Le directeur général de la police nationale, Djénaba Sory Camara, a haussé le ton ce mardi 22 juillet face aux menaces croissantes liées au trafic de stupéfiants. Lors d’une rencontre avec les unités engagées dans la lutte contre la drogue en Guinée, il a salué les efforts déjà menés tout en appelant à une intensification des opérations.

« Quand la police dort, c’est le peuple qui est menacé », a-t-il martelé avec gravité, soulignant le lien direct entre inaction sécuritaire et montée du crime dans les zones urbaines.

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« Ouragan » et « Épervier » : deux opérations pour une frontière sous contrôle

Au cœur de cette nouvelle stratégie sécuritaire, une opération mixte baptisée « Ouragan » a été lancée. Actuellement en phase initiale, elle sera bientôt complétée par une seconde vague : l’opération Épervier, conduite par la Compagnie d’intervention de police aux frontières (CIPAF).

Ces actions visent à couper le cordon entre les pays frontaliers et la Guinée, là où transitent convoyeurs et cargaisons de drogues. Grâce à un appui logistique de Civipol, deux véhicules Land Cruiser viendront renforcer la surveillance aux points sensibles.

Un combat de longue haleine contre le kush et les trafics imposés

Le chef de la police a également tenu à faire une mise au point sur l’origine du fléau :

« Le Kush ne se fabrique pas ici. On nous l’a imposé », a-t-il déclaré, appelant à la mise en place de mécanismes de lutte efficaces.

Il a par ailleurs exhorté ses hommes à rester mobilisés jusqu’en janvier 2026.

« Il faut se préparer moralement, mentalement, physiquement. Nous n’allons pas baisser les bras. »
Un engagement fort pour une lutte contre la drogue en Guinée qui prend une tournure résolument offensive.