Suite aux révélations d’un avocat du barreau de Guinée sur un prétendu tripatouillage de la nouvelle constitution issue du referendum du 22 mars dernier, le ministère de la justice a, au cours d’un point de presse jeudi 04 juin 2020 éclairé la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur ce sujet devenu embarrassant pour l’exécutif guinéen.
Sans confirmer les révélations sur une prétendue modification du texte soumis au referendum, le ministre de la justice, garde des sceaux s’est contenté d’apporter tout simplement des précisions sur la voie suivie pour l’adoption et la promulgation de la nouvelle constitution.
Selon lui, le texte promulgué a fait l’objet de plusieurs consultations et d’amendements pour prendre en compte toutes les préoccupations de l’ensemble des guinéens.
C’est suite à tout cela et après l’avis de la Cour Constitutionnelle, que le projet a été soumis au referendum et adopté le 22 mars et confirmé par l’arrêt AE007 du 03 avril 2020 qui l’a proclamé comme étant la Constitution de la République de Guinée.
En conséquence, l’adoption du texte final par le referendum met hors d’usage tous les autres documents qui ont contribué à son élaboration.
Selon le ministre de la justice, c’est fort de cette légitimité constitutionnelle que ce texte est applicable et opposable à tous.
A signaler que cette sortie médiatique du garde de sceaux était très attendue pour lever un coin de voile sur cette polémique. Il reste à savoir si cette sortie pourrait mettre fin au débat concernant cette actualité dans la cité.