Cette année certains axes routiers de la commune urbaine de Labé ont été bitumés par le gouvernement de la république. Des actions de développement qui ont soulagé plus d’un. Mais en dépit de cette avancée, les usagers de la route se demandent toujours où mettre la tête. Ce sont les habitants du secteur domby dans le quartier Daka1, au quartier tata2 et ceux du quartier Fady.
Selon le constat fait sur le terrain par notre correspondant régional, les souffrances découlant de l’état catastrophiques des routes qui mènent vers ces quartiers sont énormes.
« Moi je me demande si les autorités savent que N’djolou existe à Labé. Si vous prenez la route qui mène où se trouve le lieu des camions bennes, vous constaterez qu’elle est impraticable. Il y’a des trous béants dans lesquels, une moto peut disparaitre. Les petites voitures la même chose. Chaque jour, ont tire des voitures ici. Celle qui mène au complexe privé N’djolou est dans le même état. Des accidents sont enregistrés à tout moment surtout la nuit. Les populations tentent de reprofiler certaines parties mais cela ne donne rien parce que les camions y passent à chaque minute. Si un enfant tombe dans ces trous, il pourrait mourir parce qu’ils sont très profonds, » a déploré Alimou Diallo conducteur de taxi moto trouvé coincé dans un trou avec sa passagère.
Même cris de cœur chez ceux qui logent de l’autre côté de la ville. Dans le secteur Domby, quartier daka1, les souffrances sont les mêmes toute l’année durant.
Sur la nationale, Labé-Tougué, des trous béants et même des fossés sont constatés au milieu de la route. Face à ces situations désolantes, les femmes payent plus les frais.
« Nous en saison sèche, les gens refusent de venir dans notre secteur à cause de la poussière. Il y’a même certains qui déménagent pour aller ailleurs même si la location est moins chère ici. Les taxis motos, augmentent le prix pour venir chez nous. Quand tu as un bébé, il te faut aller ailleurs pour l’allaitement si non avec la poussière il risque de contracter une maladie. Aucune route n’est goudronnée chez nous. Et quant la pluie vient, c’est la boue qui nous fatigue. Les efforts des populations ne suffisent pas pour résoudre ce problème. Des routes ont été bitumées en ville cette année. Mais, nous voulons plus surtout dans les quartiers. Seul l’Etat qui peut nous aider, » s’est plainte dame Assiatou Dramé.