouverture de la première audience du TMFS de Labé, les avocats, recrutés pour défendre le colonel Issa Camara et ses compagnons, ont soulevé plusieurs exceptions de nullité et dénoncé beaucoup d’irrégularités liées, disent-ils, à l’incompétence des juges qui ont instruit le dossier.

«Nous avons soulevé l’irrégularité relative à la composition du Tribunal Militaire, nous avons soulevé des nullités relatives à l’exploit de citation à prévenu servi à nos clients, nous avons soulevé enfin la nullité de l’ordonnance de renvoi conformément à l’article 396 du Code de procédure pénale, en raison de l’incompétence des juges d’instruction qui l’ont rendu», a indiqué l’avocat de la défense, Me Lanciné Sylla.

Les arguments de la défense ont été systématiquement balayés du revers de la main par les avocats de la partie civile, recrutés par les citoyens de Mali.

«Contrairement à ce qu’alléguait la défense, c’est effectivement une loi qui a été prise, et par un arrêté conjoint signé du Ministre de la Justice et celui de la Défense. Des magistrats ont été désignés pour qu’ils puissent statuer dans ce dossier aussi simplement que possible. La défense a estimé que cette nouvelle loi portant Code de Justice Militaire n’a pas été encore promulguée. Hors, nous, nous avons cette loi, nous l’avons exhibé», a répliqué Me Alpha Mariama Diallo.

Après 06h de querelles de procédures entre la défense, la partie civile et le ministère public, le TMFS de Labé a décidé de joindre les exceptions de nullité au fond du dossier, en déclarant les débats ouverts.

Ainsi, vers la fin de la soirée, le colonel Issa Camara a eu la possibilité de donner sa version en rejetant catégoriquement les faits qui lui sont reprochés.