Aboubacar Soumah, secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a haussé le ton ce mercredi matin contre le gouvernement de Mamady Youla.
En effet, invité d’une émission dans une radio de la capitale, Soumah a menacé de déclencher une nouvelle grève générale et illimitée dans le secteur de l’éducation, alors que le pays vient de sortir d’une grève éprouvante.
Pour Aboubacar Soumah, cette éventuelle grève aboutira au départ du ministre du travail, Damantang Albert Camara, s’il cautionne la reprise éventuelle du congrès du SLECG.
« Pour le congrès du SLECG, la page est tournée. Il n’y a plus de congrès. C’est fini ça. Pour le congrès de l’USTG, d’accord pour celui du SLECG, il n’en est plus question. Le SLECG est membre fondateur de l’USTG, contrairement aux affirmations de Mamadou Mansaré, qui affirmait que le SLECG appartient à l’USTG. C’est le SLECG, qui a créé l’USTG avec la FESABAG. Donc, l’USTG appartient au SLECG. Pour le congrès du SLECG, c’est une mise en garde. Le ministre du travail vient de nous adresser une correspondance. C’est à la suite d’une correspondance que nous avions déposé au niveau de tous les établissements du système éducatif, les informant qu’une mission va passer pour non seulement valider les bureaux existants mais le renouvellement des bureaux inexistants. Le ministre du Travail nous a répondu qu’il a été saisi par une autre branche du SLECG pour la tenue d’un congrès du SLECG. Il nous rappelle que nous avons été invités par l’inspection générale du travail à une reprise éventuelle du congrès et qu’il est dans cette logique. Donc, il n’est pas prêt à coopérer avec nous. Je le mets en garde, que si toutefois, le gouvernement est en train de financer cette partie pour tenir un éventuel congrès, nous avons déjà fini notre congrès, mais ils sont libres de tenir le congrès d’une autre appellation, pas le SLECG. Mais si jamais le gouvernement soutient ces dissidents ou ceux qui ont perdu les élections, pour organiser un autre congrès du SLECG, nous allons déclencher immédiatement une grève générale sur l’ensemble du territoire national dans le secteur de l’éducation et nous demanderons le départ du ministre du travail, Damantang Albert Camara. Tant qu’il sera ministre, la grève sera maintenue », a prévenu le leader du SLECG