L’ultime ligne droite s’annonce périlleuse, mais la lumière est encore au bout du tunnel. La Fédération guinéenne de football (FGF) a officialisé, le dimanche 21 septembre, le calendrier des deux derniers matches des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 pour le Syli National. Deux rencontres décisives qui se joueront en octobre, loin des terres guinéennes, mais avec, en ligne de mire, une qualification qui tiendrait du miracle maîtrisé.
Le jeudi 9 octobre à 16h GMT, la Guinée se rendra au stade Zimpeto de Maputo pour affronter le Mozambique. Quatre jours plus tard, le mardi 14 octobre, elle retrouvera le Botswana au stade Mohamed V de Casablanca – une enceinte marocaine qui sert une nouvelle fois de terre d’accueil provisoire, en l’absence de stade homologué en Guinée.
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Une revanche à prendre
Chacune de ces confrontations porte en elle un goût de revanche. À l’aller, le Syli s’était incliné 1-0 face aux Mambas mozambicains, avant de subir la loi des Zèbres botswanais sur le même score. Des défaites cuisantes qui pèsent lourd dans la balance aujourd’hui.
Pourtant, rien n’est encore joué. Avec 11 points, la Guinée occupe certes la 4ᵉ place du groupe G, mais elle n’est qu’à quatre petites unités du Mozambique et de l’Ouganda, deuxièmes avec 15 points. L’Algérie, leader avec 19 points, n’est plus qu’à une victoire du Mondial. Mathématiquement, tout reste possible – à condition d’empocher six points sur six et de bénéficier de faux pas des concurrents.
Casablanca, maison loin de la maison
Pour la deuxième fois consécutive, le Syli jouera son match « à domicile » à Casablanca. Une situation qui interroge sur l’état des infrastructures sportives guinéennes, mais qui a au moins un avantage : les joueurs évolueront sur une pelouse de qualité, devant un public africain acquis à leur cause.
La FGF n’a pas encore communiqué sur la date et le lieu du regroupement des joueurs. Mais une chose est sûre : le sélectionneur devra composer avec l’urgence et l’absence de véritable ancrage territorial. Un handicap de plus à surmonter.
La foi ou le naufrage
En octobre, le Syli National ne jouera pas que pour les points. Il jouera pour l’honneur d’un pays qui croit toujours au football comme vecteur de fierté nationale. Il jouera pour éviter l’élimination sèche, sans recours.
La tâche est immense, mais le scénario du exploit reste écrit dans les étoiles. Et si l’Algérie a presque fait son trou, la deuxième place, elle, se dispute encore. Alors, en Guinée, on retient son souffle. On croise les doigts. Et on se dit que, parfois, le football réserve des surprises là où on ne les attend plus.
