Les faits se sont déroulés à Nongo dans la commune de Ratoma.
Tout est parti du projet de mariage entre Mabinty de nationalité guinéenne et Issam Award, un jeune libanais vivant en Guinée depuis quelques années.
Selon les témoignages recueillis à la gendarmerie de Nongo où se trouve l’affaire, le libanais serait en séparation de corps avec sa première femme avec qui il aurait vécu trois ans.
Voulant alors se remarier, Issam choisit Mabinty. Le mariage entre les deux prétendants était prévu pour le 22 juillet 2018. Une date qui sera finalement repoussée au 16 septembre 2018 à cause des troubles sociaux que connaît le pays depuis l’augmentation du prix du carburant à la pompe.
Pour mettre fin à ce projet de mariage, la première femme qui se fait appelée Mimi décide de mettre fin à la vie de la future mariée. Ce jeudi 26 juillet 2018, accompagné de deux jeunes garçons et de ses jeunes sœurs, elle se rend au domicile privée de Mabinty pour accomplir sa mission.
Dieu aidant, Mabinty s’en est sorti grâce à l’aide des voisins alertés par sa jeune sœur.
« Ils sont venus au nombre de 5, nous surprendre à la maison. Je revenais de la douche avec une serviette sur moi et ils se sont jetés sur moi avec des lames et des petits couteaux. Ils s’en sont pris à mon corps. Ils l’ont déchiré un peu partout. C’est ainsi que ma jeune sœur a appelé au secours et les gens sont venus nous séparer. Je suis blessé et tout le corps me fait mal », raconte la victime.
Ainsi, Mabinty est blessé sur tout le corps
Ensuite, Mimi, la présumée coupable a été déposée à la gendarmerie de Nongo et Mabinty est transportée à l’hôpital pour les premiers soins.
Actuellement, Mimi et Mabinty sont transferées à la gendarmerie de Kaporo déclarée compétente pour transférer l’affaire à la justice.
Toutes nos tentatives pour avoir la version de la présumée coupable dans cette affaire sont restées vaines car protégée par les gendarmes.
« Je n’ai pas accompli ma mission, je voulais en finir avec elle ». C’est tout ce qu’on a pu tirer de sa bouche. Pire, le commandant de la gendarmerie nous a intimé de sortir du salon tout en nous proférant des menaces d’arrestation.
Sur les lieux, les citoyens étaient mobilisés à grand nombre. Ils veulent en finir avec la mise en cause.
Selon certaines informations recueillies sur place, le libanais n’aurait pas marié Mimi. Cette dernière aurait plutôt fait un enfant pour l’homme.
Selon des informations recueillies sur place, le commandant de la gendarmerie aurait reçu 2000$ des mains du libanais pour étouffer l’affaire.
Affaire à suivre