Alors que Conakry subit de fortes pluies et fait face à des risques accrus d’éboulements, le Premier ministre Bah Oury s’est rendu ce jeudi 31 juillet à la décharge de Dar Es Salam. Il a appelé à l’application sans délai des instructions du président Doumbouya pour la fermeture de la décharge de Dar Es Salam, restée ouverte malgré plusieurs annonces.
« Depuis deux ans, le président Doumbouya a exigé la fermeture de ce site. Il est temps de traduire cette volonté politique en actes concrets », a rappelé le chef du gouvernement.
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Il a insisté sur la nécessité d’agir rapidement pour prévenir tout drame lié aux intempéries. En effet, avec les fortes pluies actuelles, le risque d’éboulement est jugé élevé.
Une approche structurée pour une gestion durable
Bah Oury a demandé aux autorités locales d’identifier en urgence les zones à risque autour de la décharge. Il a également souligné que des études techniques ont déjà été menées pour anticiper cette fermeture.
« Nous allons réunir les équipes compétentes pour finaliser les besoins financiers et logistiques. Le gouvernement est prêt à agir rapidement », a-t-il affirmé.
Au-delà de l’urgence, le Premier ministre a élargi sa vision à l’ensemble du défi de l’assainissement à Conakry. Il a dénoncé un système mal structuré et a annoncé une réunion prochaine avec les ministères concernés pour mettre en place une stratégie claire et durable.
Créer de l’emploi tout en assainissant la ville
Conscient que plusieurs familles dépendent de l’activité de la décharge, Bah Oury a voulu rassurer : cette réforme créera des milliers d’emplois grâce à une filière modernisée de collecte et de traitement des déchets.
« Il ne s’agit pas seulement de fermer un site, mais de transformer la gestion des déchets en une opportunité économique pour les jeunes », a-t-il déclaré.
Il a promis une capitale plus propre, plus saine, et plus sûre pour ses habitants, soulignant l’urgence d’agir avant que la saison des pluies n’apporte son lot de drames.
