Salmana Diallo (CNOSC-DDG) demande aux partis politiques de ne pas saboter l’enrôlement des électeurs

Le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile pour la Démocratie et le Développement de la Guinée (CNOSC-DDG), Salmana Diallo a demandé ce samedi, 1er août aux partis politiques de ne pas saboter l’enrôlement des électeurs, mais qu’ils peuvent s’occuper à régler les problèmes de la date de l’élection présidentielle de 2020 et de leurs candidatures.

Pour Salmana Diallo, cette rencontré est axée essentiellement sur la révision exceptionnelle de la liste électorale qui est en cours dans le pays. Pour ce faire, le CNOSC-DDG demandé à l’ensemble des citoyens à se faire recenser et aux autorités locales de faciliter l’enrôlement à tous les niveaux.
Le président du CNOSC-DDG dit constaté avec regret qu’il y a un manque d’engouement chez les citoyens à se présenter devant les Commissions Administratives d’Etablissement et de Révision des Listes Électorales (CAERLE).

« Notre problème est de régler les questions d’anomalies liées à l’élection, puisque si nous constatons la réussite d’une élection, c’est le fichier électoral. Pour résoudre ce problèmes, tous acteurs concernés doivent contribuer en invitant les citoyens à se présenter devant les CAERLE’’, a souhaité le président du CNOSC-DDG.
Pour finir son intervention, M. Diallo a fait savoir que sa structure à imposer l’éducation électorale des citoyens et leur sensibilisation pour une élection apaisée.

L’installation des commissions de la CENI dans 25 pays étrangers, se prépare

Une trentaine de cadres de la CENI ont suivi vendredi, 15 novembre 2019, une séance de formation sur l’opération d’installation et de formation des membres des commissions électorales d’ambassades indépendantes (CEAMI) et des membres des commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE).

Cette mission concerne 25 pays retenus par la CENI. Elle va permettre aux guinéens vivant à l’étranger de s’acquitter de leur devoir civique lors des élections législatives du 16 février 2020.
Plusieurs thèmes ont été développés par les missionnaires à savoir l’OGE (organe de Gestion des élections, la CENI et ses démembrements ; rôle et responsabilité de la CENI, de ses démembrements et des autres acteurs à chaque étape du processus ; les élections et le mode de scrutin en Guinée ; la révision des listes électorales ; l’affichage et la correction des listes électorales, etc…

Une occasion pour le chef service administratif et technique du département formation et éducation civique, Amadou Macka Diallo de rappeler que cette formation s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités du personnel de la CENI. Les missionnaires en formation doivent se rendre dans les 25 Ambassades et Consulats retenus pour la révision des listes électorales en prélude aux prochaines législatives.
Selon lui, il est question de former les formateurs des futurs membres des CEAMI et CAERLE dans les 25 pays retenus à cet effet. Pour Mr Amadou Macka « c’est l’opération de révision des listes qui va être lancée. Ladite opération fait appel à tous les citoyens guinéens qui ont 18 ans et plus ainsi que ceux qui sont déjà dans la base de données du fichier électoral de venir auprès des CAERLE pour la révision ».

De son côté, le président de la cellule technique formation et éducation civique, Mamadou Bano Sow, vice-président de la CENI, a insisté sur l’importance d’avoir de bons résultats à chaque étape du processus.
Il a laissé entendre que « Même si on arrive à recenser un million de guinéens à l’étranger s’il y a cent mille qui reste, le résultat ne sera pas bien apprécié. D’où l’importance de tout mettre en œuvre pour permettre à tous nos compatriotes majeurs vivant dans les 25 pays retenus de pouvoir se faire enrôler sur les listes électorales ».

Lansana Komara déclare qu’il n y a aucune anomalie sur le fichier électoral

Alors que la transparence et la régularité du fichier électoral a été mis en doute par l’opposition, le ministre Lansana Komara s’est chargé de démentir cette information.

En effet, selon des partis de l’opposition, dont l’UFR et l’UFDG, le fichier comporte près d’un million et demi d’électeurs fictifs et devrait donc être assaini avant d’aller à toute élection. Mais le RPG Arc-en-ciel, par la voix de Lansana Komara, a tenté d’apporter un démenti en déclarant qu’il n’existe aucune anomalie dans le fichier électoral pour le scrutin législatif prévu le 28 décembre, conformément à l’annonce faite par la CENI.

Le ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a profité de l’assemblée générale du parti qui a eu lieu le 21 septembre, pour dénoncer « une stratégie des adversaires du pouvoir visant à justifier leur éventuelle défaite » selon lui. Il a également invité les militants du RPG Arc-en-ciel à participer activement à la mise en place des commissions administratives de révision et d’établissement des listes électorales. « A partir du 25 septembre, les commissions administratives vont commencer à être installées sur toute l’étendue du territoire national de notre pays. Nous demandons de ne pas perdre une minute pour vous faire représenter dans ces commissions administratives de révision et d’établissement des listes électorales » a t-il déclaré.

Des opposants au troisième mandat d’Alpha Condé ont été libérés

Sékou Koundouno et Oumar Sylla dit « Foniké Menguè » ont été libérés. Les deux membres du Front National pour la Défense de la Constitution, interpellés le mardi 16 juillet 2019, ont été libérés après plusieurs heures d’interrogatoire.

Il semblerait qu’ils aient été interrogés sur la source des fonds leur permettant de confectionner des t-shirts en défaveur d’un troisième mandat d’Alpha Condé. Il faut dire que la possibilité qu’il y ait un troisième mandat n’enchante pas tout le monde. On assiste par conséquent, à des manifestations ça et là de citoyens exigeant que le Chef de l’Etat est tenu de respecter la constitution et les lois du pays… Pour l’heure, les deux activistes du Front National pour la défense de la Constitution peuvent profiter de leur liberté, en attendant d’être de nouveau interrogés.

Pour le bon déroulement des prochaines élections, la France appelle la Guinée à un débat politique « ouvert, inclusif et pacifique »

L’ambassade de France en Guinée a reçu les acteurs de la sphère politique, du secteur privé, de la société civile, des médias, du sport, de la culture, ainsi que les chefs de missions diplomatiques et des organisations internationales, en plus de plusieurs ressortissants français en Guinée, afin de célébrer la fête nationale française.

C’est donc au cœur d’une ambiance conviviale que la France a invité la classe politique à un débat « ouvert, inclusif et pacifique », par la voix de l’ambassadeur, Jean-Marc Grosgurin. Il a consacré une partie de son discours à la situation en Guinée, dont voici quelques lignes :

« Aujourd’hui, la France demeure aux côtés de la Guinée pour consolider la démocratie et l’Etat de droit, favoriser la stabilité et le développement socio-économique du pays. La France encouragera toujours la voie du dialogue entre tous les acteurs pour favoriser les règlements consensuels. (…) Dans la perspective de nouvelles échéances électorales fin 2019 et 2020, la France et de nombreux partenaires internationaux de la Guinée, appellent de leurs vœux un débat politique ouvert, inclusif et pacifique, ainsi qu’un processus électoral libre, honnête, démocratique et transparent, garantissant la crédibilité des scrutins. (…) En tout état de cause, quel que soit le choix du peuple guinéen lors des prochaines consultations, il sera essentiel pour le pays de poursuivre les réformes engagées et d’intensifier les efforts déployés au bénéfice des populations et notamment de la jeunesse guinéenne. Durant cette période, la stabilité et l’attractivité du pays devront être garanties ».

« Quand on me demande si je suis optimiste ou pessimiste s’agissant de la Guinée, j’ai l’habitude de répondre en citant les propos de Jean Monnet, l’un des pères de l’Europe, qui affirmait : “Ce qui est important, ce n’est ni d’être optimiste ni pessimiste, mais d’être déterminé”. A ajouté Jean-Marc Grosgurin avant de conclure. « En tout cas, après bientôt trois riches années passées en Guinée, je puis vous confirmer, M. le Premier Ministre, Mme la Ministre, que vous pourrez toujours compter sur ma détermination à œuvrer pour le développement de la Guinée, ainsi que sur mon attachement indéfectible à renforcer nos relations bilatérales ».

 

Elections : le Camp d’Alpha Condé exige l’utilisation des technologies

La commission Electorale nationale Indépendante veut introduire les technologies dans l’organisation des prochaines élections en Guinée.

Une « innovation » sensible qui requiert l’approbation des acteurs en compétition. La mouvance présidentielle se dit déjà favorable. Mais à condition : que cette technologie soit suffisamment fiable pour éviter des contestations. « La technologie  est aujourd’hui utilisée dans toutes les élections dans le monde. Des pays qui sont moins nantis que nous utilisent déjà la technologie. Mais l’opposition croit toujours que la mouvance va mettre d’abord des voix sur des puces qu’elle introduira dans cette technologie. Nous sommes d’accord pour l’introduction de la technologie. Mais que cette technologie soit suffisamment fiable pour mériter la confiance de tous les acteurs pour ne pas qu’il y ait comme à l’accoutumée des contestations des résultats », a déclaré ce mardi 26 mars 2019 le chef de la majorité présidentielle, Amadou Damaro Camara en marge d’une rencontre avec la CENI.

Le Président de la CENI, Salifou Kébé a assuré que son institution œuvrera pour trouver des solutions afin de disposer d’un système qui garantirait la fiabilité et l’intégrité des résultats.