Des femmes de Fanafanakô très en colère suite à l’attaque dont leurs époux ont été la cible, se sont donné rendez-vous ce lundi 17 décembre 2018 à la résidence du préfet pour lui demander des comptes.
Très tôt le lundi 17 décembre 2018, des femmes de Fanafanakô dans la sous-préfecture de Doko, avec des foulards rouges sur la tête, ont investi la résidence du premier responsable de la préfecture de Siguiri pour protester contre la fusillade survenue le dimanche 16 décembre 2018. Au cours de celle-ci plusieurs citoyens ont été blessés par balles. Cette protestation a commencé alors que les blessés bénéficiaient de soins à l’hôpital de Siguiri suite aux affrontements survenus entre Mansala et Fanafanakô dans la mi-journée de dimanche 16 décembre autour d’une mine litigieuse. Ces femmes accusent le préfet de soutenir le district de Mansala dans ce conflit. Interrogé, le secrétaire général de collectivités Sine Magassouba, a joué la carte de l’apaisement indiquant que c’est une incompréhension. « Que mes mamans, mes sœurs acceptent de rentrer au village. Nous leur demandons de rester derrière la justice », a plaidé Sinè Magassouba auprès des femmes qui juraient ne pas vouloir quitter les lieux.