Le service de délivrance des documents de voyage va quitter le réduit de Coléah pour la cité de Donka.
Ce jeudi, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Alpha Ibrahima Kéira a procédé à la pose de la première pierre de la direction centrale de la police aux frontières. Sur une superficie de 700 mètres carrés, le bâtiment sera mis en œuvre par une entreprise privée spécialisée dans la construction. C’est la société malaisienne IRIS –détentrice du marché- qui s’engage à l’offrir à la Guinée. Alhassane Fadiga, le responsable administratif de l’entreprise en charge de la réalisation des travaux a indiqué que « ce bâtiment de R+1 est composé de 16 bureaux et de plusieurs salles de travail. Au niveau de la rentrée, il y aura une salle d’interview qui peut recevoir jusqu’à 150 personnes à la fois. Une salle d’enrôlement avec une place de 25 machines, plus une salle de scannage et d’autres salles permettant de faire la remise. Au premier niveau, il y a le bureau des deux directeurs, le service visa, le service contrôle et aussi les autres services liés aux bureaux des divisionnaires de l’immigration et de l’émigration y compris les salles des serveurs et d’impression. »
Se réjouissant de l’initiative relative à la mise en place de cette nouvelle direction rattachée à son département, le ministre de la sécurité a remercié le président de la république, professeur Alpha Condé pour avoir mis cette parcelle à la disposition de son Ministère. « C’est une joie immense pour le personnel du Ministère de la sécurité et de la protection civile. C’est l’occasion pour nous de réitérer au chef de l’État, le professeur Alpha Condé toute notre gratitude, nos remerciements pour ce geste magnanime qu’il a bien voulu nous accorder en nous affectant cette parcelle très importante en vue de pouvoir implanter une direction de la police des frontières afin d’abriter le personnel chargé de l’enrôlement, de la production et délivrance des passeports biométriques à nos concitoyens. »
Ce bâtiment qui sera exécuté dans un délai de 6 mois, à en croire le chef d’ouvrage, permettra de recevoir et d’accommoder l’ensemble des travailleurs de la direction centrale de la police aux frontières.