Le 26 juin de chaque année, marque la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture.
Afin d’éliminer totalement la torture et d’assurer l’application de la convention 10.12.1984, l’assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 26 juin « journée mondiale de soutien aux victimes de torture ».
La torture demeure répandue et il y a des victimes de la torture dans toutes les régions du monde.
Les études montrent qu’un nombre important de personnes sont mêmes favorables à son utilisation.
La Guinée à l’image des autres pays a donc célébrée cette journée ce mardi 26 juin 2018 à Conakry sous le thème : « Le soutien aux victimes de la torture ». Organisé par le Haut-commissariat des Droits de l’Hommes en Guinée, cette cérémonie a connu la présence massive des officiers, sous-officiers, la gendarmerie, la police, des agents de garde forets, les auxiliaires de la justice, et les ONG de défense de droit de l’homme.
À cette occasion solennelle, le président de l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains, Dr Aly Diaby a dans son message expliqué qu’il y a encore les efforts à faire jusqu’ici.
« La torture est interdite. C’est un droit indéfrisable, les traitements cruels, inhumains et dégradants. La tortue a souvent été utilisée lors de l’arrestation, de la garde, de l’interrogatoire, le traitement des détenus ou des prisonniers. Malgré les efforts, elle continue dans le secret toujours. Alors l’une des priorités de notre institution nationale d’indépendante des droits humain qui est de prévenir la torture, et toute autre peine ou traitement cruelle inhumain, ou dégradant », notifie-t-il.
Dans son intervention, la présidente de l’association des victimes et parents des victimes du 28 septembre (AVIPA), est revenue sur l’importance de cette journée avant de se réjouir de quelques avancées enregistrées dans la lutte contre la torture en Guinée.
« Cette journée est l’occasion d’appeler toutes les parties prenantes, où qu’elles se trouvent, à s’unir pour soutenir les centaines de milliers de personnes dans le monde qui ont été victimes de la torture et celles qui sont encore torturées aujourd’hui. Certes, en matière de lutte contre cette pratique barbare, notre pays a connu des avancées significatives dans la réalisation de ses obligations internationales par la ratification le 10 octobre 1989 de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants ainsi que l’interdiction, la prévention, l’incrimination et la répression de la torture à travers la Constitution du 7 mai 2010, le code de procédure pénale et le code pénal de 2016…. ».