Le président du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES) Dr Ousmane Kaba continue de relever les difficultés constatées dans le processus de préparation des élections législatives prévues pour le 16 février 2020. Ce constat est fait depuis le lancement des opérations d’enrôlement en Guinée.
Lors de la rencontre de travail des leaders politiques avec la délégation du NDI (National Democratic Institute) mardi, 10 décembre 2019, à Conakry, le leader du PADES est revenu sur certaines difficultés à savoir, le non-respect des délais constitutionnels des élections en Guinée, le déroulement de ces élections à commencer par un fichier électoral qui n’est pas propre, le recensement des électeurs avec beaucoup d’irrégularités notamment le recensement des mineurs un peu partout dans le pays, ce qui selon lui, jette des doutes sur la crédibilité du fichier. Il y a également les problèmes de comptabilisation et de centralisation des votes à l’image des élections locales passées.
Parmi ces difficultés signalées à la délégation du NDI, le président du PADES a qualifié le changement de la constitution comme une difficulté majeure. Pour lui, c’est un ‘’ Coup d’Etat constitutionnel’’ qui laisse le pays sans repère, avant d’ajouter que la délégation s’est montrée très satisfaite et a pris l’engagement de ne laisser aucun feu embraser l’Afrique de l’Ouest.
Prenant part à la marche du FNDC, Dr Ousmane Kaba, a souhaité que toutes les difficultés liées aux préparatifs des élections législatives soient d’abord traitées à défaut de l’arrêt des opérations d’enrôlement en cours dans le pays. Il a aussi demandé que le Chef de l’Etat renonce à son projet de coup d’Etat constitutionnel ou changement de la constitution en faveur d’une alternance démocratique en Guinée.