RFI déplore l’annulation de l’accréditation de son correspondant en Guinée

La direction de RFI déplore l’annulation de l’accréditation de son correspondant à Conakry, Mouctar Bah, sanction prise après une démarche engagée par le ministère de la Défense.

Communiqué de la Direction de RFI

La direction de RFI déplore l’annulation de l’accréditation de son correspondant à Conakry, Mouctar Bah, sanction prise après une démarche engagée par le ministère de la Défense.
Mouctar Bah n’a fait que son travail, rapportant des témoignages collectés dans la nuit du 7 novembre 2018 sur les circonstances de la mort de deux jeunes gens. Il a également tenté, dès le lendemain matin, de joindre les autorités civiles et militaires pour obtenir leur commentaire sur ces témoignages. Les autorités concernées n’ont pas donné suite à ses appels et messages répétés.

Radio France Internationale s’étonne de la mise en demeure lancée par la Haute Autorité de la Communication lui demandant d’accorder un droit de réponse au ministère de la Défense, cette réaction ayant été sollicitée par Mouctar Bah tout au long de la journée du 8 novembre. La rédaction parisienne de RFI avait fini par obtenir, le lundi 12 novembre, l’accord du directeur régional de la police de Conakry, également porte-parole du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, pour réagir à cette affaire. Réaction de Boubacar Kassé diffusée sur notre antenne le jour même dans les éditions de 18h30 et 22h30 en temps universel. RFI rappelle que son antenne a toujours été ouverte à tous et qu’elle le demeure.

La direction de RFI réaffirme son plein soutien à Mouctar Bah qui, avec plus de trente ans de carrière, est l’un des journalistes les plus chevronnés de Guinée.

 

Qualification de la CAN U23: La Guinée domine la Mauritanie à Nouakchott

La Guinée a dominé, en déplacement au stade Cheikha Boïdiya de Nouakchott, la Mauritanie mercredi en match aller des éliminatoires de la CAN U23. Le Syli Espoir a fait la bonne opération en s’imposant à l’extérieur (1-2).

En terre étrangère, la Guinée disputait cet après-midi le match aller des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des moins de 23 ans, face à la Mauritanie. Dans cette affiche de gala, ce sont les guinéens entraînés par Souleymane Camara qui ont créé la surprise en s’imposant à l’extérieur.

Mener très tôt, (10e, sur un but du jeune El Hassen Teguedi), le Syli National Espoir a réussi à revenir au score en seconde mi-temps grâce à Mai Traoré à la 72e minute, pourtant rentré en cours de jeu à la place de Jules Keita, sorti plutôt sur blessure. Mais surtout réussi l’exploit d’arracher la victoire au bout du temps réglementaire grâce à un but du joueur du Horoya AC, Daouda Camara (90e).

Cette victoire à l’extérieur en attendant le match retour à Conakry, permet au Syli Espoir d’aborder le prochain match avec un avantage considérable. Mais attention, la Mauritanie peut compter sur l’expérience de son sélectionneur, le Malien Baye Ba, réputé pour son savoir-faire avec équipes de jeunes. Souleymane Camara en sait quelque chose.

Guinée: la HAC préoccupée par les menaces contre des journalistes

Dans un communiqué qui vient de parvenir à notre rédaction, la HAC (Haute Autorité de la Communication), exprime sa vive préoccupation au sujet des menaces diverses dont des journalistes font l’objet, dans l’exercice de leur métier, en Guinée.

L’institution de régulation des médias guinéens a invité les acteurs de la vie nationale à veiller à la protection des journalistes devant couvrir les différentes activités. Elle a par ailleurs invité à lui signaler tout dérapage constaté dans les médias…

Tout en invitant partis politiques, structures étatiques et citoyens tout court, à œuvrer à la protection des journalistes et de la liberté d’expression, la HAC, invite tous à lui signaler tout dérapage commis par des journalistes, dans le cadre de l’exercice de leur métier.

Le Communiqué

Guinée: démission du ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté, Khalifa Gassama Diaby

Le ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté a présenté sa lettre de démission au président de la République.

Gassama Diaby explique les raisons de sa démission.

La lettre du ministre.

Pour des raisons personnelles, j’ai décidé de démissionner de ma fonction de ministre de la République. Ce fut pour moi un honneur de servir mon pays et son peuple que j’aime de tout mon cœur.

C’est pourquoi, je veux ici exprimer à l’endroit du Président de la république ma profonde gratitude et tous mes remerciements pour m’avoir donné cette honorable occasion de servir ma patrie, l’ensemble du peuple de Guinée.

Par la même occasion, je lui souhaite à lui et à l’ensemble de son gouvernement de réussir leurs missions dans l’intérêt exclusif et le bonheur de la Guinée toute entière.

Tous mes vœux les plus ardents  de sérénité républicaine, de lucidité politique  et de patriotisme démocratique pour le gouvernement de la République.

A tous mes collaborateurs et collaboratrices et à l’ensemble des travailleurs du ministère de l’unité nationale et de la citoyenneté, sans oublier tous ces courageux jeunes et stagiaires  qui ont toujours été à mes côtés, toute ma franche gratitude et affection.

Je formule ici mes vœux ardents que notre pays retrouve le chemin et les vertus de la justice, de la liberté, de l’égalité de tous devant la loi, de la légalité républicaine et la sérénité démocratique.

Que notre pays renonce à la violence d’état, les violences politiques et sociales ainsi qu’à toutes les formes d’injustices, d’exclusions et de mépris qui forment les ingrédients explosifs de la haine, de la violence, de la division et de notre destruction collective.

A l’ensemble du peuple de Guinée, j’exprime toute ma solidarité, toute mon affection.

Toute ma reconnaissance à l’ensemble des acteurs politiques, des acteurs de la société civile et à tous ces citoyens qui m’ont toujours accordé leur confiance et leur soutien dans le cadre de l’accomplissement de ma mission.

A tous nos partenaires techniques et financiers, toute ma gratitude.

A l’ensemble du monde des médias, pour leur collaboration et leur disponibilité professionnelle et citoyenne, je leur dis merci.

Aucun effort n’est de trop, aucune patience n’est inutile, aucun entêtement n’est insensé, aucune espérance n’est naïve quand on est animé par l’envie profonde de servir son pays, d’être utile à son peuple et aux valeurs démocratiques et humanistes.

Mais, lorsqu’on a définitivement acquis la certitude que le combat que l’on mène avec le cœur, l’honnêteté et l’engagement éthique, n’est plus manifestement, clairement, une préoccupation et une priorité majeure ni pour le gouvernement auquel on appartient, ni pour les acteurs politiques nationaux, ni dans le jeu politique et institutionnel, on se retire.

J’en ai aujourd’hui l’honnête conviction.

C’est avec le cœur brisé et l’âme triste pour mon pays et les valeurs humanistes et démocratiques que je défends, que je suis arrivé à cette conclusion inéluctable et indispensable.

Je n’ai et je n’ai jamais eu qu’un seul parti en Guinée, c’est le parti du citoyen guinéen; le parti de la légalité, de la justice, de la liberté et de l’égalité de tous devant la loi; le parti de l’humanisme démocratique; le parti du respect de la dignité et de l’intégrité de tout être humain, le parti de la fraternité républicaine. 

Puisse Dieu nous donner le cœur et l’intelligence pour la construction d’une Guinée unie, juste, responsable et réconciliée avec son histoire, son présent et les valeurs universelles de la démocratie et des droits de l’homme.

Le chemin de notre fierté nationale et de notre stabilité sociopolitique passera inéluctablement par l’instauration d’un réel et véritable état de droit et de justice, par la promotion d’une réelle culture de civisme, par la lutte contre la pauvreté et la misère qui étrangle notre peuple, et par la préservation de l’intégrité, de la dignité et de l’honneur de chaque guinéen et de chaque guinéenne.

A toutes les victimes de violences et de violations des droits de l’homme, et de manque de justice ainsi qu’à leurs familles respectives, j’exprime ici toute ma compassion et toute ma solidarité.

Puisse Dieu protéger notre pays, protéger notre peuple, le peuple de Guinée, dans sa belle diversité sociale et culturelle, et dans son nécessaire unité politique.

Puisse Dieu (mais cela dépendra aussi de nous, de chacun d’entre nous) répandre sur notre pays et l’ensemble de son peuple, la justice, la paix, le respect mutuel  la joie de vivre, la prospérité et la fraternité.

A tous ceux et toutes celles que j’ai pu injustement offenser ou blesser, je leur demande pardon.

A tous et à chacun, toutes mes excuses pour tout ce que je n’ai pas pu faire, tout ce que je n’ai pas pu empêcher.

Vive La Guinée!

Vive La Démocratie!

M. Khalifa Gassama Diaby 

Guinée: grosse panique au marché central de Yenquema à Kindia

Les commerçants du grand marché de Yenquema à Kindia, ont été pris de panique ce mercredi 14 Novembre, suite à une altercation au sujet des places, ayant mis aux prises deux étalagistes, a-t-on appris.

Cela a eu pour effet immédiat, la panique générale au marché. Les commerçants et les vendeuses se sont vues, contraintes d’abandonner leurs étals, pensant aux échauffourées qu’a connues la ville des agrumes ces derniers temps. A l‘occasion des élections locales.

L’arrivée des forces de maintien d’ordre qui ont vite fait d’intervenir, a rassuré des femmes qui n’ont pas manqué de les ovationner. On pouvait entendre des clameurs : « ils ont encore repris, faites votre boulot, nous sommes fatiguées, nous cherchons notre quotidien, qu’on nous laisse tranquille »

Mais, c’était le sauve-qui-peut ici. Les boutiques et magasins ont vite fermé.

Le marché s’est vidé à 13 heures. Pourtant, tout semblait normal depuis le matin.

La Guinée renforce sa coopération avec le Gouvernement japonais

La ministre de la coopération et de l’Intégration Africaine a co-signé ce mercredi avec Hisanobu Hasama Ambassadeur du Japon en Guinée un accord de coopération technique et de programme des volontaires japonais pour la coopération à l’étranger.

Cet accord est un instrument juridique établissant des bases simplifiées pour l’envoi d’experts japonais pour les projets de coopération entre la Guinée et le Japon. De nombreux experts japonais ont déjà contribué dans des domaines divers en collaboration étroite avec leurs homologues guinéens, mais cet accord permettra d’assurer une coopération économique et technique renforcée. Cet accord a été négocié au plus haut niveau entre les deux gouvernements et implique les deux parties dans une relation de partenariat renouvelé.

En cette année qui marque les 60 ans des relations diplomatiques entre la Guinée et le Japon, le Gouvernement Nippon réaffirme ainsi sa volonté de pérenniser l’amitié entre ces deux peuples tout en appuyant la Guinée dans ses efforts de développement durable.

Pour l’Ambassadeur du Japon l’axe de coopération entre Conakry et Tokyo s’appuie sur trois domaines prioritaires contribuant au développement durable à savoir la sécurité alimentaire, le développement des infrastructures économiques et l’amélioration des services sociaux de base. Selon Hisanobu Hasama, ces trois piliers s’inscrivent sur la base de la dynamique et des principes de la Conférence Internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) ; dont la 7ème session aura lieu au mois d’aout 2019 à Yokohama au Japon.

Pour sa part, la ministre de la Coopération et de l’Intégration Africaine s’est réjouie de la signature de cet accord qui intervient après plusieurs mois de négociations entre les services de l’administration guinéenne et ceux du Japon, qui a permis d’aboutir à cet accord de coopération technique et du Programme des volontaires Japonais pour donner une nouvelle impulsion à notre relation de partenariat.

Poursuivant, Diene Keita dira que cette signature est une illustration parfaite de la volonté des autorités guinéennes et Nippones de diversifier notre coopération, c’est pourquoi cet accord contribuera entre autres à la formation des cadres guinéens dans maints secteurs, au transfert de la technique et de la technique, à l’envoi des missions japonaises pour appuyer les techniciens guinéens pour mener des études des projets et programmes du développement économique et Social, qui est en parfaite adéquation avec le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) 2016-2020 conclu-t-elle.

 

 

Tribune : L’échec de la politique de Alpha Condé (Par Mamadou Lamarana Diallo, UFDG)

Huit ans après l’arrivée au pouvoir d’Alpha Condé, celui qui nous promettait l’électricité dans nos maisons et l’eau dans nos robinets en 6 mois, nous offre encore les coupures intempestives de courant (malgré les milliards de dollars engloutis) et les robinets à sec. Kaléta qui était déjà en route avant 2010 a été plus que surfacturé. La suite, à savoir trouver le financement et l’exécution du barrage de Souapiti était le programme de tout gouvernement qui arriverait.

Avec Alpha Condé nous allions avoir une autoroute jusqu’à Bobo Dioulasso. Nous n’avons eu, même dans la capitale que des routes défoncées, véritables broyeuses de nos véhicules difficilement acquis et des montagnes d’ordures jusque devant nos portes. Vouloir se rendre à l’intérieur du pays est une entreprise hautement périlleuse. L’autoroute Conakry-Coyah et le pont de Kaka ? Ils étaient déjà financés avant 2010.Les marchés de gré à gré octroyés au nom de la réfection des routes ont contribué à la profonde dégradation de ces mêmes routes au grand désarroi des populations.

Nous allions voir circuler le train de Conakry à Bamako mais nous avons juste vu s’arrêter net le grand projet du trans-Guinéen (devant relier par chemin de fer la Forêt à la Basse Guinée en traversant toutes les autres régions) dont les études étaient terminées et le financement presque bouclé.

Le grand marché Madina si dynamique et permettant l’approvisionnement permanent de tout le pays, n’est plus que l’ombre de lui-même.

L’agriculture qui allait nous rendre auto suffisant a jusqu’à présent servi à engloutir des masses inestimables d’argent ayant surtout servi à enrichir des clans proches du pouvoir.

Par quelque secteur qu’on aborde l’examen de la situation du pays c’est l’échec et la désolation.

Huit ans après l’arrivée de Alpha Condé au pouvoir, nous ne pouvons que constater l’échec profond et désastreux des politiques sociale, économique et culturelle qu’il a suivies jusqu’ici : la Guinée est aujourd’hui un pays au bord de l’implosion.

Il aime à dire qu’il a hérité d’un pays et non d’un Etat en 2010. Si on ne l’arrête pas en 2020, il n’y aura même plus de pays. L’éclatement de la Guinée n’est plus une vue de l’esprit. La politique de division et de stigmatisation conduit inexorablement au mur.

Les enfants et les enseignants sont dans la rueet nous n’avons comme réponse que bravade et incapacité à regarder la réalité en face. Les caisses de l’Etat sont vides, la faim rode dans le pays, et les dettes s’accumulent sur un marché où les prix s’envolent hors de portée de nos populations de plus en plus pauvres.

Comme si le pays n’était pas assez accablé ainsi, les apprentis sorciers de la politique tapis dans l’ombre au palais présidentiel, ont sorti le diable de l’ethnocentrisme de la bouteille ; comme s’ils voulaient enlever à notre nation, ce qu’elle a de plus précieux et de plus sacré : son unité, sa solidarité et son histoire tutélaires.

Pour arriver à leurs fins, ils ont élaboré et mis en œuvre sous l’autorité d’Alpha Condé une stratégie qu’ils pensent être la plus efficace pour mettre le peuple à genoux. Elle consiste à abattre méthodiquement des citoyens en pensant dissuader le grand nombre. Dans les zones, comme à Zogota où ils estiment que tout leur est acquis et qu’aucune forme de contestation ne devait s’exprimer, ils n’ont pas hésité à faire irruption en pleine nuit dans le village pour abattre les citoyens dans leur sommeil. A Conakry, il ne se passe plus une manifestation sans qu’on déplore une victime tombée sous les balles de commandos, bien organisés et dirigés pour commettre impunément ces forfaits. Ces crimes interviennent dans les mêmes zones, favorables à l’UFDG. Ils tuent tout en faisant irruption dans les habitations de paisibles citoyens où ils commettent des saccages, allant jusqu’à renverser des marmites sur le feu, du maigre repas chèrement acquis des familles. Ils tuent et vont narguer les familles des victimes. Ils tuent comme d’autres construisent leurs pays ; c’est leur gouvernance à eux, ils n’en connaissent pas d’autres. Gouvernance qui ne peut pas souffrir de contrôle, jamais une plainte ne prospère auprès de la « justice ». Bien entendu, jamais même un simulacre d’enquête ne sera mené. Pour ces barbares, la vie des victimes n’a pas de valeur, la vie tout court des citoyens guinéens n’a pas de valeur, particulièrement lorsqu’ils sont favorables à l’opposition, à l’UFDG.

L’autre pan de la gouvernance d’Alpha Condé est le rapt des suffrages des citoyens, lorsque ceux-ci s’expriment, après des combats menés par l’opposition.Ceci, aumépris du code électoral et des lois de la République. Ce qui mène à des blocages dont on sort par des dialogues, destinés à tromper et gagner du temps aux résultats jamais appliqués. L’exemple de l’installation de deux maires à Kindia est une illustration typique de la manipulation #CONDEENNE#, qui conduit inévitablement au déchirement du tissu social à tous les niveaux. Au terme du dernier dialogue politique, Alpha Condé en personne, a proposé à Cellou le deal suivant : la mairie de Dubreka au RPG et celle de Kindiaà l’UFDG.Quelle en est l’application ? Que vaut le dialogue dans ces conditions ?

A l’UFDG, nous rejetons cette violence politique instauréepour nous détourner de notre combat pour la démocratie et le développement dont nos populations ont tant besoin.Nous adhérons à l’idée que gouverner un pays c’est en respecter les lois avant tout ainsi que les suffrages du peuple.

Nous rejetons la violence parce qu’elle est le résultat d’un échec. Nous la rejetons comme moyen de gouvernement ou de changement de régime politique, parce qu’elle entraine la violence, alors que le progrès des peuples n’est possible qu’à travers le dialogue et la paix, sans lesquels rien ne pourrait se construire durablement.

Mais le gouvernement de Alpha CONDE refuse d’appliquer les résultats du dialogue qu’il a signés, d’où l’impasse et la chienlit actuelles dans l’installation des exécutifs locaux un peu partout dans le pays.

Les dernières élections locales ont montré, si besoin en était encore, que l’opposition guinéenne représente un segment important de la population, dont le point de vue doit toujours être entendu, quel qu’il soit. C’est en cela qu’en démocratie, l’alternance est une nécessité vitale.

Alpha CONDE doit comprendre que le peuple de Guinée ne veut plus soutenir la mal gouvernance, une pseudo-démocratie, l’injustice, la corruption et l’impunité, dont il est, en définitive, la seule victime depuis huit ans.

De vrais patriotes comme feux BAYO Kalifa, Malick CONDE, Alpha Ibrahima SOW ou Ahmed Tidiane Cissé doivent se retourner dans leurs tombes devant les multiples violences des droits de l’Homme du pouvoir actuel de leur frère et ami Alpha CONDE.

Le nombre symbolique de 100 victimes par des armes de guerre vient d’être franchi le 07 novembre. Voilà le bilan macabre actuel du régime de Alpha Condé.

Conakry le 09 Novembre 2018

Mamadou Lamarana DIALLO

Membre du Bureau Exécutif de l’UFDG

Ancien Vice-Président du Comité d’Audit à la Présidence

Guinée: un mort et des blessés dans une bagarre à Kintinia

Un jeune homme a trouvé la mort et un autre a été blessé dans une bagarre survenue dans l’après-midi d’hier, mardi 13 novembre 2018, dans la sous-préfecture de Kintinia.

Suite à cette bagarre, un poste de gendarmerie a été attaqué et endommagé et une dizaine de cases ont été incendiées.

C’est aux environs de 17 heures que cette bagarre a éclaté à Sétiguiyah, un district relevant de la sous-préfecture de Kintinia dans la préfecture de Siguiri. Elle a opposé Noukèn Sacko, âgé de 34 ans, marié à une femme et père de deux (2) enfants, et Faya Kamano, orpailleur, également marié à une femme et père de deux enfants.

Ce dernier avait une machine détectrice d’or et travaillait dans une plantation d’acajou appartenant au premier. Lorsque Noukèn Sacko est venu le trouver dans sa plantation, une dispute a éclaté entre les deux hommes. Puis, s’en est suivie une violente bagarre qui a conduit à la mort du propriétaire de la plantation.

Faya Kamano, lui aussi blessé, s’est rendu immédiatement à la gendarmerie, explique Toumany Doumbouya, quatrième vice-maire de Kinitinia.

Après l’annonce de la mort de Noukèn Sacko, plusieurs jeunes du village se sont regroupés pour aller attaquer le poste de gendarmerie de Sétiguiyah, avec pour objectif de sortir le meurtrier et le lyncher. Ils sont allés jeter des cailloux sur le poste de gendarmerie et ont finalement réussi à arracher les portes du local. Heureusement pour Faya Kamano, les agents avaient été proactifs en le transférant rapidement à la prison civile de Siguiri.

Et, après la gendarmerie, les jeunes en colère sont rendus dans le quartier Kissigougoukoura où habitait le meurtrier. Ils ont incendié une dizaine de cases sur les lieux, en représailles à la mort de Noukèn Sacko.

A rappeler que le défunt a été inhumé dans la soirée de ce mardi.

Guinée : les négociations entre le gouvernement et le SLEECG reprennent ce mercredi

Déclenchée depuis le 03 octobre dernier, la grève du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) continue de paralyser les écoles guinéennes. Le syndicat des enseignants réclament huit millions comme salaire de base.

Des négociations qui avaient été engagées au départ avaient été stoppées suite à une sortie médiatique du premier ministre Kassory Fofana qui avait déclaré qu’il est impossible de payer un enseignant à huit millions de francs guinéens.

Depuis les tensions ont monté d’un cran et le SLEECG a maintenu son mot d’ordre de grève.

Pour jouer à l’intimidation, le gouvernement a déployé des contractuels dans les établissements scolaires et des enseignants grévistes ont été mis aux arrêts un peu partout dans le pays. Le gouvernement a même procédé au gel des salaires des enseignants grévistes. Depuis, les manifestations se multiplient dans les directions communales de l’éducation (DCE) et les directions préfectorales de l’éducation (DPE) du pays. Des élèves ont aussi réclamé le retour des enseignants titulaires dans les classes.

Finalement, la reprise des négociations est annoncée pour ce mercredi à 15 heures à la banque centrale. Ceci grâce à la médiation de Louncény Nabé, Gouverneur de la banque centrale et Amadou Sow de la fédération syndicale autonome des banques et assurances de Guinée (FESABAG).

Pour l’heure, aucune garantie n’est donnée quant à l’aboutissement de ces négociations car le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée veut à tout prix obtenir quelque chose sur les huit millions pendant que Kassory Fofana, le premier ministre a indiqué qu’il n’y aura pas d’augmentation de salaire des enseignants « ni en 2018, ni en 2019 encore moins en 2020 ».

Guinée: plusieurs blessées lors de la répression d’une marche des femmes de l’opposition

Plusieurs blessés ont été enregistrés, mardi, lors de la répression d’une marche des femmes de l’opposition au rond-point de la Belle-Vue par les agents des forces de l’ordre.

Le bilan fait état de quatre blessées graves, plusieurs blessées légères et des femmes qui se sont évanouies, sous l’effet des gaz lacrymogènes, selon la vice-présidente des femmes de l’UFDG, Hadja Maimouna Diallo.

Plusieurs autres femmes auraient eu des douleurs légères sur le corps, par l’effet des coups de crosses des policiers. Les blessées graves ont été conduites à l’hôpital Jean Paul II, où elles ont reçu des soins avant de rejoindre leurs domiciles.

Malgré ce bilan désolant, ces femmes ne comptent pas baisser les bras, puisque selon elle, elles ne sont toujours pas entendues.

Promettant de saisir leur pool d’avocats pour porter plainte contre les agents des forces de l’ordre, pour coups et blessures, elle rassure par ailleurs être remotivée.

Une réunion est prévue entre elles, le vendredi 16 novembre 2018, pour annoncer le calendrier des activités qu’elles mèneront la semaine prochaine.

La Guinée classée parmi les 20 pays les plus dangereux au monde

Les pays les plus dangereux, montrés sur les 20 prochaines photos, sont gangrenés par le terrorisme, l’insécurité économique et les taux d’homicides parmi les plus élevés du monde.

En termes de crime organisé, de terrorisme, d’homicide et de fiabilité des forces de police, les États-Unis se classent au 56e rang des pays les plus sûrs au monde, juste derrière la Chine, 55e, et loin derrière la France, qui arrive 37e.

Un rapport du Forum économique mondial du 16 octobre 2018 montre que les pays qui jouissent d’une plus grande sécurité bénéficient également d’un meilleur développement économique.

Pour en savoir plus à leur sujet, lisez ce qui suit :

20. Inde — L’Inde abrite 11 organisations terroristes reconnues, dont des branches d’Al-Qaïda et de l’Etat islamique.


19. Tchad — Boko Haram et ISIS ont une présence établie dans le pays.


18. République dominicaine — Près d’un tiers de la population vit dans la pauvreté.


17. Guinée — Près de la moitié de la population vit dans la pauvreté.


16. Mali — Des groupes affiliés à Al-Qaida et à l’EI terrorisent le pays.


15. République démocratique du Congo — En 2014, près des deux tiers de la population du pays vivaient sous le seuil de pauvreté.


14. Mexique — Le taux d’homicides s’envole. En 2017, The Economist estimait que plus de 24.000 Mexicains avaient été assassinés.


13. Brésil — Le Brésil est également le deuxième plus grand consommateur de cocaïne au monde, selon la CIA.


12. Trinité-et-Tobago — Les meurtres, la violence familiale et les agressions sexuelles ont augmenté en 2017.


11. Pakistan — Le pays héberge 12 organisations terroristes reconnues.


10. Jamaïque — Le département d’État américain a mis en garde les voyageurs contre la prévalence des agressions sexuelles en Jamaïque, détaillée par USA Today.


9. Afrique du Sud — Le pays a une longue histoire de corruption gouvernementale.


8. Colombie — Les États-Unis reconnaissent deux organisations terroristes, l’Armée de libération nationale (ELN) et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), dans le pays.


7. Philippines — Les États-Unis reconnaissent quatre organisations terroristes aux Philippines, dont ISIS, Jamaah Islamayah, la Nouvelle armée populaire et Abu Sayyaf.


6. Guatemala — Enlèvements et assassinats poussent des familles à émigrer vers les États-Unis alors qu’elles cherchent un refuge contre la violence.


5. Honduras — Près de 200.000 Honduriens ont été déplacés en raison de violences, de menaces et de l’affiliation forcée aux gangs MS-13 et Barrio 18. Historiquement, le Honduras a toujours connu l’un des taux d’homicides les plus élevés au monde.


4. Yémen — Le Yémen est en pleine guerre civile depuis des années et qui est largement considérée comme une guerre par procuration entre l’Arabie saoudite, qui soutient le gouvernement central du Yémen, et l’Iran, qui soutient les rebelles Houthi.


3. Nigéria — Boko Haram et ISIS sont présents au Nigeria et, malgré les ressources pétrolières, près des deux tiers de la population du pays vivent dans une pauvreté extrême.


2. Venezuela — Le chômage et la traite humaine continuent de sévir au Venezuela, où l’Armée de libération nationale (ELN) est reconnue comme organisation terroriste.


1. Salvador, le pays le plus dangereux du monde — Les autorités ont enregistré près de 4000 meurtres à Salvador rien qu’en 2017 et affirment que la plupart des activités criminelles sont le résultat de la violence des gangs aux mains de MS-13 et de Barrio 18.

Déclaration du ministre de la santé à l’occasion de la journée internationale du diabète

Chers Compatriotes,

La Guinée à l’instar des autres pays, célèbre le 14 Novembre de chaque année la Journée Mondiale du Diabète. Elle est placée cette année sous le thème : « La Famille et le Diabète ». Ce thème a pour but de souligner le fait que désormais « Le diabète concerne chaque famille ».

La Journée Mondiale du Diabète est la plus grande campagne de sensibilisation contre le diabète et à l’échelle mondiale. Elle a été initiée en 1991 par la Fédération Internationale du Diabète (FID) et l’Organisation Mondiale de la Santé, en réponse à la croissante menace pour la santé que représente le diabète.

En effet, le diabète et les maladies non transmissibles en général constituent une menace pour l’atteinte des objectifs de la politique sanitaire de notre pays et en particulier de notre développement économique et social.

Quoique les données soient très parcellaires, il a été établi qu’en Guinée un adulte de plus de 50 ans sur 10 est diabétique. Même les enfants ne sont pas épargnés par cette maladie avec une progression de 44 à 700 enfants diabétiques recensés et suivis entre 2000 et 2008.

Sa découverte fortuite parfois se fait au décours d’une complication souvent mortelle. Du point de vue évolutif, les comas liés au diabète représentent la moitié des amputations de membres réalisés dans nos hôpitaux et constitue la troisième cause de mise en dialyse pour insuffisance rénale terminale.

L’association du diabète à une autre maladie non transmissible comme l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, les maladies rénales et neurologiques chez une même personne n’est pas rare. Cette situation dramatique assombrie implacablement l’évolution toujours grave de cette maladie.

Quand elles ne tuent pas, ces maladies non transmissibles sont responsables de complications invalidantes, d’évacuations sanitaires coûteuses à l’étranger pour des résultats souvent très maigres et temporaires.

En Guinée, le programme national intégré de prévention et de contrôle des MNT, mis en place en 2010, répond à cette logique intégrée, promotionnelle, préventive et curative des maladies non transmissibles et de leurs facteurs de risque. Le plan stratégique de lutte contre les Maladies Non Transmissibles sera mis à jour dans les semaines à venir avec le soutien de l’OMS et des autres partenaires et intervenants y compris les institutions de soins, académiques et de recherche.

Les progrès accomplis sont modestes au regard de l’ampleur du défi. Ceci témoigne de la nécessité de maintenir une attention politique soutenue.

Chaque individu, chaque communauté, chaque département ministériel et tous nos partenaires y compris la société civile devront être partie prenante de la lutte contre les maladies non transmissibles. C’est à ce titre que nous avons débuté l’intégration des maladies non transmissibles dans les actions prioritaires du Ministère de la Santé et du Gouvernement, à travers notamment la Santé Communautaire.

Chers Compatriotes,

Notre pays la Guinée assure actuellement avec honneur, la Présidence de la Fédération Internationale du Diabète pour la Région Afrique. A ce titre un éclat particulier sera donné avec l’organisation d’activités de sensibilisation et de dépistage dans 22 Centres de Santé et Centres médicaux Communaux du pays.

J’invite nos compatriotes à venir volontairement se faire examiner dans les Centre de santé et les centres médicaux communaux de Conakry pour un dépistage gratuit comportant :

– La mesure du taux de sucre sanguin qui nous permettra d’affirmer ou d’infirmer la présence du diabète.

– La mesure de la pression artérielle afin de savoir si l’hypertension est là.

– Le calcul du score de risque cardiovasculaire afin de proposer une prise en charge médicale visant à réduire le risque d’avoir un accident cardiovasculaire majeur comme un AVC ou une crise cardiaque.

Mon département est engagé à œuvrer pour une meilleure prise en charge de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles selon les lois, politiques et stratégies qui ont été élaborées ou indiquées par l’OMS, parmi lesquelles la Politique Nutritionnelle occupe une place de choix. Sur ce point précis, nous voudrions remercier et féliciter le Président Alpha CONDE pour sa vision parfaitement claire et connue de tous. Toutefois, il y’a un prix, pas des moindres à payer. C’est pourquoi et c’est le lieu d’appeler notre Gouvernement et tous les partenaires au développement pour observer une attention particulière et une priorité plus accrue au diabète ainsi qu’aux autres maladies non transmissibles et à un renforcement du partenariat public-privé pour une meilleure synergie d’action.

Je ne saurai terminer cette adresse sans saisir l’opportunité qui m’est offerte pour remercier le Professeur Alpha CONDE, Chef de l’Etat et son Gouvernement pour tous les efforts qu’ils ne cessent de déployer en faveur de la santé des populations.

Je souhaite à tous et à toutes une bonne célébration de la Journée Mondiale du Diabète, à tous les peuple du monde et en particulier à vous mes très chers compatriotes.

Vive la Guinée !

Vive la Coopération internationale !

Je vous remercie.

Dr Édouard Nyankoye Lamah

Ministre d’Etat, Ministre de la Santé

 

MVAT : Démolition d’un vieil immeuble colonial au Centre Émetteur de Kipé, commune de Ratoma

Ce lundi 12 Novembre 2018, Monsieur le Ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire, Dr Ibrahima Kourouma, accompagné par ses différents Chefs de services techniques, a assisté á la démolition d’un Immeuble colonial sis au Centre Emetteur de Kipé dans la commune de Ratoma.

Pour rappel, l’actuel Plazza Diamond et le Plazza Platinium du Groupe chinois MAR GRANDIOSO, le siège de la Société de gestion de la Fibre Optique, l’Hôtel Sheraton …et l’immeuble dont la démolition est en cours, appartenaient á l’époque de la Révolution aux Ministères des travaux Publics et Télécommunication. Ce site abritait également la Radio de la Révolution. En conséquence, le Centre Emetteur de Kipé est un patrimoine public, une resserve foncière de l’Etat guinéen.

Le vieil immeuble colonial en cours de démolition au Centre Émetteur de Kipé obstrue non seulement la vue faciale de l’un des meilleurs Hôtels de la Capitale guinéenne : l’hôtel SHERATON, mais également occupe un espace stratégique qui attire la convoitise d’autres bailleurs immobiliers présents en Guinée. Á l’entame de l’opération de démolition de cet immeuble, le Ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire a livré un message á la population dont la teneur est suivante :

« Le Gouvernement guinéen a pour ambition de changer l’image de la Capitale guinéenne et de toutes les autres villes de l’intérieur du pays. D’abord, il faut que vous sachiez que ce site est un domaine de l’Etat. Quand vous voyez cet immeuble á coté de l’Hôtel Sheraton, vous vous posez la question qu’est-ce qu’il fait ici ? L’immeuble est vieux, n’est pas utilisé et dénature complètement le visage de la zone. L’objectif du gouvernement est de faire en sorte que tout ce que nous avons comme vieux bâtiments qui détériorent l’image de la ville et qui créent des problèmes aux populations, il est question pour nous de les détruire. Des instructions fermes nous ont été données dans ce sens et nous allons les appliquer jusqu’au bout. C’est de faire en sorte que tous les bâtiments qui se trouvent dans cet état, que nous les démolissions. Aujourd’hui, c’est ce bâtiment que nous allons démolir et nous allons sans nul doute continuer le travail.
Déjà, vous avez été certainement informés que les tours de Boulbinet vont bientôt tomber, nous allons les descendre. La raison est que ce sont des bâtiments qui ne respectent plus rien. Cet endroit que nous sommes en train de démolir aujourd’hui rentre dans ce cadre. Et l’objectif du Président de la République, le Pr Alpha Condé, c’est de faire en sorte que ces espaces qui appartiennent á l’Etat soient utilisés á bon escient. »

Á la question de savoir ce qui sera fait sur le site de l’immeuble en cours de démolition, Monsieur dira je cite « La première des choses, c’est de libérer le site et après nous allons travailler pour d’autres bâtiments soient construits pour permettre à notre ville d’être plus belle. Il y a aujourd’hui beaucoup de personnes qui s’intéressent aux espaces qui se trouvent dans notre pays pour que nos villes soient beaucoup plus belles. Je crois que nous allons travailler de manière à ce que des édifices soient bâtis ici pour que nous puissions avoir une situation beaucoup plus intéressante… »

Au Groupe chinois MAR GRANDIOSO qui réclame la propriété, Monsieur le Ministre dira en terme clair « Nous sommes très sereins dans tout ce que nous sommes en train de faire, le site est un domaine de l’Etat. Nous savons que les chinois sont présents et occupent des sites au Centre Emetteur. Mais être présent ne veut pas dire être propriétaire de tous les autres espaces voisins du Plazza Diamond ou Plazza Platinium. Nous connaissons toutes les limites. Les conventions sont signées sur des bases très claires. Nous travaillons sur la base des consignes très précises. Nous n’allons pas nous laisser distraire. Nous allons récupérer tous ceux qui appartiennent á l’Etat qu’ils soient occupés par des guinéens ou par des non guinéens … »

Guinée: une marche de l’opposition dispersée par la police

Les femmes de l’opposition républicaine ont battu le macadam dans la matinée de ce mardi 13 novembre 2018 pour dénoncer les crimes commis sur les partisans de l’opposition et l’impunité garantie aux assassins. Mais, contrairement à leurs promesses, elles n’ont pas pu arriver à l’esplanade du stade du 28 septembre où les discours devaient être prononcés.

Avec des slogans « Justice zéro ! Alpha zéro ! Arrêtez de tuer nos enfants ! Justice pour les victimes… », les femmes de l’opposition républicaine ont manifesté leur colère ce mardi. Elles ont réclamé l’arrêt des assassinats des manifestants et la justice pour les morts (plus de cent dans les manifestations politiques depuis l’arrivée du président Alpha Condé au pouvoir).

Entre le carrefour de Bambéto et celui de la Belle Vue, tout s’est plutôt bien passé. Les femmes ont marché, brandi leurs pancartes et crié des slogans hostiles au régime Alpha Condé, tout en demandant la fin des répressions meurtrières et la justice pour les victimes.

Les protestataires ont été stoppées net par des agents de police peu avant le rond-point de la Belle-vue.

Ces manifestantes ont été empêchées d’atteindre l’esplanade du stade du 28 septembre où elles devaient tenir des discours pour l’interpeller l’Etat face à ses responsabilités.

La police, déployée dans la zone, a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule qui tenait mordicus à franchir le cordon sécuritaire.

Guinée: des élèves dans la rue pour protester contre le manque d’enseignants

Plusieurs élèves du collège Kipé ont manifesté dans la rue, ce mardi 13 novembre 2018 pour protester contre le manque d’enseignants dans leurs classes,.

Un mois et deux semaines environ depuis l’ouverture officielle des classes au compte de la nouvelle année scolaire, les cours tardent à démarrer normalement dans les écoles publiques de la Guinée. Une situation due à la grève des enseignants déclenchée le 03 octobre dernier par le SLECG. Et de situation, les élèves du collège disent en avoir vraiment marre. Ces derniers sont sortis à nouveau pour exprimer leur ras-le-bol dans la rue.

En fin de matinée de ce mardi, 13 novembre, un groupe d’élèves est sorti ériger des barricades pour bloquer la circulation sur le tronçon Kipé-Taouyah.

Ces élèves réclament le retour des enseignants titulaires dans les classes et la reprise normale des cours. Ils estiment que les contractuels recrutés pour pallier l’absence des grévistes ne sont pas à la hauteur et ne sont plus réguliers. « Je suis très déçu du gouvernement, les contractuels qu’ils ont recrutés ne viennent pas régulièrement parce qu’ils ont des cours dans les écoles privées. Ils nous abandonnent donc au profit des élèves du privé.

D’ailleurs, certains contractuels n’ont pas le niveau pour dispenser les cours. Le peu de titulaires qui viennent aussi ne le font pas de façon régulière, on en a vraiment marre ! Comme ça c’est dommage », martèle Abdoulaye Kaba, un autre élève du collège Kipé.

Il faut dire que cette manifestation n’a pas duré longtemps. Les élèves ont été vite dispersés à coups de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre. Ce qui a permis de rétablir la circulation entre Kipé et Taouyah.

Guinée-Côte d’Ivoire : duel de rêve à Conakry

Le match retour Guinée-Côte d’Ivoire de ce dimanche au compte de cette 5ème journée des éliminatoires de la CAN 2019 sera un duel impitoyable. Dimanche, c’est ce 18 novembre. Le public sportif de Conakry est prévenu. Les deux équipes nationales ont là chacune l’occasion de livrer un beau match dans la capitale guinéenne. Que la rencontre soit une belle fête et que le fair-play l’emporte !

Au demeurant, le public sportif guinéen est très certain que le Syli national a à cœur de rééditer l’exploit de l’année dernière lors du match-aller sur ses installations bouakéennes des Eléphants de Côte d’Ivoire. Les supporteurs ivoiriens ne l’entendent de cette oreille. Ils viennent décidés de laver l’affront ici même à Conakry et faire oublier définitivement la correction infligée à leur équipe nationale par un Syli qui commence à barrir sur les terrains d’Afrique depuis que l’ingénieur et entrepreneur dans le domaine du marketing Antonio Souaré a pris les devants de la Fédération nationale de football. C’est cela le grand enjeu de cette rencontre.

Ne voulant pas être détrôné de sa première place dans ce groupe, le Syli est condamné à vaincre après avoir perdu l’opportunité de se qualifier à Kigali au Rwanda.

La perspective de la première place entre ces deux formations sera épique. Mais évoluant à domicile, le Syli national part avec un léger avantage. Pourvu que les automatismes entre les différentes lignes fonctionnent à merveille.

Les éléphants habitués aux grandes rencontres de ce genre savent comment se comporter. C’est un autre visage que l’équipe ivoirienne compte montrer à Conakry. La bande à Paul Put est appelée à jouer sérieux et même très sérieux en évitant les multiples erreurs des dernières sorties de l’équipe guinéenne qui, dans tous les cas, bénéficie du soutien de son public.

Qu’à cela ne tienne ! Le football a le grand mérite d’être une compétition sportive classique où seules les équipes les plus réalistes s’offrent la victoire finale. C’est donc un rendez-vous plein de suspens à vivre ce dimanche et une belle occasion de prouver que le Syli national a pris son destin en main ou que les Eléphants ivoiriens ne sont pas une équipe à battre en aller-retour. L’issue finale de la rencontre de ce 18 novembre 2018 nous édifiera davantage.

En attendant, Syli « aide-toi, le Ciel t’aidera » !

 

 

 

Guinée: une rencontre pour parler de l’état d’avancement des programmes de certaines écoles de Matoto

Éducation : le lycée – collège Facinet Beavogui , l’école primaire Enta sud et le collège Dr Ibrahima Kourouma ; des écoles en pleine marche dans la capitale Conakry.

Dans ces écoles situées dans la commune de Matoto, le débat ne se situe plus autour du taux de fréquentation des élèves encore moins celui des enseignants. Ici on parle plutôt de l’état d’avancement des programmes . A ce jour Près de 19% des programmes sont exécutés nous a confié le proviseur du lycée Facinet Beavogui.

Pour Ansoumane Sidibé, la complicité entre l’administration scolaire et les enseignants n’a jamais fait défaut dans son établissement c’est pourquoi depuis le 03 octobre 2018 les classes fonctionnent normalement. Ansoumane Sidibé affirme également que son premier soucis est le respect du droit des élèves celui de recevoir les cours . Il en appelle à la conscience professionnelle de tous les enseignants car pour lui si enseignants et encadreurs sont à l’école c’est parce que les élèves y sont .

Il en est de même à l’école primaire Enta Sud. Là, représentants de l’APEAE,administration scolaire,imams et citoyens unissent les efforts pour le bon fonctionnement de l’école. Et les résultats sont bien visibles sur le terrain. Toutes les classes font le plein depuis l’ouverture .

La directrice de l’école a rassuré du maintien de cette confiance entre son école et les partenaires sociaux pour le bonheur des enfants.

Dans la même commune,le collège Dr Ibrahima Kourouma ne fait pas exception à la règle. Les salles sont bondées d’élèves . Un encadrement très souple et un personnel motivé assurent la formation des élèves et veillent à leurs sécurité.

Comme à Matoto , l’école poursuit son cours normal à Conakry et dans le reste du pays.

Les ministres Cheick Taliby Sylla et Gabriel Curtis président les travaux de présentation du rapport de soutien au développement du Solaire PV en Guinée

Les ministres de l’Energie et de l’Hydraulique, Dr Cheick Taliby Sylla et celui de l’Investissement et du Partenariat Public et Privé, ont participé hier lundi, 12 novembre 2018 aux travaux de présentation du rapport de soutien au développement du Solaire PV.

C’est dans la salle de conférence du département de l’Energie et de l’Hydraulique, que ce rapport de soutien au développement du Solaire PV EN Guinée a été présenté dans la matinée d’hier lundi. Co-présidé par Dr Cheick Taliby Sylla et Gabriel Curtis, respectivement ministre de l’Energie et de l’Hydraulique et celui de l’Investissement et du Partenariat Public et Privé, l’objectif était de restituer les travaux effectués sur le terrain afin de déterminer la puissance PV maximale raccordable dans les années à venir (à l’horizon 2021 et 2025) sur le réseau électrique de la Guinée sans nuire à la stabilité statique et dynamique du réseau.

Dans son intervention, Dr Cheick Taliby Sylla, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique est revenu sur les objectifs du gouvernement pour développer l’Energie solaire dans notre pays « le gouvernement guinéen a plusieurs objectifs pour développer le système solaire dans notre pays. L’objectif premier, c’est d’avoir nous aussi notre centrale solaire. Depuis 2011, on parle de centrale solaire de Khoumaguély à Linssan. C’est vrai que tous ceux qui sont venus ce sont intéressés à cette zone parce que c’est là seulement qu’il y a une ligne de transport d’Energie. Il y a un objectif à court terme, toute suite 80 MW, il y a pas de problème par rapport à ça. Mais, nous voulons inscrire dans une dynamique qui évolue dans le temps. Aujourd’hui, c’est toutes les villes de Guinée qui veulent avoir de l’électricité à l’image de la ligne interconnectée de l’EDG. Faut-il s’asseoir et croiser des bras jusqu’à ce que ces lignes ou bien construire ces barrages qui vont prendre minimum 5ans ? Et c’est arrivé dans l’esprit de tout le monde qu’il est très facile d’installer les centrales solaires. Je vais vous dire que c’est possible de construire des centrales solaires dans toutes ces villes non encore électrifiées » a expliqué le ministre

Au cours de cette rencontre, plusieurs présentations ont été faites par des experts de l’Intertional Finance Corporation (IFC) du groupe Banque Mondiale. Il s’agit entre autres : analyse préliminaire des points d’insertion envisageables pour le raccordement de centrales PV / priorisation des postes et projets sur la base de critères techniques, modélisation du réseau de Guinée en 2021/2025 sur un logiciel de réseau électrique et déterminer la puissance PV maximale injectable par simulation de scénarios statiques et dynamiques afin de permettre à notre pays.

A rappeler que l’analyse IFC démontre la capacité théorique du réseau et ses sources de fourniture existantes à fournir un niveau suffisant de réserve pour gérer l’intermittence du solaire PV. La Banque Mondiale promet de lancer une étude détaillée visant à identifier ces mesures et investissements avec plus de précision, afin de proposer une stratégie d’intégration à moindre de cout accompagnant l’expansion du solaire en 2019

 

La Guinée annonce sa participation à l’édition 2018  de la COP24

La COP24 aura lieu du 2 au 14 décembre 2018 dans la ville de Katowice en Pologne. La Guinée a annoncé qu’elle participera à cette édition de l’évènement.

L’annonce a été faite par le ministre d’Etat en charge  de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Oyé Guilavogui lundi lors d’une conférence de presse à Conakry.

La rencontre avec la presse visait à faire le point sur les préparatifs de l’événement par la partie guinéenne.

« Mon département à travers une plateforme de concertation a organisé pendant 4 mois, des séries de réunions préparatoires avec les représentants des institutions républicaines, des départements ministériels, du secteur privé, de la société civile et des medias. Ces réunions sont axées sur  le rôle de chaque partie prenante à la COP 24 ».

Selon le  ministre, la délégation guinéenne à ce sommet sur le climat sera conduite par le président Alpha Condé. Le président Alpha Condé, désigné par ses pairs comme coordinateur de des énergies renouvelables en Afrique.

« Les changements climatiques constituent un défi majeur pour le développement de notre pays, en raison de sa vulnérabilité économique et de sa dépendance de ses ressources naturelles », a-t-il fait savoir.

Le ministre a également indiqué que de son département «  entend poursuivre les négociations auprès des partenaires techniques et financiers pour la mobilisation des ressources nécessaires pour le financement  des projets et programmes d’adaptation, de transfert de technologies et surtout de plaidoyers auprès des pays développés  pour les amener à  honorer leurs engagements à l’objectif convenu de mobiliser 100 milliards USD par an d’ici 2020 ».

Guinée : rencontre entre le gouverneur de Conakry et des représentants de l’opposition

Le rencontre qui se tient ce mardi au gouvernorat de la ville portera sur les questions de sécurité.

Le gouverneur de la ville de Conakry, Mathurin Bangoura, et des représentants de l’opposition se retrouvent ce mardi autour de la même table.

La rencontre a lieu ce mardi à partir de 10 heures au gouvernorat de la ville de Conakry.

Selon une lettre du gouverneur adressée aux opposants, les deux parties échangeront « essentiellement sur les questions de sécurité et de paix » dans la ville.

Depuis quelques années, la ville, tout comme d’autres localités du pays sont en proie aux violences et manifestations des partisans des opposants.

Hier, encore, la ville était sous le feu des manifestations du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG).

Un important dispositif sécuritaire a été déployé aux alentours de la DCE de Dixinn.

A Matam, enseignants et élèves se sont donné rendez-vous devant la direction communale de l’éducation. Les manifestants ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre.

Guinée : vive altercation entre forces de l’ordre et enseignants lors du Sit-in du SLECG à Matoto

Le sit-in du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) a été empêché par les forces de sécurité ce lundi 12 novembre à Matoto.

Des enseignants grévistes se sont massivement mobilisés, dans la ville pour rejoindre la Direction Communale de l’Éducation (DCE) de la localité, quand ils ont assisté, impuissants, à l’intervention musclée des forces de maintien d’ordre qui les ont aspergés de gaz lacrymogène.

Avant de leur intimer l’ordre de rebrousser chemin. Alors que la centaine d’enseignants cherchaient à rallier la DCE située à quelques encablures de là.

S’en suivra une vive altercation entre les deux parties. C’est finalement au rond-point de la Tannerie en face de la station d’essence que les enseignants se résoudront à faire lecture de leur mémorandum qui était initialement prévue après le sit-in.

C’est Mohamed Ouamounou qui s’est chargé de faire lecture du document dans lequel les enseignants ont dénoncé le refus du gouvernement de faire une proposition concrète face à leur plate-forme revendicative.

Mais, étant loin d’abandonner leurs actions de protestations, ils ont par la suite promis de tenir ce sit-in réprimé plus tard, quels que soient le moment et la manière.

Au moment où nous mettions cet article en ligne, les enseignants-manifestants, chacun par des moyens de bord, tentaient de rejoindre son domicile.

Guinée: cinq morts et six blessés dans l’Eboulement d’une mine d’or à Doko 

Cinq personnes ont été tuées et six autres blessées dans un nouvel éboulement survenu dans l’après-midi d’hier, dimanche 11 novembre 2018 dans une mine d’or de la sous-préfecture de Doko, située à 60 km de la préfecture de Siguiri.

Ce dimanche, 11 novembre 2018 encore, de nombreuses familles ont été endeuillées par un nouvel éboulement particulièrement meurtrier. Cinq jeunes ont péri et 6 autres ont été grièvement blessés dans cet accident de travail survenu dans la mine d’or Fadakoba située dans le district de Kourako, sous-préfecture de Doko.

Selon Fodé Konaté, le chef local des Tombolomas (Les gendarmes des mines d’or), les victimes exploitaient une mine interdite d’exploitation en raison de sa dangerosité.

Interrogé sur cette question, le sous-préfet de Doko a regretté ces pertes en vies humaines. Namory Doumbouya a déploré aussi le comportement des mineurs qui ne mesurent pas les risquent en travaillant : « Il n’est pas facile de contrôler cette situation. Nous avons interdit l’exploitation des sites jugés à risque, mais comment on peut déployer les agents de sécurité que nous avons pour surveiller les mines tandis que les citoyens s’entretuent de l’autre côté. Les jeunes se droguent pour descendre dans les trous, sinon quand tu vois ces trous, si tu n’es pas drogué tu ne peux y descendre », a dit le sous-préfet qui annonce une nouvelle rencontre avec les Tombolomas pour prendre d’autres dispositions face à cette série d’éboulements mortels.

Les victimes de cet éboulement sont :

Abdoulaye Sidibé, 27 ans, célibataire sans enfant, originaire de Kissidougou ;

Mamady Mara, 24 ans, célibataire sans enfant, originaire de Kérouné ;

Mamady Diakite, 27 ans, marié à une femme, sans enfant, originaire de Mandiana ; Mory Traoré, 25ans, célibataire sans enfant, originaire de Guéckédou ; et Tamba Traoré, âgé d’une vingtaine et dont nous ne connaissons pas l’origine.

Signatures du Cadre de Programmation Pays 2018-2022 de la FAO et des accords de financement des projets

Sous la présidence de Dr Diene Keita, Ministre de la Coopération et de l’Intégration Africaine, la cérémonie de signature du cadre de Programmation Pays (CPP) 2018-2022 de la FAO et des accords de Financement des Projets TCP/GUI/3701 et GCP/GLO/347/MUL a eu lieu le vendredi, 09 novembre 2018, avec Monsieur Mohamed Hama GARBA, Représentant de la FAO en Guinée. On notait la présence de Monsieur le Ministre de l’Elevage et des Productions Animales et du Coordinateur Résident par intérim du Système des Nations Unies.

Monsieur le Représentant de la FAO a au nom du Directeur Général de la FAO et de l’ensemble de ses collègues, exprimé au Gouvernement et en particulier à Madame la Ministre et aux Ministres en charge du secteur rural, toute sa gratitude pour le leadership et l’appropriation tout au long du processus d’élaboration du document de CPP 2018-2022. Il a réitéré l’engagement de la FAO auprès du Gouvernement pour accompagner le pays dans son développement vers l’émergence d’une agriculture (agriculture, élevage, pêche et environnement) durable et résiliente adaptée au changement climatique.

Il a souligné que ce cadre de programmation pays de la FAO pour la Guinée pour les cinq prochaines années, vise à assurer une plus grande efficacité de l’assistance de la FAO en soutien aux objectifs de développement rural. Qu’il s’appuie sur les priorités nationales notamment dans les domaines de l’Agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’environnement. L’enveloppe budgétaire pour la période est d’environ 22 millions USD.

Poursuivant son intervention, Monsieur le Représentant a rappelé que les deux projets qui accompagnent la signature du CPP : TCP/GUI/3701 « Appui à l’amélioration de la technologie de valorisation du riz en République de Guinée » et le GCP/GLO/347/MUL « Gouvernance foncière inclusive pour améliorer la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et la consolidation de la paix » rentrent dans ce cadre et participent à la volonté de la FAO d’accompagner ce processus de mobilisation de ressources.

Pour terminer, il a réitéré la disponibilité et l’engagement de la FAO pour accompagner la Guinée vers l’éradication de la pauvreté, l’insécurité alimentaire et la malnutrition.

En réponse, Madame la Ministre a souligné que le Cadre de Programmation Pays de la FAO, indique clairement les engagements généraux et les stratégies de cette organisation pour appuyer le Gouvernement guinéen dans la réalisation de ses priorités telles que définies dans le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) 2016-2020 ; la Politique Nationale de Développement Agricole (PNDA) 2018-2025 et le Plan National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN) 2018-2025. Ce CPP contribuera aussi à la réalisation des priorités du Programme des Nations Unies pour l’Aide au Développement (PNUAD) 2018-2022 du Système des Nations Unies et aux Objectifs de Développement Durable (ODD) horizon 2030.

Elle a noté que ces programmes sont des outils efficaces et efficients permettant d’améliorer les faiblesses de la gestion et d’identifier les opportunités d’un changement transformationnel et durable à long terme. Toutefois, ces projets s’appuient sur les expériences passées en s’adaptant aux nouveaux défis et besoins pour augmenter la demande sans cesse croissante des produits agricoles sur le marché guinéen.
Enfin, elle a au nom de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, le Professeur Alpha CONDE, de son Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Dr. Ibrahima Kassory FOFANA et de tout le peuple de Guinée, exprimé sa profonde gratitude à l’endroit du Système des Nations Unies en générale et de la FAO en particulier, pour l’appui qu’elle ne cesse d’apporter à la Guinée.

Le Service Communication

Eliminatoires CAN 2019/Match Guinée-Côte d’ivoire : les tickets en vente à partir de mercredi (communiqué)

Dans le cadre du match comptant pour la 5ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2019, devant opposer le Syli National de Guinée aux Eléphants de Côte d’Ivoire, au stade du 28 septembre, à partir de 16h,

Communiqué sur le match Guinée vs Côte d’Ivoire

Dans le cadre du match comptant pour la 5éme journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations, Cameroun 2019, devant opposer le syli national de Guinée aux éléphants de Côte d’ivoire, au stade 28 septembre, le dimanche 18 novembre 2018, a partir de 16h, le ministère des sports, de la culture et du patrimoine historique et la fédération guinéenne de football ont le plaisir d’informer le public sportif de Guinée, que la vente des tickets d’accès débutera à Conakry à compter du mercredi 14 novembre au samedi 17 novembre de 9 heures à 17 heures aux points suivants :
1. Dans les guichets du stade du 28 septembre.
2. Dans les agences orange de Kaloum, Bellevue et Kipe.

Les tarifs :
Gradins : 20.000 gnf
Secteurs 1-2-3 : 30.000 gnf
Secteurs 7-8-9 : 30.000 gnf
Secteur 4 : 100.000 gnf
Secteur 5 : 200.000 gnf
Secteur 6 : 100.000 gnf

Toutes personnes souhaitant avoir accès à ce match devra se munir d’un bracelet à porter obligatoirement au poignet. Aucun autre lieu de vente ne sera accepté en dehors de ces lieux précités.

Par conséquent, tout contrevenant sera exposé à des poursuites judiciaires.

Le comité d’organisation
MSCPH – FGF

Mscph – Kankan remporte la coupe Alpha Condé

L’équipe de football de Kankan s’adjuge la Coupe du Président de la République face à Beyla sur le score de 3 buts à 1 et empoche de facto une enveloppe de 100.000.000 Gnf, les médailles et 3 ballons de football.

Beyla se console avec une enveloppe de 50.000.000 Gnf et les médailles.

Les équipes de Kaloum et Mali 1/2 finalistes malheureux reçoivent comme récompenses respectives des enveloppes de 10.000.000 Gnf.

Les Commissaires et arbitres rentrent à la maison avec des médailles.

La finale présidée par SEM le Premier Ministre, Chef du Gouvernement s’est déroulée le Dimanche 11 Novembre 2018 au Stade du 28 Septembre très animés par les supporteurs des deux protagonistes et dans un climat de fairplay.

Vivement la 2ème édition l’an prochain (2019).

Crise sociopolitique en Guinée: Hadja Rabiatou Sérah Diallo appelle à une prise de conscience

Les Guinéens vivent une période de vives tensions nées au lendemain des élections communales du 04 février dernier.

En effet, neuf mois après ces élections, les élus n’étaient toujours pas installés jusqu’au 05 octobre date à laquelle l’installation des conseillers communaux a été débuté sur toute l’étendue du territoire national.

Mais avant cette date, un accord politique avait été signé entre la mouvance et l’opposition. Un accord qui a du mal à être appliqué sur le terrain. Un fait qui pousse les opposants au régime Condé à reprendre les manifestations de rue et les journées ville-morte pour exiger du gouvernement l’application de cet accord. Depuis, des violences sont enregistrées dans la banlieue de Conakry.

Des violences qui occasionnent des morts par balles parfois, et des pillages.

Contacté ce vendredi par nos confrères de la radio Espace, la présidente du Conseil Économique et Social (CES), s’est montrée affligée par la situation qui prévaut dans le pays. Hadja Rabiatou Serah Diallo a tout d’abord déploré  les tueries enregistrées à l’occasion des manifestations politiques avant d’en appeler à une prise de conscience des acteurs politiques.

« Je voudrais tout d’abord regretter les tueries  dans notre pays parce que tout cela ça appauvri le pays et ça fait que le pays regrette. Il faudrait briser le climat de suspicion et le manque de confiance entre les acteurs politiques. Il faut aussi éviter les mobilisations politiques sur des critères ethniques et régionalistes et bannir la violence entre les acteurs politiques, défragiliser le tissu social, mettre fin à l’impunité et aux violences des droits de l’homme… »,  a-t-elle dit avant de rappeler l’historique de notre pays.

« La Guinée a été une référence, la Guinée a été un miroir pour d’autres pays, nous avons apporté notre contribution. Je pense que la Guinée n’a pas besoin aujourd’hui de piétiner le sang de ses fils et filles pour arroser nos arbres. Ça fait mal au coeur et c’est devant la porte de chacun de nous… ».

Plus loin, l’ancienne syndicaliste propose des pistes de solution de sortie de crise. « Et si nous voulons de cette paix, il faudrait qu’on cultive la justice sociale, il faudrait que tout un chacun puisse savoir méditer. Les leaders des partis politiques doivent sensibiliser leurs militants pour éviter des offenses, des injures, des calomnies entre les uns et les autres parce que devant l’histoire nous sommes tous responsables. Si nous brûlons notre pays aucune force extérieure ne viendra réconcilier les filles et fils de la Guinée. Il faudrait que le comité inter religieux se retrouve et qu’il en appelle aux fidèles, que les journalistes jouent leurs rôles, que les femmes qui donnent naissance se mobilisent pour prôner la paix , qu’on respecte les lois de la République… ».

Pour Hadja Rabiatou Sérah Diallo, les guinéens doivent passer à autre chose.

« Tuer des personnes, caillasser des véhicules, piller des maisons , à quoi ça va servir.
Il faut qu’on travaille pour qu’on trouve l’emploi pour les jeunes et mobiliser tout le monde pour la paix. Il faut que ça cesse, il faut que ça s’arrête que ce soit du côté des gouvernants , ou des gouvernés, il faut que ça s’arrête.  »

Il faut signaler que l’opposition a appelé ses militants à observer cinq jours de deuil national pour le repos des mémoires des disparus mais les violences continuent toujours dans certains quartiers de la banlieue de Conakry notamment à Wanindara où trois personnes ont été tuées dont un policier.

Coopération: le Chef de Délégation de l’Union européenne reçu par le Dr Diene Keita

Conakry, le 8 novembre 2018, sur invitation de Dr Diene Keita, Ministre de la Coopération et de l’intégration Africaine, Ordonnateur National du Fonds Européen de Développement (FED), le Chef de Délégation de l’Union européenne, accompagné de quatre de ses collaborateurs a été reçu dans les bureaux du Ministère.

Pour cette première prise de contact officielle avec cet important Partenaire de la Guinée, l’Ordonnateur National a souhaité faire le point de la Coopération entre la Guinée et l’UE.

A ce titre et dans une conviviale et constructive atmosphère de travail, les deux parties ont abordées les questions portant sur :
– les leçons a tirées de la mise en œuvre des 10ème et 11ème FED ;
– les changements importants vers lesquelles tend la coopération en termes de recherche de son efficacité ;
– la budgétisation et l’appui budgétaire comme instrument unique pour faire face aux nouveaux défis économiques auxquels le monde est confronté ;
– le post-Cotonou ;
– la reconnaissance du secteur économique comme principal acteur de développement économique ;
– le PNDES et les questions posées par son opérationnalisation ;
– la vocation et les principaux vecteurs de coopération de l’UE ;
– le Plan Annuel d’Action 2019 ;
– l’intérêt de l’Ordonnateur National de recevoir de la représentation en Guinée, leur point de vue sur toutes les questions de coopération Guinée/UE.

Les deux paries ont réitéré leur volonté de bonne collaboration.

 

Cérémonie de signatures des accords de financement des projets TCP: Discours de Dr Diene Keita

Discours de Dr Diene Keita, Ministre de la Coopération et de l’Intégration Africain à l’’occasion de la Cérémonie de signatures des accords de financement des projets TCP/GUI/3701, GCP/GLO/347/MUL et le CPP (Cadre de Programmation Pays) 2018-2022 de la FAO

Monsieur le Ministre de l’élevage et des productions animales
Monsieur le Coordinateur Résident par intérim du Système des Nations Unies en Guinée
Monsieur le Représentant de la FAO en Guinée ;
Mesdames et Messieurs les représentants des Départements Ministériels
Chers Invités,

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais tout d’abord m’acquitter d’un devoir, celui de vous remercier d’avoir bien voulu honorer de votre présence cette importante cérémonie consacrée à la signature des conventions de financement du CPP 2018 -2022 (Cadre de Programme Pays) de la FAO pour la Guinée pour les cinq prochaines années, avec un budget total de Vingt Deux Millions Deux Cent Quarante Un Mille Cinq Cent Dollars US (22.241.500 USD) et de deux autres projets importants qui sont :

– TCP/GUI/3701 « Appui à l’amélioration de la technologie de valorisation du riz local en République de Guinée », à hauteur de Deux Cent Quatre Vingt Dix Milles dollars US (290.000 USD) ;
– GCP/GLO/347/MUL « Gouvernance foncière inclusive pour améliorer la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et la consolidation de la paix », à hauteur d’Un Million Six Cent Mille dollars US (1.600.000 USD).
Mesdames et Messieurs,

Comme vous le savez, le Cadre de Programmation Pays de la FAO, indique clairement les engagements généraux et les stratégies de cette organisation pour appuyer le Gouvernement guinéen dans la réalisation de ses priorités telles que définies dans le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) 2016-2020 ; la Politique Nationale de Développement Agricole (PNDA) 2018-2025 et le Plan National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN) 2018-2025. Ce CPP contribuera aussi à la réalisation des priorités du Programme des Nations Unies pour l’Aide au Développement (PNUAD) 2018-2022 du Système des Nations Unies et aux Objectifs de Développement Durable (ODD) horizon 2030.
Mesdames et Messieurs,

Il convient de souligner que la Guinée est l’un des principaux pays rizicoles d’Afrique de l’ouest mais ne parvient pas à couvrir les besoins de sa population en riz. Le riz, principale culture vivrière, de par sa large consommation, constitue la principale source d’énergie alimentaire. Il joue un rôle social et économique important en offrant des activités génératrices de revenus aux producteurs, aux transformateurs et aux distributeurs dans les différents marchés du pays.

La concrétisation des initiatives présidentielles dans les domaines de l’agriculture et de la pêche et les priorités inscrites dans le PNDES 2016-2020, le gouvernement guinéen compte atteindre l’autosuffisance alimentaire. Cet engagement est traduit par de grands programmes essentiellement centrés sur la production du riz qui ont permis d’obtenir environ Un Million Neuf Cent Soixante Dix Mille Cinq Cent Quinze (1.970.515) tonnes de paddy en 2014 (Agence National des Statistiques Agricoles – ANASA).
Mesdames et Messieurs,

L’une des principales causes de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle en Guinée tient aux conflits fonciers et à l’insécurité foncière. Cependant le Gouvernement a fait preuve d’une forte volonté politique dans l’amélioration du cadre institutionnel réglementaire du secteur de l’agriculture et de la sécurité foncière en renforçant la gouvernance des régimes fonciers et de l’aménagement du territoire.

Les résultats attendus dans l’exécution de ces projets sont les suivants :
– L’amélioration des processus de gouvernance foncière au niveau local pour la planification et l’engagement des organisations de la société civile et les exploitants ruraux dans les processus fonciers nationaux ;
– Le partenariat public-privé est renforcée pour la prise en main des problèmes et des risques auxquels sont confrontés les petits exploitants et les acteurs défavorisés des systèmes alimentaires et agricoles ;
– l’environnement porteur permettant aux ruraux pauvres d’exprimer leurs besoins et de disposer d’un accès équitable aux ressources, aux services, aux institutions et aux processus d’action publique afin de sortir de la pauvreté a été instauré ou renforcé ;
– la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la résilience des populations vulnérables aux crises et aux effets du changement climatique ; l’amélioration des revenus des femmes et des jeunes ruraux à travers l’augmentation de la productivité agricole et non agricole.
– l’amélioration de la gouvernance du secteur agricole et rural.

Mesdames et Messieurs,
Chers invités
Ces programmes sont des outils efficaces et efficients permettant d’améliorer les faiblesses de la gestion et d’identifier les opportunités d’un changement transformationnel et durable à long terme. Toutefois, ces projets s’appuient sur les expériences passées en s’adaptant aux nouveaux défis et besoins pour augmenter la demande sans cesse croissante des produits agricoles sur le marché guinéen.

Je voudrais personnellement remercier le Représentant de la FAO en Guinée, Monsieur Mohamed Hama GARBA, ainsi que l’ensemble de ses collaborateurs pour leurs efforts dans la mobilisation des ressources en vue de l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire en Guinée, gage certain de la promotion d’un développement durable.
Mesdames et Messieurs,

Distingués invités,

Vous me permettez ensuite d’exprimer au nom de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, le Professeur Alpha CONDE, de son Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Dr. Ibrahima Kassory FOFANA et de tout le peuple de Guinée, ma profonde gratitude à l’endroit du Système des Nations Unies en générale et de la FAO en particulier, pour l’appui qu’elle ne cesse d’apporter à notre pays.

.Vive la Coopération Internationale !

Je vous remercie

Guinée: un policier tué lors des violences entre manifestations et agents de sécurité à Wanindara

Dans la haute banlieue de Conakry, la contestation ne faiblit pas. Un regroupement de jeunes dans la rue à Wanindara a viré jeudi au drame. En opération de maintien de l’ordre, un policier a été tué jeudi lors des violences qui ont éclaté entre manifestations et agents de sécurité.

Le brigadier-chef Bakary Camara, la victime, relevait de la CMIS de Bambeto. Il était sur le terrain dans le cadre du rétablissement de l’ordre, selon le contrôleur général Boubacar Kassé, qui précise que son unité avait été requise suite à l’érection de barricades sur la voie publique à Wanindara.

‘’Le  brigadier-chef et ses coéquipiers étaient venus débloquer la voie. C’est dans l’intervention qu’il a été récupéré par un groupe des jeunes. Ils l’ont conduit dans le quartier où il a été violenté et poignardé à mort’’, explique à VisionGuinee le porte-parole du ministère de la sécurité.

Transporté d’urgence à l’hôpital militaire du camp Almamy Samory Touré, l’homme en uniforme rendra l’âme en cours de route. Sa dépouille mortelle a été transférée à la morgue de l’hôpital Ignace Deen.

Le procureur de la République a été saisi de l’affaire, nous apprend-on.

L’opposition républicaine reporte sa marche au 15 novembre prochain 

L’information vient de nous parvenir. L’opposition républicaine décide de reporter sa marche pacifique initialement prévue ce jeudi 08 novembre 2018 au lundi 12 novembre prochain.

Ceci, dit on, pour observer cinq journées de deuil suite à l’assassinat de 100 jeunes opposants depuis l’arrivée du président Alpha Condé au pouvoir.

Pendant ce temps, la situation reste toujours tendue à Wanindara entre jeunes en colère et forces de l’ordre. Un policier a été froidement tabassé et transporté d’urgence au camp Samory.